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- JohnMédiateur
« Ce sont les enfants du rock débile, les écoliers de la vulgarité pédagogique, les béats nourris de soupe infra idéologique cuite au show-biz, ahuris par les saturnales de “Touche pas à mon pote”. Ils ont reçu une imprégnation morale qui leur fait prendre le bas pour le haut. Rien ne leur paraît meilleur que n’être rien, mais tous ensemble, pour n’aller nulle part.
Leur rêve est un monde indifférencié où végéter tièdement. Ils sont ivres d’une générosité au degré zéro, qui ressemble à de l’amour mais se retourne contre tout exemple ou projet d’ordre. L’ensemble des mesures que prend la société pour ne pas achever de se dissoudre : sélection, promotion de l’effort personnel et de la responsabilité individuelle, code de la nationalité, lutte contre la drogue, etc., les hérisse.
Ce retour au réel leur est scandale. Ils ont peur de manquer de moeurs avachies. Voilà tout leur sentiment révolutionnaire. C’est une jeunesse atteinte d’un sida mental. Elle a perdu ses immunités naturelles ; tous les virus décomposants l’atteignent. Nous nous demandons ce qui se passe dans leurs têtes. Rien, mais ce rien les dévore.
Il aura suffi de cinq ans pour fabriquer dans le mou une telle génération. Serait-ce toute la jeunesse ? Certainement pas. Osons dire que c’est la lie avec quoi le socialisme fait son vinaigre. »
Louis PAUWELS, Le Monome des zombies. Éditorial du Figaro Magazine, 6 décembre 1986.
Je trouve que cet article provoque et amplifie, par ses propres excès scandaleux, l'évolution qu'il prétend combattre.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- CathEnchanteur
J'étais étudiante à l'époque (manif contre le projet Devaquet) et ça avait fait un vrai scandale...
- sandGuide spirituel
Je m'en souviens aussi, j'étais à Bordeaux III.
- Pierre_au_carréGuide spirituel
sand a écrit:Je m'en souviens aussi, j'étais à Bordeaux III.
Un lieu de débauche, quoi ...
- sandGuide spirituel
Yes...
Mais nous nous sommes tous rangés, un beau jour !
Mais nous nous sommes tous rangés, un beau jour !
- fgersNiveau 9
Ah, Louis Pauwels, le club de l'horloge, celui qui trouvait que Maurice Papon était un "philosophe humaniste", l'extrème droite des années 1980 (la nouvelle droite), le GRECE, bref un autre temps avec des gens pas très fréquentables... dont il faisait partie.
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Le courrier de S1 est ton meilleur ami
- DwarfVénérable
Ce n'est effectivement pas ce Pauwels-là que je retiens pour ma part... Encore que sur le fond, mise à part cette référence contextuelle au SIDA... il ne dit pas forcément des choses différentes de la plupart d'entre nous à propos de la mise à mort des seuls gages de la réussite scolaire, me semble-t-il, non?
- derouteÉrudit
Dwarf a écrit:Ce n'est effectivement pas ce Pauwels-là que je retiens pour ma part... Encore que sur le fond, mise à part cette référence contextuelle au SIDA... il ne dit pas forcément des choses différentes de la plupart d'entre nous à propos de la mise à mort des seuls gages de la réussite scolaire, me semble-t-il, non?
Je n'osais pas le dire
- CathEnchanteur
Pas tout à fait.
C'était dans le cadre du projet Devaquet qui instituait une sélection à l'entrée à l'université...à une époque où le taux de réussite au bac n'était pas de plus de 80%.
Il critique là les étudiants qui manifestaient contre ce projet et refusaient cette sélection.
C'était dans le cadre du projet Devaquet qui instituait une sélection à l'entrée à l'université...à une époque où le taux de réussite au bac n'était pas de plus de 80%.
Il critique là les étudiants qui manifestaient contre ce projet et refusaient cette sélection.
- Hervé HervéFidèle du forum
cath5660 a écrit:Pas tout à fait.
C'était dans le cadre du projet Devaquet qui instituait une sélection à l'entrée à l'université...à une époque où le taux de réussite au bac n'était pas de plus de 80%.
Il critique là les étudiants qui manifestaient contre ce projet et refusaient cette sélection.
C'est loin, mais n'était-ce pas entre le deug et la licence?
- Hervé HervéFidèle du forum
Dwarf a écrit:Ce n'est effectivement pas ce Pauwels-là que je retiens pour ma part... Encore que sur le fond, mise à part cette référence contextuelle au SIDA... il ne dit pas forcément des choses différentes de la plupart d'entre nous à propos de la mise à mort des seuls gages de la réussite scolaire, me semble-t-il, non?
On sait que de tous temps les jeunes ont été vus comme des dégénérés faignasses par les vieux, la seule différence c'est qu'aujourd'hui c'est nous les vieux!!!
- roxanneOracle
sauf que ces "enfants" là (ados) c'était nous à l'époque..et qu'on s'en n'est pas si mal sortis que ça , non ?Dwarf a écrit:Ce n'est effectivement pas ce Pauwels-là que je retiens pour ma part... Encore que sur le fond, mise à part cette référence contextuelle au SIDA... il ne dit pas forcément des choses différentes de la plupart d'entre nous à propos de la mise à mort des seuls gages de la réussite scolaire, me semble-t-il, non?
Le "sida mental" oui ça avait frappé fort..c'était l'époque de la mort de Malik Oussekine ..Devaquet.....les idoles vilipendées à l'époque par ce triste sire s'appelaient Coluche ou Renaud...intouchables aujourd'hui...hum...ça fait réfléchir...
- roxanneOracle
[quote="Dwarf"]Sans commentaires.[/quote]
?????
pourquoi? on peut échanger..j'avais 15 ans en 1986 , j'ai vécu la mort de Malik Oussekine , je me souviens de cet article , j'ai pleuré Coluche , écouté Renaud qui m'a fait avoir une conscience politique et ne me reconnais pas dans cet article puant qui pourtant parle de moi...mais on a le droit de trouver ça très bien évidemment ..mais débattons alors...
?????
pourquoi? on peut échanger..j'avais 15 ans en 1986 , j'ai vécu la mort de Malik Oussekine , je me souviens de cet article , j'ai pleuré Coluche , écouté Renaud qui m'a fait avoir une conscience politique et ne me reconnais pas dans cet article puant qui pourtant parle de moi...mais on a le droit de trouver ça très bien évidemment ..mais débattons alors...
- PseudoDemi-dieu
Hervé Hervé a écrit:Dwarf a écrit:Ce n'est effectivement pas ce Pauwels-là que je retiens pour ma part... Encore que sur le fond, mise à part cette référence contextuelle au SIDA... il ne dit pas forcément des choses différentes de la plupart d'entre nous à propos de la mise à mort des seuls gages de la réussite scolaire, me semble-t-il, non?
On sait que de tous temps les jeunes ont été vus comme des dégénérés faignasses par les vieux, la seule différence c'est qu'aujourd'hui c'est nous les vieux!!!
Tout à fait...
- mel93Grand sage
Je trouve l'article stylistiquement intéressant. Sur le fond, comme le fait remarquer Hervé Hervé, c'est d'une banalité affligeante.
" Je n'ai plus aucun espoir pour l'avenir de notre pays, si la jeunesse
d'aujourd'hui prend le commandement demain, parce que cette jeunesse est
insupportable, sans retenue, simplement terrible" Hésiode
" Je n'ai plus aucun espoir pour l'avenir de notre pays, si la jeunesse
d'aujourd'hui prend le commandement demain, parce que cette jeunesse est
insupportable, sans retenue, simplement terrible" Hésiode
- DwarfVénérable
Roxanne, ce n'est pas à Pauwells que je pense mais à moi. Je ne suis pas content de notre génération sacrifiée. Nos parents, tout à leurs idéaux de liberté et cie ont oublié qu'une culture, un patrimoine, ça se TRANSMET, ça n'est pas le fruit d'une génération spontanée, comme on a voulu nous le faire croire (et c'est à cela que se réfère, je pense, Pauwells, pour le coup), mais d'une histoire, d'une évolution, d'une transmission trans-générationnelle. La nullité culturelle de nos élèves est la conséquence directe de cet état de fait. Rajoute la société de consommation et l'apologie du relativisme par dessus et tu obtiens la situation actuelle.
Donc, non, je ne crois pas que notre génération s'en soit si bien sortie que cela. C'est d'ailleurs l'une des raisons de l'amertume de beaucoup, je trouve. Quant à moi, je ne suis pas amer mais en colère.
Donc, non, je ne crois pas que notre génération s'en soit si bien sortie que cela. C'est d'ailleurs l'une des raisons de l'amertume de beaucoup, je trouve. Quant à moi, je ne suis pas amer mais en colère.
- PseudoDemi-dieu
Dwarf, il ne faudrait pas non plus exagérer. Si on pense avoir un déficit cuturel, rien n'empêche de le combler.
Quand je vois, moi, le désert culturel (mais aussi social, affectif et relationnel) dans lequel vivaient mes grands-parents et beaucoup de gens de leur génération, je ne nous trouve pas si mal loti.
Quand je vois, moi, le désert culturel (mais aussi social, affectif et relationnel) dans lequel vivaient mes grands-parents et beaucoup de gens de leur génération, je ne nous trouve pas si mal loti.
- DwarfVénérable
Encore faut-il mesurer l'importance de l'enjeu pour entamer une démarche de ce type!
Et justement, tout est aussi dans la notion même du mot "culture". Aujourd'hui, culture = consommation. Les "biens culturels" : nous allons à la Fnac (enfin, moi plus depuis longtemps) remplir nos paniers comme on remplirait nos cabas de poireaux au marché...
Tu sais ce qui manque le plus aujourd'hui? L'appétit. La curiosité intellectuelle. L'envie de découvrir et d'apprendre, à laquelle s'est substituée l'envie de profiter et de jouir comme fin en soi et non pas comme moyen. Et ce n'est même pas moi qui le dis au premier plan mais ceux de mes élèves (car oui, heureusement, bien sûr qu'il y en a toujours, après, tout est, comme d'habitude, question de proportion) qui ont cet appétit et qui désespèrent de ne pouvoir le partager avec une écrasante majorité (euphémisme...) de leurs camarades, et ce dès le collège et encore plus (paradoxalement) au lycée...
Quant à nos grands-parents, ils ne baignaient certes peut-être pas dans la même opulence culturelle que nous, mais ce que je sais des discussions que j'ai pu avoir avec eux et leurs contemporains de leur vivant, c'est que ce qu'ils savaient, ils le savaient bien et pour la vie, et cela vaut bien mieux que l'esprit zappette qui prévaut aujourd'hui, tu en conviendras aisément.
Et un dernier point, fondamental. ici, c'est un forum de profs. Profession à haute teneur culturelle (attendue). Donc tout ce que je dis ne nous concerne pas (en principe) au premier chef.
Et justement, tout est aussi dans la notion même du mot "culture". Aujourd'hui, culture = consommation. Les "biens culturels" : nous allons à la Fnac (enfin, moi plus depuis longtemps) remplir nos paniers comme on remplirait nos cabas de poireaux au marché...
Tu sais ce qui manque le plus aujourd'hui? L'appétit. La curiosité intellectuelle. L'envie de découvrir et d'apprendre, à laquelle s'est substituée l'envie de profiter et de jouir comme fin en soi et non pas comme moyen. Et ce n'est même pas moi qui le dis au premier plan mais ceux de mes élèves (car oui, heureusement, bien sûr qu'il y en a toujours, après, tout est, comme d'habitude, question de proportion) qui ont cet appétit et qui désespèrent de ne pouvoir le partager avec une écrasante majorité (euphémisme...) de leurs camarades, et ce dès le collège et encore plus (paradoxalement) au lycée...
Quant à nos grands-parents, ils ne baignaient certes peut-être pas dans la même opulence culturelle que nous, mais ce que je sais des discussions que j'ai pu avoir avec eux et leurs contemporains de leur vivant, c'est que ce qu'ils savaient, ils le savaient bien et pour la vie, et cela vaut bien mieux que l'esprit zappette qui prévaut aujourd'hui, tu en conviendras aisément.
Et un dernier point, fondamental. ici, c'est un forum de profs. Profession à haute teneur culturelle (attendue). Donc tout ce que je dis ne nous concerne pas (en principe) au premier chef.
- PseudoDemi-dieu
Je crois que l'envie de profiter et de jouir peut conduire à la curiosité intellectuelle.
Mais la consommation immédiate, sans but, et compulsive, ça n'est justement pas jouir... C'est s'oublier, s'abrutir, mais certainement pas jouir. Ce qui est très dommage, et pas que pour la culture, car on peut jouir de la consommation, quand elle est maîtrisée. Par exemple, je me suis achetée une paire de chaussures hier, selon mes voeux, bien comme je les voulais, qui, à mon humble avis, me vont bien, me mettent en valeur. Et bien je les ai au pieds, là, et bien j'en jouie pas mal, vois-tu.
Mais la consommation immédiate, sans but, et compulsive, ça n'est justement pas jouir... C'est s'oublier, s'abrutir, mais certainement pas jouir. Ce qui est très dommage, et pas que pour la culture, car on peut jouir de la consommation, quand elle est maîtrisée. Par exemple, je me suis achetée une paire de chaussures hier, selon mes voeux, bien comme je les voulais, qui, à mon humble avis, me vont bien, me mettent en valeur. Et bien je les ai au pieds, là, et bien j'en jouie pas mal, vois-tu.
- HéliandreExpert
Pseudo a écrit:Dwarf, il ne faudrait pas non plus exagérer. Si on pense avoir un déficit cuturel, rien n'empêche de le combler.
Quand je vois, moi, le désert culturel (mais aussi social, affectif et relationnel) dans lequel vivaient mes grands-parents et beaucoup de gens de leur génération, je ne nous trouve pas si mal loti.
Merci pour cette vidéo délicieuse, pseudo.
Pour le reste, je ne peux pas prendre le temps de bien lire, bien réfléchir, bien m'exprimer.
Mais je peux quand même dire que, si nos grands-parents vivaient dans un désert culturel, ils ont effectivement eu la curiosité pour le remplir, faire en sorte que leurs enfants le remplissent, et si nous ne sommes pas si mal lotis, je ne suis pas sûre que ce soit le cas de ce qui suit...
- DwarfVénérable
@ pseudo : Mais je suis d'accord avec toi. Raison pour laquelle je parle de fin et de moyen, figure-toi.
- PseudoDemi-dieu
Héliandre a écrit:Pseudo a écrit:Dwarf, il ne faudrait pas non plus exagérer. Si on pense avoir un déficit cuturel, rien n'empêche de le combler.
Quand je vois, moi, le désert culturel (mais aussi social, affectif et relationnel) dans lequel vivaient mes grands-parents et beaucoup de gens de leur génération, je ne nous trouve pas si mal loti.
Merci pour cette vidéo délicieuse, pseudo.
Pour le reste, je ne peux pas prendre le temps de bien lire, bien réfléchir, bien m'exprimer.
Mais je peux quand même dire que, si nos grands-parents vivaient dans un désert culturel, ils ont effectivement eu la curiosité pour le remplir, faire en sorte que leurs enfants le remplissent, et si nous ne sommes pas si mal lotis, je ne suis pas sûre que ce soit le cas de ce qui suit...
Non, mes grands-parents n'ont jamais rempli leur désert personnel. Et si leurs enfants et petits enfants l'ont un peu rempli ce vide, ça n'est par goût de la culture qu'il les y ont incités, mais pour qu'eux vivent mieux, pour qu'ils puissent consommer !
- DwarfVénérable
Pas faux, surtout dans le contexte d'après-guerre.
Mais bon, après, c'est aussi question de milieux, et le bouleversement des classes sociales traditionnelles change aussi la donne. Remarquons juste qu'il y a déperdition dramatique dans les milieux bourgeois, traditionnellement détenteurs et gardiens de la culture classique. Voir les nombreuses interventions d'Abraxas et consorts sur le forum à ce sujet.
Mais bon, après, c'est aussi question de milieux, et le bouleversement des classes sociales traditionnelles change aussi la donne. Remarquons juste qu'il y a déperdition dramatique dans les milieux bourgeois, traditionnellement détenteurs et gardiens de la culture classique. Voir les nombreuses interventions d'Abraxas et consorts sur le forum à ce sujet.
- derouteÉrudit
Pseudo a écrit:Dwarf, il ne faudrait pas non plus exagérer. Si on pense avoir un déficit cuturel, rien n'empêche de le combler.
Quand je vois, moi, le désert culturel (mais aussi social, affectif et relationnel) dans lequel vivaient mes grands-parents et beaucoup de gens de leur génération, je ne nous trouve pas si mal loti.
Mes grands-parents ont peut-être vécu dans leur petit village (désert culturel probablement puisqu'il n'y avait pas d'"objets culturels" à foison) et pourtant je n'ai pas du tout l'impression que c'était un désert social affectif et relationnel. N'avoir qu'une poignée d'amis avec qui on a passé de bons moments, de vraies relations construites en somme me semblera toujours préferable à une quantité de relations passagères et futiles.
D'un point de vue culturel, je parle de la vraie culture, celle qui permet de se construire en tant qu'individu et pas de celle qui permet de soutenir une conversation sur Renan Luce, j'ai aussi l'impression que mon grand-père était une personne cultivée comme je n'en rencontrerai plsu jamais et pourtant ce n'était pas le notable du village, il n'a fait que le primaire mais il avait cette curiosité et surtout cette capacité à s'approprier les choses. J'ai grandi avec mes grands-parents et c'est vrai que mon modèle c'était mon grand père et que j'ai eu énormément de mal à me trouver une place dans une société où je ne retrouvais aucune des valeurs qui pour moi étaient centrales.
Une fois ce triste constat éffectué je ne suis pas sure pour autant que ça fasse avancer le schmilblik
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