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- Pierre_au_carréGuide spirituel
Tiens, j'entends l'auteur sur France inter, en ce moment !
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/accueil/
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- DaphnéDemi-dieu
J'ai commencé à le lire, c'est extra.
- AbraxasDoyen
Alors, John, qu'en pensez-vous, de ce livre ?
- DaphnéDemi-dieu
Ça y est je l'ai fini ! A lire absolument
- JohnMédiateur
Alors, John, qu'en pensez-vous, de ce livre ?
Mon avis arrive, mais je suis parti une semaine jusqu'à samedi soir dernier, et j'ai d'abord dû rattraper tout ce qui avait pris du retard !
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- VioletEmpereur
J'ai beaucoup aimé.
Beaucoup de vérités et de bon-sens. Et une lecture plaisante et agréable car beaucoup d'humour et d'intelligence, ce qui ne gâte rien.
J'adhère à toutes les propositions de la fin du livre.
Mon seul bémol : j'étais un peu perdue à certains passages car j'ai du mal avec les allusions politiques et les passages sur les méandres de l'administration. Je n'ai pas une grande culture politique... D'ailleurs, en lisant ce livre, je me suis interrogée sur les différences entre les syndicats d'enseignants...je réfléchis sur le formulation d'un éventuel post mais j'ai peur de provoquer les polémiques.
Beaucoup de vérités et de bon-sens. Et une lecture plaisante et agréable car beaucoup d'humour et d'intelligence, ce qui ne gâte rien.
J'adhère à toutes les propositions de la fin du livre.
Mon seul bémol : j'étais un peu perdue à certains passages car j'ai du mal avec les allusions politiques et les passages sur les méandres de l'administration. Je n'ai pas une grande culture politique... D'ailleurs, en lisant ce livre, je me suis interrogée sur les différences entre les syndicats d'enseignants...je réfléchis sur le formulation d'un éventuel post mais j'ai peur de provoquer les polémiques.
- mel93Grand sage
J'ai beaucoup aimé.
Beaucoup de vérités et de bon-sens. Et une lecture plaisante et agréable car beaucoup d'humour et d'intelligence, ce qui ne gâte rien.
J'adhère à toutes les propositions de la fin du livre.
Mon seul bémol : j'étais un peu perdue à certains passages car j'ai du mal avec les allusions politiques et les passages sur les méandres de l'administration. Je n'ai pas une grande culture politique... D'ailleurs, en lisant ce livre, je me suis interrogée sur les différences entre les syndicats d'enseignants...je réfléchis sur le formulation d'un éventuel post mais j'ai peur de provoquer les polémiques.
Mais, la polémique n'a rien d'effrayant ! Comment veux-tu parler politique ou syndicalisme sans polémique ? Comment veux-tu parler éducation sans parler politique et syndicalisme ? Pas besoin de pousser le syllogisme jusqu'au bout...
- DaphnéDemi-dieu
Je pense qu'on peut au contaire parler de syndicalisme sans polémique, voire de politique : nous ne sommes pas tous d'accord mais on peut discuter sans se taper dessus, entre gens de bonne compagnie non ??
C'est ça la tolérance, respecter les points de vue des autres - tant qu'ils ne troublent pas l'ordre public.
C'est ça la tolérance, respecter les points de vue des autres - tant qu'ils ne troublent pas l'ordre public.
- mel93Grand sage
La polémique selon le TLF :
Pour la violence, je suis d'accord avec toi...Pour la passion, je ne peux faire sans...
Discussion, débat, controverse qui traduit de façon violente ou passionnée, et le plus souvent par écrit, des opinions contraires sur toutes espèces de sujets (politique, scientifique, littéraire, religieux, etc.)
Pour la violence, je suis d'accord avec toi...Pour la passion, je ne peux faire sans...
- DaphnéDemi-dieu
Ni violence ni passion, juste de l'argumentation, sachant que chacun a droit à ses idées.
- mel93Grand sage
Je ne suis pas capable de tant de tempérance sur les sujets qui me tiennent à coeur, je suis passionnée par certains sujets, et cela anime mon argumentation. Mais pour moi, polémiquer ne veut pas dire ne pas respecter les idées d'autrui.
C'est plutôt de l'ordre de la rencontre : rencontre d'idées, voire d'idéaux, a priori contradictoires.
Je me méfie des débats trop policés, minutés, il n'y a pas de rencontre dans ce cas, c'est un peu stérile...
C'est plutôt de l'ordre de la rencontre : rencontre d'idées, voire d'idéaux, a priori contradictoires.
Je me méfie des débats trop policés, minutés, il n'y a pas de rencontre dans ce cas, c'est un peu stérile...
- VioletEmpereur
Ok, je vais créer un post alors...
- RuthvenGuide spirituel
Daphné a écrit:Ni violence ni passion, juste de l'argumentation, sachant que chacun a droit à ses idées.
Parce que tu vas argumenter quand on te parle de "scénarios organisationnels et pédagogiques" ?
Cela ne te donne pas un coup de sang ?
- DaphnéDemi-dieu
Il y a un niveau au dessous duquel je ne descends pas !
- ChocolatGuide spirituel
Lu.
Un peu déçue, je dois dire, car je m'attendais à plus de punch, et à davantage de propositions moins passéistes.
Je trouve les constats dressés justes, mais il y a à mon sens trop de déjà dit; je sais bien que c'est un livre qui est "tout public", mais la prof que je suis reste sur sa faim...
Le titre, enfin: je ne peux pas être d'accord avec l'un des termes employés - "autopsie". C'est, pour moi, comme se battre pour des causes perdues. Et l'école est tout, sauf une cause perdue, du moins lorsque l'on est enseignant et que l'on a l'intention de continuer à exercer.
Les élèves sont là, bien vivants, et les profs aussi; l'image qui leur est donnée n'est pas très engageante; elle ne l'est pas du tout, à vrai dire. Et je ne suis pas certaine que cela leur soit très utile, in fine...
J'aurais, à la lumière de ces considérations, une question simple:
quelle est la raison, ou plutôt quelles sont les raisons pour pour lesquelles Claire Mazeron a écrit ce livre?
Les réponses ne vont pas de soi, après lecture, du moins pour moi.
Suis-je la seule?
Si qq'un qui la connaît davantage pourrait éclairer ma lanterne...
D'avance, merci
Un peu déçue, je dois dire, car je m'attendais à plus de punch, et à davantage de propositions moins passéistes.
Je trouve les constats dressés justes, mais il y a à mon sens trop de déjà dit; je sais bien que c'est un livre qui est "tout public", mais la prof que je suis reste sur sa faim...
Le titre, enfin: je ne peux pas être d'accord avec l'un des termes employés - "autopsie". C'est, pour moi, comme se battre pour des causes perdues. Et l'école est tout, sauf une cause perdue, du moins lorsque l'on est enseignant et que l'on a l'intention de continuer à exercer.
Les élèves sont là, bien vivants, et les profs aussi; l'image qui leur est donnée n'est pas très engageante; elle ne l'est pas du tout, à vrai dire. Et je ne suis pas certaine que cela leur soit très utile, in fine...
J'aurais, à la lumière de ces considérations, une question simple:
quelle est la raison, ou plutôt quelles sont les raisons pour pour lesquelles Claire Mazeron a écrit ce livre?
Les réponses ne vont pas de soi, après lecture, du moins pour moi.
Suis-je la seule?
Si qq'un qui la connaît davantage pourrait éclairer ma lanterne...
D'avance, merci
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- Une vieille neotitNiveau 8
Tout est déjà dans le titre de la collection: "coup de gueule"! Marre de voir tant de c*** accumulées à tous les échelons du système, et notamment à sa tête - puisque je la hante régulièrement.
Envie aussi de faire des propositions - passéistes je ne sais pas, mais concrètes je pense. Marre que seules les recettes de cuisine de Sébastien Clerc ou les "résistants pédagogiques" occupent le terrain de la pensée pédagogique!
Quant à "autopsie": j'aimerais bien être optimiste mais c'est difficile. L'Education "nationale" est engagée actuellement dans de telles contraintes (européennes, budgétaires, etc.) que si elle n'est pas encore morte - grâce en effet à ses profs qui y oeuvrent chaque jour, comme je le rappelle - on en est malheureusement pas loin...
Envie aussi de faire des propositions - passéistes je ne sais pas, mais concrètes je pense. Marre que seules les recettes de cuisine de Sébastien Clerc ou les "résistants pédagogiques" occupent le terrain de la pensée pédagogique!
Quant à "autopsie": j'aimerais bien être optimiste mais c'est difficile. L'Education "nationale" est engagée actuellement dans de telles contraintes (européennes, budgétaires, etc.) que si elle n'est pas encore morte - grâce en effet à ses profs qui y oeuvrent chaque jour, comme je le rappelle - on en est malheureusement pas loin...
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Think different, think SNALC... (non mais...)
- ChocolatGuide spirituel
Ok, merci.
Oui, concrètes, elles le sont, les propositions. Applicables sur le terrain de manière constructive - une partie d'entre elles, certainement; toutes, je n'y crois pas (je parle ici de celles que je qualifie de passéistes).
Pour "autopsie", il y a le sous-titre qui laisse entrevoir une sorte de souffle de survie... pas suffisant, à mon sens, pour évoquer la viguer avec laquelle les enseignants se battent, littéralement, pour conserver, envers et contre tout, l'école debout. Dommage que cela n'apparaisse pas plus clairement, parce que si l'école survit aujourd'hui, ça n'est plus qu'à travers ses enseignants, justement; même si parfois artificiellement...
Mais je passe le livre entre d'autres mains, dès ce soir, histoire d'avoir d'autres avis, puis la confirmation ou l'infirmation de mon ressenti perso.
Oui, concrètes, elles le sont, les propositions. Applicables sur le terrain de manière constructive - une partie d'entre elles, certainement; toutes, je n'y crois pas (je parle ici de celles que je qualifie de passéistes).
Pour "autopsie", il y a le sous-titre qui laisse entrevoir une sorte de souffle de survie... pas suffisant, à mon sens, pour évoquer la viguer avec laquelle les enseignants se battent, littéralement, pour conserver, envers et contre tout, l'école debout. Dommage que cela n'apparaisse pas plus clairement, parce que si l'école survit aujourd'hui, ça n'est plus qu'à travers ses enseignants, justement; même si parfois artificiellement...
Mais je passe le livre entre d'autres mains, dès ce soir, histoire d'avoir d'autres avis, puis la confirmation ou l'infirmation de mon ressenti perso.
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- DaphnéDemi-dieu
Chocolat a écrit:Ok, merci.
Oui, concrètes, elles le sont, les propositions. Applicables sur le terrain de manière constructive - une partie d'entre elles, certainement; toutes, je n'y crois pas (je parle ici de celles que je qualifie de passéistes).
Pour "autopsie", il y a le sous-titre qui laisse entrevoir une sorte de souffle de survie... pas suffisant, à mon sens, pour évoquer la viguer avec laquelle les enseignants se battent, littéralement, pour conserver, envers et contre tout, l'école debout. Dommage que cela n'apparaisse pas plus clairement, parce que si l'école survit aujourd'hui, ça n'est plus qu'à travers ses enseignants, justement; même si parfois artificiellement...
Mais je passe le livre entre d'autres mains, dès ce soir, histoire d'avoir d'autres avis, puis la confirmation ou l'infirmation de mon ressenti perso.
Et si tu t'attelais toi aussi à faire quelque chose ?? Tu nous ferais peut-être quelque chose de bien
- ThalieGrand sage
Chocolat, quelles sont les mesures que tu trouves passéistes ? Je n'ai plus le livre sous la main parce que je l'ai déjà fait tourner.
Ce que tu dis des profs est très juste mais je ne pense pas que ce soit vraiment le sujet du livre qui témoigne plus de la structure du système. Un livre où un prof raconte par le menu toute sa vie de prof, il y en a déjà des dizaines, moi, je suis ravie que ce livre-là soit différent et m'explique très précisément les arcanes de notre système et son état de survie.
Ce que tu dis des profs est très juste mais je ne pense pas que ce soit vraiment le sujet du livre qui témoigne plus de la structure du système. Un livre où un prof raconte par le menu toute sa vie de prof, il y en a déjà des dizaines, moi, je suis ravie que ce livre-là soit différent et m'explique très précisément les arcanes de notre système et son état de survie.
- DaphnéDemi-dieu
Thalie a écrit:Chocolat, quelles sont les mesures que tu trouves passéistes ? Je n'ai plus le livre sous la main parce que je l'ai déjà fait tourner.
Ce que tu dis des profs est très juste mais je ne pense pas que ce soit vraiment le sujet du livre qui témoigne plus de la structure du système. Un livre où un prof raconte par le menu toute sa vie de prof, il y en a déjà des dizaines, moi, je suis ravie que ce livre-là soit différent et m'explique très précisément les arcanes de notre système et son état de survie.
- ChocolatGuide spirituel
Nous sommes d'accord, Thalie et Daphné, je n'avais pas non plus envie de lire un Nème journal de bord d'un prof - c'est certes, bienvenu, mais ça n'est pas le genre d'approche qui m'intéresse, perso, car elle ne dresse pas un état des lieux qui permette de déclencher une réelle prise de conscience dans l'opinion publique.
Mais dans la structure du système, les profs ont bien une place, justement, et pas la moindre.
Pour les mesures que je trouve passéistes, je ne sais pas vraiment comment m'y prendre, pour la discussion, ici, car je ne suis pas certaine que l'auteure ait envie de voir ses propositions décortiquées et discutées, parfois démontées. Et comme je trouve qu'au fond, elle a fait un travail considérable, je n'aimerais pas réduire l'ouvrage aux quelques critiques que j'ai à formuler.
Alors en attendant de trouver la formule la moins dérangeante pour exposer mes griefs, je suivrai le bon conseil de Daphné et je vais me remettre sagement à l'écriture
Sinon, mon exemplaire de l'Autopsie (cachez ce titre que je ne saurais voir ) tourne, aussi, Thalie, depuis hier soir, justement
Mais dans la structure du système, les profs ont bien une place, justement, et pas la moindre.
Pour les mesures que je trouve passéistes, je ne sais pas vraiment comment m'y prendre, pour la discussion, ici, car je ne suis pas certaine que l'auteure ait envie de voir ses propositions décortiquées et discutées, parfois démontées. Et comme je trouve qu'au fond, elle a fait un travail considérable, je n'aimerais pas réduire l'ouvrage aux quelques critiques que j'ai à formuler.
Alors en attendant de trouver la formule la moins dérangeante pour exposer mes griefs, je suivrai le bon conseil de Daphné et je vais me remettre sagement à l'écriture
Sinon, mon exemplaire de l'Autopsie (cachez ce titre que je ne saurais voir ) tourne, aussi, Thalie, depuis hier soir, justement
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- GrypheMédiateur
Voilà, le mien tourne aussi.Chocolat a écrit:Sinon, mon exemplaire de l'Autopsie (cachez ce titre que je ne saurais voir ) tourne, aussi, Thalie, depuis hier soir, justement
Il va partir en voyage scolaire incessamment.
- ZarkoHabitué du forum
Ah, je découvre ce post...Tiens, un nouveau bouquin sur le mammouth ? Si Brighelli dit qu'il est bon, j'y jetterai un coup d'oeil avant un prochain pamphlet toujours mi-figue mi-raisin..."Les chromosomes du mammouth et les crottes de l'EN" par exemple...
Tenez que pensez-vous de ce texte (1904... )
Depuis quelques années, la pédagogie est à la mode. Nous nous accoutumons, de jour en jour, à écrire son nom par un grand P, comme si par là nous ajoutions quelque chose à sa dignité. Ecueil des majuscules ! Les Allemands s'en sont préservés, eux qui en imposent à tous leurs substantifs. C'est comme une société où tout le monde serait décoré. Quoi qu'il en soit, beaucoup de gens, au sein même de l'Université, se battent actuellement pour ou contre la pédagogie théorique. On a jugé, en haut lieu, qu'il lui fallait une retraite sûre, une citadelle inexpugnable, qui fût en même temps un champ d'exercices ; et voici qu'à cette fin on remanie, on transforme de fond en comble les programmes et les traditions de l'École normale. Désormais l'on prétend y enseigner, avant tout, à enseigner.
La suite:
http://www.bmlisieux.com/archives/pedago01.htm
Tenez que pensez-vous de ce texte (1904... )
Depuis quelques années, la pédagogie est à la mode. Nous nous accoutumons, de jour en jour, à écrire son nom par un grand P, comme si par là nous ajoutions quelque chose à sa dignité. Ecueil des majuscules ! Les Allemands s'en sont préservés, eux qui en imposent à tous leurs substantifs. C'est comme une société où tout le monde serait décoré. Quoi qu'il en soit, beaucoup de gens, au sein même de l'Université, se battent actuellement pour ou contre la pédagogie théorique. On a jugé, en haut lieu, qu'il lui fallait une retraite sûre, une citadelle inexpugnable, qui fût en même temps un champ d'exercices ; et voici qu'à cette fin on remanie, on transforme de fond en comble les programmes et les traditions de l'École normale. Désormais l'on prétend y enseigner, avant tout, à enseigner.
La suite:
http://www.bmlisieux.com/archives/pedago01.htm
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Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n'est pas impossible que tout le monde ait tort. (Gandhi)
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. (Albert Einstein)
Tout ce qui ne tue pas rend plus fort...ou bien très malade ! (Nietzsche...et moi, mais pas malade !)
- Invité31Sage
Je en l'ai pas tout à fait terminé, mais il me plaît beaucoup pour le moment.
Je n'ai pas encore lu les propositions mais il y en a une toute simple qui était évoquée au fil d'un chapitre où était évoquée l'hétérogénéité des classes et qui m'a beaucoup plu: mettre les élèves en grande difficulté dans des classes à petit effectif (une quinzaine) et les autres ensemble dans des effectifs normaux.
Je trouve cette proposition tout à fait pertinente. Je travaille dans un collège "sensible", APV etc de banlieue parisienne. Dans une de mes classes, j'ai 3 élèves détectés précoces et vraiment au-dessus du lot et d'autres complètement à la ramasse qui savent à peine lire. Je n'arrive pas vraiment à mettre en place la pédagogie différenciée tant vantée par certains. Je n'abandonne pas mais concrètement ce n'est pas facile. Ca viendra peut-être, mais bon...
Si on procédait comme Claire le suggère, on pourrait se concentrer sur les difficultés et travailler les bases des élèves en difficulté. Je crois pas à l'émulation entre bons et très faibles, il y a un abîme entre les deux.
Je trouve le constat, de mon point de vue, très juste. Et ça fait du bien de sortir enfin de la langue de bois et du politiquement correct. J'ai quand même été effarée par le récit des prestations de certains piètres candidats à l'oral du CAPES (entre l'historien qui ne reconnaît pas le portrait de Staline, à qui le marteau et la faucille n'évoquent rien, et la géographe" qui trouve la source du Rhône dans les Ardennes....)
Après, une toute petite critique: je ne trouve pas le titre très beau et c'est vrai que le ton est parfois -à mon goût- un peu trop passéiste.
Mais c'est très bien écrit et encore une fois, c'est tellement vrai ! J'y ai appris beaucoup de choses.
Je n'ai pas encore lu les propositions mais il y en a une toute simple qui était évoquée au fil d'un chapitre où était évoquée l'hétérogénéité des classes et qui m'a beaucoup plu: mettre les élèves en grande difficulté dans des classes à petit effectif (une quinzaine) et les autres ensemble dans des effectifs normaux.
Je trouve cette proposition tout à fait pertinente. Je travaille dans un collège "sensible", APV etc de banlieue parisienne. Dans une de mes classes, j'ai 3 élèves détectés précoces et vraiment au-dessus du lot et d'autres complètement à la ramasse qui savent à peine lire. Je n'arrive pas vraiment à mettre en place la pédagogie différenciée tant vantée par certains. Je n'abandonne pas mais concrètement ce n'est pas facile. Ca viendra peut-être, mais bon...
Si on procédait comme Claire le suggère, on pourrait se concentrer sur les difficultés et travailler les bases des élèves en difficulté. Je crois pas à l'émulation entre bons et très faibles, il y a un abîme entre les deux.
Je trouve le constat, de mon point de vue, très juste. Et ça fait du bien de sortir enfin de la langue de bois et du politiquement correct. J'ai quand même été effarée par le récit des prestations de certains piètres candidats à l'oral du CAPES (entre l'historien qui ne reconnaît pas le portrait de Staline, à qui le marteau et la faucille n'évoquent rien, et la géographe" qui trouve la source du Rhône dans les Ardennes....)
Après, une toute petite critique: je ne trouve pas le titre très beau et c'est vrai que le ton est parfois -à mon goût- un peu trop passéiste.
Mais c'est très bien écrit et encore une fois, c'est tellement vrai ! J'y ai appris beaucoup de choses.
- LMVénérable
Je viens de terminer la lecture du livre de Claire M.
J'ai adoré le découpage: "Le mammouth en balade", "Le mammouth atomisé"...
Le livre est riche, prenant, réaliste et honnête surtout.
Certains passages m'ont fait sourire, je me suis retrouvée à la fin dans "Mammouth toujours".
TB pour les propositions à la toute fin du livre.
Bref, en un mot, je n'étais pas emballée par la lecture d'un énième livre sur l'EN et bien, je suis ravie par celui de Claire M.
(et je sais pourquoi j'ai adhéré à un certain syndicat).
J'ai adoré le découpage: "Le mammouth en balade", "Le mammouth atomisé"...
Le livre est riche, prenant, réaliste et honnête surtout.
Certains passages m'ont fait sourire, je me suis retrouvée à la fin dans "Mammouth toujours".
TB pour les propositions à la toute fin du livre.
Bref, en un mot, je n'étais pas emballée par la lecture d'un énième livre sur l'EN et bien, je suis ravie par celui de Claire M.
(et je sais pourquoi j'ai adhéré à un certain syndicat).
- AloysaNiveau 8
Lu aussi. Pourtant j'étais vraiment sceptique, mais je me suis beaucoup reconnue, sans doute parce que je suis exactement de la même génération... Et même si sur certains points de détails je ne suis pas entièrement d'accord, globalement j'ai vraiment adhéré et je trouve que c'est une lecture salutaire, qui a formulé en mots clairs ce que je pensais de manière plutôt confuse. Je vais le passer à mes collègues !!
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