- AmelyNiveau 4
Bonjour,
je cherche un texte qui pourrait clore le spectacle théâtral monté avec mes élèves. Connaîtriez-vous un texte assez court (poème? lettre? chanson? extrait de pièce de théâtre?) qui parlerait de théâtre, de comédiens, de cirque, de mise en scène (ou quoi que ce soit en rapport avec la scène ) ?? La pièce s'ouvre sur un personnage qui fait apparaître sous les yeux du spectateur les décors, les perso et les événements ; je souhaiterais que le même personnage cloture la pièce et qu'on revienne à une évocation de l'univers théâtral...
Merci d'avance!!
je cherche un texte qui pourrait clore le spectacle théâtral monté avec mes élèves. Connaîtriez-vous un texte assez court (poème? lettre? chanson? extrait de pièce de théâtre?) qui parlerait de théâtre, de comédiens, de cirque, de mise en scène (ou quoi que ce soit en rapport avec la scène ) ?? La pièce s'ouvre sur un personnage qui fait apparaître sous les yeux du spectateur les décors, les perso et les événements ; je souhaiterais que le même personnage cloture la pièce et qu'on revienne à une évocation de l'univers théâtral...
Merci d'avance!!
- PoupsSage
Je pense à L'Illusion Comique de Corneille.
Je ne sais pas si cela peut aider !
Je pense à Boileau aussi qui évoque la tragédie et qui évoque le comportement des comédiens.
Je ne sais pas si cela peut aider !
Je pense à Boileau aussi qui évoque la tragédie et qui évoque le comportement des comédiens.
- henrietteMédiateur
Il y a quelque chose chez Shakespeare, sûre et certaine. Où ? Je crois que c'est à la fin de La Tempête ? Un angliciste pourra peut-être confirmer/infirmer ?
- KiraNiveau 2
Ce n'est pas plutôt à la fin du Songe d'une nuit d'été ? C'est Puck qui parle, je crois.
Je n'ai pas mon intégrale sous la main, en ce moment.
Je n'ai pas mon intégrale sous la main, en ce moment.
- YolatengoHabitué du forum
Dans la pièce d'Eugène Durif, Mais où est donc Mac Guffin ?, la première séquence montre le "menteur" en scène pousser le comédien apeuré qui ne veut pas aller sur scène; un choeur clôt la séquence en disant qu'il est impossible de laisser une scène vide.
Dans la suite de la pièce, tu devrais aussi trouver d'autres scènes intéressantes.
Dans la suite de la pièce, tu devrais aussi trouver d'autres scènes intéressantes.
- AbraxasDoyen
Giraudoux, Impromptu de Paris.
Sinon, Brecht, l'Achat du cuivre.
Et une pièce exceptionnelle de Boulgakov intitulée l'Ile pourpre.
Sinon, Brecht, l'Achat du cuivre.
Et une pièce exceptionnelle de Boulgakov intitulée l'Ile pourpre.
- doublecasquetteEnchanteur
Cet extrait, éventuellement ?
Les ouvrages de théâtre, Monsieur, sont comme les enfants des femmes : conçus avec volupté, menés à terme avec fatigue, enfantés avec douleur et vivant rarement assez pour payer les parents de leurs soins, ils coûtent plus de chagrins qu'ils ne donnent de plaisirs. Suivez-les dans leur carrière : à peine ils voient le jour que, sous prétexte d'enflure, on leur applique les censeurs ; plusieurs en sont restés en chartre. Au lieu de jouer doucement avec eux, le cruel parterre les rudoie et les fait tomber. Souvent, en les berçant, le comédien les estropie. Les perdez-vous un instant de vue, on les retrouve, hélas ! traînant partout, mais dépeqaillés, défigurés, rongés d'extraits et couverts de critiques. Echappés à tant de maux, s'ils brillent un moment dans le monde, le plus grand de tous les atteint, le mortel oubli les tue ; ils meurent, et, replongés au néant, les voilà perdus à jamais dans l'immensité des livres.Je demandais à quelqu'un pourquoi ces combats, cette guerre animée entre le parterre et l'auteur, à la première représentation des ouvrages, même de ceux qui devaient plaire un autre jour. " Ignorez-vous, me dit-il, que Sophocle et le vieux Denys sont morts de joie d'avoir remporté le prix des vers au théâtre ?Nous aimons trop nos auteurs pour souffrir qu'un excès de joie nous prive d'eux en les étouffant ; aussi, pour les conserver, avons-nous grand soin que leur triomphe ne soit jamais si pur, qu'ils puissent en expirer de plaisir. " Quoi qu'il en soit des motifs de cette rigueur, l'enfant de mes loisirs, ce jeune, cet innocent Barbier, tant dédaigné le premier jour, loin d'abuser le surlendemain de son triomphe ou de montrer de l'humeur à ses critiques, ne s'en est que plus empressé de les désarmer par l'enjouement de son caractère.Exemple rare et frappant, Monsieur, dans un siècle d'ergotisme où l'on calcule tout jusqu'au rire; où la plus légère diversité d'opinions fait germer des haines éternelles ; où tous les jeux tournent en guerre ; où l'injure qui repousse l'injure est à son tour payée par l'injure jusqu'à ce qu'une autre effaçant cette dernière en enfante une nouvelle, auteur de plusieurs autres, et propage ainsi l'aigreur à l'infini, depuis le rire jusqu'à la satiété, jusqu'au dégoût, à l'indignation même du lecteur le plus caustique.Quant à moi, Monsieur, s'il est vrai, comme on l'a dit, que tous les hommes sont frères (et c'est une belle idée), je voudrais qu'on pût engager nos frères les gens de lettres à laisser, en discutant, le ton rogue et tranchant à nos frères les libellistes, qui s'en acquittent si bien! ainsi que les injures à nos frères les plaideurs... qui ne s'en acquittent pas mal non plus.Je voudrais surtout qu'on pût engager nos frères les journalistes à renoncer à ce ton pédagogue et magistral avec lequel ils gourmandent les fils d'Apollon et font rire la sottise aux dépens de l'esprit.Ouvrez un journal: ne semble-t-il pas voir un dur répétiteur, la férule ou la verge levée sur les écoliers négligents, les traiter en esclaves au plus léger défaut dans le devoir? Eh ! mes frères, il s'agit bien de devoir ici ! la littérature en est le délassement et la douce récréation. A mon égard au moins, n'espérez pas asservir dans ses jeux mon esprit à la règle:il est incorrigible, et, la classe du devoir une fois fermée, il devient si léger et badin que je ne puis que jouer avec lui.Comme un liège emplumé qui bondit sur la raquette, il s'élève, il retombe, égaye mes yeux, repart en l'air, y fait la roue et revient encore. Si quelque joueur adroit veut entrer en partie et ballotter à nous deux le léger volant de mes pensées, de tout mon coeur, s'il riposte avec grâce et légèreté, le jeu m'amuse et la partie s'engage. Alors on pourrait voir les coups portés, parés, reçus, rendus, accélérés, pressés, relevés même avec une prestesse, une agilité propre à réjouir autant les spectateurs qu'elle animerait les acteurs.Telle, au moins, Monsieur, devrait être la critique ; et c'est ainsi que j'ai toujours conçu la dispute entre les gens polis qui cultivent les lettres.http://messiaen.ifrance.com/barbiera.html
- mel93Grand sage
Il existe un tres beau livre de reflexions sur le theatre de louis jouvet : ecoute mon ami.
Sinon, bcp de pieces de shakespeare comportent une scene de theatre ds le theatre, de memoire : hamlet, le songe, peines d'amour perdues...
Je ne suis pas fan de p. Delerm, mais il a ecrit un joli texte sur le theatre scolaire, le titre doit etre "ranger les chaises" ou qq chose comme ca...
Sinon, bcp de pieces de shakespeare comportent une scene de theatre ds le theatre, de memoire : hamlet, le songe, peines d'amour perdues...
Je ne suis pas fan de p. Delerm, mais il a ecrit un joli texte sur le theatre scolaire, le titre doit etre "ranger les chaises" ou qq chose comme ca...
- DarjeelingNiveau 7
Il me semble L'impromptu de Versailles de Molière et Le cercle de craie caucasien de Brecht.
- Invité24Vénérable
c'est quel niveau?
il y a une lettre ouverte de Peter Brook, qui n'est pas mal.
http://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:fkXp8r4FfIYJ:www.college-evaristegalois.ac-creteil.fr/3emebrevet/brevetetcontroles/brevetblanc2.pdf+lettre+ouverte+brook+brevet&hl=fr&gl=fr&pid=bl&srcid=ADGEESiAwBuUGFDZEdVMMqrlqJo_cjqufdAHMAfgOvSt0SazS4cfsLyjhcQuX8wO9-zPSLymx-tzw7P3xu0EdBBzpqcKQov4EwE0Q9qU_mcuNNlhS79NkjJRlJg1wxUsDAlWakTBzDdw&sig=AHIEtbTrrTEq66QE_J65Yd0f5WmnBUKOfg
il y a une lettre ouverte de Peter Brook, qui n'est pas mal.
http://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:fkXp8r4FfIYJ:www.college-evaristegalois.ac-creteil.fr/3emebrevet/brevetetcontroles/brevetblanc2.pdf+lettre+ouverte+brook+brevet&hl=fr&gl=fr&pid=bl&srcid=ADGEESiAwBuUGFDZEdVMMqrlqJo_cjqufdAHMAfgOvSt0SazS4cfsLyjhcQuX8wO9-zPSLymx-tzw7P3xu0EdBBzpqcKQov4EwE0Q9qU_mcuNNlhS79NkjJRlJg1wxUsDAlWakTBzDdw&sig=AHIEtbTrrTEq66QE_J65Yd0f5WmnBUKOfg
- AmelyNiveau 4
C'est pour des collégiens (6ème à 4ème) donc je cherche des textes assez simples...
Pas mal, ce texte de Brook...
Pas mal, ce texte de Brook...
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