Nos reconversions...

Sérieusement, l'idéal est de commencer par la pension et l'école du chiot, mais ne croyez pas que les maîtres de chiots sont plus ouverts que les parents d'élèves et que vous en retirerez plus de satisfactions ...

Ce qui te limite, Simone, n'est-ce pas le fait de chercher a priori quelque chose en rapport avec ton travail actuel ? Et si tu élargissais cette recherche à des secteurs qui n'ont rien à voir ?

Pourquoi pas adresser une candidature spontanée à la Fnac ? L'orgueil, on s'en fout, tu as déjà prouvé tes capacités intellectuelles, si c'est pour être malheureuse, c'est pas la peine de s'obstiner dans cette voie.

Si les animaux t'intéressent, je suis à peu près sûre que le projet esquissé par Doublecasquette pourrait être un bon plan.

Une autre de mes amies, écoeurée par le secteur bancaire où elle a travaillé plusieurs années, a profité de son CIF pour passer le concours d'infirmière. Elle soigne les autres, elle se sent utile : c'est un métier dur, mais elle est très contente.

Ca n'existe pas, quelqu'un "fait pour rien". Mais ce n'est pas toujours facile de se trouver. Alors pourquoi pas tenter un bilan de compétences ? Ca peut t'aider à mieux cerner tes envies, tes points forts, et les boulots qui y correspondent et auxquels tu ne penses peut-être pas.

Le bilan de compétences fait partie des droits du travailleur, dans la fonction publique comme ailleurs. En théorie, dans chaque rectorat, il y a une personne chargée de ces bilans. En pratique, comme très peu de personnel de l'EN demande de tels bilans, c'est loin d'être le cas. Il y a néanmoins, c'est obligatoire, une personne chargée d'enregistrer les demandes. S'il n'y a pas de bilan de compétences proposé par le rectorat (dans le public, on dit bilan professionnel : BIFP ; voir ici : http://bifp.fonction-publique.gouv.fr//resultat.cfm?ancre=&search_mot_cle=FPE030040020&search_texte_integral=&tri=ASC&limite=Yes&search_type=recherche_rapide_TG&val_limite=true
), on doit te fournir une attestation de non prise en charge avec laquelle tu peux, comme une personne du privé, demander un bilan de compétences établi par un organisme spécialisé (tu peux en trouver la liste ici : http://www.cibc.net/reseau/contact.php) qui sera payé par l'ANPE (parce que sinon, c'est assez cher).

Bref, le bilan de compétences, pour nous, c'est le parcours du combattant. Mais ça peut valoir le coup.

arf si je n'ai pas de M2 je ne peux pas tenter le capes doc externe l'an prochain c'est vrai...

Enfin vendeuse (parce que ce n'est pas libraire) à la f..c , c'est le plan galère.Peut_être dans des librairies indépendantes, mais les places sont rares et le salaire bas.

doublecasquette a écrit:Sérieusement, l'idéal est de commencer par la pension et l'école du chiot, mais ne croyez pas que les maîtres de chiots sont plus ouverts que les parents d'élèves et que vous en retirerez plus de satisfactions ...

C'est ce que je me dis. Parfois, quand je vois le chien d'une famille, je comprends pourquoi les gosses sont si mal élevés.
Merci pour votre réponse.

V.Marchais a écrit:Ce qui te limite, Simone, n'est-ce pas le fait de chercher a priori quelque chose en rapport avec ton travail actuel ? Et si tu élargissais cette recherche à des secteurs qui n'ont rien à voir ?

Pourquoi pas adresser une candidature spontanée à la Fnac ? L'orgueil, on s'en fout, tu as déjà prouvé tes capacités intellectuelles, si c'est pour être malheureuse, c'est pas la peine de s'obstiner dans cette voie.

Si les animaux t'intéressent, je suis à peu près sûre que le projet esquissé par Doublecasquette pourrait être un bon plan.

C'est moi qui ai fait ces deux suggestions, pas Simone.

V.Marchais a écrit:Le bilan de compétences fait partie des droits du travailleur, dans la fonction publique comme ailleurs. En théorie, dans chaque rectorat, il y a une personne chargée de ces bilans. En pratique, comme très peu de personnel de l'EN demande de tels bilans, c'est loin d'être le cas. Il y a néanmoins, c'est obligatoire, une personne chargée d'enregistrer les demandes. S'il n'y a pas de bilan de compétences proposé par le rectorat (dans le public, on dit bilan professionnel : BIFP ; voir ici : http://bifp.fonction-publique.gouv.fr//resultat.cfm?ancre=&search_mot_cle=FPE030040020&search_texte_integral=&tri=ASC&limite=Yes&search_type=recherche_rapide_TG&val_limite=true
), on doit te fournir une attestation de non prise en charge avec laquelle tu peux, comme une personne du privé, demander un bilan de compétences établi par un organisme spécialisé (tu peux en trouver la liste ici : http://www.cibc.net/reseau/contact.php) qui sera payé par l'ANPE (parce que sinon, c'est assez cher).

Bref, le bilan de compétences, pour nous, c'est le parcours du combattant. Mais ça peut valoir le coup.

Pour ma part, quand en 2006 j'ai demandé si un tel service existait, la dame du rectorat que j'avais au téléphone m'a ri au nez. Je les ai harcelés pour les obliger à s'occuper un peu de moi, à m'orienter. Résultat : j'ai obtenu un rendez-vous chez un type dont je n'ai pas compris le métier. "On" m'a dit qu'il était chargé de convoquer les stagiaires licenciés pour les aider à trouver une solution. Bilan : il m'a demandé ce que j'attendais de lui et m'a dit texto qu'on "n'allait pas tout m'apporter sur un plateau d'argent." La directrice adjointe de l'IUFM devait assister à cet entretien : elle a annulé à la dernière minute.

Simone, en tant que prof titulaire, aura sûrement plus de chance que moi qui n'étais que stagiaire (je te le souhaite), mais quand on me dit que ce genre de service existe, je ris jaune.

roxanne a écrit:Enfin vendeuse (parce que ce n'est pas libraire) à la f..c , c'est le plan galère.Peut_être dans des librairies indépendantes, mais les places sont rares et le salaire bas.

Oui, je sais. Mais pas tellement plus que de rechercher un poste de contratuelle en bibliothèque, tu sais...

j'ai demandé au cio, et le bilan de compétences existe, mais il côute plus de 1000 euros, et c'est le plus souvent l'employeur qui paie, sauf si tu es seul et là c'est toi qui paies.

C'est pour ça qu'il faut tanner le rectorat pour obtenir un certificat de non prise en charge. Je sais que c'est lourd, que nous nous heurtons à une administration kafkaïenne, mais ça en vaut la peine.

V.Marchais a écrit:C'est pour ça qu'il faut tanner le rectorat pour obtenir un certificat de non prise en charge. Je sais que c'est lourd, que nous nous heurtons à une administration kafkaïenne, mais ça en vaut la peine.

Je n'étais même pas au courant que ça existait...

Les métiers dans le domaine de l'environnement doivent être porteurs , je pense.

je m'intéresse pas mal au bio, à l'aromathérapie, la phytothérapie mais il n'existe pas de formations reconnues dans ce domaine.
Pharmacie m'aurait plu aussi, je regrette de ne pas avoir tenté.

Carabas, je pense en effet que tu ne dois pas te lamenter, regretter éternellement ta vocation de prof et tenter des concours de catégorie A, B ou C. Donner des cours particuliers peut être une solution à court terme mais ce sera sans doute plus valorisant pour toi. Ces concours seront plus faciles pour toi, même si tu n'es pas prof.

Ma belle soeur s'est reconvertie , elle est devenue préparatrice en pharmacie.

sinon une confirmation: c'est bien jusqu'en 2015 que l'on n'aura pas besoin du M2 pour passer les concours internes?

Ah, si il y a un métier où on est sûr d'avoir du boulot , de bien gagner sa vie et pour lequel notre formation littéraire est utile : c'est orthophoniste .Alors , il faut renter dans une école sur concours (mais pour celles qui ont eu le capes ou qui préparent l'agreg , ça se fait , beaucoup de mots à apprendre , un peu de bio) et après 4 ans de formation dont la dernière année en stage.Donc , il faut s'assurer ses arrières financièrement.Ma cousine a eu son concours après une année de préparation , l'a eu sur Paris.Quand elle est rentrée sur Clermont (qui n'a pas d'école) , elle s'est vue proposer plusieurs postes (sans les chercher !), plus vite que mon autre cousine qui avait fait dentaire.Après 3 ans de collaboration dans deux cabinets , elle s'est associée et ça marche très bien (elle gagne autant que ma tante médecin qui a son cabinet depuis 20 ans !). Evidemment c'est encore quelques années d'étude mais vous êtes jeunes , et une carrière c'est long (j'ai une copine qui a fait assistante sociale à 30 ans ).

marquisedemerteuil a écrit:sinon une confirmation: c'est bien jusqu'en 2015 que l'on n'aura pas besoin du M2 pour passer les concours internes?

Jusqu'en 2015, c'est garanti. Après, on ne sait pas. Mais j'ose espérer que le M2 ne sera jamais obligatoire pour passer l'agrég interne, sinon ce serait une attaque violente contre les possibilités de promotion des actuels certifiés.

Je rejoins marquise pour ses conseils. Je pense aussi que pour avancer il faut que tu oublies ton échec de prof. Si bibliothécaire ne t'attire pas, ne va pas vers cette voie, sauf s'il n'y a rien d'autre, mais j'en doute. Sinon 30 ans c'est "assez jeune", mais plus on attend pour les reconversions plus il y a de pesanteurs (fric, temps disponible, énergie).

et je ne peux pas passer l'externe l'an prochain si je 'nai pas de M2, c'est ça?

Ces histoires de reconversion... C'est une vraie plaie.
L'En ne propose rien : aucun dispositif, même ceux qui sont censés être obligatoires (bilan de compétences dont on a déjà parlé par exemple) sans parler de la prime au départ qui semble être très diffcilement accessible (auquel se rajoute son calcul kafkaïen).
La formation ? Hum... Pour obtenir un congé formation il faut.... préparer l'agreg. Comme reconversion...
Aucune formation n'est prise en charge (je parle de vraie formation, hein, pas du paf). Quand on regarde les tarifs actuels de la moindre formation pro, même à l'université, il faut en faire des heures sup !
Je ne vous fais pas l'affront de vous parler des postes de l'opération "seconde carrière".

Quand on ajoute à cela qu'on ne nous attend nulle part, que dans les autres administrations ils ont déjà à faire avec le manque de postes pour caser leurs "ressortissants", et que même, avoir été prof n'est pas tout à fait considéré comme un bon point sur le marché du travail, public ou privé, on a bouclé la boucle (et même sa quadrature).

Ca fait plusieurs années que je tente une reconversion. Peut-être que je m'y prends comme un manche (à commencer par mon incapacité à correspondre au profil Pochard : je n'ai pas de mari gagnant bien sa vie prêt à financer ma reconversion. Je fais d'ailleurs appel à candidature lol).

MS a écrit:Ma belle soeur s'est reconvertie , elle est devenue préparatrice en pharmacie.

cela me plairait mais j'aurais du mal à accepter une paie inférieure

roxanne a écrit:Ah, si il y a un métier où on est sûr d'avoir du boulot , de bien gagner sa vie et pour lequel notre formation littéraire est utile : c'est orthophoniste .Alors , il faut renter dans une école sur concours (mais pour celles qui ont eu le capes ou qui préparent l'agreg , ça se fait , beaucoup de mots à apprendre , un peu de bio) et après 4 ans de formation dont la dernière année en stage.Donc , il faut s'assurer ses arrières financièrement.Ma cousine a eu son concours après une année de préparation , l'a eu sur Paris.Quand elle est rentrée sur Clermont (qui n'a pas d'école) , elle s'est vue proposer plusieurs postes (sans les chercher !), plus vite que mon autre cousine qui avait fait dentaire.Après 3 ans de collaboration dans deux cabinets , elle s'est associée et ça marche très bien (elle gagne autant que ma tante médecin qui a son cabinet depuis 20 ans !). Evidemment c'est encore quelques années d'étude mais vous êtes jeunes , et une carrière c'est long (j'ai une copine qui a fait assistante sociale à 30 ans ).

J'aurais adoré exercer ce métier mais 4 ans d'étude supplémentaires sans toucher aucun salaire, ça dissuade ! J'avais contacté une université à Paris : on m'avait expliqué que les étudiants étaient obligés d'assister à tous les cours, formation par correspondance impossible, décharge impossible, sauf peut-être pour un cours ou deux de linguistique... Sinon, ce serait la reconversion idéale !

Il existe des congés de formation ou de reconversion , ou m^me des prêts (puisqu'après on gagne bien sa vie ).C'est vrai que ça doit se faire si on est aidés .Puis 4 ans dans une vie , c'est pas grand chose finalement.

pour le bilan de compétences pris en charge par le rectorat il faut dix ans d'ancienneté par contre je n'ai pas bien compris ce dont parlait Veronique : comment l'anpe aiderait qqun qui a un boulot à faire un bilan ?

roxanne a écrit:Il existe des congés de formation ou de reconversion , ou m^me des prêts (puisqu'après on gagne bien sa vie ).C'est vrai que ça doit se faire si on est aidés .Puis 4 ans dans une vie , c'est pas grand chose finalement.

mais ce n'est que pour un an, je crois? Sinon on a les postes en réadaptation...

...

Deviens auteur de romans à succès !

pas évident les reconversions...

simone du bavoir a écrit:Je suis très rêveuse, désorganisée, pas logique et pas faux cul dans mes relations avec les gens, c'est rédhibitoire pour un boulot.
...
Mes seuls talents personnels sont en gros de savoir rêver, imaginer, et avoir des idées bizarres.

Et là je pense : radio, télé, monter plein de sites Internet méga-originaux.
Agences de voyages, des contacts avec plein de gens...

Savoir rêver... le rêve... Y'a tellement de gens qui ont besoin de rêver...

Rien n'est rédhibitoire pour un boulot.
Si tu es comme ça... ben il faut trouver un métier qui a besoin de quelqu'un de rêveur, original, exubérant, plein d'imagination...

A star is bientôt born...

oui, moi aussi je vois radio, télé, écrire des bouquins, une série télé pourquoi pas?