refus tutorat stagiaire 18h: que faire?

Je ne trouve pas pour Versailles... quelqu'un à un lien ?

C'est par ici : http://www.versailles.snes.edu/spip.php?article1980

Merci Brez

(pffff, comme d'hab les matières des PLP n'y figurent pas, ça commence à être gavant cette transparence systématique)

Scarabee15 a écrit:Merci Brez

(pffff, comme d'hab les matières des PLP n'y figurent pas, ça commence à être gavant cette transparence systématique)

C'est uniquement parce que le SNES ne gère pas les PLP, vous avez votre syndicat bien à vous

philip a écrit:

Scarabee15 a écrit:Merci Brez

(pffff, comme d'hab les matières des PLP n'y figurent pas, ça commence à être gavant cette transparence systématique)

C'est uniquement parce que le SNES ne gère pas les PLP, vous avez votre syndicat bien à vous

Oui en effet, je n'avais pas percuté, pour moi les champs d'action des différents syndicats c'est encore très floue.
Je vais fouiller chez les autres syndicats.

Bonjour,
Dans mon lycée, nous avons signé une déclaration commune de refus concernant le tutorat des stagiaires à la rentrée 2010, avec transmission à la hiérarchie.
Or, 5 collègues (en SES, en maths, en anglais en espagnol...) viennent de recevoir une lettre personnelle du Recteur – rien de moins ! – les "engageant", après concertation avec les IPR et le chef d'établissement, à accepter d'être tuteurs à la rentrée.
Ces lettres ne font pas du tout état du "volontariat" dont il est question dans le B.O. du 1er avril (!). Là, ça ressemble fort à un ordre de mission en bonne et due forme.
Dans leurs obligations, les enseignants doivent "obéissance" à leur hiérarchie. Oui, mais jusqu'à quel point ?
Est-ce que ces lettres peuvent avoir valeur d'ordres de mission ? Dans ce cas, peut-on toujours légalement refuser de s'y soumettre ?

Merci de vos avis !

ne serait-ce pas une méthode d'intimidation ?

M. le Recteur,

La circulaire nationale de cadrage de l'année de professeur stagiaire prévoit que l'encadrement des enseignants stagiaires soit assuré par des enseignants titulaires volontaires (circulaire n° 2010-037 du 25-2-2010)

Je vous informe par la présente que je ne suis pas volontaire pour assurer le suivi d'un stagiaire cette année.

Veuillez agréer etc.

Merci.
Le problème, c'est que nous avons déjà employé ces termes ("nous ne sommes pas volontaires...") et fait référence au B.O. dans notre lettre collective à la mi juin.
Le Recteur fait donc semblant de ne pas comprendre (ou de ne pas savoir lire ?). Il faut envoyer combien de lettres pour que les hautes sphères comprennent ?!
En résumé :

1) A la mi-juin nous adressons une lettre collective de refus à la hiérarchie via le chef d'établissement.
2) Le Proviseur nous précise illico qu'il faudra de toutes façons qu'il y ait des volontaires à la rentrée.
3) Début juillet, le Recteur nous envoie ses missives (au lycée bien sûr : les collègues partis en vacances ou qui sont de bac ailleurs ne l'auront qu'à la rentrée) nous demandant d'être volontaires...
4) retour au 1 ?

Moi je serais à votre place, je renverrais une lettre pour dire qu'il faut être volontaire et que vous ne l'êtes pas.

Esteban a écrit:Bonjour,
Dans mon lycée, nous avons signé une déclaration commune de refus concernant le tutorat des stagiaires à la rentrée 2010, avec transmission à la hiérarchie.
Or, 5 collègues (en SES, en maths, en anglais en espagnol...) viennent de recevoir une lettre personnelle du Recteur – rien de moins ! – les "engageant", après concertation avec les IPR et le chef d'établissement, à accepter d'être tuteurs à la rentrée.
Ces lettres ne font pas du tout état du "volontariat" dont il est question dans le B.O. du 1er avril (!). Là, ça ressemble fort à un ordre de mission en bonne et due forme.
Dans leurs obligations, les enseignants doivent "obéissance" à leur hiérarchie. Oui, mais jusqu'à quel point ?
Est-ce que ces lettres peuvent avoir valeur d'ordres de mission ? Dans ce cas, peut-on toujours légalement refuser de s'y soumettre ?

Merci de vos avis !

le rectorat de Lille a dit qu'il n'y avait aucune pression sur les collègues (dit mardi, redit aujourd'hui en présence des IPR), donc vous ne répondez pas à ce courrier. Cela a été confirmé par J.Théophile, DRH nationale.

Pour info, seuls 40 % des tuteurs auraient été trouvés, donc certains à 60 kms du stagiaire (et dont certains devraient eux mêmes être tutorés selon certaines sources qui veulent rester non officielles)

Tu veux dire que sont "volontaires " des profs dont on pense qu'ils sont incompétents ???

cath5660 a écrit:Tu veux dire que sont "volontaires " des profs dont on pense qu'ils sont incompétents ???

oui

on a eu la même chose quand il s'est agi de refuser les stagiaires 108 h en responsabilité, ceux à qui on avait toujours refusé un stagiaire (les IPR) ont candidaté ....

Mais pourquoi ceux-là candidatent-ils? Pour redorer leur blason?

On a eu le cas ici : un collègue demandant des stagiaires depuis des lustres, mais n'en ayant jamais eu. Et là pof, miracle, c'est accepté. Sauf que le collègue a eu sa mut, et que le CDE a annoncé à la collègue qui le remplace qu'elle devra être tutrice en lieu et place du collègue muté puisqu'elle récupère son poste... La pauvre (jeune) collègue a commencé à essayer d'argumenter qu'elle n'était pas volontaire, etc ; mais le CDE a coupé court en lui disant que c'était comme ça, un point c'est tout.
Les représentants syndicaux mis au courant pour différents profs ayant assisté à l'échange ont demandé les coordonnées de la nouvelle collègue pour la soutenir dans son refus, mais très bizarrement, c'est vraiment trop bête, personne à l'administration ne semble avoir eu l'idée que prendre ses coordonnées pourrait être d'une quelconque utilité... C'est tout juste si on sait son nom semble-t-il...

Il les ont forcément, ses coordonnées.

La collègue n'a rien à voir avec le cde : elle doit écrire au rectorat et à l'inspecteur qu'elle n'est pas volontaire.

Oui, mais elle est toute jeune, et semble-t-il a gobé les bobards du CDE. Et s'il a donné consigne à sa secrétaire de ne pas divulguer les coordonnées de la collègue, comme la pauvre femme tremble devant ce tyran, elle obtempérera...

Elle pourra toujours le dire à la rentrée à l'inspecteur et au rectorat.

Et si elle glisse en plus qu'elle a bien dit ne pas être volontaire, mais qu'il en a été décidé autrement, ça causera encore plus de souci, et ce sera la faute exclusive du cde.

Etre désigné "volontaire d'office" me semblait tenir de la blague.
C'est pourtant ce qu'on essaye de nous faire.
Pas très joli.

Il avait même été question à un moment que des vacataires puissent être tuteurs : cela se confirme-t-il ?

Etant donnée la panique ambiante, ils vont bientôt faire appel aux retraités...
Le comble : demander à des étudiants d'être tuteurs de profs stagiaires.

et pourquoi pas aux élèves, tiens ?
Je suis sûre qu'ils seraient ravis

Esteban a écrit:Etant donnée la panique ambiante, ils vont bientôt faire appel aux retraités...
Le comble : demander à des étudiants d'être tuteurs de profs stagiaires.

Non, je t'assure, le comble du comble serait de demander à la fameuse Martine d'être tutrice !

Ils ne demanderaient pas aux TZR hein ?