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- ViouNiveau 6
Bonsoir,
La semaine prochaine, mes élèves partent en voyage. On va regrouper le peu qui restent (4ème et 3ème) avec un travail autour de l'Irlande en français, anglais et histoire géo. En Histoire, is vont travailler sur la grande famine, en anglais ce sera Saint Patrick ou folklore irlandais. Moi, je cale: soit folklore irlandais, soit la littérature irlandaise (mais à part Les voyages de Gulliver, et je ne suis pas sûre qu'ils accrochent, je ne vois pas), soit partir de Bloody Sunday avec étude de la chanson, contexte historique et film sur le sujet. Cela fait très longtemps que j'ai vu Au nom du père, je ne suis pas sûre qu'il puisse être utilisé.
Bref auriez-vous des idées? A vot'bon coeur m'sieur dame!
La semaine prochaine, mes élèves partent en voyage. On va regrouper le peu qui restent (4ème et 3ème) avec un travail autour de l'Irlande en français, anglais et histoire géo. En Histoire, is vont travailler sur la grande famine, en anglais ce sera Saint Patrick ou folklore irlandais. Moi, je cale: soit folklore irlandais, soit la littérature irlandaise (mais à part Les voyages de Gulliver, et je ne suis pas sûre qu'ils accrochent, je ne vois pas), soit partir de Bloody Sunday avec étude de la chanson, contexte historique et film sur le sujet. Cela fait très longtemps que j'ai vu Au nom du père, je ne suis pas sûre qu'il puisse être utilisé.
Bref auriez-vous des idées? A vot'bon coeur m'sieur dame!
- RaphFidèle du forum
Au nom du père
Tu peux aussi taper dans les contes et légendes.
Tu peux aussi taper dans les contes et légendes.
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"Il faut rire de tout. C'est la seule humaine façon de friser la lucidité sans tomber dedans." Pierre Desproges
- RaphFidèle du forum
Oscar Wilde?
Ou la poésie Irlandaise?
Ou la poésie Irlandaise?
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"Il faut rire de tout. C'est la seule humaine façon de friser la lucidité sans tomber dedans." Pierre Desproges
- AudreyOracle
Bosser sur les Commitments? Le film d'Alan Parker, en lien avec le roman de Roddy Doyle?
(j'ai pas lu le roman...lol)
(j'ai pas lu le roman...lol)
- RaphFidèle du forum
Viou, si tu exploites The Commitments en classe, j'peux venir?
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"Il faut rire de tout. C'est la seule humaine façon de friser la lucidité sans tomber dedans." Pierre Desproges
- AudreyOracle
ouais, moi aussi? lol
Ca tombe bien, demain, je passe deux heures sur un aérodrome, je peux ptêt braquer un planeur et venir en express chez toi..lol
Ca tombe bien, demain, je passe deux heures sur un aérodrome, je peux ptêt braquer un planeur et venir en express chez toi..lol
- RaphFidèle du forum
Et Beckett?
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"Il faut rire de tout. C'est la seule humaine façon de friser la lucidité sans tomber dedans." Pierre Desproges
- RaphFidèle du forum
Ben quoi, c'est plus fun que Joyce
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"Il faut rire de tout. C'est la seule humaine façon de friser la lucidité sans tomber dedans." Pierre Desproges
- AudreyOracle
Ah ça, on est d'accord....
Les cours doivent forcément être SUR l'irlande? Parce que sinon, Bram Stoker est irlandais, tu pourrais bosser sur Dracula.... surtout pour les 4è!
Les cours doivent forcément être SUR l'irlande? Parce que sinon, Bram Stoker est irlandais, tu pourrais bosser sur Dracula.... surtout pour les 4è!
- ViouNiveau 6
Mais vous avez tout plein d'idées!
Alors, Dracula non, Le portrait de Dorian Gray non plus. J'ai gavé mes 4èmes de fantastique à n'en plus pouvoir. Si, si, c'est possible...
Je cherche donc quelque chose d'un peu fun mais de pédagogiquement correct.
Et là, je ne sais pas si je vais oser le dire mais... je ne connais pas The commitments .
Alors, Dracula non, Le portrait de Dorian Gray non plus. J'ai gavé mes 4èmes de fantastique à n'en plus pouvoir. Si, si, c'est possible...
Je cherche donc quelque chose d'un peu fun mais de pédagogiquement correct.
Et là, je ne sais pas si je vais oser le dire mais... je ne connais pas The commitments .
- ViouNiveau 6
Raph, tu penses à quoi dans contes et légendes?
Je vais éviter, comme l'a fait leur prof d'anglais, de leur raconter que les léprechaunes font "des pipes taillées dans des glands"... Ca risquerait d'être mal interprété...
Je vais éviter, comme l'a fait leur prof d'anglais, de leur raconter que les léprechaunes font "des pipes taillées dans des glands"... Ca risquerait d'être mal interprété...
- AudreyOracle
RHoooooooooooo!
C'est un film génial! Une bande de jeunes irlandais, au chomdu pour la plupart, décident de monter un groupe pour reprendre les classiques de la soul... la musique est d'enfer, les comédiens top, ça montre la misère sociale irlandaise, mais l'incroyable énergie de ces jeunes, la musique au coeur de tout... arf, faut le voir!!!
C'est un film génial! Une bande de jeunes irlandais, au chomdu pour la plupart, décident de monter un groupe pour reprendre les classiques de la soul... la musique est d'enfer, les comédiens top, ça montre la misère sociale irlandaise, mais l'incroyable énergie de ces jeunes, la musique au coeur de tout... arf, faut le voir!!!
- AbraxasDoyen
The magdalene sisters
Pour qu'ils sachent dans quel genre de pays ils vont mettre les pieds…
Sinon, la Fille de Ryan.
Et côté textes, la Modeste proposition de Swift :
http://rocbo.perso.infonie.fr/litter/swift/modestepropos.htm
Pour les initier à l'humour irlandais…
Pour qu'ils sachent dans quel genre de pays ils vont mettre les pieds…
Sinon, la Fille de Ryan.
Et côté textes, la Modeste proposition de Swift :
http://rocbo.perso.infonie.fr/litter/swift/modestepropos.htm
Pour les initier à l'humour irlandais…
- AudreyOracle
Abraxas, les élèves qui vont avoir droit à ces cours seront ceux qui ne partent pas...lol
- RaphFidèle du forum
Viou a écrit:Raph, tu penses à quoi dans contes et légendes?
Je vais éviter, comme l'a fait leur prof d'anglais, de leur raconter que les léprechaunes font "des pipes taillées dans des glands"... Ca risquerait d'être mal interprété...
Je t'envoie des trucs en MP.
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"Il faut rire de tout. C'est la seule humaine façon de friser la lucidité sans tomber dedans." Pierre Desproges
- AbraxasDoyen
Audrey a écrit:Abraxas, les élèves qui vont avoir droit à ces cours seront ceux qui ne partent pas...lol
Alors, les Magdalene sisters pour leur montrer à quoi ils (elles !) ont échappé !
- AudreyOracle
- ViouNiveau 6
Abraxas, merci pour la modeste proposition de Swift! J'ai beaucoup apprécié.
J'avais oublié que The Magdalens sisters se passait en Irlande. Un peu rude pour des collégiens, non?
J'avais oublié que The Magdalens sisters se passait en Irlande. Un peu rude pour des collégiens, non?
- nutellaNiveau 6
il y a quelques années, j'avais bossé sur des extraits du Fantôme de Canterville, des Cendres d'Angela, de Dubliners (Joyce) + un poème de Keats. ça avait pas trop mal fonctionné.
- YolatengoHabitué du forum
Viou a écrit:Qui connait Bloody Sunday de Tim Pigott?
Es-tu sûr du réalisateur ? Ne serait-ce pas plutôt Paul greengrass ?
Je l'ai vu il y a quelques années et (si on parle de même film ) c'est tout à fait utilisable en troisième.
C'est très efficace d'un point de vue dramatique et intéressant du fait de la pluralité des points de vue.
J'adore Au nom du père, mais je crois que je passerais plutôt Bloody Sunday aux élèves : c'est filmé d'une manière assez proche du documentaire et ça devrait les accrocher d'emblée (enfin j'espère)
D'ailleurs à la lecture de ton message, les images du film me sont revenues tout de suite à l'esprit.
- ViouNiveau 6
J'ai dû me tromper sur le réalisateur. Merci de l'info Yolatengo.
- lamelimeloÉrudit
Il y a aussi "Le cheval venu d ela mer" de Mike Newell, "Le vent se lève" de Ken Loach et pourquoi pas un bon vieux John Ford " L'homme tranquille"....
- RuthvenGuide spirituel
EDIT. Je n'avais pas vu que tu avais gavé tes élèves de fantastique.
Des nouvelles de Sheridan Le Fanu (Les Créatures du Miroir) ou Carmilla...
Je fais lire ce texte (enfin à l'époque où les élèves lisaient encore) :
S.Le Fanu, Carmilla (1871)
Laura s’ennuie dans le château retiré dans lequel elle vit avec son père. L’arrivée de Carmilla va faire naître en elle une amitié trouble. Laura dépérit peu à peu d’une étrange maladie.
Je dormis profondément pendant plusieurs nuits consécutives ; mais chaque matin, j’éprouvais la même lassitude, et un grand poids de langueur m’accablait tout au long du jour. Je me sentais complètement transformée. En moi s’insinuait une étrange mélancolie dont je ne désirais pas voir la fin. De vagues pensées de mort firent leur apparition ; l'idée que je déclinais lentement s'empara de mon esprit, m'apportant je ne sais quelle douce joie. Si triste que fût cette idée, elle créait en moi un état d'esprit fort agréable, et mon âme s'y abandonnait sans la moindre résistance.
Je refusais d'admettre que j'étais malade ; je ne voulais rien dire à mon père, ni faire venir le médecin.
Carmilla me témoignait plus d'attachement que jamais, et ses étranges paroxysmes d'adoration languide se faisaient plus fréquents. A mesure que mes forces et mon entrain déclinaient, elle me dévorait du regard avec une ardeur croissante. Ceci ne manquait jamais de me bouleverser comme une crise fulgurante de folie passagère.
Sans m'en rendre compte, je me trouvais à un stade assez avancé de la plus bizarre maladie qui eût jamais affligé un être humain. Ses premiers symptômes avaient exercé sur moi une fascination inexplicable qui me permettrait d'accepter la débilité physique dont je souffrais à présent. Pendant quelque temps, cette fascination ne cessa pas de croître pour atteindre enfin un certain degré où elle s'accompagna d'un sentiment d'horreur qui, peu à peu, prit une force suffisante pour flétrir et dénaturer toute mon existence.
Le premier changement que je subis me parut assez agréable et pourtant, il était bien proche du tournant où commençait la descente aux Enfers.
J'éprouvai, pendant mon sommeil, de vagues et curieuses sensations. La plus fréquente était ce frisson glacé très particulier que l'on ressent quand on nage à contre-courant dans une rivière. Il s'accompagna bientôt de rêves interminables, si confus que je ne parvenais jamais à me rappeler leur décor ni leurs personnages, ni aucune partie cohérente de leur action. Mais ils me laissaient une impression affreuse, ainsi qu'une sensation d'épuisement, comme si j'avais passé par une longue période de danger et de grande tension mentale. A mon réveil, à la suite de ces rêves, je gardais le souvenir de m'être trouvée dans un lieu plein de ténèbres, et d'avoir conversé avec des êtres invisibles -, je me rappelais tout particulièrement une voix féminine très distincte, lente, au timbre grave, qui semblait venir de fort loin et ne manquait jamais de m'inspirer une indicible terreur solennelle. Parfois, je sentais une main glisser lentement sur ma joue et sur mon cou. Parfois encore, des lèvres brûlantes couvraient mon visage de baisers qui se faisaient plus appuyés et plus amoureux à mesure qu'ils atteignaient ma gorge où se fixait leur caresse. Les battements de mon cœur s'accéléraient ; je respirais plus vite et plus profondément.. Puis survenait une crise de sanglots qui me donnait une sensation d’étranglement et se transformait enfin en une convulsion effroyable au cours de laquelle je perdais l’usage de mes sens.
Des nouvelles de Sheridan Le Fanu (Les Créatures du Miroir) ou Carmilla...
Je fais lire ce texte (enfin à l'époque où les élèves lisaient encore) :
S.Le Fanu, Carmilla (1871)
Laura s’ennuie dans le château retiré dans lequel elle vit avec son père. L’arrivée de Carmilla va faire naître en elle une amitié trouble. Laura dépérit peu à peu d’une étrange maladie.
Je dormis profondément pendant plusieurs nuits consécutives ; mais chaque matin, j’éprouvais la même lassitude, et un grand poids de langueur m’accablait tout au long du jour. Je me sentais complètement transformée. En moi s’insinuait une étrange mélancolie dont je ne désirais pas voir la fin. De vagues pensées de mort firent leur apparition ; l'idée que je déclinais lentement s'empara de mon esprit, m'apportant je ne sais quelle douce joie. Si triste que fût cette idée, elle créait en moi un état d'esprit fort agréable, et mon âme s'y abandonnait sans la moindre résistance.
Je refusais d'admettre que j'étais malade ; je ne voulais rien dire à mon père, ni faire venir le médecin.
Carmilla me témoignait plus d'attachement que jamais, et ses étranges paroxysmes d'adoration languide se faisaient plus fréquents. A mesure que mes forces et mon entrain déclinaient, elle me dévorait du regard avec une ardeur croissante. Ceci ne manquait jamais de me bouleverser comme une crise fulgurante de folie passagère.
Sans m'en rendre compte, je me trouvais à un stade assez avancé de la plus bizarre maladie qui eût jamais affligé un être humain. Ses premiers symptômes avaient exercé sur moi une fascination inexplicable qui me permettrait d'accepter la débilité physique dont je souffrais à présent. Pendant quelque temps, cette fascination ne cessa pas de croître pour atteindre enfin un certain degré où elle s'accompagna d'un sentiment d'horreur qui, peu à peu, prit une force suffisante pour flétrir et dénaturer toute mon existence.
Le premier changement que je subis me parut assez agréable et pourtant, il était bien proche du tournant où commençait la descente aux Enfers.
J'éprouvai, pendant mon sommeil, de vagues et curieuses sensations. La plus fréquente était ce frisson glacé très particulier que l'on ressent quand on nage à contre-courant dans une rivière. Il s'accompagna bientôt de rêves interminables, si confus que je ne parvenais jamais à me rappeler leur décor ni leurs personnages, ni aucune partie cohérente de leur action. Mais ils me laissaient une impression affreuse, ainsi qu'une sensation d'épuisement, comme si j'avais passé par une longue période de danger et de grande tension mentale. A mon réveil, à la suite de ces rêves, je gardais le souvenir de m'être trouvée dans un lieu plein de ténèbres, et d'avoir conversé avec des êtres invisibles -, je me rappelais tout particulièrement une voix féminine très distincte, lente, au timbre grave, qui semblait venir de fort loin et ne manquait jamais de m'inspirer une indicible terreur solennelle. Parfois, je sentais une main glisser lentement sur ma joue et sur mon cou. Parfois encore, des lèvres brûlantes couvraient mon visage de baisers qui se faisaient plus appuyés et plus amoureux à mesure qu'ils atteignaient ma gorge où se fixait leur caresse. Les battements de mon cœur s'accéléraient ; je respirais plus vite et plus profondément.. Puis survenait une crise de sanglots qui me donnait une sensation d’étranglement et se transformait enfin en une convulsion effroyable au cours de laquelle je perdais l’usage de mes sens.
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