- CelebornEsprit sacré
Bon, sujet nouveau pour moi...
Ma mère a de graves soucis de santé, probablement irréversibles. Je pars d'ailleurs la rejoindre (et soutenir mon père) mercredi jusqu'à dimanche... pour commencer (principale très compréhensive).
J'explique à mes classes pour cette reprise que, sans rentrer dans les détails, j'ai de graves problèmes familiaux et que je ne suis pas très en forme, que je risque éventuellement de réagir + vite et + fort si quelque chose m'agace, bref... 3 de mes classes comprennent très bien, et tout va bien.
Mais la classe dont je suis PP , du genre "sympathique mais bavarde", 2 minutes à peine après mon blabla préambulaire, fait joyeusement salon et se met à discuter comme en 40, et patati et patata.
Comme annoncé, j'ai mal réagi... J'ai hurlé qu'ils étaient d'une impolitesse rare, puis, dégrigolant à toute allure l'échelle desregistres niveaux registres mais non, niveaux ! de langue, que leur attitude était une attitude de merde, que je n'en revenais pas (on regrimpe un barreau). Bilan : des conjugaisons à faire pendant toute l'heure (ça leur est déjà arrivé), que j'ai (oui, là, je l'avoue) déchirées sous leur yeux avant qu'ils sortent. Pas de au revoir à ceux qui me disaient au revoir. Mes autres 5e après m'ont vu avec la tête des mauvais jours, mais heureusement ça s'est vite amélioré !
Je les revois 2h demain ; je vais faire mon possible pour être poli, mais j'hésite entre la gueulante, la feinte ignorance, le mépris, le "j'espère que ça vous a servi de leçon"... Ce n'est heureusement pas mon genre de fondre en pleurs.
Bref, si vous avez des conseils (pas juste pour demain, hein, là ça fait court, mais aussi pour la suite, n'hésitez pas).
Ma mère a de graves soucis de santé, probablement irréversibles. Je pars d'ailleurs la rejoindre (et soutenir mon père) mercredi jusqu'à dimanche... pour commencer (principale très compréhensive).
J'explique à mes classes pour cette reprise que, sans rentrer dans les détails, j'ai de graves problèmes familiaux et que je ne suis pas très en forme, que je risque éventuellement de réagir + vite et + fort si quelque chose m'agace, bref... 3 de mes classes comprennent très bien, et tout va bien.
Mais la classe dont je suis PP , du genre "sympathique mais bavarde", 2 minutes à peine après mon blabla préambulaire, fait joyeusement salon et se met à discuter comme en 40, et patati et patata.
Comme annoncé, j'ai mal réagi... J'ai hurlé qu'ils étaient d'une impolitesse rare, puis, dégrigolant à toute allure l'échelle des
Je les revois 2h demain ; je vais faire mon possible pour être poli, mais j'hésite entre la gueulante, la feinte ignorance, le mépris, le "j'espère que ça vous a servi de leçon"... Ce n'est heureusement pas mon genre de fondre en pleurs.
Bref, si vous avez des conseils (pas juste pour demain, hein, là ça fait court, mais aussi pour la suite, n'hésitez pas).
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- ClarianzEmpereur
Je passerai un savon en règle, histoire qu'ils n'imaginent pas que je regrette de les avoir enguirlandé, et qu'ils ne sentent pas -trop- mon stress.
Et stt: bon courage
Et stt: bon courage
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Mama's Rock
- AndmaExpert spécialisé
bon courage, ce n'est pas simple cette situation et je comprends ta réaction.
je ne sais pas ce que j'aurai fait à ta place...leur dire et réagir comme toi...ou ne rien dire et broyer du noir, être "méchante", ne rien supporter, bref, etre méconnaissable en fait.
je ne sais pas , tu as fait pour le mieux, et ils n'ont pas respecté tes consignes, ils en avait rien à cirer et c'est pas correct.
j'opterai pour la "froideur" , en mettant les points sur les "i" sur leur bavardages... tu as autre chose à penser, tu es humain, t'es pas un robot de l'enseignement, t'es pas insensible à tes soucis persos, et tu as le droit à ce que ton job passe après le plus important : ta famille et le temps que tu passes auprès d'eux.
courage !
je ne sais pas ce que j'aurai fait à ta place...leur dire et réagir comme toi...ou ne rien dire et broyer du noir, être "méchante", ne rien supporter, bref, etre méconnaissable en fait.
je ne sais pas , tu as fait pour le mieux, et ils n'ont pas respecté tes consignes, ils en avait rien à cirer et c'est pas correct.
j'opterai pour la "froideur" , en mettant les points sur les "i" sur leur bavardages... tu as autre chose à penser, tu es humain, t'es pas un robot de l'enseignement, t'es pas insensible à tes soucis persos, et tu as le droit à ce que ton job passe après le plus important : ta famille et le temps que tu passes auprès d'eux.
courage !
- CelebornEsprit sacré
Merci à vous ! Je vais mettre les poins sur les i ; je verrai bien comment...
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- PseudoDemi-dieu
J'ai une vision un peu différente. Enfin, une hypothèse un peu différente.
Les gamins ont besoin de se sentir en sécurité. Te savoir en difficulté, peu disponible pour eux (et c'est bien normal compte tenu des circonstances, bien entendu) les a peut-être insécurisé suffisamment (d'autant que tu es leur pp) pour qu'ils préfèrent "ignorer" ce qui leur fait peur, et donc ne pas tenir compte de ce que tu venais de leur dire.
Ils ont peut-être juste besoin d'un peu de temps pour intégrer la chose.
En tout état de cause, je te souhaite bon courage.
Les gamins ont besoin de se sentir en sécurité. Te savoir en difficulté, peu disponible pour eux (et c'est bien normal compte tenu des circonstances, bien entendu) les a peut-être insécurisé suffisamment (d'autant que tu es leur pp) pour qu'ils préfèrent "ignorer" ce qui leur fait peur, et donc ne pas tenir compte de ce que tu venais de leur dire.
Ils ont peut-être juste besoin d'un peu de temps pour intégrer la chose.
En tout état de cause, je te souhaite bon courage.
- VioletEmpereur
Bon courage.
Peut-être commencer le prochain cours en étant froid et en leur expliquant qu'ils t'ont déçu et que tu espères qu'ils sauront être plus sérieux ce jour-là... froid et déterminé.
Essaye de prévoir des activités pour lesquelles ils peuvent travailler en autonomie, sans que tu sois trop dispo...
Et puis, pour toi
Peut-être commencer le prochain cours en étant froid et en leur expliquant qu'ils t'ont déçu et que tu espères qu'ils sauront être plus sérieux ce jour-là... froid et déterminé.
Essaye de prévoir des activités pour lesquelles ils peuvent travailler en autonomie, sans que tu sois trop dispo...
Et puis, pour toi
- roxanneOracle
L"adolescent est un être égocentré et les problèmes des autres , d'un prof , ça ne le concerne pas.Et je ne pense pas qu'il faille demander à une classe de se tenir tranquille parce que tu as des problèmes , des soucis , ne me semble pas une bonne idée .En tout cas en collège.Tu peux dire " je suis pas d'humeur aujourd'gui." Courage.
- MSFidèle du forum
Je suis de l'avis de Roxanne, mieux vaut s'arrêter pendant quelques jours si être avec les élèves est trop difficile. Ce n'est pas aux élèves de supporter ( mauvais mot mais je ne trouve pas mieux) les problèmes du prof.
Courage cependant. Ces situations ne sont pas faciles.
Courage cependant. Ces situations ne sont pas faciles.
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Pas de deuxième année d'IUFM!
- Reine MargotDemi-dieu
Je crois aussi que les élèves ne sont pas concernés (et n'ont pas à l'être) par les problèmes du prof, et qu'ils ont besoin d'être rassurés par un adulte qui les encadre. c'est peut-être parce qu'ils ont senti le stress qu'ils ont été agités...soit s'arrêter qques jours, soit prendre suffisamment de distance peut être bénéfique.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- leyadeEsprit sacré
roxanne a écrit:L"adolescent est un être égocentré et les problèmes des autres , d'un prof , ça ne le concerne pas.Et je ne pense pas qu'il faille demander à une classe de se tenir tranquille parce que tu as des problèmes , des soucis , ne me semble pas une bonne idée .En tout cas en collège.Tu peux dire " je suis pas d'humeur aujourd'gui." Courage.
+ 1.
Il n"y a rien de plus tentant pour un mouflet, et a fortiori pour une bande de mouflets, que de s'engouffrer dans la moindre brèche. Alors il faut éviter de montrer le flanc.
Cadre les bien, fais les bosser dans le calme, que tu ne grilles pas toute ton énergie en classe, mais pour la suite ne te confies pas, tu as vu, ça ne sert à rien, et même, j'irai jusqu'à dire que généralement en avouant tes difficultés, ta fatigue nerveuse, tu leur livres l'occasion d'aller brailler au prochain prof qu'il verront : "Oh, M. Celeborn... patati patata..."
Tu peux dire des phrases du genre : "On va travailler dans le calme", "je ne veux rien entendre", "Je n'ai pas envie de me fâcher, mais s'il le faut je le ferais", etc.
- InvitéInvité
+1 sur l'avis de Roxane.
Néanmoins, je nuancerais un petit peu. Les élèves ont tenté de profiter d'un état de faiblesse que tu leur as annoncé; c'est humain; j'ai pas dit que c'était bien, mais c'est humain.
Maintenant qu'ils sont au courant & qu'ils voient que tu fais face, tu peux peut-être en profiter pour une courte leçon de vie, surtout que c'est la classe dont tu es PP.
L'an dernier, lors des mutations, j'ai très mal pris le fait de ne pas muter & lorsqu'une de mes élèves dont j'étais PP m'a demandé si, moi aussi, je partais, j'ai fondu en larmes...Ben j'étais pas fière & les élèves non plus... Mais quelques jours après, lorsqu'ils m'ont demandé si j'allais mieux, je me suis expliquée & je leur ai dit qu'on avait tous des pb personnels & que ceux-ci devaient interférer au minimum dans la vie professionnelle.
Cette année, je les retrouve; je suis de nouveau leur PP & çà se passe très bien; ils ont intégré le fait qu'un prof est aussi un être humain.
En tout cas, bon courage à toi.
Néanmoins, je nuancerais un petit peu. Les élèves ont tenté de profiter d'un état de faiblesse que tu leur as annoncé; c'est humain; j'ai pas dit que c'était bien, mais c'est humain.
Maintenant qu'ils sont au courant & qu'ils voient que tu fais face, tu peux peut-être en profiter pour une courte leçon de vie, surtout que c'est la classe dont tu es PP.
L'an dernier, lors des mutations, j'ai très mal pris le fait de ne pas muter & lorsqu'une de mes élèves dont j'étais PP m'a demandé si, moi aussi, je partais, j'ai fondu en larmes...Ben j'étais pas fière & les élèves non plus... Mais quelques jours après, lorsqu'ils m'ont demandé si j'allais mieux, je me suis expliquée & je leur ai dit qu'on avait tous des pb personnels & que ceux-ci devaient interférer au minimum dans la vie professionnelle.
Cette année, je les retrouve; je suis de nouveau leur PP & çà se passe très bien; ils ont intégré le fait qu'un prof est aussi un être humain.
En tout cas, bon courage à toi.
- AnguaGrand sage
Je vais rejoindre ce qui a été dit: une rapide remise des pendules à l'heure et ... hop, tu fais cours, dans la tyrannie, s'il faut, mais sans culpabiliser ou trop t'interroger vis à vis d'eux.
Je comprends tout à fait ce que tu vis, j'ai fais cours plusieurs mois alors que mon conjoint, alors en chimio, était hospitalisé et subissait de très lourdes interventions... j'avais commencé par une période d'arrêt, et repris dans un état d'esprit très particulier, où, aussi terrible que cela puisse paraitre, j'étais totalement indifférente à ce qui se passait dans mes classes. Sauf que... dans cette espèce de détachement où sanctionner était devenu mécanique, j'ai fini par avoir une paix royales. Jusqu'au jour où ça m'est revenu en pleine figure (un mot malheureux d'une mère qui ralait pour une heure déplacée: non, madame, ce n'est pas pour mon bon plaisir, mais je ne me vois pas faire cours en même temps qu'on opère l'homme avec qui je partage ma vie à coeur ouvert... départ en urgence de la salle, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, successivement avec des collègues, le CPE, la sous-chef, et le chef.)
Ne te laisse surtout pas miner par des élèves, pas en ce moment. Fais ton boulot, prends soin de toi et prends surtout le temps qu'il faut avec ta mère: certains médecin comprennent parfaitement que ce genre d'arrêt n'est pas de la "convenance personnelle" mais tout simplement de l'humanité.
Je comprends tout à fait ce que tu vis, j'ai fais cours plusieurs mois alors que mon conjoint, alors en chimio, était hospitalisé et subissait de très lourdes interventions... j'avais commencé par une période d'arrêt, et repris dans un état d'esprit très particulier, où, aussi terrible que cela puisse paraitre, j'étais totalement indifférente à ce qui se passait dans mes classes. Sauf que... dans cette espèce de détachement où sanctionner était devenu mécanique, j'ai fini par avoir une paix royales. Jusqu'au jour où ça m'est revenu en pleine figure (un mot malheureux d'une mère qui ralait pour une heure déplacée: non, madame, ce n'est pas pour mon bon plaisir, mais je ne me vois pas faire cours en même temps qu'on opère l'homme avec qui je partage ma vie à coeur ouvert... départ en urgence de la salle, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, successivement avec des collègues, le CPE, la sous-chef, et le chef.)
Ne te laisse surtout pas miner par des élèves, pas en ce moment. Fais ton boulot, prends soin de toi et prends surtout le temps qu'il faut avec ta mère: certains médecin comprennent parfaitement que ce genre d'arrêt n'est pas de la "convenance personnelle" mais tout simplement de l'humanité.
- PatateFidèle du forum
Je ne pense pas que les élèves se soient engouffrés dans une faille. Ils ont discuté voilà tout, c'est une classe bavarde et ils avaient toutes les vacances de Noël à se raconter.
Demain tu peux simplement commencer ton cours sur un ton sévère: "Est-ce que aujourd'hui vous êtes disposés à travailler?" et tu exiges une réponse.
Si c'est oui (et ce sera oui), tu adoucis un peu ta voix, et tu commences ton cours. Si tu t'entends bien avec le CPE, arrange-toi pour virer du cours le premier qui fait un pas de travers. Ainsi ça montre aux autres que tu veux bien faire cours avec ceux qui travaillent, mais que tu n'es pas d'humeur à supporter ceux qui viennent pour autre chose.
Si c'est non (mais c'est très peu probable) , rebelotte pour les conjugaisons (mais que tu évites de déchirer cette fois).
Comme d'autres je pense que tu n'aurais pas dû leur dire que tu as des problèmes. Parce que si justement le ton monte vite dans ta classe, ils pourront toujours s'engouffrer cette fois dans la brèche et soutenir que c'est parce que TOI, tu as des problèmes, que tu t'énerves (et non parce que EUX sont insupportables).
Si c'est insurmontable, demande quelques jours d'arrêt. Il n'y a pas de honte.
Demain tu peux simplement commencer ton cours sur un ton sévère: "Est-ce que aujourd'hui vous êtes disposés à travailler?" et tu exiges une réponse.
Si c'est oui (et ce sera oui), tu adoucis un peu ta voix, et tu commences ton cours. Si tu t'entends bien avec le CPE, arrange-toi pour virer du cours le premier qui fait un pas de travers. Ainsi ça montre aux autres que tu veux bien faire cours avec ceux qui travaillent, mais que tu n'es pas d'humeur à supporter ceux qui viennent pour autre chose.
Si c'est non (mais c'est très peu probable) , rebelotte pour les conjugaisons (mais que tu évites de déchirer cette fois).
Comme d'autres je pense que tu n'aurais pas dû leur dire que tu as des problèmes. Parce que si justement le ton monte vite dans ta classe, ils pourront toujours s'engouffrer cette fois dans la brèche et soutenir que c'est parce que TOI, tu as des problèmes, que tu t'énerves (et non parce que EUX sont insupportables).
Si c'est insurmontable, demande quelques jours d'arrêt. Il n'y a pas de honte.
- IsiaSage
J'espère que ça s'est mieux passé aujourd'hui....
Toutes mes pensées !
Toutes mes pensées !
- nad'Expert spécialisé
J'espère aussi que cela s'est mieux passé aujourd'hui !
- CelebornEsprit sacré
violet a écrit:Bon courage.
Peut-être commencer le prochain cours en étant froid et en leur expliquant qu'ils t'ont déçu et que tu espères qu'ils sauront être plus sérieux ce jour-là... froid et déterminé.
Essaye de prévoir des activités pour lesquelles ils peuvent travailler en autonomie, sans que tu sois trop dispo...
Et puis, pour toi
Exactement ce que j'ai fait. Expression rapide et froide de ma déception, grammaire, et en 2e heure... encore grammaire, avec des tas d'exercices. Ca s'est passé sans soucis.
Sinon, pour revenir sur les messages précédents, non, je ne crois pas du tout qu'ils se soient engoufrés dans une faille, qu'ils aient profité d'une faiblesse ou exprimé à leur façon un "malaise existentiel" dans leur rapport à l'adulte référent. C'était juste une classe qui bavardait et qui s'en foutait un peu. Mes 3 autres classes, "soumises" au même discours, ont été très bien, très compréhensives, même une gamine qui m'a souhaité "bon courage" . C'est juste une question d'état d'esprit.
J'ai toujours pensé que si ça n'allait pas bien, il fallait le leur dire, sans entrer dans les détails, ne serait-ce que pour les prévenir et qu'ils ne soient pas surpris (je ne leur ai pas demandé de se "tenir tranquille" : juste signal que si je réagissais + fortement que d'habitude, ce n'était pas parce que je leur en voulais personnellement). Eux le font ou le font savoir par leurs copains quand c'est leur cas.
De toutes façons, je pars demain matin et ne reviens que dimanche.
Merci à tous pour vos messages de soutien !
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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