- simone du bavoirNiveau 6
Merci Héliandre, de m'aider à voir les choses un peu plus positivement...
- HéliandreExpert
simone du bavoir a écrit: En fait, il n'y a qu'un métier qui me plairait: professeur de français. le problème, c'est qu'il n'existe plus....
Ca m'a fait sourire (c'était peut-être pas le ton...).
Préceptrice ?
Edit : "Merci Héliandre, de m'aider à voir les choses un peu plus positivement... "
Oh, c'est que je me retrouve dans tes envies exposées en début de post, et dans tes questions... mais que j'aimerais bien avoir déjà ce courage, moi. (C'est ça qui me fait défaut, pas "l'orgueil" dont parle Carabas en page 2).
- aposiopèseNeoprof expérimenté
[quote="Héliandre"]
Mardi, une grande partie de mes élèves était en voyage à l'étranger, donc j'ai fait cours pendant 3 heures à un petit groupe de 9 élèves intéressés, motivés. Je n'ai pas eu à crier, juste à reprendre quelques bavardages. On a bossé un extrait de l'Ecole des femmes, ils ont trouvé plein d'idées, j'en ai aussi profité pour leur apprendre à versifier en plaçant correctement les accents et les coupes, et je leur ai lu un passage avec diction d'époque. Bref, un vrai moment de bonheur ! Je n'aurai jamais pu me permettre ce genre de choses en classe entière, avec tous les emmerd*eurs qui monopolisent mon attention et s'amusent à me faire craquer. Et là, moi aussi, je me dis que j'aurais aimé faire prof de français dans d'autres conditions, mais que ça n'existe plus aujourd'hui...simone du bavoir a écrit: En fait, il n'y a qu'un métier qui me plairait: professeur de français. le problème, c'est qu'il n'existe plus....
- InvitéStNiveau 6
[quote="aposiopèse"][quote="Héliandre"]
Inspecté hier(à ma demande).
L' inspecteur m'affirme qu'il faut rendre les élèves adaptables(les fameuses(fumeuses?) compétences...) face à la menace des pays émergents...(dixit)
Alors" professeur d'adaptabilité"...c'est ça l'avenir.
:malmaisbien:
simone du bavoir a écrit: Et là, moi aussi, je me dis que j'aurais aimé faire prof de français dans d'autres conditions, mais que ça n'existe plus aujourd'hui...
Inspecté hier(à ma demande).
L' inspecteur m'affirme qu'il faut rendre les élèves adaptables(les fameuses(fumeuses?) compétences...) face à la menace des pays émergents...(dixit)
Alors" professeur d'adaptabilité"...c'est ça l'avenir.
:malmaisbien:
- simone du bavoirNiveau 6
[quote="stann59"][quote="aposiopèse"]
Héliandre a écrit:simone du bavoir a écrit: Et là, moi aussi, je me dis que j'aurais aimé faire prof de français dans d'autres conditions, mais que ça n'existe plus aujourd'hui...
Inspecté hier(à ma demande).
L' inspecteur m'affirme qu'il faut rendre les élèves adaptables(les fameuses(fumeuses?) compétences...) face à la menace des pays émergents...(dixit)
Alors" professeur d'adaptabilité"...c'est ça l'avenir.
:malmaisbien:
- CarabasVénérable
Tout à fait d'accord avec Simone du bavoir.Héliandre a écrit:simone du bavoir a écrit: En fait, il n'y a qu'un métier qui me plairait: professeur de français. le problème, c'est qu'il n'existe plus....
Ca m'a fait sourire (c'était peut-être pas le ton...).
Préceptrice ?
Oui, préceptrice, ça me tenterait bien...
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- Reine MargotDemi-dieu
il y a pas mal de concours administratifs, sans élèves, où tu rentres chez toi avec rien à faire le soir et tu peux lire tout ce que tu veux...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- HéliandreExpert
Tu les prépares en même temps que tu es en activité, Marquise ? Moi je ne sais plus trop quoi entreprendre pour respirer, ni vers où me tourner, mais comme pour beaucoup d'entre vous ça commence à s'imposer comme une nécessité...
- Reine MargotDemi-dieu
je suis en train de préparer secrétaire administratif en même temps que je travaille, en effet. mais ce que je crains n'est pas tellement le concours c'est plutôt après, l'adaptation au nouveau poste.
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La famille Bélier
- Reine MargotDemi-dieu
personnellement je me fiche de faire un truc méthodique et procédurier, tant que j'ai l'impression de ne pas faire d'erreur. j'espère seulement ne pas m'ennuyer au bout d'un certain temps.
Ce que je crains ce sont les erreurs qu'on pourrait me reprocher à cause de mon manque d'expérience.
Ce que je crains ce sont les erreurs qu'on pourrait me reprocher à cause de mon manque d'expérience.
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La famille Bélier
- simone du bavoirNiveau 6
Ne t'inquiète pas trop pour ça, tout le monde a le droit d'apprendre! Si tu es de bonne volonté et épanouie, on en te cherchera pas de noise.
- Reine MargotDemi-dieu
sinon les cours particuliers ne t'intéresseraient pas?
Je pense aussi à l'école privée, dans certains établissements on sélectionne les élèves et les perturbateurs ne sont pas tolérés, enfin je sais que ce n'est pas le cas partout, mais si ton envie est d'enseigner, peut-être peux-tu trouver dans le privé des étb qui permettent encore de le faire...
Je pense aussi à l'école privée, dans certains établissements on sélectionne les élèves et les perturbateurs ne sont pas tolérés, enfin je sais que ce n'est pas le cas partout, mais si ton envie est d'enseigner, peut-être peux-tu trouver dans le privé des étb qui permettent encore de le faire...
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- HéliandreExpert
Mais cela suffit-il pour vivre ?marquisedemerteuil a écrit:sinon les cours particuliers ne t'intéresseraient pas?
- Reine MargotDemi-dieu
Héliandre a écrit:Mais cela suffit-il pour vivre ?marquisedemerteuil a écrit:sinon les cours particuliers ne t'intéresseraient pas?
oui c'est pour ça que je parlais de l'école privée.
- HéliandreExpert
Certaines d'entre vous ont-elles eu l'impression de pouvoir trouver de l'aide auprès du Rectorat ? Oui, je sais, les échos ne vont pas du tout dans ce sens, et puis après tout pourquoi nous aideraient-ils à "partir", mais il me semble avoir lu quelques messages sur des éclairages apportés par la cellule mobilité... Après, la loi garantit le droit à un bilan de compétence et à la Formation au long de la vie, mais effectivement dans les faits rien du tout...
- InvitéeHrÉrudit
marquisedemerteuil a écrit:et tu peux lire tout ce que tu veux...
Ca commence à me peser de plus en plus, c'est une véritable frustration liée au métier, comme pour toi sans doute aussi, j'ai une pile de bouquins à lire et il y en a certains que je n'arrive pas à finir.
- HéliandreExpert
Moi ce qui me pèse c'est de n'avoir l'impression de ne faire que ça (préparer, devoir anticiper pour les projets qu'on nous "propose" et fonctionnements / missions qu'on nous impose, batailler), plus les questions de gestion de classe qui comme toi simone me posent grand problème (de plus en plus, je supporte de moins en moins les interventions à voix haute)...
Je voudrais pouvoir écrire, et avoir du temps pour des choses toutes simples (jardiner par exemple).
Je voudrais pouvoir écrire, et avoir du temps pour des choses toutes simples (jardiner par exemple).
- aposiopèseNeoprof expérimenté
je prépare le concours de bibliothécaire et je me pose un peu les mêmes questions... Si jamais je réussis le concours (bon, déjà, j'ai peu de chances), j'espère ne pas tomber de Charybde en Scylla...
Pour avoir un peu bossé dans une BM, j'avais adoré l'ambiance, mais il faut dire que dans cette BM le personnel était très soudé, tout le monde s'entendait très bien, rigolait, on sentait qu'ils adoraient bosser ensemble... Celle de la ville où j'habite maintenant est beaucoup plus triste, je ne me verrais pas y bosser toute la journée ! Donc l'ennui me fait peur, aussi. Mais je sais que je serai moins fatiguée nerveusement que par la gestion de classe !
L'autre chose qui m'inquiète un peu, c'est que j'ai sens cesse BESOIN de créer : modeler, dessiner, coudre, écrire... C'est vraiment vital chez moi, j'y pense sans cesse et, si je dois rester plus d'une semaine sans pouvoir bricoler, ça vire rapidement à l'obsession (j'en rêvela nuit, je griffonne dans un carnet toutes les idées qui me passent par la tête pour les réaliser pendant les grandes vacances, etc).
J'en viens à rêver d'un job où je pourrai être à temps partiel sans que cela empiète sur ma vie privée (parce que dans l'EN, il ne faut pas se leurrer, on a toujours un truc à préparer pour les élèves), afin de consacrer une partie de mon temps au bricolage. Je ne sais pas si je devrais consulter un psy pour m'ôter cette obsession de la tête, ou tout faire pour réaliser mon rêve. En plus, mon copain commence à m'encourager dans cette voie en me parlant du statut d'auto-entrepreneur, je ne sais pas s'il a raison ! Je me demande si je n'ai pas un problème par rapport au travail dans son ensemble, si j'arriverai un jour à m'épanouir dans un job. Pourtant, j'ai toujours été une "grosse bosseuse" aux dires de mes profs de fac, genre la fille qui se couche à 3h du matin régulièrement pour finir de préparer 36 exposés. Là, je ne sais pas, j'ai l'impression que l'EN m'a dégoûtée (mais je vous rassure, je prépare toujours mes cours de façon consciencieuse !)
Pour avoir un peu bossé dans une BM, j'avais adoré l'ambiance, mais il faut dire que dans cette BM le personnel était très soudé, tout le monde s'entendait très bien, rigolait, on sentait qu'ils adoraient bosser ensemble... Celle de la ville où j'habite maintenant est beaucoup plus triste, je ne me verrais pas y bosser toute la journée ! Donc l'ennui me fait peur, aussi. Mais je sais que je serai moins fatiguée nerveusement que par la gestion de classe !
L'autre chose qui m'inquiète un peu, c'est que j'ai sens cesse BESOIN de créer : modeler, dessiner, coudre, écrire... C'est vraiment vital chez moi, j'y pense sans cesse et, si je dois rester plus d'une semaine sans pouvoir bricoler, ça vire rapidement à l'obsession (j'en rêvela nuit, je griffonne dans un carnet toutes les idées qui me passent par la tête pour les réaliser pendant les grandes vacances, etc).
J'en viens à rêver d'un job où je pourrai être à temps partiel sans que cela empiète sur ma vie privée (parce que dans l'EN, il ne faut pas se leurrer, on a toujours un truc à préparer pour les élèves), afin de consacrer une partie de mon temps au bricolage. Je ne sais pas si je devrais consulter un psy pour m'ôter cette obsession de la tête, ou tout faire pour réaliser mon rêve. En plus, mon copain commence à m'encourager dans cette voie en me parlant du statut d'auto-entrepreneur, je ne sais pas s'il a raison ! Je me demande si je n'ai pas un problème par rapport au travail dans son ensemble, si j'arriverai un jour à m'épanouir dans un job. Pourtant, j'ai toujours été une "grosse bosseuse" aux dires de mes profs de fac, genre la fille qui se couche à 3h du matin régulièrement pour finir de préparer 36 exposés. Là, je ne sais pas, j'ai l'impression que l'EN m'a dégoûtée (mais je vous rassure, je prépare toujours mes cours de façon consciencieuse !)
- aposiopèseNeoprof expérimenté
Je lisais un article l'autre jour qui m'a appris que je faisais partie de la "génération Y" (ou X ? je confonds), bref une génération pour qui l'épanouissement personnel passait avant tout, une génération qui ne veut pas travailler juste pour pouvoir vivre, mais pour se sentir bien. ça vous dit quelque chose ? Il faudrait que je me renseigne davantage là-dessus.
- InvitéeHrÉrudit
aposiopèse a écrit:L'autre chose qui m'inquiète un peu, c'est que j'ai sens cesse BESOIN de créer : modeler, dessiner, coudre, écrire... C'est vraiment vital chez moi, j'y pense sans cesse et, si je dois rester plus d'une semaine sans pouvoir bricoler, ça vire rapidement à l'obsession (j'en rêvela nuit, je griffonne dans un carnet toutes les idées qui me passent par la tête pour les réaliser pendant les grandes vacances, etc).
Mais pourquoi ne pas exploiter ce don aposipèse ? J'ai un jour croisé une fille qui a ouvert sa boutique de bijoux après avoir été enseignante...
- CarabasVénérable
Je me pose les mêmes questions que toi, Aposiopèse, tu le sais.
J'ai, moi aussi, l'impression d'être trop exigeante. En même temps, si j'ai fait des études longues, intéressantes, certes, mais qui demandent quand même un gros investissement, c'est que j'espérais un "retour" dans le métier que j'exercerais. Ce retour, je ne l'ai pas et c'est ça qui est difficile pour moi. Si j'avais fait une formation courte pour un métier planplan, ça ne m'aurait pas gênée.
J'ai l'impression de payer au prix fort mes erreurs et illusions. Ai-je vraiment mérité une telle claque?
Pourtant, mon stage en bibli s'était bien passé. Le problème, c'est que je n'ai jamais trouvé de boulot en bibli après mon DUT.
Oui, mais ça, beaucoup de bibliothécaires refusent de l'entendre.
J'ai, moi aussi, l'impression d'être trop exigeante. En même temps, si j'ai fait des études longues, intéressantes, certes, mais qui demandent quand même un gros investissement, c'est que j'espérais un "retour" dans le métier que j'exercerais. Ce retour, je ne l'ai pas et c'est ça qui est difficile pour moi. Si j'avais fait une formation courte pour un métier planplan, ça ne m'aurait pas gênée.
J'ai l'impression de payer au prix fort mes erreurs et illusions. Ai-je vraiment mérité une telle claque?
Idem.Je me demande si je n'ai pas un problème par rapport au travail dans son ensemble, si j'arriverai un jour à m'épanouir dans un job.
Pourtant, mon stage en bibli s'était bien passé. Le problème, c'est que je n'ai jamais trouvé de boulot en bibli après mon DUT.
Mais je sais que je serai moins fatiguée nerveusement que par la gestion de classe !
Oui, mais ça, beaucoup de bibliothécaires refusent de l'entendre.
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Terry Pratchett
- Reine MargotDemi-dieu
heather a écrit:aposiopèse a écrit:L'autre chose qui m'inquiète un peu, c'est que j'ai sens cesse BESOIN de créer : modeler, dessiner, coudre, écrire... C'est vraiment vital chez moi, j'y pense sans cesse et, si je dois rester plus d'une semaine sans pouvoir bricoler, ça vire rapidement à l'obsession (j'en rêvela nuit, je griffonne dans un carnet toutes les idées qui me passent par la tête pour les réaliser pendant les grandes vacances, etc).
Mais pourquoi ne pas exploiter ce don aposipèse ? J'ai un jour croisé une fille qui a ouvert sa boutique de bijoux après avoir été enseignante...
c'est assez risqué malgré tout si ça ne marche pas...
- simone du bavoirNiveau 6
Je me reconnais dans tous vos propos... Il faut croire qu'il y a un "sociotype" comme ça auquel j'appartiens. Génération épanouissement personnel, j'y crois assez. Moi aussi j'étais pourtant très bosseuse durant mes études... mais ce n'est pas du boulot! en fait, je ne comprends même pas qu'on utilise le même mot.
- Pierre_au_carréGuide spirituel
Euh, une remarque : ce n'est pas parce qu'on n'aime plus enseigner qu'on est de la génération "épanouissement personnel" plutôt que "je travaille pour vivre".
Les conditions de travail ont du se dégrader très fortement...
Le problème, c'est que ça se généralise un peu partout, j'ai l'impression, selon des modalités différentes.
Les conditions de travail ont du se dégrader très fortement...
Le problème, c'est que ça se généralise un peu partout, j'ai l'impression, selon des modalités différentes.
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