problème générique conte / fable

Je suis en train de travailler les contes de Perrault avec mes élèves et je me demandais comment très précisément distinguer les contes en vers avec une moralité des fables?

Franchement, s'ils me posent la question (et dans ma classe de 6ème, ils me la poseront!!!), je ne serai pas très à l'aise...

le sujet a été abordé ici.

Merci Hervé Hervé ,
Malgré tout je ne suis pas entièrement satisfaite par les réponses en tous les cas, toujours aussi mal à l'aise en particulier pour les contes en vers qui illustrent très clairement une morale explicite. Alors la longueur est-elle un critère déterminant ? La fable se distingue-t-elle par son registre satirique? Est-ce le merveilleux qui les différencie?
Bref, j'ai bien sûr des éléments de réponse, mais aucune certitude claire et catégorique.

Comme je suis en LP ce problème ne se pose pas à moi, ce n'est pas vraiment au programme..

Mais je dirais que la question est insoluble car les catégories (par définition artificielles) ne peuvent refléter la complexité du réel (les récits de formes diverses qu'on nomme fables, légendes, contes, textes sacrés etc.).

Donc on donne les définitions et on explique - si la question se pose - que certains textes sont à "cheval" sur plusieurs genres, types ou catégories.

Bon courage.

namilha a écrit:Merci Hervé Hervé ,
Malgré tout je ne suis pas entièrement satisfaite par les réponses en tous les cas, toujours aussi mal à l'aise en particulier pour les contes en vers qui illustrent très clairement une morale explicite.

Je crois qu'un conte même en vers et même doté d'une morale explicte n'a pas pour fonction première d'illustrer ladite morale. La fable est vraiment un genre didactique ; le conte même moral ne l'est pas. C'est vraiment la différence que je ferais.

OK, je m'en tiendrai donc à cette distinction avec les élèves : contes = divertir, fables = instruire en leur signalant bien s'ils cherchent la petite bête (ce qui est, en soit très bien !) que la notion de genre est une notion un peu artificielle.

Merci!