- ThalieGrand sage
Je recherche un contrôle pour mes 3e sur l'analyse des différentes propositions subordonnées (relatives,conjonctives) et leurs fonctions. Auriez-vous cela ? Je pensais avoir des exos mais ce sont toujours les mêmes déjà donnés...
Merci.
Merci.
- LMVénérable
Je fais remonter ce topic non pas pour t'aider Thalie (désolée) mais pour demander de l'aide également! Est-ce que qqn aurait un contrôle de grammaire sur les différentes propositions pour des 3èmes?
- hermioneHabitué du forum
ça m'intéresse aussi, je ne sais jamais quoi leur donner!!
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Il faut toujours un coup de folie pour bâtir un destin.
Marguerite Yourcenar
- miss teriousDoyen
Personnellement, je choisis un texte en lien avec le thème travaillé dans le chapitre. Dans la première partie, je mets les subordonnées en gras et ils doivent indiquer nature et fonction de chacune ; dans le seconde, c'est à eux de repérer ET analyser les sub. Sinon, désolée, je ne suis pas adepte des exos avec phrases hors de tout contexte...
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- LMVénérable
Ok, merci Miss Terious!
Je vais donc, je crois, prendre un extrait du Dernier Jour d'un condamné et leur demander ce travail à partir du texte.
Je vais donc, je crois, prendre un extrait du Dernier Jour d'un condamné et leur demander ce travail à partir du texte.
- miss teriousDoyen
Vraiment, sincèrement, désolée de ne pas avoir pu mieux vous aider.
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- EsméraldaGrand sage
LM, tu as fait une séquence sur Le dernier jour ... ? Si oui, ça m'intéresse d'en savoir plus...
- LMVénérable
Esmaralda, non je bosse sur Claude Gueux, plus court, qui est censé me faire gagner du temps...
- OrnellaDoyen
oh punaise, ça me rappelle que je ne l'ai pas encore fait!
- LMVénérable
Ornella, j'ai passé plusieurs heures à refaire phrase simple /phrase complexe, proposition indépendante, principale et les subordonnées.
Ce matin, ils ne comprenaient toujours pas la différence entre pronom relatif et conj. de subordination...alors PSR ou PSC laisse tomber...déjà que trois élèves n'arrivent pas à repérer les verbes conjugués...
Ce matin, ils ne comprenaient toujours pas la différence entre pronom relatif et conj. de subordination...alors PSR ou PSC laisse tomber...déjà que trois élèves n'arrivent pas à repérer les verbes conjugués...
- LMVénérable
miss terious a écrit:Vraiment, sincèrement, désolée de ne pas avoir pu mieux vous aider.
Dis, ça te dérangerait de me montrer comment tu procèdes avec ton texte et tes subordonnées?
- miss teriousDoyen
Je recherche dans mes docs et je copie colle.
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- miss teriousDoyen
Voici ce que ça donne :
Remarque: ça prend un temps fou à évaluer !
Je ne prétends pas que c'est parfait, hein. D'ailleurs, si vous voyez comment l'améliorer.ë Dominante : grammaire
LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES
ë Objectif : analyser les propositions subordonnéesLIREEnfant de lâche !
Voici les premières pages du roman. L’action se déroule en 1919. Michou, huit ans, cherchera ensuite à se venger du général Des Gringues, responsable de la boucherie de Perthes-les-Hurlus (près de Verdun) et de la mort de son père.La mère était rentrée tard et elle avait directement filé à la cuisine. Il n’y avait pas de salle de bains et le petit garçon pouvait entendre [qu’elle se lavait à l’évier]. Il faisait ses devoirs et n’avait pas voulu intervenir. Il ignorait [ce qui s’était passé exactement], mais il se doutait [qu’on baignait encore dans le drame]. Plusieurs fois déjà des commères avaient jeté des œufs pourris ou des immondices sur la Maman. Alors elle revenait toute sale et, simplement, elle lavait sa peau, son linge, sa coiffure. Il se demandait [si elle savait] [qu’il était au courant] ou [si elle faisait juste semblant de ne pas savoir].Au bout d’un moment il avait entendu [qu’elle ouvrait la cuisine].— Ne regarde pas !C’était pudeur, il la savait déshabillée, [qui traversait la petite salle à manger] pour aller dans la chambre. Mais c’était un tel cri assourdi de bête blessée [qu’il avait levé la tête de ses cahiers] et il l’avait vue.Elle n’avait guère que son linge du dessous et tenait sa longue jupe et son corsage contre sa poitrine [qui était nue]. Elle était décoiffée, avec tout un côté du chignon [qui tombait en longs cheveux noirs jusqu’à la taille]. Et puis il avait constaté [qu’elle avait du sang sur le front et sur une oreille].Elle avait disparu, [avant qu’il ait le temps de prononcer un mot]. Il s’était levé, s’approchant de la porte de chambre refermée et avait demandé à sa mère [ce qu’elle avait].— T’occupe pas. Je suis tombée.Il savait que ce n’était pas vrai, pas si simple. Une fois déjà, au marché, il avait entendu les sales commères qui ricanaient au passage de la Maman. Elles disaient salope ! Bolchevik1 !... Et même à lui une espèce de grosse pouffiasse avait craché : « Enfant de lâche ! »Car c’était comme ça dans le quartier où il vivait. Il y avait des veuves de guerre, donc femmes de héros morts pour la Patrie. Et d’autres encore avec des bonshommes revenus avec une médaille en plus et une patte en moins, et peut-être aussi un zizi en déroute parce qu’elles roumionaient que le jules était marqué par la guerre et que c’était elles les vraies victimes. Alors, d’autant plus exorbitées contre les mutins de 17, les révolutionnaires qui n’avaient plus voulu monter au feu.D’après Jean AMILA, Le Boucher des Hurlus, Gallimard (1982).
1. Bolchevik : communiste russe.ANALYSERLes propositions subordonnées1. Munissez-vous de quatre fluos. Parmi les subordonnées en gras et entre crochets, distinguez par une couleur différente, en les surlignant, les subordonnées relatives, les interrogatives indirectes, les conjonctives et les circonstancielles (n’oubliez pas la légende !).2. Indiquez les verbes dont dépendent les conjonctives et les interrogatives indirectes (soulignez-les de la même couleur que celle choisie pour le repérage des propositions).3. Indiquez l’antécédent expansé par les relatives (soulignez-le de la même couleur que celle choisie pour le repérage des propositions).4. Indiquez en marge le lien logique établi par les circonstancielles.5. Des lignes 20 à 28, c’est à vous de jouer : en réutilisant les mêmes couleurs, repérez les sept subordonnées ; indiquez leur nature et leur fonction. (Aidez-vous en soulignant les verbes conjugués pour identifier et délimiter les propositions.)
Remarque: ça prend un temps fou à évaluer !
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- LMVénérable
Je prendrai le temps de lire ton document Miss terious.
Merci en tout cas.
Merci en tout cas.
- ThalieGrand sage
Je peux envoyer des exos. Yolatengo m'en a envoyés hier et j'en ai copié quelques uns.
Mail sur mon adresse perso pour un envoi groupé et rapide :
thalie1333@orange.fr
Cette année, j'ai passé de nombreuses heures à faire cette leçon avec les 3e, je ne sais pas si cela leur servira un peu. En 3e, c'est trop tard, non ?
Mail sur mon adresse perso pour un envoi groupé et rapide :
thalie1333@orange.fr
Cette année, j'ai passé de nombreuses heures à faire cette leçon avec les 3e, je ne sais pas si cela leur servira un peu. En 3e, c'est trop tard, non ?
- V.MarchaisEmpereur
LM, pour les élèves qui, en 3e, ne savent toujours pas reconnaître un verbe conjugué, je crois que nous ne pouvons pas faire grand chose.
Pour les autres, je crois que le plus simple, finalement, c'est de faire apprendre par coeur la liste des conjonctions de subordination (que, quand, comme, si et les locutions en "que" : puisque, parce que, afin que, etc.) et celle des pronoms relatifs (qui, que, quoi, dont, où, lequel, laquelle, lesquels...) et définir très simplement les subordonnées : une proposition qui commence par un pronom relatif est une PSR, une proposition qui commence par une conjonction est une PSC. On s'entraîne à repérer les mots subordonnants, à délimiter les propositions subordonnées (ça, c'est juste une question de logique, de perception de la cohérence de l'énoncé) et, à partir du mot subordonnant, on déduit la nature exacte de la subordonnée, ce qui est très facile quand on a appris leur liste par coeur.
La seule difficulté est alors dans la distinction entre que pronom relatif et que conjonction de subordination. Mais il y a un truc très simple pour faire la différence, sans s'embarquer dans les analyses des fonctions ou dieu sait quoi de ce genre :
- la conjonction, comme son nom l'indique, ne sert qu'à relier les deux propositions : si je lis la subordonnée conjonctive sans que, elle reste correcte. Ex : Je pense que tu as raison. > Tu as raison.
- le pronom relatif remplace un nom et a une fonction dans la subordonnée relative. Si on le supprime, la relative est incomplète. Ex : J'aime beaucoup le livre que tu m'as offert. > *Tu mas offert.
Vois si, en procédant ainsi, ça devient accessible pour tes élèves.
Pour les autres, je crois que le plus simple, finalement, c'est de faire apprendre par coeur la liste des conjonctions de subordination (que, quand, comme, si et les locutions en "que" : puisque, parce que, afin que, etc.) et celle des pronoms relatifs (qui, que, quoi, dont, où, lequel, laquelle, lesquels...) et définir très simplement les subordonnées : une proposition qui commence par un pronom relatif est une PSR, une proposition qui commence par une conjonction est une PSC. On s'entraîne à repérer les mots subordonnants, à délimiter les propositions subordonnées (ça, c'est juste une question de logique, de perception de la cohérence de l'énoncé) et, à partir du mot subordonnant, on déduit la nature exacte de la subordonnée, ce qui est très facile quand on a appris leur liste par coeur.
La seule difficulté est alors dans la distinction entre que pronom relatif et que conjonction de subordination. Mais il y a un truc très simple pour faire la différence, sans s'embarquer dans les analyses des fonctions ou dieu sait quoi de ce genre :
- la conjonction, comme son nom l'indique, ne sert qu'à relier les deux propositions : si je lis la subordonnée conjonctive sans que, elle reste correcte. Ex : Je pense que tu as raison. > Tu as raison.
- le pronom relatif remplace un nom et a une fonction dans la subordonnée relative. Si on le supprime, la relative est incomplète. Ex : J'aime beaucoup le livre que tu m'as offert. > *Tu mas offert.
Vois si, en procédant ainsi, ça devient accessible pour tes élèves.
- IsiaSage
Véronique : tu es géniale ! le don d'expliquer simplement... tout devient limpide ! Dis, tu me veux pas dans ta classe, je me ferais toute petite ???
- frimoussette77Guide spirituel
Je peux venir aussimarmottine a écrit:Véronique : tu es géniale ! le don d'expliquer simplement... tout devient limpide ! Dis, tu me veux pas dans ta classe, je me ferais toute petite ???
- frimoussette77Guide spirituel
marmottine a écrit:
(mais preum's quand même !)
- V.MarchaisEmpereur
Ben, c'est plus la peine : vous savez tout.
Et puis je vous connais, vous allez bavarder, toutes les deux...
Et puis je vous connais, vous allez bavarder, toutes les deux...
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