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- ClarianzEmpereur
Mel, j'accepte avec plaisir ton offre de prêt à moyen terme!
J'ai une grammaire latine, publiée chez Magnard, datant de mes années lycée: Précis de grammaire des lettres latines, de Morisset - Gasson - Thomas - Baudiffier, vous en pensez quoi?
J'ai une grammaire latine, publiée chez Magnard, datant de mes années lycée: Précis de grammaire des lettres latines, de Morisset - Gasson - Thomas - Baudiffier, vous en pensez quoi?
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Mama's Rock
- jehanneNiveau 8
Je te signale la "version du mois" sur le site d'une collègue enseignant en CPGE
http://pagesperso-orange.fr/philo-lettres/versions_latines.htm
http://pagesperso-orange.fr/philo-lettres/versions_latines.htm
- MermozFidèle du forum
C'est celle que j'utilise principalement, pour tous les points généraux, très bien, après, quand tu veux des points un peu plus précis, c'est bien de la coupler avec la syntaxe latine d'ernout thomas, mais pour reprendre, amplement suffisant, je crois!Clarianz a écrit:Mel, j'accepte avec plaisir ton offre de prêt à moyen terme!
J'ai une grammaire latine, publiée chez Magnard, datant de mes années lycée: Précis de grammaire des lettres latines, de Morisset - Gasson - Thomas - Baudiffier, vous en pensez quoi?
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De même que Louis Pasteur inventa la pasteurisation, c'est à Jean-Pierre Démoral que nous devons la démoralisation, et je dis bravo. Jean-Pierre Démoral commença humblement ses expériences sur sa logeuse, Mme Brouchard, qu'il démoralisa le 12 Septembre 1847.
Concierge : Y fait beau.
Démoral : Ca va pas durer.
Concierge : Je suis démoralisée.
- KilmenyEmpereur
Pour le Gaffiot, en ligne, il y a aussi :
http://www.lexilogos.com/latin/gaffiot.php
Les pages s'affichent plus vite
http://www.lexilogos.com/latin/gaffiot.php
Les pages s'affichent plus vite
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- MermozFidèle du forum
Je les ai également (mon père m'en a donné quand ils ont été retirés dans son collège) et je les avais utilisés quand j'étais à la fac et voulais me mettre à niveau: c'est très efficace (et je crois que j'ai le manuel du prof pour l'un des deux ou les deux d'ailleurs)MS a écrit:A l'époque on commençait le latin en 4° et les livres étaient prêtés. J'ai eu la chance de retrouver le niveau 4° dans une réserve du collège, du coup j'ai acheté le niveau 3° avec l'agréable surprise qu'ils étaient toujours édités.
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De même que Louis Pasteur inventa la pasteurisation, c'est à Jean-Pierre Démoral que nous devons la démoralisation, et je dis bravo. Jean-Pierre Démoral commença humblement ses expériences sur sa logeuse, Mme Brouchard, qu'il démoralisa le 12 Septembre 1847.
Concierge : Y fait beau.
Démoral : Ca va pas durer.
Concierge : Je suis démoralisée.
- ClarianzEmpereur
http://pagesperso-orange.fr/philo-lettres/versions_latines.htm[/quote[/url]]jehanne a écrit:Je te signale la "version du mois" sur le site d'une collègue enseignant en CPGE
[url=http://pagesperso-orange.fr/philo-lettres/versions_latines.htm
merci beaucoup!! c'est tout à fait le genre de lien qui permet de travailler chez soi!
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Mama's Rock
- ClarianzEmpereur
J'en appelle encore à vous pour m'aider, en méthodo. cette fois-ci.
J'ai commencé à travailler avec la Méthode d'Annette Flobert, chez Ellipses, j'ai fait un planning de progression pas trop ambitieux pour ne pas me démotiver, mais je ne sais pas comment dompter la bête.
Par exemple: la leçon 1 est "les mots invariables" et il y est question de mémoriser TOUS les mots invariables et leurs constructions (les prépositions, les tours prép. les conj' de sub', les adverbes.)
Il vaut mieux les travailler sous forme de tableau? d'entrées dans un répertoire? de listes d'exmples? ou tout ça à la fois?
Comment les faites-vous apprendre à vos élèves?
Merci!
J'ai commencé à travailler avec la Méthode d'Annette Flobert, chez Ellipses, j'ai fait un planning de progression pas trop ambitieux pour ne pas me démotiver, mais je ne sais pas comment dompter la bête.
Par exemple: la leçon 1 est "les mots invariables" et il y est question de mémoriser TOUS les mots invariables et leurs constructions (les prépositions, les tours prép. les conj' de sub', les adverbes.)
Il vaut mieux les travailler sous forme de tableau? d'entrées dans un répertoire? de listes d'exmples? ou tout ça à la fois?
Comment les faites-vous apprendre à vos élèves?
Merci!
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Mama's Rock
- henrietteMédiateur
Peu à la fois (maximum 5 d'un coup, sinon, ils bachotent - dans le meilleur des cas... - et de toute façon ne retiennent pas), notés dans un lexique après qu'on les a rencontrés dans un texte. Obligation de savoir le cas pour les prépositions, le mode pour les conjonction.
Lorsque j'ai appris le grec moderne, j'ai des souvenirs de listes interminables de conjonctions et prépositions à savoir par cœur, donnés sans aucun contexte, sur lesquels j'ai bossé jusqu'à l'écœurement pour réussir à les mémoriser assez temporairement au bout du compte...
Lorsque j'ai appris le grec moderne, j'ai des souvenirs de listes interminables de conjonctions et prépositions à savoir par cœur, donnés sans aucun contexte, sur lesquels j'ai bossé jusqu'à l'écœurement pour réussir à les mémoriser assez temporairement au bout du compte...
- miss teriousDoyen
Bon ça y est, j'ai reçu mon "manuel pour grands débutants" et mon mini Gaffiot (il est mimi. Pardon !). Va maintenant falloir que je m'y mette.
Pour les manuels, j'ai ceux-là :
(c'est ceux qu'on nous faisait acheter à la fac). Vous croyez que ça vaut le coup que je demande à ma mère de me les envoyer (vu que je ne rentre pas d'ici pâques) ?
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- henrietteMédiateur
J'ai appris à l'école avec ceux-là. Certes ils ne sont pas très "sexy" mais la méthode est excellente.
- DwarfVénérable
mel93 a écrit:Ca dépend vraiment de ton niveau...Si tu te considères comme débutante ou fausse débutante, je te conseillerais : Invitation au latin de J. Gason et A. Lambert chez Magnard. Ce sont de vieux manuels de collège, mais c'est dans les vieux pots etc. Dwarf, ne me contredira pas je pense... (Ah ! FAL, si tu nous entends ! )
Ah ça, non, ma chère : c'est justement ce que j'allais conseiller... idéal pour se remettre à niveau progressivement. Et si vous ne trouvez pas celui de troisième (génial mais difficile à trouver), je peux vous le photocopier ou le numériser à l'occasion. Je ne vous propose pas de cours particulier en tenue d'hoplite, ça a déjà assez déliré ce sujet sur l'autre poste...
EDIT : Miss Terious, tu as les meilleures armes en ta possession : rapatrie-les le plus tôt possible!
- Invité31Sage
Je suis en manque de version latine!
A une époque, il y avait une géniale édition des Lettres à Lucilius, idéale pour s'entraîner à faire de la version improvisée (à deux c'est mieux). Un bouquin avec une couverture rayée.... Ca dit quelque chose à quelqu'un ? C'était tout petit, ça tenait dans un sac à main.
Bon moi je veux bien les mêmes conseils mais pour le grec. J'ai tout oublié des maigres rudiments reçus en HK il y a fort longtemps.
A une époque, il y avait une géniale édition des Lettres à Lucilius, idéale pour s'entraîner à faire de la version improvisée (à deux c'est mieux). Un bouquin avec une couverture rayée.... Ca dit quelque chose à quelqu'un ? C'était tout petit, ça tenait dans un sac à main.
Bon moi je veux bien les mêmes conseils mais pour le grec. J'ai tout oublié des maigres rudiments reçus en HK il y a fort longtemps.
- Invité31Sage
miss terious a écrit:Bon ça y est, j'ai reçu mon "manuel pour grands débutants" et mon mini Gaffiot (il est mimi. Pardon !). Va maintenant falloir que je m'y mette.Pour les manuels, j'ai ceux-là :(c'est ceux qu'on nous faisait acheter à la fac). Vous croyez que ça vaut le coup que je demande à ma mère de me les envoyer (vu que je ne rentre pas d'ici pâques) ?
Ah! j'avais ça! ben oui c'était bien il me semble
- ClarianzEmpereur
C'étaient aussi les miens, mais en prêts!
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Mama's Rock
- ClarianzEmpereur
J'ai de nouveaux manuels à soumettre à votre sagacité (prêtés par beau-papa, qui veut se racheter)
Grammaire Latine de Cayrou et Prevot²
Précis d'histoire romaine de Bordet
Res Romanae 500 Versions dans leur contexte
un dico: Bornecque et Cauët
Grammaire Latine de Cayrou et Prevot²
Précis d'histoire romaine de Bordet
Res Romanae 500 Versions dans leur contexte
un dico: Bornecque et Cauët
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Mama's Rock
- OlivariusNiveau 4
Au risque de vous fatiguer avec mes convictions (qui demandent à être infirmées par vos expériences), je dis que la proposition d'Annette Flobert de faire apprendre le latin "rapidement" en faisant lire dès le début des auteurs authentiques dans le texte est un leurre. Ou plutôt elle laisse involontairement dans le flou celui qui achète son manuel car elle ne précise pas ce qu'est pour elle "lire du latin". Elle se fonde sur la bonne vieille méthode "analytique" dont on prétend qu'elle est la seule possible parce que tout le monde est passé par là depuis plusieurs générations. Autrement dit, qu'on ne s'y trompe pas : ce genre de méthode ne peut pas apprendre la lecture cursive. Elle apprend à comprendre la phrase latine au moyen d'un travail d'analyse plus ou moins rapide. Si telle est votre ambition, ce manuel vous conviendra. Il est évident que le commentaire littéraire relève de l'analyse et qu'un latiniste confirmé apprécie les subtilités grammaticales et stylistiques d'une phrase latine comme il apprécie celles d'une phrase française. Mais apprend-on l'anglais de cette manière ? Quand on sait que même les profs d'anglais de terminale se plaignent de la difficulté de bien des élèves à supporter les ambitions très littéraires des programmes français...
Pour plus de précisions, cherchez Olivarius dans le forum... Où je suis en train de trop traîner ce soir ! (non sans plaisir : vous êtes toutes charmantes à en juger par vos textes et vos avatars ! mais je suis marié et ne m'en plains pas !)
Olivarius
Pour plus de précisions, cherchez Olivarius dans le forum... Où je suis en train de trop traîner ce soir ! (non sans plaisir : vous êtes toutes charmantes à en juger par vos textes et vos avatars ! mais je suis marié et ne m'en plains pas !)
Olivarius
- OlivariusNiveau 4
ADDENDA ET ERRATUM :
Mea culpa maxima, ce n'est pas l'éditeur d'Annette Flobert qui promet une maîtrise "rapide" du latin mais celui du manuel de Déléani / Vermander, que je n'ai pas (encore) lu. Je ne suis pas étonné cependant de ces listes de vocabulaire qui effraient à juste titre Clarianz et auxquelles les manuels classiques sont souvent condamnés. Si ce vocabulaire n'est pas réemployé de manière méthodique comme dans le manuel de Gason et Lambert, notre mémoire évacue une liste quand on lui en soumet une autre, en général !
Amusé d'apprendre que ces manuels sont utilisés en faculté mais jugés dépassés dans le secondaire...
Clarianz, votre avatar - si ce n'est vous-même - va perdre ses charmes à s'épuiser sur des listes de vocabulaire et des pages de grammaire. Toutes les grammaires se valent à peu de choses près mais pas les manuels. Tout dépend ce que vous cherchez : l'analyse littéraire, le plaisir de faire du "petit latin" avec une traduction à l'appui ou la lecture cursive ? Visiblement, le manuel 4e 3e de chez Magnard a laissé de bons souvenirs chez un grand nombre d'entre nous : c'est le bon choix pour la lecture cursive mais pas pour l'analyse littéraire. On peut pas tout avoir tout de suite ! Sinon nous aurions du succès auprès des élèves !
Mea culpa maxima, ce n'est pas l'éditeur d'Annette Flobert qui promet une maîtrise "rapide" du latin mais celui du manuel de Déléani / Vermander, que je n'ai pas (encore) lu. Je ne suis pas étonné cependant de ces listes de vocabulaire qui effraient à juste titre Clarianz et auxquelles les manuels classiques sont souvent condamnés. Si ce vocabulaire n'est pas réemployé de manière méthodique comme dans le manuel de Gason et Lambert, notre mémoire évacue une liste quand on lui en soumet une autre, en général !
Amusé d'apprendre que ces manuels sont utilisés en faculté mais jugés dépassés dans le secondaire...
Clarianz, votre avatar - si ce n'est vous-même - va perdre ses charmes à s'épuiser sur des listes de vocabulaire et des pages de grammaire. Toutes les grammaires se valent à peu de choses près mais pas les manuels. Tout dépend ce que vous cherchez : l'analyse littéraire, le plaisir de faire du "petit latin" avec une traduction à l'appui ou la lecture cursive ? Visiblement, le manuel 4e 3e de chez Magnard a laissé de bons souvenirs chez un grand nombre d'entre nous : c'est le bon choix pour la lecture cursive mais pas pour l'analyse littéraire. On peut pas tout avoir tout de suite ! Sinon nous aurions du succès auprès des élèves !
- IphigénieProphète
"Amusé d'apprendre que ces manuels sont utilisés en faculté mais jugés dépassés dans le secondaire..."
actuellement au lycée,les latinistes désapprennent les quelques bases de langue qu'ils ont pu acquérir au collège!
On prétend y faire des analyses littéraires qui n'ont aucun sens sans une maîtrise solide de la langue:ça donne des idioties sur les champs lexicaux et les allitérations!(voire la place des points et virgules!)
actuellement au lycée,les latinistes désapprennent les quelques bases de langue qu'ils ont pu acquérir au collège!
On prétend y faire des analyses littéraires qui n'ont aucun sens sans une maîtrise solide de la langue:ça donne des idioties sur les champs lexicaux et les allitérations!(voire la place des points et virgules!)
- OlivariusNiveau 4
Iphigénie,
Comme je suis en train de l'écrire dans un article, nous devons sortir de certains confusions plus ou moins entretenues et que l'IUFM ne cultive plus auprès des jeunes profs ni les nouveaux programmes officiels d'ailleurs : les classes de latin du collège ne sont PLUS faites pour préparer des élèves au latin du lycée ! J'ai mis du temps à le comprendre et donc à l'accepter ! Mais c'est ainsi, qu'on se le dise, et qu'on fasse en conséquence en seconde. Mais si c'est pour refaire alors ce qui a donné de si médiocres résultats au collège, c'est qu'il faut revoir la didactique officiellement recommandée, même au lycée...
Comme je suis en train de l'écrire dans un article, nous devons sortir de certains confusions plus ou moins entretenues et que l'IUFM ne cultive plus auprès des jeunes profs ni les nouveaux programmes officiels d'ailleurs : les classes de latin du collège ne sont PLUS faites pour préparer des élèves au latin du lycée ! J'ai mis du temps à le comprendre et donc à l'accepter ! Mais c'est ainsi, qu'on se le dise, et qu'on fasse en conséquence en seconde. Mais si c'est pour refaire alors ce qui a donné de si médiocres résultats au collège, c'est qu'il faut revoir la didactique officiellement recommandée, même au lycée...
- OlivariusNiveau 4
Pour vous convaincre de ce que je dis, cf. la claire mise au point du sociologue Philippe Cibois, aux Assises de lettres qui viennent d'avoir lieu à Toulouse, et publiée sur son intéressant blog "la question du latin" :
http://enseignement-latin.hypotheses.org/1008
http://enseignement-latin.hypotheses.org/1008
- IphigénieProphète
Permettez moi de vous dire que je ne partage pas du tout votre analyse.Je dirais même à l'inverse que c'est l'abandon de l'enseignement de la langue et la transformation de l'enseignement du latin en fourre-tout qui détourne beaucoup d'élèves:les motifs d'abandon sont au moins autant l'impression "de ne rien faire" (à tort ou à raison),renforcée par une notation hyperboliquement généreuse devant laquelle les élèves ne sont pas dupes_ que les réticences supposées devant l'enseignement de la langue.
Les raisons pour lesquelles l'enseignement dit traditionnel ne marche plus sont multiples et pour la plupart extérieures à la matière:horaires décourageants,multiplicité des options en concurrence,faillite de l'enseignement de la grammaire française,délires des manuels qui ont substitué à une grammaire latine parfaitement rôdée chacun son modèle original de déclinaison et de conjugaison,ce qui fait que changeant de manuel,plus personne ne s'y retrouve,noyade des programmes qui prétendent ajouter au latin l'histoire des arts,de la littérature,de l'histoire et que sais_je encore,délire enfin de la plongée immédiate dans des textes authentiques d'une infinie complexité qui a abouti à favoriser le délire des comparaisons de traductions en pseudo prétention d'utilité du latin,tout cela dans l'idée perverse que faire du latin,tout simplement ne saurait être suffisant.
Et sans parler ,bien sûr de l'idéologie générale qui pousse vers ce que les parents croient naïvement être "utile"immédiatement.Ni de la désaffection,entretenue par bien des paramètres(par exemple les coefficients de bac)pour tout ce qui est littéraire:on commence déjà à entendre que somme toute tout texte non contemporain n'est pas très utile non plus(voir débats divers)
Toutes idées jetées en vrac,mais que je pourrais développer,si ce n'est que je crois que le combat est perdu et qu'à terme,les langues anciennes sont vouées à disparaître de l'enseignement secondaire.Mais je reste convaincue qu'elles ont été tuées à la fois par les pressions extérieures et une incroyable fuite en avant de la part des responsables eux-mêmes de la matière.
Bâtir votre raisonnement sur le manque d'attractivité de l'enseignement de la langue fait abstraction du problème principal lié au caractère facultatif d'un enseignement dont l'apprentissage passe par rigueur,réflexion et travail
Les raisons pour lesquelles l'enseignement dit traditionnel ne marche plus sont multiples et pour la plupart extérieures à la matière:horaires décourageants,multiplicité des options en concurrence,faillite de l'enseignement de la grammaire française,délires des manuels qui ont substitué à une grammaire latine parfaitement rôdée chacun son modèle original de déclinaison et de conjugaison,ce qui fait que changeant de manuel,plus personne ne s'y retrouve,noyade des programmes qui prétendent ajouter au latin l'histoire des arts,de la littérature,de l'histoire et que sais_je encore,délire enfin de la plongée immédiate dans des textes authentiques d'une infinie complexité qui a abouti à favoriser le délire des comparaisons de traductions en pseudo prétention d'utilité du latin,tout cela dans l'idée perverse que faire du latin,tout simplement ne saurait être suffisant.
Et sans parler ,bien sûr de l'idéologie générale qui pousse vers ce que les parents croient naïvement être "utile"immédiatement.Ni de la désaffection,entretenue par bien des paramètres(par exemple les coefficients de bac)pour tout ce qui est littéraire:on commence déjà à entendre que somme toute tout texte non contemporain n'est pas très utile non plus(voir débats divers)
Toutes idées jetées en vrac,mais que je pourrais développer,si ce n'est que je crois que le combat est perdu et qu'à terme,les langues anciennes sont vouées à disparaître de l'enseignement secondaire.Mais je reste convaincue qu'elles ont été tuées à la fois par les pressions extérieures et une incroyable fuite en avant de la part des responsables eux-mêmes de la matière.
Bâtir votre raisonnement sur le manque d'attractivité de l'enseignement de la langue fait abstraction du problème principal lié au caractère facultatif d'un enseignement dont l'apprentissage passe par rigueur,réflexion et travail
- OlivariusNiveau 4
De quel raisonnement parlez-vous, iphigénie ? Je n'ai pas ici exposé une aussi longue analyse que la vôtre (que je partage en grande partie). Peut-être avez-vous lu la communication de Philippe Cibois (grâce au lien que j'ai donné) en pensant qu'elle était la mienne ou en pensant que je la faisais mienne ?
En intervenant dans ce forum en faveur des méthodes actives qui aident à parvenir à une lecture cursive (l'utilisation de textes adaptés recourant aussi à l'induction, et l'expression latine sous de simples formes de thème écrit et oral), je n'ai jamais dit ni fait croire (à mes élèves non plus) qu'on pouvait apprendre le latin sans beaucoup travailler, et que la grammaire et son analyse dans une phrase étaient inutiles. J'ai seulement fait l'expérience d'obtenir de mes élèves et de moi-même beaucoup plus en nous demandant autant d'heures de travail. Mais je reste attaché à l'idée que ce qui compte, c'est le génie propre de l'enseignant et sa passion de la langue et des lettres - les méthodes ne sont donc pas pour moi un cheval de bataille. J'ai seulement rêvé longtemps qu'on donnât plus de liberté à la créativité de l'enseignant en matière de didactique dans le secondaire. Mais j'apprends aussi à aimer le réel tel qu'il est : si le secondaire ne me permet plus de réaliser ce à quoi j'aspire moi, eh bien je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour le faire ailleurs... Diverses options sont possibles, qu'on trouve dans les outils de ce forum :
En intervenant dans ce forum en faveur des méthodes actives qui aident à parvenir à une lecture cursive (l'utilisation de textes adaptés recourant aussi à l'induction, et l'expression latine sous de simples formes de thème écrit et oral), je n'ai jamais dit ni fait croire (à mes élèves non plus) qu'on pouvait apprendre le latin sans beaucoup travailler, et que la grammaire et son analyse dans une phrase étaient inutiles. J'ai seulement fait l'expérience d'obtenir de mes élèves et de moi-même beaucoup plus en nous demandant autant d'heures de travail. Mais je reste attaché à l'idée que ce qui compte, c'est le génie propre de l'enseignant et sa passion de la langue et des lettres - les méthodes ne sont donc pas pour moi un cheval de bataille. J'ai seulement rêvé longtemps qu'on donnât plus de liberté à la créativité de l'enseignant en matière de didactique dans le secondaire. Mais j'apprends aussi à aimer le réel tel qu'il est : si le secondaire ne me permet plus de réaliser ce à quoi j'aspire moi, eh bien je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour le faire ailleurs... Diverses options sont possibles, qu'on trouve dans les outils de ce forum :
- IphigénieProphète
C'est effectivement de celle de Philippe Cibois que je parle:pardon si je vous y ai associé vous-même un peu vite!
Pour la liberté créative,je n'ai rien contre,sauf que la cohérence du système demande un minimum de continuité....
Peut-être aussi que je ne me résous pas vraiment à "aimer le réel tel qu'il est":preuve que je ne désespère pas encore tout à fait...(?)ou que je n'ai pas atteint la sagesse stoïcienne:ni je supporte,ni je m'abstiens... j'hésite encore entre: et ou
Pour la liberté créative,je n'ai rien contre,sauf que la cohérence du système demande un minimum de continuité....
Peut-être aussi que je ne me résous pas vraiment à "aimer le réel tel qu'il est":preuve que je ne désespère pas encore tout à fait...(?)ou que je n'ai pas atteint la sagesse stoïcienne:ni je supporte,ni je m'abstiens... j'hésite encore entre: et ou
- OlivariusNiveau 4
Leil a écrit:
C'est avec celui-ci que les grands débutants en LC commençaient leur apprentissage à la fac.
Leil, pourrais-tu me dire de quelle faculté il s'agissait, s'il te plaît ?
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- Se mettre au latin
- Petites affiches à mettre éventuellement dans vos salles de cours (pour le latin)
- Comment préparer un cours de latin (prof de LM avec heures de latin) ?
- Programme latin 5e (pour un lettre moderne obligé de faire du latin)
- [L'Express] Qui veut la peau du latin au collège ? Les précisions de la DGESCO sur l'avenir du latin au sein des EPI
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