- KikiHabitué du forum
J'ai des collégiens plutôt gentils mais qui sont souvent absents : ils sèchent les cours (avec l'accord des parents). L'établissement ne fait rien. Comme cela se sait, il y a de plus en plus d'élèves qui sèchent. Avec le temps, cela crée des problèmes (l'élève qui bavarde ou qui s'agite car il est perdu et qu'il renonce à suivre le cours..). Savez-vous si on peut faire quelque chose au niveau de la loi, au niveau du CPE ?
- JaneMonarque
oh Kiki, on est dans la même ville ! j'ai le même problème dans mes 2 3°, et malgré la bonne volonté de la CPE et du CDE, les élèves en question n'ont toujours pas remis les pieds au collège. Pire, ceux qui viennent en maths mais pas en anglais, en français mais pas en physique... collège à la carte, donc !
- SteredDoyen
Chez nous, même problème avec certains élèves.
Des signalements ont été faits auprès des autorités compétentes et depuis... Rien
Des signalements ont été faits auprès des autorités compétentes et depuis... Rien
- zabouFidèle du forum
Théoriquement si un élève est trop souvent absent on doit faire un signalement, non?
Chez nous même GROS pb, on a des gamins qui viennent une fois par mois en classe ou de temps en temps...pour faire face à ce fléau nous avons des médiateurs qui tentent de savoir pourquoi ils ne viennent pas, de rencontrer les familles etc...
Chez nous même GROS pb, on a des gamins qui viennent une fois par mois en classe ou de temps en temps...pour faire face à ce fléau nous avons des médiateurs qui tentent de savoir pourquoi ils ne viennent pas, de rencontrer les familles etc...
- Invité13Habitué du forum
Il me semble que la procédure, c'est
1- signalement
2- avertissement
3- mise en garde
4- constat d'abandon scolaire (mais au collège ils ne sont pas majeurs...)
Il faut ouvrir un DISA pour pouvoir ensuite proposer des solutions de rescolarisation (dispositifs seconde chance par ex.)
Sinon on peut toujours avoir recours à l'assistante sociale.
Mais est-ce le profil des élèves dont tu parles ?
1- signalement
2- avertissement
3- mise en garde
4- constat d'abandon scolaire (mais au collège ils ne sont pas majeurs...)
Il faut ouvrir un DISA pour pouvoir ensuite proposer des solutions de rescolarisation (dispositifs seconde chance par ex.)
Sinon on peut toujours avoir recours à l'assistante sociale.
Mais est-ce le profil des élèves dont tu parles ?
- miss teriousDoyen
Mais peut-être que, comme dans mon étb, les élèves sont couverts. J'ai plusieurs cas comme ça mais la CPE me dit qu'elle ne peut rien à partir du moment où l'élève, quand il revient, a son billet de retour rempli en bonne et due forme.
Certains ne viennent jamais le lundi. D'autres c'est le mercredi. D'autres encore, c'est le vendredi. On a aussi ceux qui choisissent leurs matière et font des allers et retours entre dedans et dehors. J'ai même une élève qui l'an passé a dû ne venir que... allez... 5 fois (avec un faux certificat médical, en plus) et qui, cette année, a eu un certificat médical l'autorisant à ne pas venir au collège jusqu'à la veille (comme par hasard) de ses 16 ans...
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- CathEnchanteur
Ça dépend beaucoup de la bonne volonté du cde.
Nous, on vient de se débarrasser d'un élève qui avait dépassé le cap des 100 demi-journées d'absences!
Nous, on vient de se débarrasser d'un élève qui avait dépassé le cap des 100 demi-journées d'absences!
- AlbertineNiveau 9
Même problème dans mon collège, hier mes 4e étaient 12!
Beaucoup d'absents surtout le matin, et lorsqu'ils reviennent, ils ne comprennent rien et son perdus!
Beaucoup d'absents surtout le matin, et lorsqu'ils reviennent, ils ne comprennent rien et son perdus!
- kimyGrand sage
Chez nous aussi, l'absentésime est un fléau.
Dans la 6° de ma collègue, elle n'a que TRES rarement la classe au complet et il est fréquent d'avoir 5 absents ...
Certains élèves ont eu 30 demi-journées d'absence au 1° trimestre, je trouve ça énorme sur une période de 12 semaines soit 108 demi-journées au total !!!!!! Je trouve ça !
La CPE et la CDE n'ont pas de solution pour le moment.
Dans la 6° de ma collègue, elle n'a que TRES rarement la classe au complet et il est fréquent d'avoir 5 absents ...
Certains élèves ont eu 30 demi-journées d'absence au 1° trimestre, je trouve ça énorme sur une période de 12 semaines soit 108 demi-journées au total !!!!!! Je trouve ça !
La CPE et la CDE n'ont pas de solution pour le moment.
- JaneMonarque
kimy a écrit:Chez nous aussi, l'absentésime est un fléau.
Dans la 6° de ma collègue, elle n'a que TRES rarement la classe au complet
Dès la 6° ???
- lulucastagnetteEmpereur
Dans mon collège, c'est pareil.
La 5è où je suis pp n'est jamais au complet : deux élèves manquent systématiquement.
Cassandra, par exemple : je ne l'ai pas encore vue en 2010. Pour l'instant, pour le 2è trimestre, elle en est à 80 1/2 journées d'absence. Et quand je quitte le collège, je la vois revenir des courses et portant des sacs avec sa mère (qui a bien 5 ou 6 enfants, tous plus ou moins déscolarisés). Mon CPE dit qu'on ne peut rien faire...
En 6è, Maéva qui redouble, absente deux fois sur trois. Là, absente depuis deux semaines... La mère couvre. Pffff
La 5è où je suis pp n'est jamais au complet : deux élèves manquent systématiquement.
Cassandra, par exemple : je ne l'ai pas encore vue en 2010. Pour l'instant, pour le 2è trimestre, elle en est à 80 1/2 journées d'absence. Et quand je quitte le collège, je la vois revenir des courses et portant des sacs avec sa mère (qui a bien 5 ou 6 enfants, tous plus ou moins déscolarisés). Mon CPE dit qu'on ne peut rien faire...
En 6è, Maéva qui redouble, absente deux fois sur trois. Là, absente depuis deux semaines... La mère couvre. Pffff
- kimyGrand sage
Jane a écrit:kimy a écrit:Chez nous aussi, l'absentésime est un fléau.
Dans la 6° de ma collègue, elle n'a que TRES rarement la classe au complet
Dès la 6° ???
Oui ... c'est donc d'autant plus effrayant !
- JaneMonarque
dans mon collège, les 6° sont (hormis épisode de gastro ou de grippe A) très régulièrement présents; le phénomène de l'absentéisme nous touche plutôt à partir de la 4°. Effectivement, c'est inquiétant
- NellGuide spirituel
Un seul cas chez nous, en 4ème. La gamine est prise entre le collège et sa famille, n'ose même plus revenir. Elle a fait l'objet d'un signalement et constat de déscolarisation. La famille va être prévenue de cette procédure. Si j'ai bien saisi, il lui suffit de revenir un certain temps pour foutre en l'air la machine. Mais ça reste un cas à part.
chez nous, ce sont vraiment des mômes isolés et qui ont de "vrais" problèmes (ce n'est pas de l'école buissonnière).
J'ai eu ce problème avec une des 5èmes dont j'étais PP l'an passé et j'ai vraiment galéré. Mais réussi. Il en va dans ces cas-là de l'épanouissement de l'enfant (et 48 demi-journées d'absence sur une MI-trimestre, ça fait peur!)
chez nous, ce sont vraiment des mômes isolés et qui ont de "vrais" problèmes (ce n'est pas de l'école buissonnière).
J'ai eu ce problème avec une des 5èmes dont j'étais PP l'an passé et j'ai vraiment galéré. Mais réussi. Il en va dans ces cas-là de l'épanouissement de l'enfant (et 48 demi-journées d'absence sur une MI-trimestre, ça fait peur!)
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Impose ta chance, sers ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront. (R. Char)
- CathEnchanteur
C'est fou, je vais faire ma vieille réac, mais "de mon temps", on n'était pas absentéistes, surtout pas au collège...Tout le monde était là, tout le temps, sauf maladie, même les pires réfractaires.
Au lycée pareil globalement, en terminale seulement certains s'accordaient très ponctuellement une heure de sèche (genre la piscine en plein hiver), ça restait extrêmement marginal...
Tout ça me confirme que la politique laxiste de l"élève au coeur du système" et autres conneries sont parfaitement néfastes.
Et j'assume.
Au lycée pareil globalement, en terminale seulement certains s'accordaient très ponctuellement une heure de sèche (genre la piscine en plein hiver), ça restait extrêmement marginal...
Tout ça me confirme que la politique laxiste de l"élève au coeur du système" et autres conneries sont parfaitement néfastes.
Et j'assume.
- kimyGrand sage
C'était pareil "de mon temps" cath ... Les temps ont bien changé !
Hélas !!!
Hélas !!!
- lene75Prophète
Oui, Kimy, c'était pareil de mon temps !!! Et quand je dis à mes élèves de terminale qu' "à mon époque" (comme si j'étais un dinosaure) on ne séchait pas, ils me regardent avec des yeux et pensent que je bluffe.
Même dans mon lycée de privilégiés où on les vire chaque année s'ils ne "respectent pas les règles du jeu", il y a de la sèche ponctuelle chez les terminales (il arrive qu'il me manque 10 élèves en ES le vendredi, parce que le fléau est plus répandu chez les ES que chez les S, et on ne me fera pas croire à une épidémie), et quelques cas sérieux, un ou deux s'expliquant par des dépressions, mais pas tous. Et l'année dernière, dans un autre lycée, c'était un vrai fléau, avec effet d'entraînement, la CPE s'était débarrassée d'un, en lui faisant signer une lettre de démission, mais pour les autres, le proviseur ne voulait pas faire de conseils de discipline, du coup, plus personne ne voulait bosser et quand ils venaient, ils foutaient la m*. Maigre consolation, presqu'aucun des sécheurs (qui restaient parfois toute la journée devant la grille du lycée à ne rien faire) n'a eu son bac... 8 échecs dans une même classe de S, dont 7 au 1er tour, pour 29 élèves, 31 au début de l'année, mais deux abandons en cours de route... c'est ça le rôle de l'EN... faire perdre des années à des élèves et leur temps aux autres qui veulent travailler...
Même dans mon lycée de privilégiés où on les vire chaque année s'ils ne "respectent pas les règles du jeu", il y a de la sèche ponctuelle chez les terminales (il arrive qu'il me manque 10 élèves en ES le vendredi, parce que le fléau est plus répandu chez les ES que chez les S, et on ne me fera pas croire à une épidémie), et quelques cas sérieux, un ou deux s'expliquant par des dépressions, mais pas tous. Et l'année dernière, dans un autre lycée, c'était un vrai fléau, avec effet d'entraînement, la CPE s'était débarrassée d'un, en lui faisant signer une lettre de démission, mais pour les autres, le proviseur ne voulait pas faire de conseils de discipline, du coup, plus personne ne voulait bosser et quand ils venaient, ils foutaient la m*. Maigre consolation, presqu'aucun des sécheurs (qui restaient parfois toute la journée devant la grille du lycée à ne rien faire) n'a eu son bac... 8 échecs dans une même classe de S, dont 7 au 1er tour, pour 29 élèves, 31 au début de l'année, mais deux abandons en cours de route... c'est ça le rôle de l'EN... faire perdre des années à des élèves et leur temps aux autres qui veulent travailler...
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- henrietteMédiateur
Je suis pour ma part confrontée pour la 1e fois, dans la 5e où je suis PP, à un élève souffrant de phobie scolaire : sa mère l'amène au collège en voiture le matin, et là il fait une crise de malaise, devient blanc, maux de ventre, etc, et si elle le force, alors grosse crise genre spasmophilie (orth ?) devant les grilles... Par contre, si elle arrive à ce qu'il aille en classe, tout se passe alors très bien, c'est un élève tout à fait "normal", qui participe comme un autre, bavarde comme un autre, a des notes correctes : RAS. Mais à présent, il est quasi déscolarisé : depuis janvier, je ne l'ai vu que 3 fois. Et la mère me demande de l'aide, mais je ne sais vraiment pas quoi faire, à part organiser le travail pour que son voisin le lui transmette.
Je précise qu'il a eu l'an passé un suivi psy, qu'il a été au CNED deux trimestres Le problème viendrait de la classe de 6e horrible dans laquelle il était l'an passé, dans un autre collège, où les profs eux-mêmes reconnaissaient qu'il était impossible de faire cours, mais personne ne sait s'il a été victime de sévices ou quoi, car lui dit que non.
Ça allait à peu près bien au premier trimestre, peu d'absences - nouveau collège, les parents ont déménagé pour qu'il aille dans un autre établissement, la mère ne travaille plus - mais là c'est reparti comme en 40. Il reprend du reste sa thérapie. Quelqu'un a-t-il déjà été confronté à un cas pareil et aurait un conseil à me donner ?
Je précise qu'il a eu l'an passé un suivi psy, qu'il a été au CNED deux trimestres Le problème viendrait de la classe de 6e horrible dans laquelle il était l'an passé, dans un autre collège, où les profs eux-mêmes reconnaissaient qu'il était impossible de faire cours, mais personne ne sait s'il a été victime de sévices ou quoi, car lui dit que non.
Ça allait à peu près bien au premier trimestre, peu d'absences - nouveau collège, les parents ont déménagé pour qu'il aille dans un autre établissement, la mère ne travaille plus - mais là c'est reparti comme en 40. Il reprend du reste sa thérapie. Quelqu'un a-t-il déjà été confronté à un cas pareil et aurait un conseil à me donner ?
- JohnMédiateur
Discuter un peu avec l'enfant pour lui faire dire d'où vient sa phobie. Est-ce qu'il a objectivement des choses à craindre dans sa nouvelle classe ?
Mais tu ne peux faire que de l'appoint : c'est le travail d'un spécialiste pour le débloquer à long terme.
Mais tu ne peux faire que de l'appoint : c'est le travail d'un spécialiste pour le débloquer à long terme.
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- henrietteMédiateur
J'ai déjà essayer maintes fois de parler avec lui, mais il dit que tout va bien qu'il ne sait pas pourquoi il est comme ça. Dans sa classe, les enfants sont vraiment tous très gentils, une bonne classe, sympa, il n'y a pas de problème. La seule chose que j'ai pu tirer de lui, c'est qu'il a l'impression d'étouffer et d'être enfermé quand il passe les grilles et que cela le fait se sentir mal.
- CelebornEsprit sacré
J'en profite pour vous signaler la très jolie chanson de mes amis les zrofs sur le thème : c'est ici !
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