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- isamiaNiveau 5
Quand ce n'est pas trop loin et que les académies appartiennent aux mêmes zones de vacances, à la rigueur (et encore....), sinon, hors de question d'accepter une telle chose!!!John a écrit:Sur le principe, ça ne me semble pas aberrant qu'on puisse faire Nîmes-Avignon, Belfort-Mulhouse, Arras-Amiens, Alençon-Le Mans ou Mâcon-Bourg en Bresse...
Deux problèmes à régler :
- les abus éventuels (Auch-Mont de Marsan, Guéret-Bourges, etc.)
- l'harmonisation entre rectorats (points des TZR, modalités d'affectation, etc.)
Mais "trop loin", ça veut dire quoi????
Pfff, en tout cas quand je lis que l'autre BIP propose des TZR inter-académie , ça me fout fors de moi
- AnguaGrand sage
Au fond, c'est vrai, sur le PRINCIPE, pas d'aberration.Sur le principe, ça ne me semble pas aberrant
La géographie fait qu'on peut être à deux pas de l'académie voisine et des centaines de km du bout de sa zone, donc, si cela peut arranger tout le monde au contraire.
Le problème, c'est qu'on voit déjà comment les choses se passent: rares sont les cas où tout le monde s'y retrouve. Le bon sens est peu pratiqué dans les rectorat, lucidement, nous le savons tous: autoriser ce genre d'arrangement peut mener à tout.
Enfin, je me suis emportée un peu vite, c'est que nous autres TZR devenons une espèce en voix d'extinction! Le mystère est de savoir si nous allons être protégés, par un envoi au grand air à des heures de route, ou éradiqués...
- isamiaNiveau 5
Ca se fait????? Où, à Besac? Car si ça se fait c'est n'importe quoi!Daphné a écrit:ysabel a écrit:Daphné a écrit:L'échange de TZR entre académies se fait déjà !!
??? entre zones oui, mais pas entre académies
Si si, en zone limitrophe de deux académies, ça se fait déjà !!
Du moins ici et je sais que ça se fait aussi ailleurs.
Il y a parfois des collèges distants de 10 KM mais dans deux académies différentes.
- InvitéeHrÉrudit
Comment expliquer le problème des TZR introuvables en LM (discipline non déficitaire) dans certaines ZR de la RP ?
- isamiaNiveau 5
heather a écrit:Comment expliquer le problème des TZR introuvables en LM (discipline non déficitaire) dans certaines ZR de la RP ?
A force de supprimer des postes, c'est pas étonnant!!!!! Que par leur faute (au gouvernement) , les TZR soient obligés d'aller dans une autre académie, c'est insensé! Car au début ce sera à 10km et puis après il n'y aura plus de limites de km; il ne faut pas se leurrer! On peut pas tolérer qu'il y ait des TZR inter-académiques, déjà que les TZR sont considèrés comme des sous-profs alors là, imaginer un peu; en plus de n'appartenir à aucun établissement il ne vont plus appartenir à aucune académie.
- InvitéNGrand sage
Etant donné ma situation particulière : en raison de "torts partagés" résultant d'un conflit non réglé, j'ai été détachée en atnt que TZR dans l'attente d'un poste fixe qui ne viendra sans doute plus jamais ( rappel : j'étais poste fixe depuis 17 ans ) , je prépare des contre-propositions pour ré-intégrer mon ex-collège à 25 petits kms de chez moi...
Une année de TZR inter académique pour chaque prof à tour de rôle ...sinon je pète un cable !
Une année de TZR inter académique pour chaque prof à tour de rôle ...sinon je pète un cable !
- Reine MargotDemi-dieu
Non et puis surtout ça ne réglera pas le problème du manque de remplaçants, puisqu'on supprime des TZR à tout va, soit en supprimant le poste quand le/la collègue obtient un poste fixe, soit par MCS.
Le gouvernement espère rendre les conditions de travail plus pénibles mais surtout ils vont vite se retrouver face à un gros problème: les contractuels, vacataires, et autres étudiants M2 recalés au Capes ne suffiront pas à assurer les remplacements. A trop tirer sur la corde...
Le gouvernement espère rendre les conditions de travail plus pénibles mais surtout ils vont vite se retrouver face à un gros problème: les contractuels, vacataires, et autres étudiants M2 recalés au Capes ne suffiront pas à assurer les remplacements. A trop tirer sur la corde...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- JohnMédiateur
On peut les accuser de beaucoup de choses, mais pas de vouloir rendre les conditions de travail plus pénibles pour le plaisir de les rendre pénibles.Le gouvernement espère rendre les conditions de travail plus pénibles
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- AdriGrand Maître
Je n'en serais pas si sûre, je suis maintenant persuadée que la "casse" du TZR fait partie des stratégies de gestion, pour le rendre plus malléable et prêt à accepter des situations moins extrêmes.
Là je ne parle pas du gouvernement, mais des gestionnaires des rectorats.
Là je ne parle pas du gouvernement, mais des gestionnaires des rectorats.
- Reine MargotDemi-dieu
John a écrit:On peut les accuser de beaucoup de choses, mais pas de vouloir rendre les conditions de travail plus pénibles pour le plaisir de les rendre pénibles.Le gouvernement espère rendre les conditions de travail plus pénibles
Ils espèrent pousser à la démission (et économiser des postes), presser les gens comme des citrons, les rendre malléables et surtout, leur enfoncer dans le crâne que TOUT est vraiment possible (comme disait l'autre), qu'on accepte n'importe quoi comme normal. mais ce système a ses limites, on le voit ici, quand il n'y a plus de TZR, on peut les envoyer à côté, s'il n'y en a pas il n'y en a pas.
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- Reine MargotDemi-dieu
le but est quand même à terme de supprimer les TZR, que les rempla soient assurés par des contractuels ou vacataires avec leur agence de remplacement, ou par les collègues en poste fixe (rempla de robien).
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- AdriGrand Maître
marquisedemerteuil a écrit:John a écrit:On peut les accuser de beaucoup de choses, mais pas de vouloir rendre les conditions de travail plus pénibles pour le plaisir de les rendre pénibles.Le gouvernement espère rendre les conditions de travail plus pénibles
Ils espèrent pousser à la démission (et économiser des postes), presser les gens comme des citrons, les rendre malléables et surtout, leur enfoncer dans le crâne que TOUT est vraiment possible (comme disait l'autre), qu'on accepte n'importe quoi comme normal. mais ce système a ses limites, on le voit ici, quand il n'y a plus de TZR, on peut les envoyer à côté, s'il n'y en a pas il n'y en a pas.
tout à fait d'accord avec toi marquise
- JohnMédiateur
Ils espèrent pousser à la démission (et économiser des postes)
Je veux bien dire qu'ils espèrent pouvoir profiter de chaque TZR au maximum, et que l'ouverture aux académies voisines risque de provoquer les mêmes abus que l'extension des remplacements aux ZR limitrophes (là je pense qu'on est d'accord) , mais de là à penser qu'ils veulent augmenter le nombre de démissions, non. On peut les accuser de vouloir acculer les profs au suicide aussi :/
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- InvitéeHrÉrudit
J'avais aussi pensé à ce machiavélisme dont vous parlez adri et marquise mais ça me faisait tellement froid dans le dos que je préférais ne pas y croire.
- AdriGrand Maître
John, c'est que tu n'as jamais eu la chance de parler avec certains charmants gestionnaires du rectorat qui, et je pèse mes mots : mentent, menacent, refusent des aménagements, mettent des menaces à exécution, refusent sciemment d'appliquer les textes et te déclarent en riant que tu ne sais pas lire (tant que ça se passe par téléphone), te raccrochent au nez, et j'en passe ...
- Reine MargotDemi-dieu
Heu, France Télécom, John, tu connais? c'est chez nous dans pas longtemps...les salariés se suicidaient parce qu'on les forçait à des mutations loin de chez eux, une déréglementation organisée de leurs services, etc. c'étaient autrefois des fonctionnaires avec un statut solide, à qui on a imposé la culture du privé.
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- InvitéNGrand sage
..John, c'est que tu n'as jamais eu la chance de parler avec certains charmants gestionnaires du rectorat qui, et je pèse mes mots : mentent, menacent, refusent des aménagements, mettent des menaces à exécution, refusent sciemment d'appliquer les textes et te déclarent en riant que tu ne sais pas lire (tant que ça se passe par téléphone), te raccrochent au nez, et j'en passe .
Tout à fait d'accord avec toi Adri. Il fonctionne comme ça aussi chez moi.
Je suppose John que tu n'es pas TZR ?
- InvitéNGrand sage
marquise de merteuil a écrit:Heu, France Télécom, John, tu connais? c'est chez nous dans pas longtemps...les salariés se suicidaient parce qu'on les forçait à des mutations loin de chez eux, une déréglementation organisée de leurs services, etc. c'étaient autrefois des fonctionnaires avec un statut solide, à qui on a imposé la culture du privé.
Noir c'est noir...Et pourtant je crois que nous y sommes
- JohnMédiateur
John, c'est que tu n'as jamais eu la chance de parler avec certains charmants gestionnaires du rectorat qui, et je pèse mes mots : mentent, menacent, refusent des aménagements, mettent des menaces à exécution, refusent sciemment d'appliquer les textes et te déclarent en riant que tu ne sais pas lire (tant que ça se passe par téléphone), te raccrochent au nez, et j'en passe ...
Attendez, je n'ai pas dit que les choses étaient bien gérées partout ! J'ai dit que le ministre, et même les charmants gestionnaires du rectorat, n'ont pas pour mission et volonté de "rendre les conditions pénibles" ni de "pousser à la démission".
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- papillonbleuEsprit éclairé
Ah ça... la TZR en AFA hors-zone que je suis est bien placée pour le savoir.refusent sciemment d'appliquer les textes
- Reine MargotDemi-dieu
Le rectorat fait ce qu'il peut avec le peu de moyens dont il dispose, il gère la pénurie, avec plus ou moins d'humanité. Mais le ministère a pour but de casser le système scolaire public à la française, le rendre inefficace faute de moyens et lui imposer une logique de rentabilité issue de l'entreprise.
Les "conditions pénibles" c'est pour que les gens s'habituent à ce qu'il ny' ait plus de règles, plus de droits, plus rien de fixe et de sûr.
On tient les gens par la peur, c'est aussi pour ça qu'on a besoin d'un certain taux de chômage, ça tient les salariés.
Les "conditions pénibles" c'est pour que les gens s'habituent à ce qu'il ny' ait plus de règles, plus de droits, plus rien de fixe et de sûr.
On tient les gens par la peur, c'est aussi pour ça qu'on a besoin d'un certain taux de chômage, ça tient les salariés.
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- Reine MargotDemi-dieu
myfarenier a écrit:Ah ça... la TZR en AFA hors-zone que je suis est bien placée pour le savoir.refusent sciemment d'appliquer les textes
c'est attaquable au TA, et je crois même qu'il y a une longue jurisprudence.
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- InvitéNGrand sage
Une question - peut être un peu hors sujet et je m'en excuse au préalable- :
comment attaque t-on au TA ? Peut on le faire seul-e ou faut il l'appui du syndicat?
comment attaque t-on au TA ? Peut on le faire seul-e ou faut il l'appui du syndicat?
- JohnMédiateur
Oui, on peut le faire seul.
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- RuthvenGuide spirituel
John a écrit:Oui, on peut le faire seul.
C'est objectivement à éviter. Sans le regard d'un spécialiste pour la constitution du dossier, la décision du TA risque de créer des précédents fâcheux qui nuiront à l'ensemble des TZR (par exemple la proratisation des ISSR vient, si mes souvenirs sont bons, de là). La décision au TA n'a pas valeur de loi, les rectorats renaclent à appliquer certaines mesures même lorsqu'ils ont été condamnés (voir les TZR lillois régulièrement affectés en CDI malgré la condamnation), sauf quand la décision est à leur avantage (proratisation des ISSR ...).
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