- sabNiveau 5
Tout est dans le titre.
J'avais beaucoup d'inscrits début octobre et, jusque fin décembre, je leur ai donc laissé la possibilité d'abandonner l'atelier afin d'avoir un groupe plus restreint avec lequel il serait possible de construire quelque chose. Début janvier, j'ai expliqué aux élèves restants (une dizaine) qu'ils s'engageaient jusqu'à la fin de l'année. Aucun problème de leur côté. Nous commençons à étudier des textes et à construire notre projet.
La semaine passée, deux élèves viennent me demander si elles peuvent arrêter (il commence à faire beau: plus besoin de venir se chauffer dans une salle) et je leur explique qu'elles se sont engagées. Cette semaine, les deux élèves reviennent avec un mot de leurs parents qui "souhaitent" qu'elles arrêtent l'atelier. Le mot me reste en travers de la gorge mais je n'ai aucun recours: je les laisse partir
Je suis démotivée et j'ai l'impression d'avoir échoué. Il me reste huit élèves (et deux d'entre eux viennent de manière irrégulière) et je pense abandonner l'idée d'une représentation en fin d'année. Cela vous est-il déjà arrivé? Et surtout quels conseils me donneriez-vous pour que la situation ne se reproduise pas l'année prochaine?
J'avais beaucoup d'inscrits début octobre et, jusque fin décembre, je leur ai donc laissé la possibilité d'abandonner l'atelier afin d'avoir un groupe plus restreint avec lequel il serait possible de construire quelque chose. Début janvier, j'ai expliqué aux élèves restants (une dizaine) qu'ils s'engageaient jusqu'à la fin de l'année. Aucun problème de leur côté. Nous commençons à étudier des textes et à construire notre projet.
La semaine passée, deux élèves viennent me demander si elles peuvent arrêter (il commence à faire beau: plus besoin de venir se chauffer dans une salle) et je leur explique qu'elles se sont engagées. Cette semaine, les deux élèves reviennent avec un mot de leurs parents qui "souhaitent" qu'elles arrêtent l'atelier. Le mot me reste en travers de la gorge mais je n'ai aucun recours: je les laisse partir
Je suis démotivée et j'ai l'impression d'avoir échoué. Il me reste huit élèves (et deux d'entre eux viennent de manière irrégulière) et je pense abandonner l'idée d'une représentation en fin d'année. Cela vous est-il déjà arrivé? Et surtout quels conseils me donneriez-vous pour que la situation ne se reproduise pas l'année prochaine?
- roxanneOracle
Rien , c'est la société qui est comme ça ,le zapping d'un truc à l'autre..Pas de représentation si il n'y a plus personne .Et si tu remets ça l'année prochaine , fais-leur signer un engagement à eux et aux parents.
- V.MarchaisEmpereur
J'ai connu sensiblement les mêmes déboires et je ne vois pas bien ce que l'on peut faire.
Les miens étaient volontaires tant que nous sommes restés dans la facilité, c'est-à-dire les petits jeux, les impros, les lectures. Et puis un jour, j'ai dit que si nous voulions pouvoir monter quelques scènes, il fallait commencer à apprendre les textes. Apprendre ? Quoi ? Du travail en plus ? Pour un simple atelier ? Quelle horreur ! Quel scandale !
Les séances passaient et ils n'apprenaient rien : nous étions bloqués. Comment jouer vraiment, faire des gestes, regarder son interlocuteur, soigner ses expressions, quand on a les mains embarrassées d'une feuille et les yeux sur la feuille. Les élèves se rendaient bien compte que nous avions atteint une limite mais ne faisaient rien pour la dépasser.
Par lassitude, j'ai fini par consacrer une séance à leur faire apprendre leur texte. Comme ils n'avaient qu'une dizaine de lignes chacun, ils ont constaté tout fiers qu'à la fin de l'heure, ils le savaient quasiment : plus qu'à entretenir. Mais ils n'ont rien révisé pendant la semaine. Bilan, séance suivante : retour à la case départ avec des élèves qui ne connaissent pas leur texte. Je me fâche. Si la prof commence à se fâcher, qu'il y a du travail, et tout, on arrête. J'ai commencé à voir disparaître tantôt les uns, tantôt les autres. J'en ai parlé à la direction et j'ai décidé de mettre fin moi-même au massacre. J'étais désolée pour les quelques élèves vraiment investis dans le travail mais force m'était de constater que ça ne marchait pas. Nous n'y pouvons rien. Nous avons déjà du mal à faire bosser les élèves en classe, alors dans un atelier facultatif...
Depuis, j'ai changé mon fusil d'épaule.
L'an passé, j'ai pratiqué du théâtre en classe, sur mes heures de cours, avec mes élèves. Comme ça leur plaisait, ils ont accepté de prendre de temps en temps sur une heure libre pour avancer nos répétitions. Résultat : une chouette transposition à la scène de Gargantua.
Forte de cette expérience, j'ai obtenu, pour cette année, une classe théâtre constituée pour la plupart d'élèves volontaires qui avaient participé au Gargantua de l'année précédente, classe qui a une heure de plus par semaine pour la pratique théâtrale, avec intervention d'un comédien professionnel. Là aussi, il a fallu négocier avec les inévitables tire-au-flanc qui, se rendant compte que cette fois, ce n'était pas sur les heures de français mais en plus, révisaient leur choix passée la Toussaint. Maintenant, ça roule, c'est même très enrichissant - certains élèves super-ch... se sont révélés très talentueux et ont donné le meilleur d'eux-mêmes.
Mais pour moi, le théâtre, désormais, c'est en classe, avec mes élèves, ou nada. Trop dégoûtée par la première expérience.
Les miens étaient volontaires tant que nous sommes restés dans la facilité, c'est-à-dire les petits jeux, les impros, les lectures. Et puis un jour, j'ai dit que si nous voulions pouvoir monter quelques scènes, il fallait commencer à apprendre les textes. Apprendre ? Quoi ? Du travail en plus ? Pour un simple atelier ? Quelle horreur ! Quel scandale !
Les séances passaient et ils n'apprenaient rien : nous étions bloqués. Comment jouer vraiment, faire des gestes, regarder son interlocuteur, soigner ses expressions, quand on a les mains embarrassées d'une feuille et les yeux sur la feuille. Les élèves se rendaient bien compte que nous avions atteint une limite mais ne faisaient rien pour la dépasser.
Par lassitude, j'ai fini par consacrer une séance à leur faire apprendre leur texte. Comme ils n'avaient qu'une dizaine de lignes chacun, ils ont constaté tout fiers qu'à la fin de l'heure, ils le savaient quasiment : plus qu'à entretenir. Mais ils n'ont rien révisé pendant la semaine. Bilan, séance suivante : retour à la case départ avec des élèves qui ne connaissent pas leur texte. Je me fâche. Si la prof commence à se fâcher, qu'il y a du travail, et tout, on arrête. J'ai commencé à voir disparaître tantôt les uns, tantôt les autres. J'en ai parlé à la direction et j'ai décidé de mettre fin moi-même au massacre. J'étais désolée pour les quelques élèves vraiment investis dans le travail mais force m'était de constater que ça ne marchait pas. Nous n'y pouvons rien. Nous avons déjà du mal à faire bosser les élèves en classe, alors dans un atelier facultatif...
Depuis, j'ai changé mon fusil d'épaule.
L'an passé, j'ai pratiqué du théâtre en classe, sur mes heures de cours, avec mes élèves. Comme ça leur plaisait, ils ont accepté de prendre de temps en temps sur une heure libre pour avancer nos répétitions. Résultat : une chouette transposition à la scène de Gargantua.
Forte de cette expérience, j'ai obtenu, pour cette année, une classe théâtre constituée pour la plupart d'élèves volontaires qui avaient participé au Gargantua de l'année précédente, classe qui a une heure de plus par semaine pour la pratique théâtrale, avec intervention d'un comédien professionnel. Là aussi, il a fallu négocier avec les inévitables tire-au-flanc qui, se rendant compte que cette fois, ce n'était pas sur les heures de français mais en plus, révisaient leur choix passée la Toussaint. Maintenant, ça roule, c'est même très enrichissant - certains élèves super-ch... se sont révélés très talentueux et ont donné le meilleur d'eux-mêmes.
Mais pour moi, le théâtre, désormais, c'est en classe, avec mes élèves, ou nada. Trop dégoûtée par la première expérience.
- sabNiveau 5
Oui. C'est exactement ça. Tant qu'il s'agissait de petits jeux, les miens étaient très motivés. C'est lorsque nous sommes passés aux textes que je les ai sentis moins investis, que nous avons, ma collègue et moi, commencé à leur faire la chasse dans la cour. Je me suis moi aussi fâchée, leur ai rappelé leur engagement. C'est là que les parents sont entrés en scène.
Nous sommes en train de réfléchir à un cadre plus rigide pour l'année prochaine mais j'ai du mal à accepter ce premier échec: je suis déçue pour ceux qui restaient et étaient encore très motivés, pour mes collègues, pour moi. J'avais entrepris ce projet, un peu idéaliste, n'envisageant pas ces désaffections successives et je tombe de haut.
Nous sommes en train de réfléchir à un cadre plus rigide pour l'année prochaine mais j'ai du mal à accepter ce premier échec: je suis déçue pour ceux qui restaient et étaient encore très motivés, pour mes collègues, pour moi. J'avais entrepris ce projet, un peu idéaliste, n'envisageant pas ces désaffections successives et je tombe de haut.
- ClarianzEmpereur
Disons que vouloir monter qq ch est en soi voué à l'échec...
Travailler sur des saynettes courtes, imrpovisées sur un texte, travailler la mise en espace, la voix, l'occupation de la scène, apprendre à se déplacer, à être à l'aise avec son corps... est, à mon avis bien plus profitable sur du (très) long terme, qu'un bachotage pour (mal) jouer 3 scènes devant 2 pelés et un tondu à la fin de l'année scolaire.
Travailler sur des saynettes courtes, imrpovisées sur un texte, travailler la mise en espace, la voix, l'occupation de la scène, apprendre à se déplacer, à être à l'aise avec son corps... est, à mon avis bien plus profitable sur du (très) long terme, qu'un bachotage pour (mal) jouer 3 scènes devant 2 pelés et un tondu à la fin de l'année scolaire.
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Mama's Rock
- V.MarchaisEmpereur
Je ne suis pas d'accord.
D'une part, monter quelque chose ne veut pas dire bachoter pour mal jouer (sic) mais s'atteler à un travail au long cours qui n'est pas exclusif d'autres pratiques (jeu, impro, travail sur l'espace, etc.). Transposer Gargantua à la scène a permis à mes élèves de comprendre mieux qu'avec tout discours théorique les raisons de certaines conventions théâtrales : réfléchir à la manière dont on va transformer le récit de la naissance en dialogue, avec une situation de communication plausible, c'est plus marquant que n'importe quel baratin sur l'exposition et ses conventions. Jouer ensuite ce que l'on a écrit, c'est, dans tous les sens du terme, interpréter le texte. Là encore, il est plus gratifiant de chercher ensemble ce qui fait rire, en essayant, que de faire en classe un relevé exhaustif des procédés comiques de telle scène. Et cela se nourrit du travail parallèle sur les sketches, l'impro, le mime. Et montrer son travail est à la fois légitime pour des élèves qui ont donné beaucoup d'eux-mêmes et produit un travail de qualité et gratifiant et motivant pour la suite.
Si les élèves que j'ai cette année dans ma classe théâtre se sont portés volontaires, c'est aussi à cause de cette expérience si valorisante pour eux du jeu devant d'autres élèves et professeurs et des retours qu'ils en ont eu. Ils ont senti que leurs efforts étaient reconnus et leur avaient permis de faire du bon travail, et c'est important, un tel retour.
Par ailleurs, réduire le théâtre à la facilité, l'éternelle facilité, pas d'accord. Il faut se donner les moyens de ses ambitions et, à un moment, franchir le cap de l'apprentissage de textes d'une longueur fort raisonnable, ce qui permet de s'approprier et de jouer des dialogues riches, de donner une base au travail scénique, d'enrichir sa langue - autant de choses essentielles au collège. On y apprend aussi la coopération, l'engagement, le sens des responsabilités (chacun est irremplaçable et doit être à la hauteur pour que tout le monde puisse montrer son travail). Je refuse de faire l'impasse sur tout cela juste pour satisfaire au refus du moindre effort de nos élèves.
D'une part, monter quelque chose ne veut pas dire bachoter pour mal jouer (sic) mais s'atteler à un travail au long cours qui n'est pas exclusif d'autres pratiques (jeu, impro, travail sur l'espace, etc.). Transposer Gargantua à la scène a permis à mes élèves de comprendre mieux qu'avec tout discours théorique les raisons de certaines conventions théâtrales : réfléchir à la manière dont on va transformer le récit de la naissance en dialogue, avec une situation de communication plausible, c'est plus marquant que n'importe quel baratin sur l'exposition et ses conventions. Jouer ensuite ce que l'on a écrit, c'est, dans tous les sens du terme, interpréter le texte. Là encore, il est plus gratifiant de chercher ensemble ce qui fait rire, en essayant, que de faire en classe un relevé exhaustif des procédés comiques de telle scène. Et cela se nourrit du travail parallèle sur les sketches, l'impro, le mime. Et montrer son travail est à la fois légitime pour des élèves qui ont donné beaucoup d'eux-mêmes et produit un travail de qualité et gratifiant et motivant pour la suite.
Si les élèves que j'ai cette année dans ma classe théâtre se sont portés volontaires, c'est aussi à cause de cette expérience si valorisante pour eux du jeu devant d'autres élèves et professeurs et des retours qu'ils en ont eu. Ils ont senti que leurs efforts étaient reconnus et leur avaient permis de faire du bon travail, et c'est important, un tel retour.
Par ailleurs, réduire le théâtre à la facilité, l'éternelle facilité, pas d'accord. Il faut se donner les moyens de ses ambitions et, à un moment, franchir le cap de l'apprentissage de textes d'une longueur fort raisonnable, ce qui permet de s'approprier et de jouer des dialogues riches, de donner une base au travail scénique, d'enrichir sa langue - autant de choses essentielles au collège. On y apprend aussi la coopération, l'engagement, le sens des responsabilités (chacun est irremplaçable et doit être à la hauteur pour que tout le monde puisse montrer son travail). Je refuse de faire l'impasse sur tout cela juste pour satisfaire au refus du moindre effort de nos élèves.
- sabNiveau 5
Rien à ajouter. J'aurais pu tenir le même discours que V. Marchais.
- JaneMonarque
+1
j'anime l'atelier théâtre depuis des années (5°/4°). Toute inscription équivaut à un engagement sur l'année, et il est rare que je déroge à la règle. Cette année j'ai 10 élèves en 4°, 18 en 5°. A la demande des 3°, nous créons l'an prochain l'atelier 3°.
j'anime l'atelier théâtre depuis des années (5°/4°). Toute inscription équivaut à un engagement sur l'année, et il est rare que je déroge à la règle. Cette année j'ai 10 élèves en 4°, 18 en 5°. A la demande des 3°, nous créons l'an prochain l'atelier 3°.
- cannelle59Habitué du forum
Chez nous, pour chaque projet et atelier montés en supplément des heures de cours, des prises d'engagement écrites sont signées par les élèves et leurs familles afin d'éviter que tout le monde parte au fur et à mesure surtout quand cela nécessite la participation d'intervenants extérieurs
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On se demande parfois si la vie a un sens... et puis on rencontre des êtres qui donnent un sens à la vie.
- ClarianzEmpereur
C'est que vous voyez l'enseignement du théâtre comme un moyen de mieux saisir les textes et la littérature (en choisissant Gargantua par exemple).
Je ne vois pas l'atelier de théâtre comme un heure de français ou de littérature en plus, plutôt comme une matière strictement différente, qui est sensée apprendre autre chose.
En fait il faut répondre à uen seule question: quel est le but de ces ateliers? Faire comprendre les textes? faire comprendre des théories du théâtre? faire connaître les métiers du théâtre? Et essayer de monter son projet une fois que l'on a sa réponse.
Je ne vois pas l'atelier de théâtre comme un heure de français ou de littérature en plus, plutôt comme une matière strictement différente, qui est sensée apprendre autre chose.
En fait il faut répondre à uen seule question: quel est le but de ces ateliers? Faire comprendre les textes? faire comprendre des théories du théâtre? faire connaître les métiers du théâtre? Et essayer de monter son projet une fois que l'on a sa réponse.
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Mama's Rock
- mel93Grand sage
J'ai animé des ateliers théâtre pendant 10 ans, tous niveaux confondus, tous types d'établissement, comme Cannelle, l'engagement à l'année était non négociable, les gamins avait le droit de venir à deux séances pour tester, à partir de la 3e, ils faisaient partie de la troupe ! Sab, je serais toi j'appellerais les parents et leur dirais que leurs enfants ont pris un engagement, et qu'il semble périlleux de leur apprendre à y déroger, et que l'année prochaine, ils pourront aller se brosser. Ca peut les faire réfléchir, qui ne risque rien...
Clarianz, on peut monter des pièces avec des élèves (même des pièces difficiles !) : en bref : adaptation des fables de LF, Les femmes savantes, le songe d'une nuit d'été, les diablogues...mais ça demande un investissement MONSTRUEUX !
Clarianz, on peut monter des pièces avec des élèves (même des pièces difficiles !) : en bref : adaptation des fables de LF, Les femmes savantes, le songe d'une nuit d'été, les diablogues...mais ça demande un investissement MONSTRUEUX !
- mel93Grand sage
Pour moi clairement, le but était de monter un spectacle (une pièce idéalement) digne de ce nom, donc de leur montrer les difficultés et les plaisirs qu'entraîne un tel projet.
Le théâtre au service de la compréhension d'un texte, je pratique en classe (et encore, ça m'écorche), pas en atelier.
Le théâtre au service de la compréhension d'un texte, je pratique en classe (et encore, ça m'écorche), pas en atelier.
- cannelle21Grand Maître
C'est marrant comme les expériences de chacun divergent. Pour moi ce sont les élèves qui sont venus me voir en me disant qu'ils voulaient passer à la vitesse supérieure en apprenant les textes et en jouant quelque chose en fin d'année. Du coup je m'éclate!!!
- ClarianzEmpereur
Comment organisez-vous vos ateliers alors?
ça m'interresse drôlement du coup, vu que je ne fonctionne pas du tout pareil.
Pour moi la représentation ou monter une pièce ne me semble pas d'un intérêt particulier.
Je trouve plus enrichissant de travailler sur des thèmes pdt un certain temps, puis d'en changer.
Tout en ayant un texte comme base commune.
Mais je suis curieuse de découvrir vos pratiques!
(sans doute déformée par ce que j'ai eu comme cours en tant qu'élève et étudiante)
ça m'interresse drôlement du coup, vu que je ne fonctionne pas du tout pareil.
Pour moi la représentation ou monter une pièce ne me semble pas d'un intérêt particulier.
Je trouve plus enrichissant de travailler sur des thèmes pdt un certain temps, puis d'en changer.
Tout en ayant un texte comme base commune.
Mais je suis curieuse de découvrir vos pratiques!
(sans doute déformée par ce que j'ai eu comme cours en tant qu'élève et étudiante)
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Mama's Rock
- V.MarchaisEmpereur
Pour moi, il y a plusieurs buts :
- développer le goût de l'effort en parvenant à monter un spectacle de qualité grâce à un travail patient ;
- enrichir sa maîtrise de la langue de manière différente, par la mémorisation et le jeu ;
- développer des moyens d'expression, son élocution et son aisance dans l'espace ;
- se faire plaisir et se rendre compte que ce n'est pas incompatible avec le travail.
- développer le goût de l'effort en parvenant à monter un spectacle de qualité grâce à un travail patient ;
- enrichir sa maîtrise de la langue de manière différente, par la mémorisation et le jeu ;
- développer des moyens d'expression, son élocution et son aisance dans l'espace ;
- se faire plaisir et se rendre compte que ce n'est pas incompatible avec le travail.
- mel93Grand sage
Pour les objectifs, ils sont assez proches de ceux de V.
Pour la mise-en-oeuvre : 2 heures hebdo. Pour le premier trimestre, les deux heures sont consacrées à la découverte du jeu et de l'espace scénique : exos sur la voix, la construction d'un personnage, la gestion de l'espace etc. Beaucoup d'exos viennent du théâtre d'improvisation.
A partir de Noël, 45 minutes d'exos, et le reste consacré à la mise en scène d'un spectacle, au début je m'arrange pour faire répéter tout le monde chacun son tour (donc plusieurs scènes) et tout le monde regarde. Au bout d'un mois, quand tout le monde est imprégné du projet et voit où on va, je met en scène une scène et les autres vont répéter en autonomie, tout le monde passe à la fin de la séance et on fait nos remarques collectivement sur les points à améliorer.
Pour l'apprentissage du texte, la distribution est faite avant noël, les élèves doivent l'apprendre pendant les vacances et l'assimilent ensuite au cours des répèt'...
J'aime monter une pièce, parce-que je trouve que c'est valorisant pour les élèves et fédérateur, on parvient ainsi rééllement à constituer une troupe où chacun dépend de l'autre, et pour moi, c'est un des grands enseignements du théâtre.
Pour la mise-en-oeuvre : 2 heures hebdo. Pour le premier trimestre, les deux heures sont consacrées à la découverte du jeu et de l'espace scénique : exos sur la voix, la construction d'un personnage, la gestion de l'espace etc. Beaucoup d'exos viennent du théâtre d'improvisation.
A partir de Noël, 45 minutes d'exos, et le reste consacré à la mise en scène d'un spectacle, au début je m'arrange pour faire répéter tout le monde chacun son tour (donc plusieurs scènes) et tout le monde regarde. Au bout d'un mois, quand tout le monde est imprégné du projet et voit où on va, je met en scène une scène et les autres vont répéter en autonomie, tout le monde passe à la fin de la séance et on fait nos remarques collectivement sur les points à améliorer.
Pour l'apprentissage du texte, la distribution est faite avant noël, les élèves doivent l'apprendre pendant les vacances et l'assimilent ensuite au cours des répèt'...
J'aime monter une pièce, parce-que je trouve que c'est valorisant pour les élèves et fédérateur, on parvient ainsi rééllement à constituer une troupe où chacun dépend de l'autre, et pour moi, c'est un des grands enseignements du théâtre.
- sabNiveau 5
Tout d'abord, je vous remercie pour le récit de vos expériences. Vous lire me permet de relativiser et de mieux comprendre mes erreurs.
Pour ce qui est de mon fonctionnement cette année:
- exercices (corps et voix) + quelques impros jusqu'en décembre.
- A partir de janvier, nous avons combiné exercices et textes.
Les textes tournent autour d'un même thème et l'idée originelle était de présenter ces textes et quelques uns des exercices proposés (machine humaine, tableau vivant, etc... )
Le problème majeur: je n'ai qu'une heure par semaine, heure souvent tronquée car les élèves n'ont que vingt minutes pour manger et sont régulièrement bloqués à la cantine.
Pour ce qui est de mon fonctionnement cette année:
- exercices (corps et voix) + quelques impros jusqu'en décembre.
- A partir de janvier, nous avons combiné exercices et textes.
Les textes tournent autour d'un même thème et l'idée originelle était de présenter ces textes et quelques uns des exercices proposés (machine humaine, tableau vivant, etc... )
Le problème majeur: je n'ai qu'une heure par semaine, heure souvent tronquée car les élèves n'ont que vingt minutes pour manger et sont régulièrement bloqués à la cantine.
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