- JohnMédiateur
http://blog.lefigaro.fr/education/2010/03/le-gout-de-la-france-ou-lidentite-nationale-dans-les-assiettes.html
Perico Légasse, chroniqueur gastronomique de Marianne, et défenseur, depuis bien longtemps, de ces terroirs de France, fut le premier à s’insurger contre les dicktats d’un snobisme culinaire qui voulait voir dans les plats traditionnels de la cuisine française des restes d’un passéisme coupable – voire xénophobe – et ne couronnait que les spécialistes de cuisine moléculaire et autres amateurs de meringues à l’azote liquide, adorateurs de la fusion et contempteurs de la « France moisie », qu’elle soit culturelle ou gustative. Il fut également le seul à s’élever contre les velléités hégémoniques d’une industrie agroalimentaire qui voulait la mort des fromages au lait cru. Il y consacra un documentaire, Ces fromages qu’on assassine, où les plus beaux paysages français jouaient les invités d’honneur.
Aujourd’hui, ce patriote basque amoureux de la France vient de condenser en un petit magazine cette richesse française qu’il connaît mieux que quiconque. Le Hors-série en kiosques pour deux mois, Cent tables pour le plaisir, est une ode à la France, en même temps qu’une promenade auprès des cuisiniers qui portent avec noblesse la mémoire de notre gastronomie, en même temps que sa brillante actualité. Au fil des pages, on rêve à la formidable modernité d’un homard à l’armoricaine ou d’un canard à l’orange. Pas d’intitulés prétentieux, pas de mélanges décoiffants, mais un hommage aux paysans dont le travail et le talent ont permis à ces produits de nous ravir. Mais surtout, on comprend en lisant les éditoriaux consacrés aux « brasseries gourmandes » ou aux « monuments gastronomiques » que toute la France est dans ce plaisir d’un repas comme une symphonie, où se mêlent l’histoire, la géographie, et toute cette civilisation que nous aimons. Il démontre également, dans le chapitre « saveurs d’ailleurs », comment le patrimoine culinaire français est fait d’apports extérieurs assimilés (qui du couscous ou du cassoulet a copié l’autre ?).
Perico Légasse, chroniqueur gastronomique de Marianne, et défenseur, depuis bien longtemps, de ces terroirs de France, fut le premier à s’insurger contre les dicktats d’un snobisme culinaire qui voulait voir dans les plats traditionnels de la cuisine française des restes d’un passéisme coupable – voire xénophobe – et ne couronnait que les spécialistes de cuisine moléculaire et autres amateurs de meringues à l’azote liquide, adorateurs de la fusion et contempteurs de la « France moisie », qu’elle soit culturelle ou gustative. Il fut également le seul à s’élever contre les velléités hégémoniques d’une industrie agroalimentaire qui voulait la mort des fromages au lait cru. Il y consacra un documentaire, Ces fromages qu’on assassine, où les plus beaux paysages français jouaient les invités d’honneur.
Aujourd’hui, ce patriote basque amoureux de la France vient de condenser en un petit magazine cette richesse française qu’il connaît mieux que quiconque. Le Hors-série en kiosques pour deux mois, Cent tables pour le plaisir, est une ode à la France, en même temps qu’une promenade auprès des cuisiniers qui portent avec noblesse la mémoire de notre gastronomie, en même temps que sa brillante actualité. Au fil des pages, on rêve à la formidable modernité d’un homard à l’armoricaine ou d’un canard à l’orange. Pas d’intitulés prétentieux, pas de mélanges décoiffants, mais un hommage aux paysans dont le travail et le talent ont permis à ces produits de nous ravir. Mais surtout, on comprend en lisant les éditoriaux consacrés aux « brasseries gourmandes » ou aux « monuments gastronomiques » que toute la France est dans ce plaisir d’un repas comme une symphonie, où se mêlent l’histoire, la géographie, et toute cette civilisation que nous aimons. Il démontre également, dans le chapitre « saveurs d’ailleurs », comment le patrimoine culinaire français est fait d’apports extérieurs assimilés (qui du couscous ou du cassoulet a copié l’autre ?).
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- ChocolatGuide spirituel
Est-ce que Périco Légasse ou Natacha Polony savent faire la cuisine?
Je n'ai aucune info à ce sujet les concernant et j'ai tendance à ne faire confiance en la matière qu'à des gens qui sont de vrais passionnés-connaisseurs.
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- JohnMédiateur
Je ne sais pas.
En tout cas, Abraxas en parle sur son blog, et Abraxas sait faire la cuisine !
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- ChocolatGuide spirituel
Abraxaaaaaaaaas, viens nous dire si Légasse et Polony savent faire la cuisine!
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