- ElaïnaDevin
valle a écrit:Je suis étonné qu'un enseignant puisse, en 2021, croire que l'ÉN ne se soucie que des "apprentissages et/ou connaissances". En tout état de cause, les appréciations qui portent sur l'ensemble de l'élève en tant qu'élève (donc oui, ses acquis disciplinaires, son travail, son comportement en cours, etc.) ne sont pas précisément récentes. Une appréciation doit aider l'élève à s'améliorer, et celle-là paraît contenir une indication qui pourra aider à établir un climat de travail en classe.
Alors personnellement, je ne préoccupe que des apprentissages et des connaissances de mes élèves. En revanche pour apprendre et progresser, il faut avoir un comportement convenable. Donc la suffisance et les contestations vont à l'encontre des apprentissages, donc je les signale sans état d'âme.
- frimoussette77Guide spirituel
+1Elaïna a écrit:valle a écrit:Je suis étonné qu'un enseignant puisse, en 2021, croire que l'ÉN ne se soucie que des "apprentissages et/ou connaissances". En tout état de cause, les appréciations qui portent sur l'ensemble de l'élève en tant qu'élève (donc oui, ses acquis disciplinaires, son travail, son comportement en cours, etc.) ne sont pas précisément récentes. Une appréciation doit aider l'élève à s'améliorer, et celle-là paraît contenir une indication qui pourra aider à établir un climat de travail en classe.
Alors personnellement, je ne préoccupe que des apprentissages et des connaissances de mes élèves. En revanche pour apprendre et progresser, il faut avoir un comportement convenable. Donc la suffisance et les contestations vont à l'encontre des apprentissages, donc je les signale sans état d'âme.
- berzekoNiveau 8
PurpleBanner a écrit:Je remonte ce topic car je suis, en tant que parent (ma fille en 1ère), confrontée à une appréciation dont le contenu me dépasse totalement.
Bulletin du 2nd semestre, LV, 14/20 de moyenne, appréciation de la prof:
"Bon travail. Attention cependant à une fâcheuse tendance à la protestation accompagnée d'une certaine suffisance".
Je précise que sur 9 profs, aucun.e autre n'avance sur ce même terrain, tous soulignent des progrès et un "travail sérieux et approfondi". On sait que les "encouragements" du conseil de classe ne signifient pas forcément grand chose mais elle les a.
Doit-on laisser passer ça? Quels apprentissages et/ou connaissances dans le champ professionnel de la prof une telle appréciation évalue-t-elle?
ça me choque pas non plus, j'en vois beaucoup répondre de manière plus qu'incorrecte et avec une suffisance rare très égotique.
- nc33Niveau 10
Personnellement, je ne me préoccupe que du comportement des élèves (agréables, polis, au travail en classe). Qu'ils réussissent plus ou moins en évaluation est très secondaire, c'est la somme de leur motivation pour réviser et de leurs capacités, des éléments qui dépendent plus d'eux que de moi.
- JacqGuide spirituel
PurpleBanner a écrit:Je prends bien note de vos avis, diversifiés :-)
Déjà parce que lorsque je remplis les livrets, je suis confrontée à chaque bulletin, à cette mention écrite:
Ici, au regard de ce qu'écrit l'ensemble de l'équipe de profs, la subjectivité de l'appréciation ne fait aucun doute (pour moi hein...)
[...]
Je n'en reviens pas.... Ils sont obligés de mentionner cela ? Je parle de la mention "origines raciales, opinions politiques, philosophiques...."
Ils pensent que je vais écrire que Charles-Henri est un bon catholique à tendance gnostique ( ) affilié à la Ligue communiste révolutionnaire (s'il en restait) ?
- LagomorpheFidèle du forum
PurpleBanner a écrit:Je remonte ce topic car je suis, en tant que parent (ma fille en 1ère), confrontée à une appréciation dont le contenu me dépasse totalement.
Bulletin du 2nd semestre, LV, 14/20 de moyenne, appréciation de la prof:
"Bon travail. Attention cependant à une fâcheuse tendance à la protestation accompagnée d'une certaine suffisance".
Je précise que sur 9 profs, aucun.e autre n'avance sur ce même terrain, tous soulignent des progrès et un "travail sérieux et approfondi". On sait que les "encouragements" du conseil de classe ne signifient pas forcément grand chose mais elle les a.
Doit-on laisser passer ça? Quels apprentissages et/ou connaissances dans le champ professionnel de la prof une telle appréciation évalue-t-elle?
Ah mais il ne faut pas laisser passer ça ! A ta place j'aurais une très sérieuse conversation avec ma fille, pour lui demander des comptes sur cette appréciation, que je jugerais d'emblée comme fondée: elle est rédigée par un professionnel adulte avec lequel l'interaction est exempte d'affect (surtout un prof de LV2 qui doit avoir une pelletée de classes) et qui n'a aucun intérêt à mentir sur le comportement d'une élève.
Quel que soit le bilan de cette conversation avec ma fille, il existe une solution simple à mettre en œuvre: interdiction de prendre la parole en cours de manière non sollicitée, et de prononcer quelque phrase que ce soit qui puisse être interprétée comme de la contestation. Profil bas, en somme. C'est à ta fille de faire le nécessaire pour ne pas avoir d'appréciation négative - et en tant que professeur tu sais très bien qu'on ne rédige pas une telle appréciation à la légère et sans motif valable.
Pour le reste:
- la mention d'un comportement inadéquat dans un bulletin n'a rien d'anormal. Il est même possible d'y formuler des mises en garde concernant le comportement en pied de bulletin, si un comportement nuisible au climat d'apprentissage est signalé plusieurs fois
- il est courant que des bavardages ou un comportement inadéquat soient incompatibles avec les félicitations, plus rarement qu'ils motivent la non-attribution des compliments/satisfecit, mais que les encouragements soient maintenus n'est pas une preuve que l'appréciation négative soit injuste. Plus la récompense est petite, plus ou tolère les fausses notes dans le bulletin.
- un élève peut manifester des comportements différents face à des professeurs différents; j'ai eu des élèves adorables dans mon cours, dont je n'imaginais pas qu'ils puissent être odieux, avoir des comportements absolument inacceptable vis-à-vis d'un collègue, preuves à l'appui. Il y a parfois des phénomènes de meutes: une classe s'en prend à un professeur précis, souvent celui qui manque un peu d'autorité, tout en étant mignonne comme tout avec les autres professeurs.
- ce n'est pas parce qu'un adolescent est bien élevé avec ses parents qu'il l'est avec tous ses professeurs; moi-même je n'ai jamais été la même personne à la maison et parmi mes camarades. Mes parents n'auraient jamais eu la bêtise de croire que leur petit ange adorable à la maison l'était aussi dehors, et ils avaient raison.
- demander un rendez-vous avec le professeur n'a à mon avis aucun intérêt: à sa place je prendrais très mal qu'un parent me demande des comptes sur ce que j'inscris sur un bulletin (et là, je ne suis pas sûr que mon interaction avec l'élève reste totalement dépourvue d'affect négatif). Ce serait encourager ta fille à continuer, puisqu'elle se sentirait soutenue, avec à la clé une appréciation similaire voire pire au troisième trimestre. Et surtout, un rendez-vous pour demander quoi ? Des preuves ? Des propos enregistrés par huissier ? Je ne vois pas d'objectif concret à un tel rendez-vous.
Bref, pour moi l'appréciation n'a rien de choquant, même s'il est très regrettable que le comportement de ta fille ait abouti à sa rédaction. Si réaction il y a, ce doit être dans le but d'atténuer sa "fâcheuse tendance à la protestation", ce qui ne me paraît pas inaccessible à une élève intelligente.
- Clecle78Bon génie
La discussion avec le professeur ne doit pas être sur un mode revendicatif bien entendu. Ça peut etre
tout de même l'occasionn de mettre les choses au point voire de remonter les bretelles à fifille.
tout de même l'occasionn de mettre les choses au point voire de remonter les bretelles à fifille.
- OudemiaBon génie
Clecle78 a écrit:La discussion avec le professeur ne doit pas être sur un mode revendicatif bien entendu. Ça peut être
tout de même l'occasion de mettre les choses au point voire de remonter les bretelles à fifille.
C'est bien comme cela que je l'entendais, et les autres aussi, certainement.
- LagomorpheFidèle du forum
Oudemia a écrit:Clecle78 a écrit:La discussion avec le professeur ne doit pas être sur un mode revendicatif bien entendu. Ça peut être
tout de même l'occasion de mettre les choses au point voire de remonter les bretelles à fifille.
C'est bien comme cela que je l'entendais, et les autres aussi, certainement.
Perso, j'aurais honte de devoir attendre d'avoir un professeur à mes côtés pour remonter les bretelles à ma fille. En tant que professeur, j'apprécierais moyennement qu'on me fasse perdre mon temps pour faire les gros yeux à une gamine, et en tant que parent, je peux très bien m'en charger hic et nunc, dès prise connaissance du bulletin, avec ordre de formuler fissa au professeur 1) des excuses et 2) l'engagement à changer de comportement.
Communiquer directement avec le professeur n'a que peu d'intérêt ici. Sauf si je doute de ma fille, auquel cas j'enverrai au professeur un message d'adulte à adulte indiquant :
1) que j'ai bien pris connaissance du problème de comportement que pose ma fille pendant ses cours
2) que j'ai mis clairement les choses au point avec ma fille pour que ce comportement change
3) que j'ai demandé à ma fille qu'elle s'engage auprès de lui à concrétiser ce changement
4) que je serait très reconnaissant au professeur de me signaler tout manquement à cet engagement, en sus de toute punition dont il jugera utile de décider.
Si le professeur constate que l'adolescente se dispense du point 3), libre à lui de me le signaler.
J'ai déjà reçu ce type de message de la part d'un parent. Il a eu un effet collatéral intéressant: j'ai compris que l'élève dont je signalais le comportement inadapté était vissé bien serré à la maison, ce qui :
1) m'a grandement facilité la tâche lorsqu'il s'est agi de lutter contre de petites récidives ponctuelles (faut pas rêver, un ado ne change pas du tout au tout après une simple soufflante)
2) m'a incité à faire preuve de beaucoup de diplomatie dans mes appréciations ultérieures, suspectant qu'un simple "mais" dans le bulletin déclencherait la foudre à la maison. En pratique le changement de comportement demandé ayant été obtenu (disons à 90%), j'ai formulé au troisième trimestre une appréciation très positive sur l'attitude de l'élève, sans aucune mention de ce qui s'était passé avant.
Bilan : problème réglé, prof satisfait, élève sage qui travaille, bulletin sans tache, félicitations au 3ème trimestre (avec mon soutien), tout le monde est content.
Mais que-voulez-vous, aujourd'hui un élève peut se permettre d'être insolent en cours sous la protection active des ses parents, qui ne manqueront pas de faire reproche au professeur d'en faire mention dans un bulletin, pseudo-bout-de-texte-même-pas-réglementaire et conception très personnelle de ce que "doit" contenir un bulletin à l'appui. Dans ce cas, qu'attendre d'autre au prochain bulletin qu'une appréciation encore plus négative faisant peu à peu tache d'huile dans d'autres disciplines, l'élève étant convaincu de son impunité ?
- AmauryNiveau 5
Lagomorphe a écrit:
- demander un rendez-vous avec le professeur n'a à mon avis aucun intérêt: à sa place je prendrais très mal qu'un parent me demande des comptes sur ce que j'inscris sur un bulletin (et là, je ne suis pas sûr que mon interaction avec l'élève reste totalement dépourvue d'affect négatif). Ce serait encourager ta fille à continuer, puisqu'elle se sentirait soutenue, avec à la clé une appréciation similaire voire pire au troisième trimestre. Et surtout, un rendez-vous pour demander quoi ? Des preuves ? Des propos enregistrés par huissier ? Je ne vois pas d'objectif concret à un tel rendez-vous.
Parfaitement d'accord avec tout, mais notamment sur ce point-ci.
Je prendrais pour ma part très mal une demande de rendez-vous de la part d'un parent pour un tel motif et je trouve que l'appréciation du bulletin ne le nécessite pas car le comportement pointé est très clair.
Je vais même aller plus loin et dire les choses telles que je les ressens : un élève vindicatif de façon répétée a selon moi une attitude harcelante. Le parent qui prend rendez-vous avec l'enseignant pour que celui-ci s'explique alors qu'il est victime de ce harcèlement en devient à son tour l'auteur.
- Manu7Expert spécialisé
Clecle78 a écrit:La discussion avec le professeur ne doit pas être sur un mode revendicatif bien entendu. Ça peut etre
tout de même l'occasionn de mettre les choses au point voire de remonter les bretelles à fifille.
Bof, je pense que du moment qu'on demande des explications alors c'est que l'enfant n'a pas été capable d'expliquer par lui-même, alors que dans cet exemple c'est clair.
Je ne vois pas bien comment le prof peut prendre d'une manière positive une rencontre pour parler de cela. La seule hypothèse valable serait que la prof se soit trompée d'élève, mais là l'enfant doit bien le savoir, non ?
La meilleure réponse possible c'est de rectifier le tir pour la prochaine période et obtenir les éloges du prof pour cette nette amélioration de comportement.
Cela me rappelle un parent qui est venu me voir très revendicatif au sujet d'une tricherie sur un simple test de cours. La maman voulait savoir comment je pouvais être sûr de moi et pourquoi son fils avait 0.
Ce n'était pas compliqué à prouver car il avait recopié les réponses du voisin avec des questions différentes !!! Donc sa copie valait bien 0.
Elle m'a alors dit que j'aurai peut-être pu vérifier s'il connaissait bien son cours car ils avaient travaillé ensemble et il était au point.
Et bien j'ai appris à la maman que justement je lui avais donné cette occasion pour savoir ce qu'il valait vraiment car c'est important pour moi de savoir où en est chaque élève et il a encore obtenu 0. (En vrai comme je connaissais la mère, ce n'était pas en pure innoncence, mais quelle délectation de tenir de tels propos... surtout que l'élève avait écrit : (a+b)² = x² + 2xy + y² et le "hasard" voulait que j'avais fait une photocopie...
La mère est repartie rouge de honte, car elle ne savait pas que la copie valait 0 et que j'avais donné une nouvelle occasion de se refaire...
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Elaïna a écrit:valle a écrit:Je suis étonné qu'un enseignant puisse, en 2021, croire que l'ÉN ne se soucie que des "apprentissages et/ou connaissances". En tout état de cause, les appréciations qui portent sur l'ensemble de l'élève en tant qu'élève (donc oui, ses acquis disciplinaires, son travail, son comportement en cours, etc.) ne sont pas précisément récentes. Une appréciation doit aider l'élève à s'améliorer, et celle-là paraît contenir une indication qui pourra aider à établir un climat de travail en classe.
Alors personnellement, je ne préoccupe que des apprentissages et des connaissances de mes élèves. En revanche pour apprendre et progresser, il faut avoir un comportement convenable. Donc la suffisance et les contestations vont à l'encontre des apprentissages, donc je les signale sans état d'âme.
Il y a, par ailleurs, un caractère aggravant si le comportement nuit aussi à l'apprentissage des autres élèves de la classe. La contestation permanente peut participer de cela.
- Philomène87Grand sage
Evidemment, le rv avec la prof doit être dans l'esprit d'en savoir plus sur le comportement de fifille.
Certains parents tombent de haut lorsque leur enfant prend un mot dans son carnet, et demandent un rv, non pour contester, mais pour mieux remonter les bretelles à leur enfant ensuite.
Enfin, il m'est souvent arrivé d'écrire des remarques négatives sur le comportement (insolence, retards répétés...), car quand on veut prendre le carnet, comme par hasard chouchou a oublié son carnet. Dans le bulletin, ça fait l'effet du tonnerre. Et le trimestre suivant, c'est drôle, mais l'élève s'améliore...
Certains parents tombent de haut lorsque leur enfant prend un mot dans son carnet, et demandent un rv, non pour contester, mais pour mieux remonter les bretelles à leur enfant ensuite.
Enfin, il m'est souvent arrivé d'écrire des remarques négatives sur le comportement (insolence, retards répétés...), car quand on veut prendre le carnet, comme par hasard chouchou a oublié son carnet. Dans le bulletin, ça fait l'effet du tonnerre. Et le trimestre suivant, c'est drôle, mais l'élève s'améliore...
- PurpleBannerNiveau 7
Bien, bien.
Je vous ai bien tous lus.
Je pense que l'enseignante en question partage vos avis...
Je vous ai bien tous lus.
Je pense que l'enseignante en question partage vos avis...
- HocamSage
Cela ne fait pas beaucoup de doute ; en revanche, qu'en est-il de ta position à toi après tous ces avis unanimes ? As-tu été convaincue de ne pas chercher les problèmes dans l'appréciation de ladite collègue ? J'ai du mal à me faire une idée à tes deux réponses.
- NLM76Grand Maître
En somme, elle a accusé le professeur de racisme, de sexisme, ou de telle autre attitude injustement discriminatoire, en se faisant le juste vengeur d'une innocente victime qui ne parvenait pas à se défendre elle-même.PurpleBanner a écrit:Je prends bien note de vos avis, diversifiés :-)
Bah et enfin, enfin, non, je n'excuserais jamais ma fille de se montrer insolente ou impolie. Elle ne l'est pas.
En revanche, elle peut se montrer difficile à convaincre, questionner ouvertement certaines affirmations ou postures qu'elle juge discriminantes (pas forcément pour elle) et là, oui, c'est vrai, j'ai du mal à faire vibrer ma corde corporatiste (qui pourtant existe bien).
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- DanskaProphète
PurpleBanner a écrit:Je prends bien note de vos avis, diversifiés :-)
Bah et enfin, enfin, non, je n'excuserais jamais ma fille de se montrer insolente ou impolie. Elle ne l'est pas.
En revanche, elle peut se montrer difficile à convaincre, questionner ouvertement certaines affirmations ou postures qu'elle juge discriminantes (pas forcément pour elle) et là, oui, c'est vrai, j'ai du mal à faire vibrer ma corde corporatiste (qui pourtant existe bien).
Sans connaître ta fille le moins du monde, ça peut vite devenir exaspérant, les élèves qui se mêlent de tout en pensant défendre une juste cause alors que 9 fois sur 10 ils sont complètement à côté de la plaque faute d'avoir toutes les informations en main.
Je ne dis pas que c'est le cas de ta fille, je ne la connais pas, peut-être qu'effectivement le collègue a un comportement qui peut entraîner à juste titre de telles réactions, peut-être qu'il s'agit d'un malentendu entre elle et lui... mais attention quand on n'a que le point de vue de l'élève, qui peut se sentir injustement traité complètement à tort.
Si ta fille a mal pris cette appréciation ou qu'elle l'estime imméritée, elle peut tout simplement aller voir elle-même l'enseignant pour lui dire qu'elle ne comprend pas : peut-il lui expliquer ce qu'il n'a pas apprécié dans son comportement de ce trimestre ?
- VerduretteModérateur
Pour revenir sur la mention citée par Purple Banner, oui, je la connais, et tous ceux et celles qui utilisent LSUN la connaissent aussi.
Cette appréciation (mesurée) est déplaisante, j'en conviens, mais surtout pour le comportement qui y est signalé...
Même à l'école élémentaire, il m'arrive d'écrire dans mon appréciation que tel élève est insolent ou arrogant, bavard, agité, mauvais joueur ... Je ne l'écris évidemment que si c'est un comportement récurrent, à mes yeux ce n'est pas une "appréciation subjective", mais une information factuelle qui a tout à voir avec le "savoir-être", dont on nous rebat les oreilles. Et cette donnée factuelle a généralement une influence sur le travail scolaire.
Ta fille n'a plus six ans, elle est en pleine crise d'adolescence (donc de contestation, mais on ne peut ni tout contester ni le faire d'une manière inappropriée en classe ), et s'il s'agissait de ma fille, j'aurais effectivement une discussion avec elle pour comprendre les causes de cette remarque (expliquer n'est pas justifier), et lui rappeler en même temps sa place d'élève. Et je pense que ce sera tout bénéfice pour elle.
Quand on est soi-même enseignant, il faut essayer de prendre la bonne distance en tant que parent et collègue, ce qui n'est pas toujours simple. Désavouer purement et simplement le professeur en question, en excusant a priori ta fille, en tenant pour certain qu'elle n'est "pas insolente ni impolie" (en cours, or tu ne la vois pas au lycée), et donc en considérant que ce professeur outrepasse ses limites, ne me semble pas le bon message à faire passer.
N'oublie pas non plus que ta fille à la maison et ta fille au lycée sont forcément deux personnes assez différentes, d'autant que l'effet de groupe et l'effet "public" jouent. Et qu'elle ne te donnera pas forcément une version objective de la situation ...
Aller voir le professeur ? Je ne vois la chose que sous l'angle "parent" puisque je ne suis pas dans le secondaire. Personnellement cela ne me choquerait pas qu'on vienne me demander pourquoi j'ai écrit que Bidule est insolent, que fait-il, que peut-on faire pour arranger cela ? Si c'est avec l'intention de comprendre ce qui se passe, et recadrer le cas échéant ta fille en fonction des explications qu'on te donnera, donc, oui. Si c'est avec la seule idée de dire à cette enseignante qu'elle n'a pas le droit d'écrire ce genre de chose, je trouve que c'est incohérent avec ta propre situation d'enseignante.
Cette appréciation (mesurée) est déplaisante, j'en conviens, mais surtout pour le comportement qui y est signalé...
Même à l'école élémentaire, il m'arrive d'écrire dans mon appréciation que tel élève est insolent ou arrogant, bavard, agité, mauvais joueur ... Je ne l'écris évidemment que si c'est un comportement récurrent, à mes yeux ce n'est pas une "appréciation subjective", mais une information factuelle qui a tout à voir avec le "savoir-être", dont on nous rebat les oreilles. Et cette donnée factuelle a généralement une influence sur le travail scolaire.
Ta fille n'a plus six ans, elle est en pleine crise d'adolescence (donc de contestation, mais on ne peut ni tout contester ni le faire d'une manière inappropriée en classe ), et s'il s'agissait de ma fille, j'aurais effectivement une discussion avec elle pour comprendre les causes de cette remarque (expliquer n'est pas justifier), et lui rappeler en même temps sa place d'élève. Et je pense que ce sera tout bénéfice pour elle.
Quand on est soi-même enseignant, il faut essayer de prendre la bonne distance en tant que parent et collègue, ce qui n'est pas toujours simple. Désavouer purement et simplement le professeur en question, en excusant a priori ta fille, en tenant pour certain qu'elle n'est "pas insolente ni impolie" (en cours, or tu ne la vois pas au lycée), et donc en considérant que ce professeur outrepasse ses limites, ne me semble pas le bon message à faire passer.
N'oublie pas non plus que ta fille à la maison et ta fille au lycée sont forcément deux personnes assez différentes, d'autant que l'effet de groupe et l'effet "public" jouent. Et qu'elle ne te donnera pas forcément une version objective de la situation ...
Aller voir le professeur ? Je ne vois la chose que sous l'angle "parent" puisque je ne suis pas dans le secondaire. Personnellement cela ne me choquerait pas qu'on vienne me demander pourquoi j'ai écrit que Bidule est insolent, que fait-il, que peut-on faire pour arranger cela ? Si c'est avec l'intention de comprendre ce qui se passe, et recadrer le cas échéant ta fille en fonction des explications qu'on te donnera, donc, oui. Si c'est avec la seule idée de dire à cette enseignante qu'elle n'a pas le droit d'écrire ce genre de chose, je trouve que c'est incohérent avec ta propre situation d'enseignante.
- PointàlaligneExpert
Si cela arrivait à ma fille, je réfléchirais avec elle aux situations où elle a pris la parole en classe. Ses interventions ont-elles pu être perçues ainsi même si elle n'y mettait pas cette intention ? Comment les présenter autrement et éviter ce malentendu ?
On peut toujours, dans une interaction sociale, être vu d'une façon différente de celle que l'on pensait avoir suscitée. C'est formateur pour ta fille d'y réfléchir et de voir ce qu'elle peut changer.
Aller voir le professeur ne me semble pas utile sauf s'il y a conflit ouvert.
On peut toujours, dans une interaction sociale, être vu d'une façon différente de celle que l'on pensait avoir suscitée. C'est formateur pour ta fille d'y réfléchir et de voir ce qu'elle peut changer.
Aller voir le professeur ne me semble pas utile sauf s'il y a conflit ouvert.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Pointàlaligne a écrit:Si cela arrivait à ma fille, je réfléchirais avec elle aux situations où elle a pris la parole en classe. Ses interventions ont-elles pu être perçues ainsi même si elle n'y mettait pas cette intention ? Comment les présenter autrement et éviter ce malentendu ?
On peut toujours, dans une interaction sociale, être vu d'une façon différente de celle que l'on pensait avoir suscitée. C'est formateur pour ta fille d'y réfléchir et de voir ce qu'elle peut changer.
Aller voir le professeur ne me semble pas utile sauf s'il y a conflit ouvert.
Et aussi, faut-il toujours intervenir ? La fréquence des interventions peut poser problème au vu du temps que cela mobilise au détriment des autres élèves et de l'apprentissage de la classe.
Autre questionnement possible : quels sont les bénéfices cachés pour ta fille de ce positionnement particulier de redresseur de torts dans ce cours (un public, une position double de victime et d'héroïne, etc.) ? En d'autres termes, ce positionnement peut aussi masquer une certaine faille : les gens qui apparaissent comme suffisants manquent, au fond, parfois, cruellement d'assurance.
- PurpleBannerNiveau 7
Hocam a écrit:Cela ne fait pas beaucoup de doute ; en revanche, qu'en est-il de ta position à toi après tous ces avis unanimes ? As-tu été convaincue de ne pas chercher les problèmes dans l'appréciation de ladite collègue ? J'ai du mal à me faire une idée à tes deux réponses.
Vais-je demander rdv avec la prof? Je ne sais pas.
J’ai déjà bien l’impression que vouloir demander de simples explications équivaut à une injonction iNsuPpoRtabLe à se justifier…
En tant que parent, je demandais l’avis de professeurs. Merci à ceux qui se sont exprimés sous cet angle.
- Spoiler:
- Cela fait longtemps que je suis sur ce forum.
J’en apprécie la diversité, énormément. Pour plein de raisons. L’une d’elles est qu’il me permet d’accoster sur les multiples rives du fleuve Pédagogie-Enseignement-Visions du métier et d’en découvrir les points de vue, idées, postures et façons de faire, de penser, de dire. Bref, j’en apprécie la liberté et la maturité, en général, de ses contributrices et contributeurs.
Les avis postés suite à mon message, que je respecte tous (à l’exclusion des leçons d’éducation de certain.e.s qui nous ont bien faitsourirerire ici, je le confesse) n’ont pas dérogé à cette liberté (merci).
Beaucoup de messages évoquent « ma fille ». C’était l’enseignante, sa posture, et le libellé de son appréciation que j’interrogeais et soumettais ici car une fois de plus, s’agissant même de l’élève le plus retors de ma carrière, jamais je n’aurais pu écrire cela ainsi. J’ai eu des réponses.
Nous savons tous et toutes ce qu’est un élève perturbateur, qui conteste. Personne ne fera de leçon à personne la dessus non plus. Nous avons, vraisemblablement, en revanche, des façons différentes d’aborder l’élève, son bulletin, ses parents.
Je n’attends rien de ses parents pour remettre un élève de 10 ans à sa place s’il dépasse les bornes de la bienséance ou du respect qu’il me doit. Je m’en charge, hic et nunc. C’est ce que j’attends de tout.e prof. En primaire comme en secondaire.
Et pour être plus précise, si un.e élève m’interroge sur un point de correction qu’il ou elle conteste, sur une notion qu’il ou elle comprend différemment (ce qui arrive en CM2 aussi souvent qu’au lycée, je vous rassure), j’explique, montre et prouve. Ou admets mon erreur.
Je ne vais pas, devant l'élève, argumenter sur ma place au concours ni me répandre dans son bulletin ou encore attendre que ses parents « lui remontent les bretelles » (lol).
Je suis remise en question? Je me remets en question et rétablis mon assise. Quoi qu’il m’en coûte. Et parfois, oui, c’est cher. Mais c’est précieux. En tant qu’enseignant.
Quant à "l'insolence", oui, je suis d'avis qu'elle est toujours déplacée, et que oui, elle doit pouvoir être signalée. Cependant, j'estime que dans le cas présent, ce n'est pas le sujet.
- SeiGrand Maître
Amaury a écrit:Lagomorphe a écrit:
- demander un rendez-vous avec le professeur n'a à mon avis aucun intérêt: à sa place je prendrais très mal qu'un parent me demande des comptes sur ce que j'inscris sur un bulletin (et là, je ne suis pas sûr que mon interaction avec l'élève reste totalement dépourvue d'affect négatif). Ce serait encourager ta fille à continuer, puisqu'elle se sentirait soutenue, avec à la clé une appréciation similaire voire pire au troisième trimestre. Et surtout, un rendez-vous pour demander quoi ? Des preuves ? Des propos enregistrés par huissier ? Je ne vois pas d'objectif concret à un tel rendez-vous.
Parfaitement d'accord avec tout, mais notamment sur ce point-ci.
Je prendrais pour ma part très mal une demande de rendez-vous de la part d'un parent pour un tel motif et je trouve que l'appréciation du bulletin ne le nécessite pas car le comportement pointé est très clair.
Je vais même aller plus loin et dire les choses telles que je les ressens : un élève vindicatif de façon répétée a selon moi une attitude harcelante. Le parent qui prend rendez-vous avec l'enseignant pour que celui-ci s'explique alors qu'il est victime de ce harcèlement en devient à son tour l'auteur.
PurpleBanner a écrit:Hocam a écrit:Cela ne fait pas beaucoup de doute ; en revanche, qu'en est-il de ta position à toi après tous ces avis unanimes ? As-tu été convaincue de ne pas chercher les problèmes dans l'appréciation de ladite collègue ? J'ai du mal à me faire une idée à tes deux réponses.
Vais-je demander rdv avec la prof? Je ne sais pas.
J’ai déjà bien l’impression que vouloir demander de simples explications équivaut à une injonction iNsuPpoRtabLe à se justifier…
En tant que parent, je demandais l’avis de professeurs. Merci à ceux qui se sont exprimés sous cet angle.
Juste pour apporter un point de vue différent...
Un parent d'élève m'a envoyé un message qui exprimait son incompréhension face à la remarque que j'avais faite sur le bulletin de son fils. Suite à ce message, c'est moi-même qui ai proposé un RV - qui fut fructueux, autant pour moi que pour les parents.
Je ne vois aucun problème à expliquer une remarque (forcément courte sur les bulletins). Je ne vois pas d'intérêt à se draper dans son sentiment d'offense. Cela n'empêche pas qu'il était clair pour moi que je ne changerais pas mon appréciation (qui s'appuyait sur des faits précis et dont j'avais d'ailleurs prévenu l'élève en amont - et lui n'avait rien trouvé à redire, soit dit en passant ^^), mais j'aime autant que tout soit limpide et qu'il n'y ait pas un fossé d'incompréhension qui se creuse.
Par ailleurs, quelle appréciation est vraiment objective ? hormis un truc type "Les notes de Truc sont comprises entre ... et ... ce trimestre." ?
Il y a des appréciations plus ou moins subjectives (celle du professeur de ta fille est problématique puisqu'elle concerne un trait de sa personnalité), mais franchement, elles le sont toutes, y compris un lapidaire "Satisfaisant" (satisfaisant ? pour untel, mais pour un autre aussi ? pour ce lycée, mais dans celui-ci... ?).
- CassandrineNiveau 10
PurpleBanner a écrit:Hocam a écrit:Cela ne fait pas beaucoup de doute ; en revanche, qu'en est-il de ta position à toi après tous ces avis unanimes ? As-tu été convaincue de ne pas chercher les problèmes dans l'appréciation de ladite collègue ? J'ai du mal à me faire une idée à tes deux réponses.
Vais-je demander rdv avec la prof? Je ne sais pas.
J’ai déjà bien l’impression que vouloir demander de simples explications équivaut à une injonction iNsuPpoRtabLe à se justifier…
En tant que parent, je demandais l’avis de professeurs. Merci à ceux qui se sont exprimés sous cet angle.
- Spoiler:
Cela fait longtemps que je suis sur ce forum.
J’en apprécie la diversité, énormément. Pour plein de raisons. L’une d’elles est qu’il me permet d’accoster sur les multiples rives du fleuve Pédagogie-Enseignement-Visions du métier et d’en découvrir les points de vue, idées, postures et façons de faire, de penser, de dire. Bref, j’en apprécie la liberté et la maturité, en général, de ses contributrices et contributeurs.
Les avis postés suite à mon message, que je respecte tous (à l’exclusion des leçons d’éducation de certain.e.s qui nous ont bien faitsourirerire ici, je le confesse) n’ont pas dérogé à cette liberté (merci).
Beaucoup de messages évoquent « ma fille ». C’était l’enseignante, sa posture, et le libellé de son appréciation que j’interrogeais et soumettais ici car une fois de plus, s’agissant même de l’élève le plus retors de ma carrière, jamais je n’aurais pu écrire cela ainsi. J’ai eu des réponses.
Nous savons tous et toutes ce qu’est un élève perturbateur, qui conteste. Personne ne fera de leçon à personne la dessus non plus. Nous avons, vraisemblablement, en revanche, des façons différentes d’aborder l’élève, son bulletin, ses parents.
Je n’attends rien de ses parents pour remettre un élève de 10 ans à sa place s’il dépasse les bornes de la bienséance ou du respect qu’il me doit. Je m’en charge, hic et nunc. C’est ce que j’attends de tout.e prof. En primaire comme en secondaire.
Et pour être plus précise, si un.e élève m’interroge sur un point de correction qu’il ou elle conteste, sur une notion qu’il ou elle comprend différemment (ce qui arrive en CM2 aussi souvent qu’au lycée, je vous rassure), j’explique, montre et prouve. Ou admets mon erreur.
Je ne vais pas, devant l'élève, argumenter sur ma place au concours ni me répandre dans son bulletin ou encore attendre que ses parents « lui remontent les bretelles » (lol).
Je suis remise en question? Je me remets en question et rétablis mon assise. Quoi qu’il m’en coûte. Et parfois, oui, c’est cher. Mais c’est précieux. En tant qu’enseignant.
Quant à "l'insolence", oui, je suis d'avis qu'elle est toujours déplacée, et que oui, elle doit pouvoir être signalée. Cependant, j'estime que dans le cas présent, ce n'est pas le sujet.
@PurpleBanner
Après avoir lu ton spoiler, je pense que dès le départ, tu as décidé de remettre en cause l'appréciation mise par l'enseignante et non le comportement de ta fille. Tu considères qu'un enseignant n' a pas à se répandre dans un bulletin (ce sont tes mots) ce qui sous-entend que tu crois que l'enseignante l'a fait pour ta fille.
Dans cette histoire, tu es parent mais aussi prof et tu projettes ce que tu fais en tant que professionnelle avec tes élèves et ta relation avec ta fille (qui à tes yeux ne peut jamais être insolente).
Le sujet, selon toi, c'est l'appréciation de l'enseignante que tu n'acceptes pas. Tu considères qu'elle n'avait pas à écrire cela. Pourquoi est la bonne question? Est-ce réellement une question de posture professionnelle?
Certaines phrases dans ton spoiler me choquent profondément. Un enfant qui ne me respecte pas, je le puni et j'en informe aussi ses parents. Et j'espère bien qu'ils vont aussi lui remonter les bretelles.
- AmauryNiveau 5
Pour moi, la question qui se pose, c'est : ce professeur tient-il des propos, a-t-il un comportement susceptible d'être assimilé à une faute professionnelle ? Je sais pas, humilie-t-elle des élèves, par exemple ? J'ai l'impression que la réponse est non, sinon tu nous l'aurais dit, non ?
Donc, hors situation avérée où le professeur déconne réellement, un élève n'a pas à le remettre en question de façon répétée. Admettons que ponctuellement, cela puisse arriver, mais autrement, je le répète, personnellement je me sentirais harcelée. Pas parce que je me "draperais dans un sentiment d'offense" (quelle idée ! Comme s'il était plaisant de se sentir offensé ! ), mais parce que je me sentirais rejetée et niée dans ce que je suis, fragilisée et au bout du compte empêchée de faire mon travail. Cela ne veut pas dire que les élèves n'ont pas le droit d'exprimer leurs interrogations, mais il y a l'art et la manière, évidemment qu'on se remet en question, mais là, on parle d'un comportement qui consiste à transformer une salle de classe en tribunal, quoi.
Sinon, pour répondre à la question posée (à savoir : qu'est-ce qu'une appréciation acceptable ?), moi je me centre sur les faits que je retranscris fidèlement. Cela donne des choses comme : "F. passe tous ses cours de français couché sur sa table et il rend des copies blanches voire pas de copie du tout." "L. doit cesser de contester à répétition son professeur, cela nuit à l'atmosphère de travail du groupe."
Donc, hors situation avérée où le professeur déconne réellement, un élève n'a pas à le remettre en question de façon répétée. Admettons que ponctuellement, cela puisse arriver, mais autrement, je le répète, personnellement je me sentirais harcelée. Pas parce que je me "draperais dans un sentiment d'offense" (quelle idée ! Comme s'il était plaisant de se sentir offensé ! ), mais parce que je me sentirais rejetée et niée dans ce que je suis, fragilisée et au bout du compte empêchée de faire mon travail. Cela ne veut pas dire que les élèves n'ont pas le droit d'exprimer leurs interrogations, mais il y a l'art et la manière, évidemment qu'on se remet en question, mais là, on parle d'un comportement qui consiste à transformer une salle de classe en tribunal, quoi.
Sinon, pour répondre à la question posée (à savoir : qu'est-ce qu'une appréciation acceptable ?), moi je me centre sur les faits que je retranscris fidèlement. Cela donne des choses comme : "F. passe tous ses cours de français couché sur sa table et il rend des copies blanches voire pas de copie du tout." "L. doit cesser de contester à répétition son professeur, cela nuit à l'atmosphère de travail du groupe."
- SeiGrand Maître
Amaury a écrit:Pour moi, la question qui se pose, c'est : ce professeur tient-il des propos, a-t-il un comportement susceptible d'être assimilé à une faute professionnelle ? Je sais pas, humilie-t-elle des élèves, par exemple ? J'ai l'impression que la réponse est non, sinon tu nous l'aurais dit, non ?
Donc, hors situation avérée où le professeur déconne réellement, un élève n'a pas à le remettre en question de façon répétée. Admettons que ponctuellement, cela puisse arriver, mais autrement, je le répète, personnellement je me sentirais harcelée. Pas parce que je me "draperais dans un sentiment d'offense" (quelle idée ! Comme s'il était plaisant de se sentir offensé ! ), mais parce que je me sentirais rejetée et niée dans ce que je suis, fragilisée et au bout du compte empêchée de faire mon travail. Cela ne veut pas dire que les élèves n'ont pas le droit d'exprimer leurs interrogations, mais il y a l'art et la manière, évidemment qu'on se remet en question, mais là, on parle d'un comportement qui consiste à transformer une salle de classe en tribunal, quoi.
Sinon, pour répondre à la question posée (à savoir : qu'est-ce qu'une appréciation acceptable ?), moi je me centre sur les faits que je retranscris fidèlement. Cela donne des choses comme : "F. passe tous ses cours de français couché sur sa table et il rend des copies blanches voire pas de copie du tout." "L. doit cesser de contester à répétition son professeur, cela nuit à l'atmosphère de travail du groupe."
Euh... je ne parlais que du fait de se sentir offensé par une demande d'explication de l'appréciation du bulletin. Je ne vois pas comment tu as pu lire autre chose et te retourne donc ton smiley :
- AmauryNiveau 5
Ben... tu as cité mon post dans ta réponse, voilà pourquoi je t'ai répondu.
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