EAF questionS bêteS

Les élèves soulignent bien le titre de l'oeuvre, pas celui du texte ?
Exemple : article Réfugiés, l'Encyclopédie.

Je corrige le bac blanc et beaucoup ont souligné le titre du texte...

Ouip.

Titre du texte entre guillemets.

merci !

Je continue dans la même veine...ils ont fait tellement n'importe quoi que je ne suis plus sûre de rien...
Pour la question sur le corpus, ils doivent bien nommer et présenter tous les textes dans l'intro, hein ? (nom / oeuvre / auteur)

moi je le leur demande (une phrase, pas plus, donnant les auteurs et les titres, éventuellement le(s) type(s) de texte , et justifiant le choix du corpus. Mais au bac blanc, je me suis aperçue qu'une de mes collègues ne le demandait pas, du coup je ne suis pas sûre que cela compte dans le barème au bac.

merci.

Je suis catastrophée par ces copies... je dois être une prof totalement nulle. Je ne suis pas loin d'être désespérée... et je me pose des questions presque à chaque page...

Pour la question sur le corpus, ils doivent bien nommer et présenter tous les textes dans l'intro, hein ? (nom / oeuvre / auteur)

Non, ça ne sert à rien, et je me suis battu pendant des années en commission, consignes de l'inspection à la main, pour le rappeler à des collègues qui refusaient de l'entendre.

je dois être une prof totalement nulle.

Tu parles : corrige le bac blanc de tes collègues, et tu verras que ce n'est pas aux copies des élèves à l'instant T qu'on mesure la qualité d'un enseignant.

Demander de présenter le nom des auteurs, des oeuvres, et même parfois de la date de publication me semble un exercice inutilement formel et stérile. En quoi cela introduit-il la réponse?
Pour ma part, je demandais simplement de nommer le nom des auteurs ou des oeuvres en les juxtaposant, comme sujet d'une phrase qui annonce directement la thèse soutenue par l'élève dans sa réponse.
De même, pas d'annonce du plan, comme certains le demandent. Pour un cours devoir, c'est inutile. Il vaut mieux que l'élève prennent la peine de résumer la thèse de son paragraphe dans la première phrase de celui-ci.

violet a écrit:merci.

Je suis catastrophée par ces copies... je dois être une prof totalement nulle. Je ne suis pas loin d'être désespérée... et je me pose des questions presque à chaque page...

Dans ce cas, je suis aussi totalement nulle...Ce matin, on travaille Rhinocéros et une élève me demande si les rhinocéros existent (?) et me soutient que ce sont des dinosaures Je ressens parfois une telle solitude (surtout quand je pense à l'absence de réaction de la classe)

Alors que les rhino font partie de la famille des périssodactyles, comme les chevaux, dont ils sont les cousins, et avec lesquels ils partagent un étrange air de famille, si on regarde bien.
A ne pas confondre avec les artiodactyles (vaches, cerfs...). On distingue ces deux familles notamment à leur nombre de doigts.

Bon, c'est gentil d'essayer de me rassurer mais je doute quand même de mon efficacité...

Pour l'intro (de la question sur le corpus), puisque les avis divergent, je vais continuer à la demander. Au moins, les élèves ne seront pas pénalisés au bac par les profs qui l'exigent. (Si John s'est battu en commission, c'est que pour certains, cela ne va pas de soi et même si John a raison, il ne pourra pas passer par toutes les commissions en juin. )
Mais je ne vais pas pénaliser ceux qui ne l'ont pas mise...
De toute façon, j'ai du mal à dépasser 1/4 pour l'instant, même sans ça...

il me semble effectivement que dans les consignes de correction, on ne doit pas pénaliser l'absence d'introduction puisqu'elle n'est pas obligatoire.

En même temps, un texte d'idée sans intro, je trouve que ça fait pas vraiment "qualité française". Leur laisser entendre qu'on peut se passer d'intro quand on veut dire quelque chose : mauvais message!!!

violet a écrit:Bon, c'est gentil d'essayer de me rassurer mais je doute quand même de mon efficacité...

Pour l'intro (de la question sur le corpus), puisque les avis divergent, je vais continuer à la demander. Au moins, les élèves ne seront pas pénalisés au bac par les profs qui l'exigent. (Si John s'est battu en commission, c'est que pour certains, cela ne va pas de soi et même si John a raison, il ne pourra pas passer par toutes les commissions en juin. )
Mais je ne vais pas pénaliser ceux qui ne l'ont pas mise...
De toute façon, j'ai du mal à dépasser 1/4 pour l'instant, même sans ça...

Je demande une petite intro où il me donne uniquement les titres et auteurs du corpus et cela me permet de remonter artificiellement mes notes car je donne 1 point pour cela au techno...

Tu verrais mes STL... ma moyenne du trimestre pour le moment est de 6 je crois...
Hier, j'ai revu l'intro du commentaire en écrivant clairement les diférentes étapes au tableau et bien seulement 4 ou 5 sur 24 ont suivi les consignes

A un moment j'ai pêté un plomb sur un des sales gosses quand il m'a dit qu'il n'avait pas envie, que ça changeait rien. Il y a eu un très grand moment de blanc dans la classe car quand je me fâche...

un de mes élèves (qui ne fout rien en classe, passe le cours à rigoler bêtement, etc) a encore trouvé le moyen de rendre un commentaire de bac blanc avec les titres numérotés !!! Il m'a limite engueulé en disant qu'il ne savait pas, que je n'avais pas assez insisté là-dessus, etc. Je lui ai fait remarquer qu'il était le seul de la classe à avoir fait cela, et que je leur avais donné un poly sur la présentation du commentaire (schéma avec "les sauts de lignes, endroits où il faut placer des connecteurs et annoncer les grandes idées, + grille d'auto-évaluation) , grille qu'ils avaient le droit d'utiliser pour ce bac blanc (mais bien sûr, personne ne l'a fait , grrr )
:mitrailler:

les notes sont lamentables, la moitié de la classe ne dépasse pas les une page et demie de commentaire (en sautant des lignes !!!), ils sont incapables de repérer le moindre procédé. J'ai pété un plomb pendant la correction quand ils n'ont même pas su reconnaître des métaphores dans le texte, alors que je leur lisais les lignes concernées, et que je les ai bassinés avec cette figure pendant tout un trimestre !

C'est méchant si je te dis que cela me rassure ?

non
et pour te rassurer encore plus : avec mes collègues, on a échangé nos paquets de copies pour le bac blanc. Et les élèves de mon collègue expérimenté (bientôt à la retraite) sont autant des boulets que les miens...

En fait, les seuls élèves qui me rendent des devoirs corrects, ce sont des redoublants qui viennent de première S et ont une méthode assez rigoureuse.

aposiopèse a écrit:un de mes élèves (qui ne fout rien en classe, passe le cours à rigoler bêtement, etc) a encore trouvé le moyen de rendre un commentaire de bac blanc avec les titres numérotés !!! Il m'a limite engueulé en disant qu'il ne savait pas, que je n'avais pas assez insisté là-dessus, etc. Je lui ai fait remarquer qu'il était le seul de la classe à avoir fait cela, et que je leur avais donné un poly sur la présentation du commentaire (schéma avec "les sauts de lignes, endroits où il faut placer des connecteurs et annoncer les grandes idées, + grille d'auto-évaluation) , grille qu'ils avaient le droit d'utiliser pour ce bac blanc (mais bien sûr, personne ne l'a fait , grrr )
:mitrailler:

les notes sont lamentables, la moitié de la classe ne dépasse pas les une page et demie de commentaire (en sautant des lignes !!!), ils sont incapables de repérer le moindre procédé. J'ai pété un plomb pendant la correction quand ils n'ont même pas su reconnaître des métaphores dans le texte, alors que je leur lisais les lignes concernées, et que je les ai bassinés avec cette figure pendant tout un trimestre !

bien sûr, un grand classique : intro, 6 lignes, développement 15 lignes, conclusion 2 lignes... bon, c'est rapide à corriger !

Mes 1e ont reçu des cartons terribles lors du 1e bac blanc (corrigés par un collègue).
J'avais corrigé les copies de l'autre classe de STG et vraiment c'était complètement raté aussi.

Je pense que la 1e épreuve de 4 heures pour eux c'est déjà une expérience en soi..et c'est souvent la catastrophe.
Pour ma part j'ai trouvé par exemple dans une dissertation une citation de David Ghetta, grand philosophe devant l'éternel.