- caperucitaGuide spirituel
Je voudrais savoir comment on procède en général pour faire une médiation entre une classe avec qui le courant ne passe pas du tout et le prof. Doit on forcément choisir le PP de cette classe? Le cpe? quelqu'un d'autre? Qui doit "mener" la réunion? la personne qui fait la médiation ou le prof avec qui ça ne passe pas? et enfin que faire si les élèves attaquent personnellement le prof et sont tout sauf constructifs? Merci
(je poste suite à ma 2nde visite qui ne s'est pas bien passée...)
(je poste suite à ma 2nde visite qui ne s'est pas bien passée...)
- fgersNiveau 9
Une médiation c'est le fait d'introduire une tierce partie pour déporter le problème qui existe entre la classe et l'enseignant. Cela ne veut absolument pas dire que les parties en présence (prof et élèves) vont du coup de retrouver à égalité avec entre les deux le médiateur.
L'école n'est pas une démocratie, c'est un lieu d'autorité, comme la famille. On écoute les élèves, comme on écoute ses enfants, et à la fin on décide. Une médiation c'est bien gentil mais ça ne peut pas se terminer par les élèves ont raison et le prof était dans l'erreur. Quand c'est le bazar, les élèves n'ont jamais raison! Le prof c'est toi, il n'y a qu'un titulaire de l'autorité, et ça ne va pas changer.
Cela ne veut pas non plus dire qu'il faut absolument organiser une "confrontation". La médiation peut parfaitement consister à écouter les élèves ou leurs délégués et à leur apporter des réponses (qui peuvent tout à fait être les mêmes que celles de l'enseignant). Le "médiateur", surtout si c'est le CDE, peut aussi voir avec l'enseignant quelle stratégie adopter pour rétablir autorité et climat de travail. Un regard extérieur sur ses pratiques peut aider à trouver mieux ses marques. C'est à voir au cas par cas.
Qui choisir? C'est pareil, cela dépend. A mon avis, PP, CPE et CDE peuvent le faire. Il faut quelqu'un de calme et qui a de l'autorité c'est tout. Et j'oubliais, surtout quelqu'un qui ne va pas jouer au démagogue et qui a dans l'esprit de t'aider et pas de te flinguer.
Bref, médiation est le mot policé et la pratique souple qu'il faut utiliser pour un recadrage
L'école n'est pas une démocratie, c'est un lieu d'autorité, comme la famille. On écoute les élèves, comme on écoute ses enfants, et à la fin on décide. Une médiation c'est bien gentil mais ça ne peut pas se terminer par les élèves ont raison et le prof était dans l'erreur. Quand c'est le bazar, les élèves n'ont jamais raison! Le prof c'est toi, il n'y a qu'un titulaire de l'autorité, et ça ne va pas changer.
Cela ne veut pas non plus dire qu'il faut absolument organiser une "confrontation". La médiation peut parfaitement consister à écouter les élèves ou leurs délégués et à leur apporter des réponses (qui peuvent tout à fait être les mêmes que celles de l'enseignant). Le "médiateur", surtout si c'est le CDE, peut aussi voir avec l'enseignant quelle stratégie adopter pour rétablir autorité et climat de travail. Un regard extérieur sur ses pratiques peut aider à trouver mieux ses marques. C'est à voir au cas par cas.
Qui choisir? C'est pareil, cela dépend. A mon avis, PP, CPE et CDE peuvent le faire. Il faut quelqu'un de calme et qui a de l'autorité c'est tout. Et j'oubliais, surtout quelqu'un qui ne va pas jouer au démagogue et qui a dans l'esprit de t'aider et pas de te flinguer.
Bref, médiation est le mot policé et la pratique souple qu'il faut utiliser pour un recadrage
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Le courrier de S1 est ton meilleur ami
- InvitéNGrand sage
Je pense que ce n'est pas le prof concerné qui doit faire la médiation. Celà dépend des contextes d'établissement; j'ai connu un lycée où il y avait une équipe de médiateurs volontaires et autoformés ...Tout dépend aussi, je pense, du niveau d'incompréhension installée entre prof et élèves. Je vois bien une réunion menée par le CPE en présence des délégués élèves, du P.P et du prof en question...Puis un compte rendu en classe entière du P.P en présence du prof. Même si la règle de la médiation c'est le "gagnant" "gagnant" dans l'intérêt de tous, le prof ne doit pas être mis au banc des accusés ce serait très compromettant pour la reconnaissance de l'autorité des collègues.
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