Classes CAMIF

En lisant le commentaire d'une prof de Clem (Lycée Clémenceau pour ceux qui n'ont pas la chance de vivre à Nantes !) suite à l'article de Jourde, j'ai appris l'expression "classe CAMIF" : une classe composée que d'enfants d'enseignants. Je sais que de telles classes existaient déjà dans les années 70.
J'avais remarqué lors de mes premiers passages en "salle des profs" en lycée que les discussions portaient principalement sur le catalogue de la Camif, sans doute pour éviter tout sujet qui fâche.
Utilisez-vous cette expression ?

Oui, je connaissais ! J'en ai eu une fois ...

Oui, j'en ai eu en collège..

Dans mon ancien bahut, on employait cette expression de manière plus large, pour désigner les classes d'élèves modèles, les classes parfaites, comme les photos de mag sur papier glacé...

Je connaissais aussi l'expression ; les classes CAMIF se constituaient par le jeu des options, aujourd'hui, il me semble qu'il y en a moins parce que la sélection se fait plus par lycée que par classe.

J'ai été dans une classe Camif en seconde. Composée de germanistes, d'hellénistes, de latinistes, de fils et filles de profs et dont les 2/3 ont été orientés en première S, qui vu le profil des élèves de cette classe de première était aussi la classe de première S d'élite.

Je connaissais aussi l'expression, mais dans mon secteur, il n'y a pas assez de "fils de profs" pour constituer ne serait-ce qu'un quart de classe....

Je connaissais l'expression mais vu que depuis des lustres on nous a imposé l'éclatement des élèves à options dans toutes les classes, avec les contraintes horaires que l'on sait et les barettes qui vont avec que je n'ai jamais vu ce type de classe. Ce qui n'empêche pas d'avoir de très bons élèves partout mais aussi les autres, les trois quatre qui pourrissent la vie et nuisent à toute la classe.

Faisons renaître la CAMIF, faisons des enfants !

le rêve de l'élève et du prof... toute ma scolarité au collège a été faite dans la classe CAMIF (mais j'étais pas fille de prof).
Mais j'ai eu un grand choc en arrivant au lycée...

ysabel a écrit:le rêve de l'élève et du prof... toute ma scolarité au collège a été faite dans la classe CAMIF (mais j'étais pas fille de prof).
Mais j'ai eu un grand choc en arrivant au lycée...

Mes souvenirs de seconde sont exceptionnels. Tant au niveau ambiance de classe que de souvenirs purement scolaires et de travail. Ça reste la meilleure classe que j'ai jamais eue, à tous points de vue.

Je connais l'expression et en l'utilise pas,je n'ai pas souvenir de l'avoir entendue en salle des profs... C'est un peu dépassé la CAMIF, non?

Ceci dit, j'étais l'an dernier dans une établissement où était scolarisés pléthore de fils de profs... sortant d'un collège ZEP, RAR, etc., le contraste n'était pas triste, une belle occasion de voir que la mixité scolaire est une vaste utopie à l'heure actuelle où on nous bassine pourtant avec les classes de niveaux à éviter: inutile d'y songer, il y a en réalité des collèges "de niveaux"

J'ai une classe comme ça cette année et c'est une vraie bouffée d'air pur pour les profs. C'est la classe qui me permet de tenir quand ça na va pas.

Aredius a écrit:En lisant le commentaire d'une prof de Clem (Lycée Clémenceau pour ceux qui n'ont pas la chance de vivre à Nantes !) suite à l'article de Jourde, j'ai appris l'expression "classe CAMIF" : une classe composée que d'enfants d'enseignants. Je sais que de telles classes existaient déjà dans les années 70.J'avais remarqué lors de mes premiers passages en "salle des profs" en lycée que les discussions portaient principalement sur le catalogue de la Camif, sans doute pour éviter tout sujet qui fâche.
Utilisez-vous cette expression ?

??? alors là je doute...une classe " camif " j'en ai connu une en collège dans les années 2000 car la cde avait son fils au colllège et le favorisait terriblement.

Sinon : ??? Evidemment, par contre, les enseignants connaissent le système par coeur et peuvent utiliser des stratégies pour éviter les pires classes à leurs enfants mais celà me semble devenu impossible

Jamais entendu cette expression dans le cadre du boulot: seulement ici et dans les médias.
Nateka on ne peut être sûr de rien, mais le jeu des options, dès le collège, arrange bien les choses...

Ruthven a écrit: aujourd'hui, il me semble qu'il y en a moins parce que la sélection se fait plus par lycée que par classe.

Maintenant une classe CAMIF, c'est une classe en faillite...

Il paraît que les parts sociales de la CAMIF valent de l'or chez les antiquaires !
Qui a versé à l'appel de fonds avant la chute finale ?
Que sont devenus les locaux de Niort ? le magasin automatisé ?
De quoi parle-t-on maintenant dans les salles des profs ?

Aredius a écrit:De quoi parle-t-on maintenant dans les salles des profs ?

MDR.

Cela fait plus de dix ans que je suis enseignant, et la CAMIF n'a jamais été un sujet de discussion en salle des profs !

C'est que je suis très vieux !
Alors on parle de quoi ?

Quand j'étais élève en 6e, il y avait une classe CAMIF, la 6e1. J'étais en 6e12 imaginez un peu à quoi ressemblait ma classe ! (4 ou 5 redoublants en fait ).
Aujourd'hui, j'ai chaque année une classe bilangue et en effet, on s'éclate avec eux, un vrai bonheur d'élève !

Aredius a écrit:C'est que je suis très vieux !
Alors on parle de quoi ?

De tout et de rien : des élèves, de la politique gouvernementale, de la gestion du lycée, de la famille, de cinéma, de sport. Je n'ai pas l'impression qu'il y ait une "culture" enseignante aussi spécifique que celle des années 70.

Ruthven a écrit:

Aredius a écrit:C'est que je suis très vieux !
Alors on parle de quoi ?

De tout et de rien : des élèves, de la politique gouvernementale, de la gestion du lycée, de la famille, de cinéma, de sport. Je n'ai pas l'impression qu'il y ait une "culture" enseignante aussi spécifique que celle des années 70.

Heu J'ai commencé ma carrière au début des années 70, fait beaucoup d'établissements, et franchement on ne parlait pas de la CAMIF non plus !!

Je connais l'expression par le forum, je crois bien! Dans mon collège on a une classe CAMIF sauf qu'il n'y a qu'un seul enfant de prof! En tout cas je les ai eus en 6° et je rêve de les avoir en 3°! Du pur bonheur, des élèves sérieux, travailleurs, volontaires, gentils, bien élevés, avec pour la plupart un bon niveau et même quelques élèves brillants, remarquables (avec juste deux élèves très faibles au milieu mais qui font allemand!)... Ah, rien que d'en parler, je les veux l'an prochain!

Sinon au collège, demander une classe bilangue et faire du latin permettent d'éviter en général les classes les plus mauvaises, non?

Daphné a écrit:

Ruthven a écrit:

Aredius a écrit:C'est que je suis très vieux !
Alors on parle de quoi ?

De tout et de rien : des élèves, de la politique gouvernementale, de la gestion du lycée, de la famille, de cinéma, de sport. Je n'ai pas l'impression qu'il y ait une "culture" enseignante aussi spécifique que celle des années 70.

Heu J'ai commencé ma carrière au début des années 70, fait beaucoup d'établissements, et franchement on ne parlait pas de la CAMIF non plus !!

20 ans que j'enseigne, et la camif n'a jamais fait l'actualité en salle des profs!

Amaliah a écrit:Je connais l'expression par le forum, je crois bien! Dans mon collège on a une classe CAMIF sauf qu'il n'y a qu'un seul enfant de prof! En tout cas je les ai eus en 6° et je rêve de les avoir en 3°! Du pur bonheur, des élèves sérieux, travailleurs, volontaires, gentils, bien élevés, avec pour la plupart un bon niveau et même quelques élèves brillants, remarquables (avec juste deux élèves très faibles au milieu mais qui font allemand!)... Ah, rien que d'en parler, je les veux l'an prochain!

Sinon au collège, demander une classe bilangue et faire du latin permettent d'éviter en général les classes les plus mauvaises, non?

Absolument. Confirmé par la scolarité de mes deux enfants.