- Reine MargotDemi-dieu
merci!
sinon je crois qu'il ne faut pas trop écouter les gens qui vous découragent. Les médecins du rectorat, tout comme les services "formation des personnels" ne vous donneront aucune piste. et d'ailleurs, comme ça a été dit dans un autre sujet, l'EN ne favorise pas la mobilité des profs; ils sont dans la gestion de la pénurie et ils savent trop bien que personne n'a envie de prendre notre poste!
Donc je vous conseille la lecture du site "cap public", avec tous les concours, et de consulter l'ONIsep, tout ce qui peut vous donner des idées. c'est quelque chose qui se mûrit effectivement.
sinon je crois qu'il ne faut pas trop écouter les gens qui vous découragent. Les médecins du rectorat, tout comme les services "formation des personnels" ne vous donneront aucune piste. et d'ailleurs, comme ça a été dit dans un autre sujet, l'EN ne favorise pas la mobilité des profs; ils sont dans la gestion de la pénurie et ils savent trop bien que personne n'a envie de prendre notre poste!
Donc je vous conseille la lecture du site "cap public", avec tous les concours, et de consulter l'ONIsep, tout ce qui peut vous donner des idées. c'est quelque chose qui se mûrit effectivement.
- Reine MargotDemi-dieu
merci! le chemin est encore long, et j'ai bien peur d'être nulle si on me donne des tâches de gestion...mais je m'adapterai! il le faut bien.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- GaïaNiveau 7
Je ne veux pas polluer ce fil, je ne fais que passer donc pour dire que j'ai affronté hier les épreuves du concours de saenes.
Le matin : cas pratique, un dossier de 22 pages sur la législation/financement des voyages scolaires à l'étranger. J'ai manqué de temps. J'ai eu juste le temps de terminer, à la seconde près. Pas pu relire.3heures ça passe trop vite...
L'après-midi : 3 QRC communes sur la violence à l'école. J'ai fait de la soupe, pas du tout inspirée. Puis 6 questions sur le géographie de la France, que j'ai trouvé faciles mais je n'ai pas réussi à faire des Réponses Courtes...j'ai gratté 10 pages et avec deux heures de plus j'en aurais écrit plus. J'ai trouvé les questions trop générales pour faire court.
Sinon nous étions peut-être 500 présents. Il y a 5 postes cette année dans l'académie. C'est chaud !
On verra les résultats en juin.
Le matin : cas pratique, un dossier de 22 pages sur la législation/financement des voyages scolaires à l'étranger. J'ai manqué de temps. J'ai eu juste le temps de terminer, à la seconde près. Pas pu relire.3heures ça passe trop vite...
L'après-midi : 3 QRC communes sur la violence à l'école. J'ai fait de la soupe, pas du tout inspirée. Puis 6 questions sur le géographie de la France, que j'ai trouvé faciles mais je n'ai pas réussi à faire des Réponses Courtes...j'ai gratté 10 pages et avec deux heures de plus j'en aurais écrit plus. J'ai trouvé les questions trop générales pour faire court.
Sinon nous étions peut-être 500 présents. Il y a 5 postes cette année dans l'académie. C'est chaud !
On verra les résultats en juin.
- InvitéInvité
Reine Margot a écrit:merci! le chemin est encore long, et j'ai bien peur d'être nulle si on me donne des tâches de gestion...mais je m'adapterai! il le faut bien.
Tu as changé de personnage ? :shock:
- GaïaNiveau 7
Tu as changé le titre de "ma reconversion" en "nos reconversions", c sympa.
Marquise aussi a dû passer son concours, des nouvelles?
Marquise aussi a dû passer son concours, des nouvelles?
- CarabasVénérable
Justement, je viens de réaliser qu'on a échangé une marquise contre une reine.Gaïa a écrit:Tu as changé le titre de "ma reconversion" en "nos reconversions", c sympa.
Marquise aussi a dû passer son concours, des nouvelles?
Je me demandais qui était cette mystérieuse Reine Margot. J'ai enfin compris.
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- CarabasVénérable
Au bout de 4 ans, je n'ai toujours pas réussi à me reconvertir, malgré une formation entre-temps.
Que faire, maintenant?
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- Pierre_au_carréGuide spirituel
Carabas a écrit:Au bout de 4 ans, je n'ai toujours pas réussi à me reconvertir, malgré une formation entre-temps.
Que faire, maintenant?
Ben, tu travailles bien, non ?
- CarabasVénérable
Bien sûr, mais bon, je n'ai pas fait 5 ans d'études, 6 en comptant le DUT, pour donner des cours particuliers.Pierre_au_carré a écrit:Carabas a écrit:Au bout de 4 ans, je n'ai toujours pas réussi à me reconvertir, malgré une formation entre-temps.
Que faire, maintenant?
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- leyadeEsprit sacré
C'est sûr, Carabas, mais tu sais, j'ai donné des cours particuliers, et je me suis toujours dit que si un jour je me retrouvais sur un poste vraiment trop dur, hé bien je préfèrerais donner des cours particuliers en tant que métier à plein temps, et perdre un peu d'argent mais garder ma santé!
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
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- CarabasVénérable
C'est vrai. Je sais que je suis en meilleur état physique et psychique depuis que je ne suis plus devant une classe. Je ne sais pas, je ne peux pas, c'est plus fort que moi.leyade a écrit:C'est sûr, Carabas, mais tu sais, j'ai donné des cours particuliers, et je me suis toujours dit que si un jour je me retrouvais sur un poste vraiment trop dur, hé bien je préfèrerais donner des cours particuliers en tant que métier à plein temps, et perdre un peu d'argent mais garder ma santé!
Mais zut, quoi, pourquoi moi? Ce n'est ni un manque de motivation, ni de volonté, ni de travail...
Et dans la vie actuelle, c'est indispensable d'avoir des revenus réguliers.
Et puis j'ai quand même essayé de me reconvertir. Là aussi j'ai dépensé beaucoup d'énergie. Et là encore, échec. Je suis maudite ou je suis nullissime? Il y a de quoi se poser des questions, quand même. Je suis la seule de ma promo à ne pas avoir été titularisée, ensuite je dois être une des rares de l'IUT à ne pas avoir trouvé de boulot en bibli. Et là, je ne me sens pas prête pour attaquer une nouvelle formation.
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- leyadeEsprit sacré
Ne te dénigre pas!
Il n'y a tout simplement pas assez de places en bibli pour tous ceux et celles qui sortent de dut / iut métiers du livre, c'est une filière aux débouchés bouchés, et ce n'est pas ta faute, la conjoncture est dure dans tous les domaines actuellement pour trouver du travail.
Je connais quelqu'un qui n'arrive pas à trouver, même caissier ou équipier mac d*.
Il n'y a tout simplement pas assez de places en bibli pour tous ceux et celles qui sortent de dut / iut métiers du livre, c'est une filière aux débouchés bouchés, et ce n'est pas ta faute, la conjoncture est dure dans tous les domaines actuellement pour trouver du travail.
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- JohnMédiateur
Mais ceux de ta promo qui ont intégré, ils ne peuvent pas t'aider pour trouver un poste à présent ?Carabas a écrit:C'est vrai. Je sais que je suis en meilleur état physique et psychique depuis que je ne suis plus devant une classe. Je ne sais pas, je ne peux pas, c'est plus fort que moi.leyade a écrit:C'est sûr, Carabas, mais tu sais, j'ai donné des cours particuliers, et je me suis toujours dit que si un jour je me retrouvais sur un poste vraiment trop dur, hé bien je préfèrerais donner des cours particuliers en tant que métier à plein temps, et perdre un peu d'argent mais garder ma santé!
Mais zut, quoi, pourquoi moi? Ce n'est ni un manque de motivation, ni de volonté, ni de travail...
Et dans la vie actuelle, c'est indispensable d'avoir des revenus réguliers.
Et puis j'ai quand même essayé de me reconvertir. Là aussi j'ai dépensé beaucoup d'énergie. Et là encore, échec. Je suis maudite ou je suis nullissime? Il y a de quoi se poser des question, quand même. Je suis la seule de ma promo à ne pas avoir été titularisée, ensuite je dois être une des rares de l'IUT à ne pas avoir trouvé de boulot en bibli. Et là, je ne me sens pas prête pour attaquer une nouvelle formation.
Sinon, je suis très étonné car il est rare que les DUT s'arrêtent à bac +2, non ? Tu es sûre de tes stats ?
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- CarabasVénérable
J'étais en année spéciale : tout le monde avait un autre diplôme, donc ils n'ont pas continué d'autres études après le DUT.
Je n'ai plus tellement de contacts avec les autres.
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- JohnMédiateur
Mais ils ne sont pas tous devenus fonctionnaires titulaires en bibliothèque après leur bac +2 en métiers des bibliothèques et une année de stage ne tant que fonctionnaire stagiaire, tout de même, si ?
Ce sont tes stats qui m'étonnent.
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- CarabasVénérable
Fonctionnaire, non. Il faut un concours pour ça, et vu les taux de réussite, il doit y en avoir 2 ou 3 qui ont réussi, pas plus.
Je parlais de poste de contractuels.
De toute façon, on était stagiaires pas fonctionnaires (et pas payés).
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- GaïaNiveau 7
Tu as passé les concours de biblio cette année ? J'ai posé la question, en général, dans le post sur les concours de biblio mais personne n'a répondu, alors je suppose que non ? Personnellement je ne sais pas si je vais réussir à me reconvertir, mais j'essaie. Et quelques fois je me dis qu'avoir eu le concours du capes (et la titularisation), c'était peut-être une erreur.
- Pierre_au_carréGuide spirituel
Carabas a écrit:Bien sûr, mais bon, je n'ai pas fait 5 ans d'études, 6 en comptant le DUT, pour donner des cours particuliers.Pierre_au_carré a écrit:Carabas a écrit:Au bout de 4 ans, je n'ai toujours pas réussi à me reconvertir, malgré une formation entre-temps.
Que faire, maintenant?
Ben, tu travailles bien, non ?
Ma cousine a fait 2 ans de pharma, 2 ans de DEUG SVT, une licence de sciences de l'éducation, un an pour préparer le concours d'entrée à l'IUFM, pour ensuite passer ... un CAP de fleuriste.
Elle a travaillé un peu comme salariée et a ouvert son petit magasin : elle est sans doute bien mieux là dedans.
- CarabasVénérable
Non.Gaïa a écrit:Tu as passé les concours de biblio cette année ?
Perdu toute espèce de motivation. Et le monde des bibliothèques m'ennuie au plus haut point.
Sûrement. Mais moi ça me fait mal, 6 ans pour rien. Si c'était pour faire un métier qui ne réclamait qu'une formation courte, ce n'était pas la peine de faire des études longues. J'ai aimé mes études, mais bon, si c'était pour rien, je ne les aurais pas faites. En plus, je suis loin d'être une tête, je n'ai pas tout eu les doigts dans le nez. C'est quand même un investissement, du stress, du temps...Pierre_au_carré a écrit:Ma cousine a fait 2 ans de pharma, 2 ans de DEUG SVT, une licence de sciences de l'éducation, un an pour préparer le concours d'entrée à l'IUFM, pour ensuite passer ... un CAP de fleuriste.
Elle a travaillé un peu comme salariée et a ouvert son petit magasin : elle est sans doute bien mieux là dedans.
Franchement si j'ai des gosses, je ne les pousserai pas aux études, hein. J'ai l'impression d'avoir été arnaquée. J'ai naïvement cru qu'avec du travail et de la volonté, on y arrivait, et que l'IUFM formait... A ce niveau-là, ce n'est plus de la naïveté, c'est de la connerie.
Personne ne me rendra ces années, personne ne me rendra non plus mon énergie.
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- simone du bavoirNiveau 6
Non.
Perdu toute espèce de motivation. Et le monde des bibliothèques m'ennuie au plus haut point.
Oui, ce que je constate, c'est que le plus dur dans une reconversion est sans doute de trouver une branche qui plait.
On est souvent devenus profs par goût pour le travail intellectuel, et on a souvent voulu changer parce que malheureusement, prof n'est plus vraiment un métier où l'activité intellectuelle prime (Pour ma part, j'avais l'impression de me scléroser intellectuellement à rabacher toute la journée l'accord du participe passé et les valeurs du présent. Si j'évalue grossièrement le travail en tant que prof, je dirais: faire le flic: 70% (mais c'est très relatif à l'autorité naturelle quoiqu'on dise, j'ai des collègues qui faisaient passer ce chiffre sous la dizaine allègrement), correction de copies d'un niveau CP: 30%, réunions pédagogogiques: 20%, préparation de cours et travail intellectuel: 5 à 10% (et oui, suis nulle en maths mais un prof travaille sans doute plus qu'à 100%))
Or, aucune activité professionnelle ne permet ce travail intellectuel. Je viens de lire le bouquin de Zoé Sherpard et manifestement, sa déception est aussi conséquente dans un tout autre domaine professionnel...
Je pense aussi que ceux qui ont aimé les études avec passion sont ceux qui ont le plus de chance d'être déçus par le monde professionnel, qui n'a strictement rien à voir, quelque soit le milieu... C'est aussi ce qui me posait problème en tant que prof: je savais que la petite minette du premier rang, avec ses 18 de moyenne, aurait plus de mal professionnellement que les kevins du fond qui se battaient à coups de boulettes. Que promettre aux "bons élèves" si ce n'est la gloire des bonnes notes? Ceux qui veulent faire artisan auront sans doute des conditions de travail plus simples que ceux qui visent Sciences Po.
- olivier-np30Habitué du forum
Carabas a écrit:
Sûrement. Mais moi ça me fait mal, 6 ans pour rien. Si c'était pour faire un métier qui ne réclamait qu'une formation courte, ce n'était pas la peine de faire des études longues.
Je suis entièrement d'accord avec toi Carabas: la plupart des métiers requièrent au max 24 mois d'études, certains même 8 mois seulement l'essentiel s'apprenant sur le terrain.
Comment motiver des élèves dans ce cadre ?
Voilà ce que j'ai trouvé sur un site par rapport au recrutement des profs :
source : mathoman
Le deuxième point de la réforme dont je veux parler ici c'est l'idée d'élever les niveaux des enseignants en les recrutant à bac + 5 contre bac + 3 aujourd'hui. Je pense que c'est une très mauvaise idée, au moins en mathématiques.
Déjà aujourd'hui l'Education Nationale ne dispose pas d'assez de postes qui nécessitent un niveau avancé de maths, alors pourquoi monter le niveau de recrutement ? A mon avis, il vaudrait mieux le baisser les exigences disciplinaires pour pouvoir recruter dans le vivier de profils dont les chefs d'établissement ont vraiment besoin. Et de quoi ont-ils besoin ? De personnages capables à tenir, garder et surveiller une classe. L'enseignement passe au second plan.
On a parfois l'impression que les critères de recrutement sont complètement découplés des missions confiées aux professeurs. Par exemple dans le rapport du jury de l'agrégation externe de mathématiques 2008 (page 52) on peut lire :
Signalons que la grande majorité des candidats ne sait pas faire la différence entre une bijection indéfiniment dérivable et un difféomorphisme.
J'adhère entièrement.
Mathoman est Bernhard Elsner, je ne le connais pas personnellement mais ses propos sonnent juste.
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Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- CarabasVénérable
Sauf que je n'étais même pas une bonne élève. J'adorais le français, avais des facilités (qui n'en étaient pas vraiment : j'avais acquis des connaissances et une bonne maîtrise de la langue par mes lectures, + un peu de curiosité personnelle, mais ce ne sont pas de vraies facilités, dans le sens où je mettais du temps à apprendre une leçon, par exemple), mais étais nulle en maths et très moyenne ailleurs. Au lycée, après un redoublement, je suis devenue meilleure.simone du bavoir a écrit:
Je pense aussi que ceux qui ont aimé les études avec passion sont ceux qui ont le plus de chance d'être déçus par le monde professionnel, qui n'a strictement rien à voir, quelque soit le milieu... C'est aussi ce qui me posait problème en tant que prof: je savais que la petite minette du premier rang, avec ses 18 de moyenne, aurait plus de mal professionnellement que les kevins du fond qui se battaient à coups de boulettes. Que promettre aux "bons élèves" si ce n'est la gloire des bonnes notes? Ceux qui veulent faire artisan auront sans doute des conditions de travail plus simples que ceux qui visent Sciences Po.
Si les bons élèves ont des parents aisés, direction école de commerce : en général, ils s'en tirent bien et s'en satisfont.
Pour les excellents, il y a toujours Normale Sup, mais beaucoup fuient l'enseignement... et pour faire quoi?
C'est vrai que quand on aime vraiment la culture, au point de vouloir en faire son métier, on est piégé.
Moi pas complètement.olivier-np30 a écrit:source : mathoman
Le deuxième point de la réforme dont je veux parler ici c'est l'idée d'élever les niveaux des enseignants en les recrutant à bac + 5 contre bac + 3 aujourd'hui. Je pense que c'est une très mauvaise idée, au moins en mathématiques.
Déjà aujourd'hui l'Education Nationale ne dispose pas d'assez de postes qui nécessitent un niveau avancé de maths, alors pourquoi monter le niveau de recrutement ? A mon avis, il vaudrait mieux le baisser les exigences disciplinaires pour pouvoir recruter dans le vivier de profils dont les chefs d'établissement ont vraiment besoin. Et de quoi ont-ils besoin ? De personnages capables à tenir, garder et surveiller une classe. L'enseignement passe au second plan.
J'adhère entièrement.
J'ai eu cette semaine une élève dont la prof de français a dit des énormités en grammaire. Je me demande comment cette prof a pu passer à travers le filtre du concours et de la titularisation. Si on baisse encore les exigences, c'est mal barré. Je serais pour une hausse des exigences, mais depuis le début, pour qu'on ne soit pas obligé de remonter le niveau en nombre d'années d'études.
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Terry Pratchett
- simone du bavoirNiveau 6
Mouais, sauf que le monde du commerce est d'un crétinisme avancé... Leur donner des connaissances et un esprit critique va à l'encontre de ce qu'on attendra d'eux après...Enfin, c'est toujours le paradoxe de chercher à former à la fois des citoyens et des futurs professionnels En tant que citoyenne (dé?)formée par l'école, la moitié de ce que j'ai vu dans le monde de l'entreprise me semble inacceptable...Si les bons élèves ont des parents aisés, direction école de commerce : en général, ils s'en tirent bien et s'en satisfont.
- olivier-np30Habitué du forum
Carabas a écrit:
Moi pas complètement.
Oui c'est tronqué, l'auteur précise bien dans son article qu'il parle des mathématiques.
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