Progrès des élèves

Avez-vous l'impression que vos élèves parviennent à progresser en expression écrite et orale ?

Nous voilà en mars, et je n'ai pas l'impression de voir de réels progrès. Il y a toujours des "je voudré", des "Je vous pris" et "je me batta"...

Il n'y a que quand je prends les écrits un à un et que je les corrige avec eux que j'ai l'impression que ça sert à quelque chose - mais je ne peux pas donner un cours particulier à chacun :/

Vous avez des moyens tangibles de saisir la différence dans l'expression écrite et orale entre septembre et mai ?

Je ne vois aucun progrès et pour certains une nette régression même tout au long des 4 années, c'est déconcertant.
Ceux (trop peu malheureusement) qui suivent tes conseils et entendent répéter mille fois les mêmes choses arrivent à progresser en orthographe. Mais j'avoue rester perplexe sur mon utilité à les faire progresser en expression écrite...

John, va faire un tour là-bas - même si c'est ciblé collège :
https://www.neoprofs.org/groupe-de-travail-college-f47/travailler-la-redaction-au-college-t18268-60.htm#304867

Pour répondre directement, je vois des progrès pour les élèves faibles ou médiocres, pas pour les très faibles, ceux qui lisent à peine et qui n'ont aucune conscience de la structuration d'une phrase, même élémentaire, voire de l'unité des mots (se ki s'ont cappable des crire com sa). Pour les élèves moyens, ça marche pour tous les points que j'arrive à organiser en progression, avec réinvestissement des structures syntaxiques travaillées. Ce qui est abordé de manière ponctuelle ou erratique ne reste pas.

C'est pour ça que j'aimerais parvenir à quelque chose de plus abouti, plus rigoureux en termes de progression en rédaction.

Mais j'ai l'impression que, là encore, il y a tout à réinventer.

Après la réinvention du voca, de la grammaire de phrase et de l'explication de texte, je fatigue un peu.

Pfffff...

J'ai l'impression qu'à chaque fois que j'ai voulu mesurer les progrès de mes élèves, je me suis fait beaucoup de mal

Une année, au mois de septembre, j'ai demandé à mes élèves de rédiger un texte que j'ai soigneusement rangé. En juin, plein d'une vaine assurance professorale, je leur ai demandé de le corriger. Le camouflet a été sévère.

Cette année, j'ai même constaté, en corrigeant les copies de brevets blancs, que certains élèves étaient capables de régresser au bout de quatre ans.