Scandale : violence college Garcia Lorca Saint Denis

Je vous transmets le message que j'ai reçu d'une collègue (trop âgée pour être vraiment à l'aise avec l'outil informatique => c'est ma mère).


AU SECOURS! A L'AIDE!

Dans l'escalier du collège j'ai
demandé à un élève (que je ne connais pas) d'aller jeter sa boule de neige très
dure. Il a tenté de se sauver, je l'ai rattrapé par la ceinture du pantalon, il
s'est retourné et m'a giflée. Mes lunettes ont volé. J’ai saigné. Le conseil de
discipline l’a exclu avec sursis. Concrètement, il n’a pas eu de sanction visible.

Les collègues profs
Ont soupiré
Mais catastrophe
N'ont pas bougé

En serait-il de même ailleurs?

Depuis quand un individu peut-il en frapper un autre ?
Depuis quand un enfant peut-il frapper un adulte et ne pas être puni?
Depuis quand un élève peut-il gifler un enseignant et ne pas être exclu?

Qu'a appris ce garçon?
-Que frapper un enseignant n'est pas une faute grave!
-Que mentir permet de ne pas être sanctionné!

Qu'ont appris les élèves?
-Qu'au collège Garcia Lorca à Saint-Denis, frapper un adulte n'est pas une faute!

A quand le prochain?
Faut-il un coup de couteau?

J'ai besoin de votre aide à tous, aidez moi à faire cesser ce scandale!
1) -Merci de diffuser cette lettre à tous vos réseaux
2) -Pouvez-vous écrire à la Principale pour lui dire: « un élève qui frappe un enseignant doit être exclu ».
Collège Garcia Lorca
Av des Francs Moisins
93200 Saint-Denis
3) Cinq minutes pour faire respecter ma dignité
4) Qui que vous soyez, enseignant du public, du privé, syndiqué, non syndiqué, parent, citoyen de cœur et d'honneur; être humain tout simplement, MERCI d'imprimer cette lettre, de l'afficher sur votre lieu de travail, de la diffuser par le net le plus largement possible pour qu'en quelques jours elle parcoure la France.
5) L'information, c'est nous.


Micheline l'offensée

PS : Vos
messages de soutien sont les bienvenus à l’adresse suivante : micheline.loffensee@laposte.net

Il faut que cette enseiganate porte plainte d'urgence et contre l'élève et contre sa direction

Elle pense qu'elle ne peut pas porter plainte contre sa direction car l'absence de sanction est due au conseil de discipline élu démocratiquement et non à la direction.

Qu'elle courre chez les flics, puisqu'il a été impossible de le régler en interne.

Tout à fait : elle a été agressée physiquement ! Je suis sûre en plus qu'une agression physique contre un agent de l'État dans l'exercice de ses fonctions est particulièrement sévèrement sanctionné. Qu'elle porte plainte le plus vite possible, et qu'elle contacte l'autonome de solidarité si elle y a souscrit, et son syndicat.
Voici ce qu'indique une circulaire de Créteil datée de novembre 2007 (lien ICI):

Droit à protection : Tout agent de l’Etat victime d’une agression (physique ou orale) ou de dommages à son véhicule survenus dans ou à l’occasion de ses fonctions peut bénéficier d’une protection juridique.
L’Etat prend en charge les frais de procédure et d’avocat (agressions des personnes), indemnise les dommages causés aux véhicules ou/et sanctionne disciplinairement le coupable (élèvepersonnel).

Droit à recours : Les fonctionnaires peuvent contester les actes administratifs, généraux ou particuliers, susceptibles de leur faire grief et de porter atteinte à leurs droits ou intérêts de carrière. Ces recours peuvent prendre la forme de :
- recours administratifs : gracieux (auprès de l’auteur de la décision), hiérarchiques (auprès du supérieur hiérarchique du décideur) ;
- recours contentieux (dit pour excès de pouvoir) auprès du tribunal administratif. Ils peuvent également exercer des recours dits de pleine juridiction en cas de dommages subis dans l’exercice des fonctions.

Je pense aussi qu'une pétition signée de tous les enseignants protestant contre l'absence de sanction effective de l'élève, adressée à l'IA, peut être envisagée.
Il faudrait du reste, par les profs qui ont assisté à ce conseil de discipline, savoir comment il s'est déroulé pour qu'un vote pareil en sorte...

Elle doit :

1 - Ecrire une lettre au rectorat sous couvert du chef d'établissement, en indiquant les faits objectivement, et en faisant référence à l'affaire Karen Montet-Toutain :

Dans son jugement rendu le 14 novembre, le tribunal administratif de Versailles rappelle que « la collectivité publique est tenue de protéger les fonctionnaires contre les menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations ou outrages dont ils pourraient être victimes à l'occasion de leurs fonctions, et de réparer ».

2 - Prévenir un ou plusieurs syndicat(s)

3 - Alerter la presse locale.

Le dépôt d'une plainte au commissariat est INDEPENDANT de la sanction votée par l'établissement : cette collègue doit aller porter plainte pour agression physique. On lui demandera de raconter ce qu'il s'est passé avec cet élève, elle n'aura pas à déposer quoi que ce soit sur ce que son établissement a fait ou pas fait pour sanctionner l'élève.
Après avoir déposé plainte, elle doit demander au recteur de son académie (courrier par voie hiérarchique) d'être placée sous protection juridique.

Bon courage !

Tout a été dit. Je rajoute mon soutien.

je me pose quand même des questions sur la source de l'info:

- l'enseignante prend un pseudo (l'offensée) mais donne le nom du collège;
- pas de date des faits.

J'ai vu que les syndicats (surtout la cgt en fait) de ce collège ont mené des grèves en mai ou juin pour avoir un 3° cpe pour le collège - qui a l'air particulièrement dur - comment ont-ils pu laisser passer une affaire comme celle-ci?

Maintenant, je suis méfiant mais je ne dis pas que c'est faux.
Cependant envoyer un courriel avec ce type d'information me semble un peu léger.

De toute façon, personne ne peut agir à la place de l'enseignante concernée et il est évident qu'on n'appelle personne à écrire quoi que ce soit à qui que ce soit.

John a écrit:De toute façon, personne ne peut agir à la place de l'enseignante concernée et il est évident qu'on n'appelle personne à écrire quoi que ce soit à qui que ce soit.

Dansle premier message on trouve ça:

"J'ai besoin de votre aide à tous, aidez moi à faire cesser ce scandale!
1) -Merci de diffuser cette lettre à tous vos réseaux
2) -Pouvez-vous écrire à la Principale pour lui dire: « un élève qui frappe un enseignant doit être exclu ».
Collège Garcia Lorca
Av des Francs Moisins
93200 Saint-Denis
3) Cinq minutes pour faire respecter ma dignité
4)
Qui que vous soyez, enseignant du public, du privé, syndiqué, non
syndiqué, parent, citoyen de cœur et d'honneur; être humain tout
simplement, MERCI d'imprimer cette lettre, de l'afficher sur votre lieu
de travail, de la diffuser par le net le plus largement possible pour
qu'en quelques jours elle parcoure la France.
5) L'information, c'est nous.
"

Et dans mon dernier message il est écrit ça :

De toute façon, personne ne peut agir à la place de l'enseignante concernée et il est évident qu'on n'appelle personne à écrire quoi que ce soit à qui que ce soit.

On peut y passer la soirée.

Cette enseignante n'a pas mis son nom parce que je lui ai déconseillé de le mettre sur le net. Peut être que la forme de sa lettre n'est pas la bonne mais je vous avoue qu'elle ne sait plus trop ce qu'elle doit faire et que je n'ai pas su la conseiller.
Je lui transmettrai vos message.
Merci

henriette a écrit:Il faudrait du reste, par les profs qui ont assisté à ce conseil de discipline, savoir comment il s'est déroulé pour qu'un vote pareil en sorte...

Ce qui se dit au Conseil de discipline est soumis au secret, notamment la "délibération" pendant laquelle seuls les membres du Conseil de disc sont présents : cette partie ne doit même pas figurer au compte-rendu.

Ceci dit, bon courage pour cette situation difficile.

Cette histoire est, comme toutes les histoires de violence ordinaire dans les établissements, purement scandaleuse, et tout à la fois le triste reflet de la "réactivité" que les adultes opposent à ces situations.
Il faut que cette personne porte plainte contre ledit élève. On ne pourra même pas s'offusquer dans de cas d'une "double peine" pour le petit d'agresseur.

scandaleux, oui, alerter la presse et aussi les parents qui doivent en avoir marre pour certains et se bougeront peut etre...
PArmi les collègues, personne sur qui s'appuyer?
Courage ...

Elle doit de toute façon porter plainte.
Après c'est compliqué, surtout quand le conseil de discipline est fait. Qu'en pensent ses collègues ? Ne peuvent-ils faire valoir un droit de retrait : je connais plein d'établissements où les profs refusent de faire cours tant qu'une sanction plus claire n'a pas été prise, mais c'est vrai que là ça complique les choses, le conseil de discipline étant passé. Je connais aussi plein d'établissements où personne ne réagit collectivement, par exemple le mien.
Pfff, je n'arrête pas de dire dans mon collège qu'à force de tout laisser couler, on en arrive à ce genre de choses. Nous l'année dernière, nous avons eu une agression au couteau sur un prof sans blessure certes et l'élève a été exclu 3 jours, ça veut dire ce que ça veut dire...

Quelle honte ! On est tombé bien bas... Transmets mon soutien à ta mère, que j'imagine bien humiliée par tant de bassesse.

Merci pour vos conseils et votre soutien. On en a besoin dans un tel moment.

J

e connais aussi plein d'établissements où personne ne réagit collectivement, par exemple le mien

J'en ai connu un de ce genre . 2 profs agressés ; ceux ci rapidement stigmatisés comme de "mauvais" profs ne sachant pas gérer des classes difficiles : aucune réaction d'aucun collègue. Ah si une remarque "intelligente"d'un collègue de Maths : ces élèves étant susceptibles, il ne faut pas leur parler mal et tout sera pour le mieux...

nateka a écrit:J

e connais aussi plein d'établissements où personne ne réagit collectivement, par exemple le mien

J'en ai connu un de ce genre . 2 profs agressés ; ceux ci rapidement stigmatisés comme de "mauvais" profs ne sachant pas gérer des classes difficiles : aucune réaction d'aucun collègue. Ah si une remarque "intelligente"d'un collègue de Maths : ces élèves étant susceptibles, il ne faut pas leur parler mal et tout sera pour le mieux...

itou; un collègue agressé (violemment), un poussé (volontairement) dans les escaliers, une classe vandalisée (le tout en quelques jours). Silence pesant de l'administration: ce sont les collègues, informés de ces incidents par les victimes elles-mêmes, qui ont décidé de débrayer, Cde impuissant, s'agitant dans tous les sens et tentant de minimiser les affaires, pfffffffffffffff
Un des collègues a porté plainte, les suites ont été déplaisantes pour l'élève.

myrt a écrit:Cette enseignante n'a pas mis son nom parce que je lui ai déconseillé de le mettre sur le net. Peut être que la forme de sa lettre n'est pas la bonne mais je vous avoue qu'elle ne sait plus trop ce qu'elle doit faire et que je n'ai pas su la conseiller.
Je lui transmettrai vos message.
Merci

Ma fille, ayant été victime de menaces de mort, puis d'un attentat à la pudeur, dans son école où elle est institutrice, de la part d'une mère d'élève et de son neveu (Gitans sédentarisés), en l'absence de soutien de son directeur, a établi un dossier à l'Autonome de Solidarité.
Elle a menacé son directeur de porter plainte avec rétroactivité si cette famille l'agressait encore une fois.