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- RuthvenGuide spirituel
En gros :
- Snalc : contre le collège unique ; oscillation entre un élitisme bon teint traditionnel et la nécessité de proposer à chacun une voie d'excellence qui lui correspond
- FO : centré sur la défense des statuts ; hostile aux nouvelles pédagogies. A refusé par exemple de signer les points de convergence diagnostiquant ce qui devait être réformé au lycée (du coup s'est privé de la possibilité de discuter, mais a gardé les mains propres).
- Snes : plusieurs tendances, d'où la difficulté de cerner une ligne directrice évidente, à moins de connaître les mandats (pas toujours évident dans la communication extérieure car slogans souvent un peu fuyants du type "Pour une autre réforme du lycée"), d'où la caricature, un peu injuste, souvent faite du projet se réduisant exclusivement à demander des moyens. Solide réseau de militants sur le terrain.
Et puis il y a la galaxie des pédagogistes (là j'ai un peu plus de mal) :
- Sgen : jamais en retard pour proposer quelque chose d'innovant avec de l'informatique et de la mise en activité pour le jeune.
- UNSA : accent sur la défense de la laïcité ; souvent défense d'un nivellement démocratique
- Snalc : contre le collège unique ; oscillation entre un élitisme bon teint traditionnel et la nécessité de proposer à chacun une voie d'excellence qui lui correspond
- FO : centré sur la défense des statuts ; hostile aux nouvelles pédagogies. A refusé par exemple de signer les points de convergence diagnostiquant ce qui devait être réformé au lycée (du coup s'est privé de la possibilité de discuter, mais a gardé les mains propres).
- Snes : plusieurs tendances, d'où la difficulté de cerner une ligne directrice évidente, à moins de connaître les mandats (pas toujours évident dans la communication extérieure car slogans souvent un peu fuyants du type "Pour une autre réforme du lycée"), d'où la caricature, un peu injuste, souvent faite du projet se réduisant exclusivement à demander des moyens. Solide réseau de militants sur le terrain.
Et puis il y a la galaxie des pédagogistes (là j'ai un peu plus de mal) :
- Sgen : jamais en retard pour proposer quelque chose d'innovant avec de l'informatique et de la mise en activité pour le jeune.
- UNSA : accent sur la défense de la laïcité ; souvent défense d'un nivellement démocratique
- CherCollègueBanni
FO de droite ? Vous rigolez ? ...
En revanche, et au risque de faire hurler (ce qui ne manquera pas), le SNALC, c'est la droite. Droite UMP, conservatrice, traditionnelle, classique. Son rapprochement avec les Corinne Lepage et autre Bayrou, c'est une vaste foutaise propre à piéger les gogos.
Le Sgen-Cfdt, en effet, est plus indéfinissable et plus "pédago"'. Disons qu'ils sont aussi historiquement caractérisés par un anti-communisme viscéral.
Mais mes "camarades" et mes "copains" vont vous expliquer que tout ce que je dis est faux, car le Snalc combat Sarko, le Snes fut contre Jospin, etc. Ne les écoutez pas. Tout ça, c'est petit théâtre et tractations minables.
Ca, c'était plutôt une bonne idée.
Mais chacun est libre d'adorer le gourou qu'il veut !
En revanche, et au risque de faire hurler (ce qui ne manquera pas), le SNALC, c'est la droite. Droite UMP, conservatrice, traditionnelle, classique. Son rapprochement avec les Corinne Lepage et autre Bayrou, c'est une vaste foutaise propre à piéger les gogos.
Le Sgen-Cfdt, en effet, est plus indéfinissable et plus "pédago"'. Disons qu'ils sont aussi historiquement caractérisés par un anti-communisme viscéral.
Mais mes "camarades" et mes "copains" vont vous expliquer que tout ce que je dis est faux, car le Snalc combat Sarko, le Snes fut contre Jospin, etc. Ne les écoutez pas. Tout ça, c'est petit théâtre et tractations minables.
je m'étais éloignée de tout cela depuis
Ca, c'était plutôt une bonne idée.
Mais chacun est libre d'adorer le gourou qu'il veut !
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"Vous me comprendrez après la prochaine guerre des nations" Nietzsche.
- fgersNiveau 9
Ruthven a écrit:
Ah ... Le Snes et FO, une grande histoire d'amour ! Toujours des amabilités à se dire !
C'est la stricte vérité. D'ailleurs tous les syndicats ont des problèmes avec FO.
Aux obsèque de Pierre Boussel-Lambert (leader historique de l'OCI devenue PT) se trouvaient tous les secrétaires générux de FO en vie, d'André Bergeron à Jean Claude Mailly.
Marc Blondel a été recasé à la Libre pensée, officine du PT.
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Le courrier de S1 est ton meilleur ami
- fgersNiveau 9
Ruthven a écrit:En gros :
- Snalc : contre le collège unique ; oscillation entre un élitisme bon teint traditionnel et la nécessité de proposer à chacun une voie d'excellence qui lui correspond
- FO : centré sur la défense des statuts ; hostile aux nouvelles pédagogies. A refusé par exemple de signer les points de convergence diagnostiquant ce qui devait être réformé au lycée (du coup s'est privé de la possibilité de discuter, mais a gardé les mains propres).
- Snes : plusieurs tendances, d'où la difficulté de cerner une ligne directrice évidente, à moins de connaître les mandats (pas toujours évident dans la communication extérieure car slogans souvent un peu fuyants du type "Pour une autre réforme du lycée"), d'où la caricature, un peu injuste, souvent faite du projet se réduisant exclusivement à demander des moyens. Solide réseau de militants sur le terrain.
Et puis il y a la galaxie des pédagogistes (là j'ai un peu plus de mal) :
- Sgen : jamais en retard pour proposer quelque chose d'innovant avec de l'informatique et de la mise en activité pour le jeune.
- UNSA : accent sur la défense de la laïcité ; souvent défense d'un nivellement démocratique
Avec une tendance majoritaire (Unité et Action) qui fait 75 % des votes ce n'est pourtant pas trop difficile.
Pour ce qui est du réseau de militants, il faut être clair: c'est le seul syndicat qui est présent dans tous les établissements ou presque, c'est le seul qui a les militants pour gérer tous les dossiers de mutations et autres opérations paritaires, c'est le seul syndicat capable de mettre dans la rue des dizaines de milliers de manifestants, c'est le seul syndicat présent à tous les niveaux dans tous les organismes paritaires.
Après on peut ne pas se reconnaitre dans les positions du SNES, mais on ne peut contester sa force militante.
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Le courrier de S1 est ton meilleur ami
- RuthvenGuide spirituel
fgers a écrit:
Avec une tendance majoritaire (Unité et Action) qui fait 75 % des votes ce n'est pourtant pas trop difficile.
Pour la désignation des mandats sans doute, pour la communication extérieure, c'est vraiment moins clair car on sent toujours un louvoiement pour ne froisser personne. Je serais incapable par exemple de prévoir ce que le Snes pense du maintien de l'heure de TPE en Première dans la nouvelle réforme du lycée, si dans l' "autre réforme" - celle qui est souhaitée -, les TPE sont idéalement maintenus.
- fgersNiveau 9
Lynette a écrit:Merci beaucoup à tous les deux: je suis tout à fait nulle et perdue avec tout ça ! J'ai eu une mauvaise expérience avec un certain syndicat et je m'étais éloignée de tout cela depuis.
Fgers: oui ça me tente que tu développes, ça m'intéresse beaucoup.
.
Je me suis mis dans un sacré bourbier. Ce n'est pas simple. Je vais y aller à la hache.
A l'origine il y deux grandes conceptions du syndicalisme.
Le syndicalisme ouvrier (CGT 1895) pense que les intérêt des salariés et des patrons sont inconciliables. Il faut donc changer la société (voire changer de société - attention la dimension révolutionnaire doit être pensée historiquement) pour faire évoluer les conditions de travail des salariés.
Le syndicalisme chrétien (CFTC 1919 - aujourd'hui déconfessionnalisé en majorité CFDT 1964) qui n'oppose pas les intérêts des uns et des autres et pense que la condition des salariés peut évoluer positivement en parallèle aux intérêts des employeurs.
S'ajoute à cela le syndicalisme autonome qui touve son origine dans un syndicalisme catégoriel et même corporatiste. Il s'agit de défendre les intérêts d'une corporation, d'un métier, en dehors d'un contexte économique et politique général. Les syndicats autonomes peuvent s'associer pour être plus forts (UNSA) mais ce n'est pas dans une optique confédérale.
Le syndicalisme unitaire lui pose comme exigence de base l'unité du mouvement syndical, bien mise à mal par les soubresauts de l'histoire (syndicalisme français très morcelé).
Exemple: lors de la scission de la CGT au lendemain de la guerre (CGT et FO - scission politique dans un contexte de guerre froide), le syndicalisme enseignant choisi l'autonomie avec la FEN mais avec (dans les statuts) la volonté d'une réunification à terme.
La majorité (UID) de la FEN s'ancre dans l'autonomie alors que la minorité (UA - majoritaire au SNES, syndicat qui devient majoritaire dans la FEN pour des raisons d'évolution du système éducatif) veut conserver la volonté de réunification.
C'est une des raison qui conduit à la disparition de la FEN et à la création de la FSU (u=unitaire).
C'est ce qui explique aussi la colonté actuelle de la FSU de travailler activement à une recomposition syndicale en créant un pôle puissant avec la CGT, solidaires et ceux qui se retrouvent (et il y en a y compris à FO ou à l'UNSA) dans les grandes orientations.
Le syndicalisme unitaire de l'éducation national a donc un projet syndical qui est à la fois un projet éducatif, un projet pour la profession et un projet de société.
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Le courrier de S1 est ton meilleur ami
- fgersNiveau 9
Ruthven a écrit:fgers a écrit:
Avec une tendance majoritaire (Unité et Action) qui fait 75 % des votes ce n'est pourtant pas trop difficile.
Pour la désignation des mandats sans doute, pour la communication extérieure, c'est vraiment moins clair car on sent toujours un louvoiement pour ne froisser personne. Je serais incapable par exemple de prévoir ce que le Snes pense du maintien de l'heure de TPE en Première dans la nouvelle réforme du lycée, si dans l' "autre réforme" - celle qui est souhaitée -, les TPE sont idéalement maintenus.
D'abord il n'y a pas de mandats sur tout.
Ensuite on peut analyser certaines positions comme des "louvoiements pour ne froisser personne" mais moi je parlerais de volonté d'aboutir à une position majoritaire dans la profession. Cette volonté majoritaire est tout de même la principale originalité du SNES. Ce n'est pas toujours facile, ça peut prendre du temps et il faut la construire. C'est plus facile d'avoir raison à quelques-uns.
Sur les TPE je ne peux pas te répondre avec précision (mea culpa) mais je sais que ( je cite):
-Les TPE se sont inscrits dans une réduction des horaires disciplinaires que le SNES conteste. Ce ne sont ni des enseignements disciplinaires ni des approfondissements de cours.
- de nombreux établissements ont utilisé les TPE comme " variable d’ajustement " des services. De ce fait certains collègues font les TPE dans une classe dont ils n’ont pas la charge dans leur discipline. Cela pose problème sur la conception des TPE et la cohérence disciplinaire.
- L’ambiguïté de la circulaire (72H annuelles par division) permet des dérives sur les horaires (imposition de deux heures de présence d’un même enseignant pendant une partie de l’année ce qui est une forme d'annualisation des services que le SNES refuse)
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Le courrier de S1 est ton meilleur ami
- DaphnéDemi-dieu
Lynette a écrit:Quelqu'un peut-il me dire l'orientation politique du SNALC ? J'ai l'impression que c'est MoDem, mais je me trompe peut-être.
J'ai envoyé la question en MP à Une vieille néotit, mais je pense qu'elle n'a pas eu le temps de passer ici ou de me répondre.
MP Lynette.
- AbraxasDoyen
Lynette a écrit:Quelqu'un peut-il me dire l'orientation politique du SNALC ? J'ai l'impression que c'est MoDem, mais je me trompe peut-être.
J'ai envoyé la question en MP à Une vieille néotit, mais je pense qu'elle n'a pas eu le temps de passer ici ou de me répondre.
Elle arrive ! Elle n'avait pas de connexion hier.
- AbraxasDoyen
Ruthven a écrit:Lynette a écrit:Quelqu'un peut-il me dire l'orientation politique du SNALC ? J'ai l'impression que c'est MoDem, mais je me trompe peut-être.
J'ai envoyé la question en MP à Une vieille néotit, mais je pense qu'elle n'a pas eu le temps de passer ici ou de me répondre.
Un syndicat n'a pas d'orientation politique ; mais à vue de nez, la sociologie politique de ses adhérents doit aller de la droite traditionnelle aux républicains de gauche et chevènementistes. MoDem pour ses membres éminents qui essaient d'infléchir le discours éducatif de Bayrou.
À vue de nez, c'est ça…
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- Révolution copernicienne au Snalc : "L'action du Snalc ne se limite pas aux problèmes purement éducatifs".
- Emmanuel Protin, vice-président du Snalc Créteil, affirme que "le pédagogisme" est coupable du meurtre de Fabienne Terral-Calmès. Le Snalc national condame ce "dérapage".
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