- kensingtonEsprit éclairé
Dépêche AFP sur le site VousNousIls. Et ça continue encore et encore...
Le père d'une adolescente qui avait giflé mercredi une conseillère principale d'éducation (CPE) du collège de Cugnaux (Haute-Garonne), ayant entraîné un "droit de retrait" des enseignants, a été placé en détention provisoire vendredi à Toulouse, a-t-on appris auprès du procureur.
"Avant de dire droit, le tribunal a ordonné une expertise psychologique et renvoyé l'affaire au 21 avril", a indiqué Michel Valet, à l'issue d'une procédure de comparution immédiate à l'encontre du parent d'élève.
"Au regard de la gravité des faits le tribunal a estimé que le placement en détention se justifiait", a-t-il ajouté.
Mercredi, le père d'une adolescente avait fait irruption dans le bureau de la CPE, après avoir enjambé le portail d'accès du collège, et avait giflé la fonctionnaire de l'éducation nationale.
"Sa fille", qui avait également giflé la CPE après avoir été congédiée du bureau, "l'a appelé en pleurs, et la sentant en danger il a mal apprécié la situation sur-estimant le danger dans lequel se trouvait sa fille", a indiqué son avocat Me Christian Etelin.
Selon lui, le placement en détention "ne s'imposait nullement et apparaît disproportionné" car son client "ne représente un danger pour personne". "Cela entraîne une catastrophe pour la famille", a-t-il ajouté, le père ayant une entreprise de maçonnerie-charpenterie.
A la suite de cette agression, les enseignants et assistants d'éducation avaient fait valoir vendredi matin un droit de retrait, bloquant le fonctionnement des cours dans l'établissement scolaire.
Les personnels avaient par la suite décidé par vote, "aux deux-tiers" selon le rectorat de Toulouse, de suspendre leur mouvement.
Olivier Dugrip, recteur de l'académie de Toulouse, a condamné "fermement cette agression d'un personnel de l'Education nationale dans l'exercice de ses fonctions" mais a dénoncé "cet abus du droit de retrait alors que n'existe aucun danger imminent, conduisant à suspendre les enseignements et à livrer les élèves à eux-mêmes avec les risques que cela comporte".
Vendredi, "les personnels du collège ont été reçus par l'Inspecteur d'académie de Haute-Garonne pour parler de moyens pour l'établissement et instaurer un diagnostic sécurité", a indiqué le directeur de la communication de l'académie de Toulouse, Michel-Paul Monredon.
Malgré la grève, "les cours ont normalement repris", a-t-il ajouté.
- JohnMédiateur
Mercredi, le père d'une adolescente avait fait irruption dans le bureau de la CPE, après avoir enjambé le portail d'accès du collège, et avait giflé la fonctionnaire de l'éducation nationale.
"Sa fille", qui avait également giflé la CPE après avoir été congédiée du bureau, "l'a appelé en pleurs, et la sentant en danger il a mal apprécié la situation sur-estimant le danger dans lequel se trouvait sa fille", a indiqué son avocat Me Christian Etelin.
Olivier Dugrip, recteur de l'académie de Toulouse, a condamné "fermement cette agression d'un personnel de l'Education nationale dans l'exercice de ses fonctions" mais a dénoncé "cet abus du droit de retrait alors que n'existe aucun danger imminent, conduisant à suspendre les enseignements et à livrer les élèves à eux-mêmes avec les risques que cela comporte".
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- DinaaaExpert spécialisé
Arrêtez moi si je me trompe :
- Une gifle donnée par un élève + une autre par un parent d'élève, c'est pas la peine que la hiérarchie nous soutienne, c'est pas grave, le droit de retrait n'est pas justifié.
- Une gifle donnée par une professeur à un élève ça vaut 15 jours de suspension avec retrait de salaire.
C'est ça, j'ai bon ? J'ai tout compris à l'éduc nat' ?
- Une gifle donnée par un élève + une autre par un parent d'élève, c'est pas la peine que la hiérarchie nous soutienne, c'est pas grave, le droit de retrait n'est pas justifié.
- Une gifle donnée par une professeur à un élève ça vaut 15 jours de suspension avec retrait de salaire.
C'est ça, j'ai bon ? J'ai tout compris à l'éduc nat' ?
- PoupsSage
L' EN se fout vraiment de nous !
Que veut dire " dénoncer fermement " ?
Quelle lâcheté ! C'est l'action qui compte !
Que veut dire " dénoncer fermement " ?
Quelle lâcheté ! C'est l'action qui compte !
- elea84Niveau 10
Dinaaa a écrit:Arrêtez moi si je me trompe :
- Une gifle donnée par un élève + une autre par un parent d'élève, c'est pas la peine que la hiérarchie nous soutienne, c'est pas grave, le droit de retrait n'est pas justifié.
- Une gifle donnée par une professeur à un élève ça vaut 15 jours de suspension avec retrait de salaire.
C'est ça, j'ai bon ? J'ai tout compris à l'éduc nat' ?
Malheureusement, tu as parfaitement compris et résumé la situation.
- lene75Prophète
Tout me paraît disproportionné dans cette histoire : le père qui vole à la rescousse de sa fille, les profs qui sont critiqués alors qu'ils sont quand même bien en droit de se plaindre de faits assez graves... mais aussi la détention provisoire, que je trouve pour le coup disproportionnée, comme beaucoup de détentions provisoires...
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- JohnMédiateur
La détention provisoire est légitime si elle a permis la comparution immédiate. J'imagine qu'à l'heure qu'il est, il est relâché, puisque le jugement sera rendu le 21 avril.
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- lene75Prophète
John a écrit:La détention provisoire est légitime si elle a permis la comparution immédiate. J'imagine qu'à l'heure qu'il est, il est relâché, puisque le jugement sera rendu le 21 avril.
Je ne pense pas : le terme employé n'est pas "garde à vue", mais "détention provisoire" = emprisonnement dans une maison d'arrêt jusqu'au procès, ce qui est cohérent avec le problème évoqué pour son entreprise.
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- JohnMédiateur
Oups, tu as raison : effectivement, la détention provisoire est postérieure à la comparution immédiate.
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- ysabelDevin
John a écrit:Oups, tu as raison : effectivement, la détention provisoire est postérieure à la comparution immédiate.
en d'un certain côté si ça peut faire réfléchir deux minutes les parents... S'il avait giflé un policier, c'était direct au trou, pourquoi pour un prof (ou CPE) ce ne serait pas la même chose ?
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- FrisouilleEnchanteur
kensington a écrit:
Le père d'une adolescente qui avait giflé mercredi une conseillère principale d'éducation (CPE) du collège de Cugnaux (Haute-Garonne), ayant entraîné un "droit de retrait" des enseignants, a été placé en détention provisoire vendredi à Toulouse, a-t-on appris auprès du procureur.
Mercredi, le père d'une adolescente avait fait irruption dans le bureau de la CPE, après avoir enjambé le portail d'accès du collège, et avait giflé la fonctionnaire de l'éducation nationale.
"Sa fille", qui avait également giflé la CPE après avoir été congédiée du bureau, "l'a appelé en pleurs, et la sentant en danger il a mal apprécié la situation sur-estimant le danger dans lequel se trouvait sa fille", a indiqué son avocat Me Christian Etelin.
Selon lui, le placement en détention "ne s'imposait nullement et apparaît disproportionné" car son client "ne représente un danger pour personne". "Cela entraîne une catastrophe pour la famille", a-t-il ajouté, le père ayant une entreprise de maçonnerie-charpenterie.
A la suite de cette agression, les enseignants et assistants d'éducation avaient fait valoir vendredi matin un droit de retrait, bloquant le fonctionnement des cours dans l'établissement scolaire.
Olivier Dugrip, recteur de l'académie de Toulouse, a condamné "fermement cette agression d'un personnel de l'Education nationale dans l'exercice de ses fonctions" mais a dénoncé "cet abus du droit de retrait alors que n'existe aucun danger imminent, conduisant à suspendre les enseignements et à livrer les élèves à eux-mêmes avec les risques que cela comporte".
Vendredi, "les personnels du collège ont été reçus par l'Inspecteur d'académie de Haute-Garonne pour parler de moyens pour l'établissement et instaurer un diagnostic sécurité", a indiqué le directeur de la communication de l'académie de Toulouse, Michel-Paul Monredon.
Malgré la grève, "les cours ont normalement repris", a-t-il ajouté.
"Machériemoncoeur met une claque à un adulte, un représentant de l'Etat, et puis j'en remets une couche, au cas où ladite dame n'aurait pas compris..."
Je suis hallucinée
- lene75Prophète
ysabel a écrit:John a écrit:Oups, tu as raison : effectivement, la détention provisoire est postérieure à la comparution immédiate.
en d'un certain côté si ça peut faire réfléchir deux minutes les parents... S'il avait giflé un policier, c'était direct au trou, pourquoi pour un prof (ou CPE) ce ne serait pas la même chose ?
Alors ça, j'aimerais bien voir ça ! Mon frère a bossé plusieurs années à la BAC dans une zone sensible, plusieurs fois blessé avec ITT (c'est autre chose qu'une gifle, même si je ne défends pas le geste), et la plupart du temps, au mieux, les mecs prennent du sursis. Il ne faut pas croire, les flics ne sont pas plus défendus que les profs, et au moindre dérapage, c'est pareil, ils prennent très cher.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- DaphnéDemi-dieu
Dinaaa a écrit:Arrêtez moi si je me trompe :
- Une gifle donnée par un élève + une autre par un parent d'élève, c'est pas la peine que la hiérarchie nous soutienne, c'est pas grave, le droit de retrait n'est pas justifié.
- Une gifle donnée par une professeur à un élève ça vaut 15 jours de suspension avec retrait de salaire.
C'est ça, j'ai bon ? J'ai tout compris à l'éduc nat' ?
Oui en gros c'est ça !
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