participation à un colloque et difficultés

Je poste ici même si ce n'est peut-être pas le forum le plus approprié (mais je sais qu'il y a parmi vous moult chercheurs très actifs, et le forum des jeunes chercheurs ne l'est, lui, plus vraiment).
Alors voilà: je me suis engagée un peu sur un coup de tête pour un colloque. Alors certes ma proposition (mon article en fait, puisque tout ceci a lieu cette semaine et que je suis en train de le finir) tient la route mais en 1/2 je serai obligée d'être assez superficielle, d'autant que je serai devant un public qui n'est pas spéialiste de mon auteur et que je passe forcément plus de temps à présenter les oeuvres, les situations, etc.
Du coup, je brasse des idées déjà largement commentées ici et là dans les revues spécialistes. Difficle d'y couper de toute façon (j'ai les mêmes difficultés pour ma thèse) puisque l'auteur en question est de plus en plus commenté...)
Ce qui serait plus particulièrement "de moi" (ça sera une petite partie de la communication) devra figurer en plus dans ma thèse (lorsque je l'aurai finie, encore un grand coup de chapeau à Lynette ! ) Ce n'est pas trop gênant ?
Bref, je me mords un peu les doigts de m'être ainsi lancée (mais j'en avais assez de mon CV étique et de mon travail d'électron libre qui ne met pas un pied à la fac - enfin rarement).
Alors: - je ne m'inquiète pas, c'est toujours un peu pareil dans ce genre de situation?
- Je privilégie la simplicité et la compréhension du public néophyte, quitte à faire une communication qui rappelle les "fondamentaux" de l'auteur?
- Je me dém... d'ici le jour J pour faire un truc vraiment original, percutant, novateur, etc... et j'arrête de pleurnicher?
Varia, dans l'univers impitoyable de la recherche.

Je n'ai pas bien compris quelle est ta difficulté.

Tu fais tout simplement d'abord les fondamentaux, et ensuiote tu approfondis autant que te le permet le temps restant.

Bon courage en tout cas

En fait c'est tout simple, et pour être + claire (et plus réaliste aussi) sur le thème qui est celui du colloque, il semble que tout ce que j'ai à dire ou presque soit de seconde main. En fait je me rends compte que ma question était un peu stupide sur ce point, la vérité c'est que je n'ai pas grand-chose à apporter dans cette perspective ! Je n'aurais pas dû proposer de communication sur un sujet déjà aussi balisé chez mon auteur
En revanche, la petite partie restante (+ personnelle, donc) est vouée à paraître dans ma thèse, alors je repose la question pour ce dernier point, est-ce gênant?
J'édite pour rajouter (j'ai été un peu vite) : merci en tout cas John pour tes encouragements ! et où en es-tu dans tes réflexions pour un DEA?

Varia, j'ai les mêmes soucis que toi à chaque fois ou presque (sauf que j'interviens assez souvent devant des spécialistes et c'est assez flippant...)
Je pense qu'il faut aboslument montrer ce que tu apportes de nouveau (même si eux, n'étant pas spécialistes, ne s'en rendent pas compte: ça reste, ce sera publié, etc.) et en même temps te mettre à leur portée, expliquer cela sans jargonner par exemple, et en rappelant brièvement les fondamentaux.
Dans ma thèse j'ai pas mal d'auteurs très très commentés.... Malgré tout il y a tout de même des choses qui n'ont pas été vues, c'est ce que tu feras ressortir. Et si tu as l'impression que tout a été dit, eh bien tant pis, tu te dis que tu fournis une synthèse et tu essaies de trouver une ouverture intéressante.
Ta communication écrite sera forcément plus riche que ta communication orale, c'est normal. N'hésite pas à te détacher de tes notes aussi

Et que cela se retrouve ensuite dans une sous-partie de ta thèse, c'est normal

Merci pour le coup de chapeau, mais tu sais, tant que je n'aurai pas soutenu, je ne serai pas tranquille...

Merci beaucoup pour ta réponse lynette mais je débarque un peu là (quand je disais que j'étais un électron libre !): la communication écrite ne sera pas la même que la communication orale ???
Moi qui me réjouissais de n'avoir que qq chose d'asseez court à faire (je n'ai pas beaucoup de temps avec ma thèse en ce moment, même si je ne travaille pas au lycée cette année) !
Or je dois prévoir donc deux versions, dont une plus fournie en réalité ?? Ben mince alors...
Pour le coup de chapeau, je maintiens !

En général, la communication écrite est plus riche car on peut mettre beaucoup plus de références, on peut développer, etc. Et puis on tient compte des remarques apportées ensuite, des suggestions etc.

OK, merci beaucoup!
Mais finalement, si je comprends bien, lorsque j'arrive pour le colloque je n'ai que la version pour moi (communication orale), et je finaliserai une communication écrite à publier plus tard (d'ailleurs en général combien de temps + tard?), en prenant en compte les éventuelles remarques etc.? Le jour du colloque je ne remets rien par écrit à l'organisateur?
Au fait c'est sur quoi ta thèse ? Tu peux me répondre par MP si tu veux.

Bon courage Varia, et ne doute pas trop de toi. C'est apparemment ta 1e participation à un colloque, et, tu vas voir, c'est une expérience formidable. Si ta com a été acceptée, c'est qu'elle est intéressante!
Et un colloque est toujours l'occasion de rencontres intéressantes.
Pour la version écrite, on a en général du temps avant de la remettre. Vois avec l'organisateur.
A moi d'être curieuse : c'est où? quand? et sur quoi?

Carine, je t'ai répondu par MP !

Oui, tu auras le temps normalement Mais le jour même prévois quand même d'avoir la version écrite de ta communication avec toi.
Pour mon sujet je te ferai un MP -j'en dois un aussi, je crois à Simone du Bavoir.

OK Lynette, merci !