arrêts maladies autour des vacances

Question bête : pas de possibilité de revenir voir le secrétariat de l'établissement, autour du 10-15 juillet (à la date de fin d'arrêt de travail) pour signer une reprise de service ? (notre secrétaire très arrangeante nous les fait signer à l'avance dans ces cas-là)

Bonsoir,

Je remonte ce topic car je suis un peu perdue concernant ma situation.

Je suis actuellement en congé maternité et ce jusqu'au 13 mai inclus. Je vais bénéficier des 28 jours de congé patho en raison d'une grosse anémie couplée à une mononucléose (je cumule). Cela m'amène au 11 juin. La fin des cours est prévue le 12 juin dans mon lycée puis il y aura les surveillances du bac et les corrections et oraux. Pédagogiquement parlant c'est parfait car je laisse ainsi mon remplaçant (là depuis janvier) sur mon poste jusqu'à la fin devant nos classes.

Mon gynéco et ma généraliste pensent qu'il ne serait pas judicieux de reprendre dès la fin du congé patho dans des salles surchauffées pour les surveillances et étant donné que j'ai beaucoup de trajets. Ils songeaient tous les deux à me faire un arrêt jusqu'aux vacances pour que j'échappe aux surveillances et aux corrections, ce qui m'irait bien.

Mes questions :

- Je prends quoi qu'il arrive un congé parental dès la rentrée de septembre. Les vacances d'été me seront-elles décomptées en arrêt maladie si je suis absente jusqu'au bac et que j'enchaîne avec un congé parental au 1er septembre ?
- S'ils m'octroient directement un arrêt du 14 mai au 30 juin, par exemple, en mettant comme motif "suite de couches pathologiques", est-ce que ça va être décomposé en 28 jours de patho (rémunéré comme un congé maternité et non décompté des arrêts maladie) + le reste en CMO ?
- Enfin, si mon arrêt va jusqu'au 30 juin et pas jusqu'au 7 ou 8 juillet (date officielle quoi), est-ce que ça sous-entend que je "reprends" avant les vacances d'été, donc que ces dernières ne seront automatiquement pas décomptées ?

Merci infiniment d'avance pour vos lumières !

shadowoflife a écrit:
- Je prends quoi qu'il arrive un congé parental dès la rentrée de septembre. Les vacances d'été me seront-elles décomptées en arrêt maladie si je suis absente jusqu'au bac et que j'enchaîne avec un congé parental au 1er septembre ? 1

- S'ils m'octroient directement un arrêt du 14 mai au 30 juin, par exemple, en mettant comme motif "suite de couches pathologiques", est-ce que ça va être décomposé en 28 jours de patho (rémunéré comme un congé maternité et non décompté des arrêts maladie) + le reste en CMO ? 2

- Enfin, si mon arrêt va jusqu'au 30 juin et pas jusqu'au 7 ou 8 juillet (date officielle quoi), est-ce que ça sous-entend que je "reprends" avant les vacances d'été, donc que ces dernières ne seront automatiquement pas décomptées ? 3

Merci infiniment d'avance pour vos lumières !

Je ne pense pas te dire de bêtises en te répondant, il y aura sans doute du monde pour confirmer :
1 : non
2 : pas sure que ce soit faisable que tu aies un tel arrêt en une seule fois, normalement c'est pas 28jours de pathologique mais 2 fois 14. Mais sinon, il faut que la case "congé pathologique pour suite de couche" soit cochée sur l'arrêt, et c'est bon pour les 2 fois 14 jours
3 : oui, mais ça te rends aussi disponible pour diverses réunions, convocations, etc

Il faut bien te faire arrêter jusqu'à après le bac. Pour les vacances je ne sais pas, mais dans le doute, et vu la mauvaise foi de certains gestionnaires, à ta place je "reviendrais" le 6 ou 7 juillet.

Bonjour à tous et à toutes,
Est-ce que vous sauriez me dire si les samedis, dimanches et jours fériés sont décomptés dans le nombre de jours d'arrêt de travail?
Merci

Oui bien sûr, ils le sont.

Merci Artysia
En fait, ma question était floue. Je voulais dire: est-ce qu'ils comptent ou pas?

Pardon, mais mon français est parfois imprécis.

Merci !

Ils comptent comme des jours d'arrêt. Si tu es arrêtée du jeudi au mardi par exemple, ça te fait 6 jours d'arrêt.

Artysia a écrit:Ils comptent comme des jours d'arrêt. Si tu es arrêtée du jeudi au mardi par exemple, ça te fait 6 jours d'arrêt.

Le samedi n'est pas un jour "libre" dans l'EN, certains établissements travaillent.

Bonjour à toutes et tous,

En arrêt car j'ai peur de retourner devant mes classes, je me pose certaines questions quant à mon arrêt et ma rémunération.

Le médecin de l'éducation nationale a fait un dossier afin que je sois mutée cependant nous sommes le 16 mai et je ne pense pas qu'une mutation sera possible avant la rentrée. Mon médecin traitant prolonge mon arrêt toutes les deux semaines en attendant ma mutation cependant je vais arriver à 90 jours de plein traitement le 26 juin.

- Si je ne reprends pas le 26 juin est ce que je serai à mi-traitement jusqu'à la rentrée en septembre ?

- Je lui ai parlé de ma crainte d'être à mi-traitement, il m'a dit que dans tous les cas je ne serai pas à mi traitement, qu'il ne fallait pas que j'y retourne mais que je serai à plein traitement dans tous les cas. J'étais tellement soulagée sur le coup que je ne lui ai pas demandé comment il pouvait faire ça. Vous savez vous ??

Merci d'avance pour vos réponses, toute cette histoire me rend malade, je donnerai tout pour aller bosser mais pas dans cet établissement ....

A moins d'être en CLM ou CLD (ou d'être arrêtée suite à un accident de travail), tu passeras à mi-traitement le 26/6 jusqu'à ce que tu reprennes. Serait-il possible pour toi de remettre un pied au collège ou au lycée la veille des vacances par exemple? Cela te fera une petite semaine à mi-traitement mais tu repasserais à plein traitement pendant l'été.

S'il faut je peux le faire, à mon avis je n'aurai personne le dernier jour ...
Merci pour cette réponse :-)

Après je ne comprends toujours pas ce que mon médecin traitant veux dire/faire ...

Tu es à la mutuelle MGEN ?

Si oui, dans ce cas de figure, c'est elle qui fait le complément... voir la procédure avec elle pour la mise en place et le paiement.

Une autre mutuelle qui assure le même service ?

Dans la négative, je ne vois pas comment échapper au demi-traitement si tu ne reviens pas.

MelanieSLB a écrit:A moins d'être en CLM ou CLD (ou d'être arrêtée suite à un accident de travail), tu passeras à mi-traitement le 26/6 jusqu'à ce que tu reprennes. Serait-il possible pour toi de remettre un pied au collège ou au lycée la veille des vacances par exemple? Cela te fera une petite semaine à mi-traitement mais tu repasserais à plein traitement pendant l'été.

Apparemment c'est une idée reçue, les vacances sont à plein traitement, sauf si on est à nouveau en maladie le jour de la rentrée. Donc pas besoin de demander un arrêt jusqu'à la veille des vacances..

http://47.snuipp.fr/spip.php?article459

Bonjour à tous,

j'ai lu plusieurs fils sur le sujet, mais je ne suis cependant pas certaine d'avoir tout parfaitement compris.

J'ai été en arrêt maladie depuis fin septembre jusqu'au vendredi 17 décembre inclus. Les vacances scolaires débutent normalement le samedi 18 décembre, mais mon établissement est fermé les samedis, donc le médecin a mis la veille comme date de fin d'arrêt.

Il s'agit d'un arrêt maladie initial datant de fin septembre mais n'ayant jamais été interrompu car je subis des prolongations successives depuis. Par méconnaissance de ma part et de celle de mon médecin, les vacances de la Toussaint ont d'ailleurs été incluses dans mon arrêt.

Je souhaite évidemment retarder le plus possible la date de passage à mi-traitement, qui ne saurait tarder car je suis déjà à 83 jours d'arrêt.

Comment m'assurer que les vacances de Noël ne seront pas prises en compte dans les 90 jours à plein traitement avant basculement à mi-traitement? Si mon médecin me prescrit un nouvel arrêt le lundi 3 janvier, doit-il cocher "arrêt initial de travail", quitte à subir une journée de carence, ce qui serait un moindre mal par rapport à passer à mi-traitement quinze jours plus tôt?

Je précise que je suis sur la mutuelle d'entreprise de mon conjoint , je n'espère donc pas de complément de salaire de ce côté là.

Merci par avance à celles et ceux qui ont des informations ou conseils, ces questions financières ajoutent du tracas à une situation déjà pas très reluisante....

Bonjour, je me trompe peut-être, mais il me semble que dans ton cas les vacances de Noël seront prises en compte car tu n’as pas repris le travail le vendredi ou le samedi. Si tu en as la possibilité, il faut aller dans ton établissement lundi 3 janvier pour que les vacances ne soient pas décomptées. Tu pourras ainsi faire établir un nouvel arrêt de travail. Prends soin de toi !

Il faut retourner dans son établissement pour rompre l'arrêt initial et ne pas voir les vacances incluses. Dans ton cas effectivement il faudrait revenir le 3 janvier et subir le jour de carence avec un nouvel arrêt.

Merci beaucoup à vous pour ces réponses qui me confortent malheureusement dans une situation difficile.

Je serai très sincèrement dans l'incapacité réelle de me présenter dans mon établissement le 3 janvier.

J'ai même imaginé ne pas me présenter devant mes classes le 3 janvier, sans justification, je perdrais alors une journée de salaire pour absence injustifiée. Puis repousser au lendemain mon médecin bimensuel avec le médecin pour qu'il me notifie un arrêt initial le mardi 4 janvier.

Car bien que le médecin me répète qu'il faut enfin que ma petite personne et ma santé deviennent mes priorités, je ne suis pas à l'aise avec ma situation actuelle d'arrêt maladie prolongé et cherche donc à la fois à préserver ma santé et à rester un minimum "clean" vis-à-vis de l'administration et de mes élèves.

Au delà de l'aspect assez peu "moral" de cette solution biscornue, est-elle "légale" et me permettrait-elle de contourner ce problème de vacances de Noël incluses dans mon arrêt?

Je ne suis pas sûre que cela fonctionne. Il faut peut-être passer à un autre type de congé maladie ?

As-tu pu contacter un syndicat ?

Oui Piesco, merci de la proposition.

J'ai reçu deux réponses successives, l'une qui va malheureusement dans le sens de Panta Rhei et Clecle78, puis dans la foulée un rectificatif qui m'énonce que comme les vacances commencent le 18 décembre mais que mon arrêt se termine la veille, il est possible que, éventuellement, sur un malentendu, pourquoi pas, au rectorat, les vacances de Noël ne soient pas comptabilisées dans les 90 jours à plein traitement, sous deux autres conditions:
le fait que mon établissement ne soit pas ouvert les samedis ne devienne pas un élément bloquant,
et sous couvert que mon médecin indique "arrêt initial" (et non prolongation) le 3 janvier et donc journée de carence (ce qui serait un moindre mal).

Du coup, me voilà plus embrouillée qu'éclairée par ces deux réponses, d'où ma lecture attentive des différents fils du forum sur le sujet (avec, j'ai le sentiment, des expériences contradictoires...) et finalement ma question...

Panta Rhei a écrit:Bonjour, je me trompe peut-être, mais il me semble que dans ton cas les vacances de Noël seront prises en compte car tu n’as pas repris le travail le vendredi ou le samedi. Si tu en as la possibilité, il faut aller dans ton établissement lundi 3 janvier pour que les vacances ne soient pas décomptées. Tu pourras ainsi faire établir un nouvel arrêt de travail. Prends soin de toi  !

Clecle78 a écrit:Il faut retourner dans son établissement pour rompre l'arrêt initial et ne pas voir les vacances incluses. Dans ton cas effectivement il faudrait revenir le 3 janvier et subir le jour de carence avec un nouvel arrêt.

C'est faux...
Il y a deux ans (?), j'étais en AM jusqu'aux vacances de février ; puis un nouvel arrêt à la reprise. Certes 2 jours de carence mais les vacances n'ont pas été considérées comme AM.
C'est normal puisque pour une prologation il faut maximum 48h...

Merci Ysabel, tu me remontes le moral !
Ainsi, un nouvel arrêt le 3 janvier serait nécessairement considéré comme un arrêt initial, puisque plus de deux journées se sont déroulées entre le 17 décembre et le 3 janvier, et donc je subirais "uniquement" une journée de carence. Le fait que les vacances commencent officiellement le lendemain de la fin de mon arrêt n'y change donc rien.
Cela me permettrait également de prévenir rapidement mon établissement dès le 3 janvier, j'espère que le délai sera suffisant pour rappeler l'enseignante qui me remplace depuis le début de mon arrêt, car apparemment cela se passe bien avec mes élèves et les collègues, c'est une bonne chose.
Je crois avoir omis de remercier Panta Rhei pour sa dernière phrase... alors merci.

L'histoire des 48h est en effet logique, j'espère que tout ira bien pour toi.
Bon rėtablissement.

Merci beaucoup Piesco.
Je reconnais ne pas y avoir réfléchi non plus.
J’espère aussi « gagner » 15 jours de sursis et ensuite je réfléchirai avec mon médecin à la proposition de Clecle78 qui serait d’envisager de passer à une autre forme d’arrêt maladie. Je me souviens avoir lu sur Néo des fils concernant les CLM/CLD.
Bonnes fêtes à tous et prenez (prenons) soin de vous (nous).

Bonjour, je me retrouve bien embêté et surpris en regardant ma fiche de paie du mois de février, avec un rappel de 700€ pour trop perçu...
Je m'interroge donc et en fouillant, suite à une opération l'année dernière, j'ai été absent suffisamment longtemps pour passer en demi-traitement., avant la fin de mon congé. (février jusqu'à juin 2021).

Les vacances de Noël approchent, j'attrape une grosse grippe et suis donc en arrêt les trois derniers jours avant les vacances.
Je reprends mes fonctions normalement à la rentrée au 2 janvier, mais je découvre qu' l'on m'a compté en demi-traitement du 14 décembre au 2 janvier inclus. Mon arrêt stipulant clairement du 14 (d'ailleurs erroné car j'ai travaillé le 14) au 17 décembre. . .

Auriez-vous une idée de ce que je pourrais faire ?