J'ai fait ma petite rébellion autoritariste du trimestre, mais rhaaa que c'est bon !

Mon CDE est quelqu'un de bien, vraiment, mais il est haut et large comme un pilier de rugby, et n'a pas idée de ce que c'est de chercher à faire travailler une classe. Il aime les élèves, et veut qu'ils se sentent bien au collège. Déjà , avant les vacances de Noël, il a laissé faire une sorte de boum entre midi est deux en salle polyvalente. Je ne vous dis même pas comment on a récupéré les élèves à 14h : musique + Noël = énervement total. Mais bon, c'était les vacances, nous-mêmes, les profs, on a offert des chocolats aux mioches, et on a gesticulé avec eux.
Le problème, c'est que ce midi, ils ont remis ça. Mais là, ce n'est pas les vacances, et si on fait ça toutes les semaines, je vais perdre pas mal de temps en cours. A 14h, 3 élèves seulement étaient rangés. Je les ai fait entrer. J'ai attendu 15 min avant que les autres n'arrivent en vociférant dans la cours. Je les ai renvoyés à la Vie Scolaire chercher un mot de retard. Et en plus, c'est une classe que j'adore ! La surveillante me les a ramenés parce qu'elle ne voulait pas faire de mot pour tout le monde, et m'a dit que c'était le principal qui en était responsable. Je lui ai répondu que je voulais alors que ce soit le principal qui me les ramène. Les élèves m'ont regardée avec stupéfaction (je ne suis pas pénible, et pas râleuse en général), mais tout le monde est reparti, tétanisé. Le principal est effectivement venu raccompagner la classe, toute calme. J'ai bien expliqué aux élèves que le problème n'était pas tant le retard, puisqu'il était excusé par la direction, que leur arrivée tonitruante qui avait posé problème. Le CDE en a convenu avec moi. J'ai eu raison d'agir ainsi, car le fait d'être raccompagnée par le grand manitou en personne a drôlement calmé la classe, et le cours a avancé du feu de dieu. Mais bon, je me suis étonnée moi-même de mon audace. ça m'arrive, parfois, mais pas souvent quand même ! Mais en tout cas, qu'est-ce que c'était bon pour une fois de faire mon crisou !

Bien joué !

Merci !

Tu as bien géré la situation. Je ne vois pas où est l'autoritarisme dans tout cela.

T'es pas rigolote, toi ! Si on peut plus faire la fête entre midi et deux !

2, mais pas 2h10 !

L'autoritarisme, c'est que j'ai donné un ordre à mon chef : s'il voulait que je prenne ma classe, il n'avait qu'à venir me la ramener en personne, na !

Bravo Mélu! Tu as très bien réagi!
Mais tout de même ton CDE me tue d'autoriser des fêtes au collège.
Le principe de l'école ouverte pourrait être sympa chez vous: boite de nuit tous les soirs pendant les vacances.

Oui, mais alors, pour les profs, hé hé !

J'imagine la motivation des élèves après une boum...

L'autoritarisme, c'est que j'ai donné un ordre à mon chef : s'il voulait que je prenne ma classe, il n'avait qu'à venir me la ramener en personne, na !

Bah ouais et alors! Il crée le bronx dans les classes et il faudrait lui dire merci et lui faire des courbettes en plus ?
Et puis, c'est la vie scolaire qui n'a pas voulu te faire de mot de retard.

Non mais ! Moi, je te dis bravo.

Je ne peux qu'approuver ta réaction ! De plus, tu as envoyé un bon message aux élèves : je ne me dégonfle pas !

Izzy a écrit:Je ne peux qu'approuver ta réaction ! De plus, tu as envoyé un bon message aux élèves : je ne me dégonfle pas !

C'était un peu le but !

Il va finir avec des heures de colle, le CDE
Tu as bien fait de l'obliger à aller jusqu'au bout de sa démarche! Puisqu'il couvre le retard, il les ramène, logique.

Aujourd'hui, j'avais bouffé du lion ! Mais bon, c'est vrai aussi que je m'entend plutôt bien avec mon chef, et que je ne me vois pas lui cirer les pompes si je ne suis pas d'accord avrc lui.

Bravo, tu as fait comprendre à ton CDE que les professeurs avaient droit aussi à un minimum de considération. Il risque de revoir sa copie avant d'autoriser ces fantaisies. Le travail, c'est un état d'esprit et on a bien du mal à le créer par les temps qui courent.

Chapeau bas!

bravo ! voilà le genre de courage que j'aimerais avoir ! enfin, je l'ai ce courage, mais ça m'épuise tellement d'en faire preuve...

Quel "culot" oserais-je dire.
Vraiment bien joué.

Du culot, pas vraiment. Peut-être une envie d'en découdre à ce moment-là, et le fait que je sais que mon chef et moi nous respectons assez pour que ça passe.

Trop forte, Mélu !
Ah, que c'est beau !!!!