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- hophophopSage
concrètement, que faites-vous écrire à vos élèves pour chaque niveau lorsque vous étudiez un texte ?
Je les fais bcp écrire et me demande si c'est vraiment nécessaire. Je ne sais pas (encore) faire autrement, mais je me demande surtout comment font les autres...
Je les fais bcp écrire et me demande si c'est vraiment nécessaire. Je ne sais pas (encore) faire autrement, mais je me demande surtout comment font les autres...
- MauvetteÉrudit
Le vocabulaire, les titres, deux ou trois phrases pour résumer ce que l'on dit sur chaque aspect du texte, et un bref paragraphe de leçon qui définit une notion.
Et bien sûr, parfois, je leur demande de rédiger une ou deux questions.
Et bien sûr, parfois, je leur demande de rédiger une ou deux questions.
- SergeMédiateur
Pour ma part, la "trace écrite" des cours de "littérature" au collège m'ont toujours posé souci. Savoir faire une lecture analytique ou méthodique ou ... peu importe son nom, pour moi ça passe avant tout par l'oral.
J'ai longtemps considéré que ce qui était écrit dans le classeur était à apprendre, et je me vois mal donner à "apprendre" de telles traces écrites, souvent brouillonnes et parfois individuelles, chageant d'un élève à l'autre.
Alors, longtemps, les lectures étaient surtout un moment de plaisir et d'échange oral. On revoit les notions du chapitre au travers des textes. On répondait bien à quelques questions, mais sur un brouillon généralement.
Puis, peu à peu, je me suis forcé à les faire noter, pour garder une "preuve" de ce que nous avions fait, mais sans aucune conviction et sans aucune illusion sur leur devenir. Ces "traces écrites" ne seront sans doute jamais relues, contrairement aux cours d'orthographe, conjugaison, grammaire, vocabulaire .. Surtout que je fais suffisamment écrire mes élèves, qui rédigent déjà tous les jours sur des sujets très variés, sans avoir à trouver cette 'justification' au fait de leur faire noter des choses sur tel ou tel extrait lu.
Mais je me force, et je suis aussi preneur d'éventuelles pistes nouvelles.
J'ai longtemps considéré que ce qui était écrit dans le classeur était à apprendre, et je me vois mal donner à "apprendre" de telles traces écrites, souvent brouillonnes et parfois individuelles, chageant d'un élève à l'autre.
Alors, longtemps, les lectures étaient surtout un moment de plaisir et d'échange oral. On revoit les notions du chapitre au travers des textes. On répondait bien à quelques questions, mais sur un brouillon généralement.
Puis, peu à peu, je me suis forcé à les faire noter, pour garder une "preuve" de ce que nous avions fait, mais sans aucune conviction et sans aucune illusion sur leur devenir. Ces "traces écrites" ne seront sans doute jamais relues, contrairement aux cours d'orthographe, conjugaison, grammaire, vocabulaire .. Surtout que je fais suffisamment écrire mes élèves, qui rédigent déjà tous les jours sur des sujets très variés, sans avoir à trouver cette 'justification' au fait de leur faire noter des choses sur tel ou tel extrait lu.
Mais je me force, et je suis aussi preneur d'éventuelles pistes nouvelles.
- hophophopSage
Donc toi serge tu te forces à les faire écrire de + en +, c'est ça ?
Moi j'ai l'impression de ne pas avoir fait mon devoir de prof s'il y a trop peu de choses. Et pourtant, ce n'est pas très "productif" je pense.
Ca fait un peu paraphrase, de ce que l'on a dit à l'oral. Il m'arrive d'ailleurs de paraphraser aussi les textes étudiés en classe pour fournir à mes élèves une reformulation qu'ils puissent comprendre au 1er abord.... parpahrase de paraphrase = pas terrible. (je ne fais pas que ça bien entendu, mais en terme de trace écrite, ça prend parfois de la place... pour rien peut-être ?)
Moi j'ai l'impression de ne pas avoir fait mon devoir de prof s'il y a trop peu de choses. Et pourtant, ce n'est pas très "productif" je pense.
Ca fait un peu paraphrase, de ce que l'on a dit à l'oral. Il m'arrive d'ailleurs de paraphraser aussi les textes étudiés en classe pour fournir à mes élèves une reformulation qu'ils puissent comprendre au 1er abord.... parpahrase de paraphrase = pas terrible. (je ne fais pas que ça bien entendu, mais en terme de trace écrite, ça prend parfois de la place... pour rien peut-être ?)
- SergeMédiateur
Je ne force en effet à leur faire écrire "quelque chose" sur le texte lu. Cela me semble souvent artificiel, superflu et superficiel, enfin au regard de ce qui en est fait ensuite (c'est-à-dire pas grand chose). Vers la troisième, je ne dis pas. Mais en 6ème/5ème par exemple ... mouais. Pas convaincu au regard du temps que ça prend.
Mais je ne me force pas à leur faire écrire en revanche très régulièrement des textes courts comme longs, des jeux d'écriture très variés, des réinvestissements de vocabulaire et de notion de grammaire au travers de phrases, en fait ils écrivent beaucoup et chaque jour. Ou des écrits imitant le style d'un passage du texte lu, comme en propose souvent le Terre des lettres. Cela me semble bien plus pertinent.
Mais je ne me force pas à leur faire écrire en revanche très régulièrement des textes courts comme longs, des jeux d'écriture très variés, des réinvestissements de vocabulaire et de notion de grammaire au travers de phrases, en fait ils écrivent beaucoup et chaque jour. Ou des écrits imitant le style d'un passage du texte lu, comme en propose souvent le Terre des lettres. Cela me semble bien plus pertinent.
- hophophopSage
Plus pertinent sans nul doute ;-)
Mais je suis à la recherche d'un juste milieu dans ce domaine et c'est laborieux. Je veux laisser une trace écrite - pour tout un tas de raisons.... - mais je dois apprendre à la diminuer pour ne garder que l'essentiel je crois. C'est là que le bât blesse....
Mais je suis à la recherche d'un juste milieu dans ce domaine et c'est laborieux. Je veux laisser une trace écrite - pour tout un tas de raisons.... - mais je dois apprendre à la diminuer pour ne garder que l'essentiel je crois. C'est là que le bât blesse....
- PlumeNiveau 6
Pour ma part, le plus souvent nous faisons une partie des questions à l'oral (souvent la compréhension simple), puis je leur demande de faire une partie à l'écrit (souvent l'analyse qui passe par des notions de grammaire), je note la correction de ces deux questions plus pointues au tableau, puis nous faisons une synthèse de ce qu'il faut retenir : la "leçon" est cette synthèse, de cinq lignes environ, pas plus. S'il le faut, une ou deux définitions à apprendre par cœur.
- lapetitemuExpert
Témoignage de l'avis de mon inspecteur : ne faire écrire que ce que l'élève ne peut pas retrouver lui-même par la mémoire ou la réflexion. Cad que, si un texte a été bien expliqué en classe, il y a de grandes chances que l'élève en retienne au moins le thème, deux ou trois caractéristiques : pas besoin de faire noter tout ça. Ils peuvent le retrouver tout seuls en relisant le texte (à condition que l'étude du texte ait été bien menée ; mais si on passe moins de temps à écrire, on peut passer plus de temps à analyser, à l'oral. Sur ce point, je rejoins donc tout à fait Serge.)
En revanche, tout ce qui est définition de figure de style, notions d'histoire littéraire, vocabulaire technique : pour moi, il faut faire noter. Et c'est à apprendre, tout comme une leçon de grammaire.
De mon côté, c'est plutôt en partie langue que je cherche à diminuer mes traces écrites : quand ils ont la leçon dans le manuel, que leur faire écrire dans le classeur ? (si la leçon du livre est bien faite, naturellement)
En revanche, tout ce qui est définition de figure de style, notions d'histoire littéraire, vocabulaire technique : pour moi, il faut faire noter. Et c'est à apprendre, tout comme une leçon de grammaire.
De mon côté, c'est plutôt en partie langue que je cherche à diminuer mes traces écrites : quand ils ont la leçon dans le manuel, que leur faire écrire dans le classeur ? (si la leçon du livre est bien faite, naturellement)
- belodetHabitué du forum
J'ai tendance moi aussi à faire doublon avec les ressources des élèves. En français, j'ai l'idée préconçue qu'il faut que tout soit dans le classeur mais en maths, je sais qu'ils apprennent les leçons sur le livre. Vous faites comment vous?lapetitemu a écrit:Témoignage de l'avis de mon inspecteur : ne faire écrire que ce que l'élève ne peut pas retrouver lui-même par la mémoire ou la réflexion. Cad que, si un texte a été bien expliqué en classe, il y a de grandes chances que l'élève en retienne au moins le thème, deux ou trois caractéristiques : pas besoin de faire noter tout ça. Ils peuvent le retrouver tout seuls en relisant le texte (à condition que l'étude du texte ait été bien menée ; mais si on passe moins de temps à écrire, on peut passer plus de temps à analyser, à l'oral. Sur ce point, je rejoins donc tout à fait Serge.)
En revanche, tout ce qui est définition de figure de style, notions d'histoire littéraire, vocabulaire technique : pour moi, il faut faire noter. Et c'est à apprendre, tout comme une leçon de grammaire.
De mon côté, c'est plutôt en partie langue que je cherche à diminuer mes traces écrites : quand ils ont la leçon dans le manuel, que leur faire écrire dans le classeur ? (si la leçon du livre est bien faite, naturellement)
Pour ce qui est de l'étude des textes, comme dit plus haut, je fais un bilan écrit qui tire l'essentiel de notre questionnement oral + notions importantes. Parfois également, pour des réponses qui demandent plus de réflexion, je les fais rédiger. Je n'ai pas pris le pli du vocabulaire noté. C'est une résolution (que je viens de prendre à l'instant!! ) pour l'année prochaine!!
- lapetitemuExpert
belodet a écrit: Parfois également, pour des réponses qui demandent plus de réflexion, je les fais rédiger.
Mais vous (belodet et les autres qui fonctionnent ainsi) parlez de quelles réponses ?
En fait, j'ai pris le pli de séparer leçon et exercices. Alors, si vous parlez de réponses à des questions de lecture, chez moi, elles se trouvent dans une autre partie du classeur (pour la simple raison que je veux que leurs leçons soient les plus propres possibles, alors que dans la partie exercices, on peut se tromper, barrer, il y a la correction d'une autre couleur, etc...).
Cette année je leur avais dit, en septembre, que tout ce qui était partie exercices était à relire, voire à apprendre. Mais je me doute que ça n'a jamais été fait. Je miserai donc, l'année prochaine, sur des réflexes de rédaction : pas besoin d'apprendre les réponses à telle question si à chaque nouveau texte on pose toujours le même genre de questions. (Je ne sais pas si je suis claire...)
- JaneMonarque
Les miens écrivent beaucoup aussi. La trace écrite est projetée au tableau et fait la synthèse rapide des réponses de la LA. Définitions en rouge bien évidemment et leçons de grammaire avec les exercices et leur correction directement sur le cahier; on passe 2 cahiers de 96p par an.
- cristalExpert spécialisé
On fait la LA à l'oral. A la fin, le plus souvent, je leur pose une ou deux questions pour faire la synthèse de l'étude. Cette "trace écrite" témoigne de notre travail en classe, de notre analyse. Comme Serge, je ne trouve pas que cette synthèse ait vraiment un intérêt, je ne demande pas qu'elle soit apprise. D'ailleurs, je la distingue, d'un "Je retiens" si je veux faire apprendre le nom d'une figure de style ou un élément particulier.
- Blan6ineÉrudit
Je fais écrire aux 6ème et 5ème la plupart des réponses aux questions que je pose, même les plus simples sur l'auteur du texte, le siècle où il a été écrit...
Ca peut être long, ce n'est pas une partie de cours à apprendre par coeur mais ça a l'immense mérite de leur faire écrire des phrases correctes. Ils les préparent, à l'oral et à l'écrit, puis je note au tableau les réponses sous forme de phrases correctement construites et ils recopient.
Ce système: ils produisent une phrase, la proposent, on corrige éventuellement, on copie, c'est pour moi un moyen efficace de les faire rédiger quelque chose qui se tient debout. Avec les petits, je fais souvent des petites rédactions comme exercices mais c'est vite une catastrophe parce qu'il n'y a pas de ponctuation, aucun accord... Alors les études de textes (je leur donne ce nom-là mais on peut leur coller une autre étiquette) sont vraiment pour moi, outre l'occasion de découvrir un texte, une oeuvre, un auteur, une mouvement, un effet de style, le moyen de leur faire faire des phrases correctes, à l'écrit comme à l'oral.
Ca peut être long, ce n'est pas une partie de cours à apprendre par coeur mais ça a l'immense mérite de leur faire écrire des phrases correctes. Ils les préparent, à l'oral et à l'écrit, puis je note au tableau les réponses sous forme de phrases correctement construites et ils recopient.
Ce système: ils produisent une phrase, la proposent, on corrige éventuellement, on copie, c'est pour moi un moyen efficace de les faire rédiger quelque chose qui se tient debout. Avec les petits, je fais souvent des petites rédactions comme exercices mais c'est vite une catastrophe parce qu'il n'y a pas de ponctuation, aucun accord... Alors les études de textes (je leur donne ce nom-là mais on peut leur coller une autre étiquette) sont vraiment pour moi, outre l'occasion de découvrir un texte, une oeuvre, un auteur, une mouvement, un effet de style, le moyen de leur faire faire des phrases correctes, à l'écrit comme à l'oral.
- CelebornEsprit sacré
Je fais écrire un cours, avec au moins deux parties généralement constituées de 2 à 3 paragraphes. Cela me prend 2 heures, habituellement.
J'écris le cours au tableau. C'est dans la partie dialoguée qu'on voit ce qu'on met dedans, mais généralement, je sais déjà ce qui va se retrouver dans le cours (mais les formulations peuvent donc varier d'une classe à l'autre).
J'écris le cours au tableau. C'est dans la partie dialoguée qu'on voit ce qu'on met dedans, mais généralement, je sais déjà ce qui va se retrouver dans le cours (mais les formulations peuvent donc varier d'une classe à l'autre).
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- cristalExpert spécialisé
J'ai été inspectée cette année. L'inspecteur s'est déplacé dans la classe au moment où mes élèves devaient répondre aux deux questions de synthèse que je leur avait données. Il n'en a pas vu l'utilité car:
1. Tout avait été dit à l'oral.
2. C'était truffé de fautes.
En revanche, il n'a rien proposé...
A l'IUFM, on nous avait dit de leur faire écrire la "trace écrite", que ce moment de synthèse était très important et que l'élève devait construire son savoir.
1. Tout avait été dit à l'oral.
2. C'était truffé de fautes.
En revanche, il n'a rien proposé...
A l'IUFM, on nous avait dit de leur faire écrire la "trace écrite", que ce moment de synthèse était très important et que l'élève devait construire son savoir.
- lapetitemuExpert
Blan6ine a écrit:Je fais écrire aux 6ème et 5ème la plupart des réponses aux questions que je pose, même les plus simples sur l'auteur du texte, le siècle où il a été écrit...
Ca peut être long, ce n'est pas une partie de cours à apprendre par coeur mais ça a l'immense mérite de leur faire écrire des phrases correctes. Ils les préparent, à l'oral et à l'écrit, puis je note au tableau les réponses sous forme de phrases correctement construites et ils recopient.
Ce système: ils produisent une phrase, la proposent, on corrige éventuellement, on copie, c'est pour moi un moyen efficace de les faire rédiger quelque chose qui se tient debout.
Ca, je le fais, mais partie exercices.
J'insiste effectivement sur le fait qu'ils recopient les phrases que je donne en correction, afin d'avoir des modèles pour leurs futurs contrôles.
- belodetHabitué du forum
Il est marrant ton inspecteur!??! :shock:cristal a écrit:J'ai été inspectée cette année. L'inspecteur s'est déplacé dans la classe au moment où mes élèves devaient répondre aux deux questions de synthèse que je leur avait données. Il n'en a pas vu l'utilité car:
1. Tout avait été dit à l'oral.
2. C'était truffé de fautes.
En revanche, il n'a rien proposé...
A l'IUFM, on nous avait dit de leur faire écrire la "trace écrite", que ce moment de synthèse était très important et que l'élève devait construire son savoir.
Dans ce cas, on fait quoi? Pas de rédaction de réponses parce qu'il y aura des erreurs?
Le fait que tout ait été dit à l'oral permet aux élèves de reformuler avec des phrases complètes et claires. Contrairement à cet IPR, je trouve que cette méthode est plutôt intéressante.
- Ruggera7Neoprof expérimenté
+1. S'il ne faut plus faire écrire, où va-t-on?
- lapetitemuExpert
Je ne veux pas défendre cet inspecteur (ce n'est pas dans mes habitudes ) mais peut-être que ce qu'il a voulu dire, c'est que la réponse à ces questions de synthèse n'étaient pas indispensables à apprendre pour les élèves.
Ca revient encore à ce que je dis et fais : cette rédaction de réponses me semble essentielle pour habituer les élèves à construire des phrases, mais pour moi, elle ne relève pas de la "leçon".
En fait, peut-être que je n'interprète pas l'expression "trace écrite" comme vous : pour moi, la trace écrite, c'est la leçon. Tout ce qui est exercices et questions, je ne le range pas dans la même catégorie.
Donc je peux très bien faire une leçon qui repose sur des questions de lecture, des exercices de vocabulaire, et une explication de textes à l'oral : je fais écrire les élèves mais il n'y a pas de trace écrite à proprement parler.
Ca revient encore à ce que je dis et fais : cette rédaction de réponses me semble essentielle pour habituer les élèves à construire des phrases, mais pour moi, elle ne relève pas de la "leçon".
En fait, peut-être que je n'interprète pas l'expression "trace écrite" comme vous : pour moi, la trace écrite, c'est la leçon. Tout ce qui est exercices et questions, je ne le range pas dans la même catégorie.
Donc je peux très bien faire une leçon qui repose sur des questions de lecture, des exercices de vocabulaire, et une explication de textes à l'oral : je fais écrire les élèves mais il n'y a pas de trace écrite à proprement parler.
- ayoNiveau 6
J'ai une collègue qui utilise un système dont j'aimerais m'inspirer: d'abord explication orale du texte, vérifier que tout le monde a compris. Quelques questions pour aller plus loin. Puis une question de synthèse en rapport avec l'objectif de la séance (un seul objectif par séance: la morale dans la fable, comment divertir le lecteur, etc.): là les élèves copient la question et travaillent seuls à l'écrit et au crayon à papier. Si la question est difficile, on pose les bases à l'oral d'abord. Puis on fait lire leur réponse par certains élèves. Enfin ma collègue fait noter une synthèse qu'elle écrit. Pour cela les élèves reprennent le stylo bleu ou noir.
Ce que je trouve bien: en changeant de couleur d'écriture, on distingue bien ce qui a été écrit par l'eleve et ce qui a été fait en classe et écrit au tableau par le prof.
Ce que je trouve moins bien: pour les bons élèves, ils se retrouvent à noter deux fois la même chose.
En fin d'année, j'ai utilisé cette méthode en modifiant un peu et en variant (un petit ex d'écriture plutôt qu'une question sur le texte par exemple) en gardant le même principe pour toutes les séances : à la fin de l'heure, les élèves doivent avoir autant de crayon à papier que de bleu sur leurs cours.
Je vais essayer de poursuivre dans ce sens l'annee prochaine. Et ce fil m'interesse bien!
Ce que je trouve bien: en changeant de couleur d'écriture, on distingue bien ce qui a été écrit par l'eleve et ce qui a été fait en classe et écrit au tableau par le prof.
Ce que je trouve moins bien: pour les bons élèves, ils se retrouvent à noter deux fois la même chose.
En fin d'année, j'ai utilisé cette méthode en modifiant un peu et en variant (un petit ex d'écriture plutôt qu'une question sur le texte par exemple) en gardant le même principe pour toutes les séances : à la fin de l'heure, les élèves doivent avoir autant de crayon à papier que de bleu sur leurs cours.
Je vais essayer de poursuivre dans ce sens l'annee prochaine. Et ce fil m'interesse bien!
- belodetHabitué du forum
pour ce qui est de la trace finale écrite, je la fais écrire en noir. Le reste est en bleu.
J'ai en horreur le crayon de bois. Les élèves effacent leurs écrits au lieu de les prendre comme une trace de leur travail.
J'ai en horreur le crayon de bois. Les élèves effacent leurs écrits au lieu de les prendre comme une trace de leur travail.
- cristalExpert spécialisé
D'accord avec toi, Lapetitemu. Cette synthèse n'a pas d'utilité en soi. Je l'avais déjà expliqué. C'est juste un exercice d'écriture, un moyen de vérifier que les élèves ont bien suivi l'explication de texte et sont capables de reformuler l'essentiel.
cristal a écrit:On fait la LA à l'oral. A la fin, le plus souvent, je leur pose une ou deux questions pour faire la synthèse de l'étude. Cette "trace écrite" témoigne de notre travail en classe, de notre analyse. Comme Serge, je ne trouve pas que cette synthèse ait vraiment un intérêt, je ne demande pas qu'elle soit apprise. D'ailleurs, je la distingue, d'un "Je retiens" si je veux faire apprendre le nom d'une figure de style ou un élément particulier.
- cristalExpert spécialisé
belodet a écrit:Il est marrant ton inspecteur!??! :shock:cristal a écrit:J'ai été inspectée cette année. L'inspecteur s'est déplacé dans la classe au moment où mes élèves devaient répondre aux deux questions de synthèse que je leur avait données. Il n'en a pas vu l'utilité car:
1. Tout avait été dit à l'oral.
2. C'était truffé de fautes.
En revanche, il n'a rien proposé...
A l'IUFM, on nous avait dit de leur faire écrire la "trace écrite", que ce moment de synthèse était très important et que l'élève devait construire son savoir.
Dans ce cas, on fait quoi? Pas de rédaction de réponses parce qu'il y aura des erreurs?
Il va même me faciliter la tâche! A partir de l'année prochaine plus de rédaction. Ils font trop de fautes mes élèves! :lol:
- AmaliahEmpereur
En 3°, lors du dernier cours, explication orale puis quatre questions qui reprenaient l'essentiel. Je donne la première question, ils me donnent les mots clés qui doivent forcément apparaître dans la réponse et ils rédigent leur paragraphe en faisant apparaître citation, procédé et interprétation. Je passe dans les rangs pour corriger et je demande à certains de lire leur paragraphe. Ça a très bien fonctionné mais c'est une très bonne classe studieuse avec qui j'avais déjà vu le paragraphe de commentaire, les formules "insiste sur / met en valeur / souligne" etc.
Dans les classes faibles on fait ensemble une trace écrite, en général un petit paragraphe par grande idée sur le texte, mais j'écris tout au tableau et ils recopient! Jamais il ne me viendrait à l'idée de les laisser rédiger tout seuls leur trace écrite. Et avec eux surtout parfois on répond systématiquement à quelques questions du livre. Mais pas tout le temps, je trouverais ça terriblement ennuyeux pour eux comme pour moi.
Dans les classes faibles on fait ensemble une trace écrite, en général un petit paragraphe par grande idée sur le texte, mais j'écris tout au tableau et ils recopient! Jamais il ne me viendrait à l'idée de les laisser rédiger tout seuls leur trace écrite. Et avec eux surtout parfois on répond systématiquement à quelques questions du livre. Mais pas tout le temps, je trouverais ça terriblement ennuyeux pour eux comme pour moi.
- cristalExpert spécialisé
Il s'agit quand même de rédiger 4, 5 lignes. Même en 6e ou 5e, niveau contenu, ils en sont capables. Quant à la forme...
Ca prend quelques minutes, j'interroge ensuite quelques élèves et je me sers de leur synthèse pour écrire celle qu'ils noteront dans leur classeur.
Quand on a pas le temps, j'interroge un élève et on rédige collectivement. Peut-être est-ce d'ailleurs la meilleure solution.
Ca prend quelques minutes, j'interroge ensuite quelques élèves et je me sers de leur synthèse pour écrire celle qu'ils noteront dans leur classeur.
Quand on a pas le temps, j'interroge un élève et on rédige collectivement. Peut-être est-ce d'ailleurs la meilleure solution.
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