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- VioletEmpereur
[quote="Eloah"]
Je me demande simplement dans quelle mesure on peut être choqué(e) par l'attitude des autres quand soi-même on estime que son homosexualité est si honteuse / monstrueuse / choquante / ou que sais-je pour la nier soi-même et la cacher ...
quote]
Tu es d'accord avec ça ?
tu ne penses pas qu'on peut vouloir rester très discret sur sa vie privée, et dire "il" quand on est obligé de répondre, juste pour ne pas s'exposer ?
John a écrit:Oui, moi ça m'indigne ! La question est de savoir si on est obligé ou si on se croit obligé d'agir ainsi ...
C'est une pure question rhétorique ?
Je me demande simplement dans quelle mesure on peut être choqué(e) par l'attitude des autres quand soi-même on estime que son homosexualité est si honteuse / monstrueuse / choquante / ou que sais-je pour la nier soi-même et la cacher ...
quote]
Tu es d'accord avec ça ?
tu ne penses pas qu'on peut vouloir rester très discret sur sa vie privée, et dire "il" quand on est obligé de répondre, juste pour ne pas s'exposer ?
- VioletEmpereur
Bon, désolée, je n'ai pas réussi à insérer la citation correctement...
- roxanneOracle
Je pense surtout que c'est assez naïf et vain.Je ne sais pas où elle habite , mais moi je suis dans une petite ville.J'ai n copain avec qui je ne vis pas , et pourtant à chaque fois qu'on sort , on tombe sur des élèves , anciens ou actuels , ou du collège , ou des collègues.Donc , même sans parler de ma vie , elle est exposée.Je vivrais avec une femme , ça se saurait de toute façon , donc autant l'assumer.
- roxanneOracle
Et dire les choses c'est couper court aux rumeurs.
- EloahExpert spécialisé
Désolée, je ne voulais choquer personne, surtout pas incriminer Grisemine.
Je n'ai jamais dit que c'était facile mais je sais par expérience que lorsqu'on vit son homosexualité avec simplicité, sans en faire ni un tabou ni un secret de polichinelle, eh bien, paradoxalement, on vit tranquillement ou à peu près. Evidemment, on croise toujours des abrutis prompts à l'insulte, et bien tant pis, on ne peut pas éviter tous les imbéciles ni plaire à tout le monde ...
Bien sûr, on n'est pas non plus obligé de parler de sa vie privée, mais dès lors qu'on parle de ses ex comme le disait Grisemine, eh bien on doit faire le choix de dire "il" ou "elle".
Et je vous rassure, je ne vis malheureusement pas au pays des Bisounours mais bien dans la réalité.
Je n'ai jamais dit que c'était facile mais je sais par expérience que lorsqu'on vit son homosexualité avec simplicité, sans en faire ni un tabou ni un secret de polichinelle, eh bien, paradoxalement, on vit tranquillement ou à peu près. Evidemment, on croise toujours des abrutis prompts à l'insulte, et bien tant pis, on ne peut pas éviter tous les imbéciles ni plaire à tout le monde ...
Bien sûr, on n'est pas non plus obligé de parler de sa vie privée, mais dès lors qu'on parle de ses ex comme le disait Grisemine, eh bien on doit faire le choix de dire "il" ou "elle".
Et je vous rassure, je ne vis malheureusement pas au pays des Bisounours mais bien dans la réalité.
- EloahExpert spécialisé
J'ajoute que pour moi, c'est presqu'un devoir d'adulte de vivre ainsi sans tabou, afin d'espérer qu'un jour des ados ne seront plus victimes de discrimination et de la bêtise cruelle comme les deux jeunes filles dont parle Grisemine.
- JohnMédiateur
Dites-moi, belles et charmantes jeunes filles qui répondez aux doux noms de Roxanne et Eloah...
Ca sert à quoi que John, se décarcasse à vous mettre des liens si vous les lisez pas ?
https://www.neoprofs.org/actualites-f5/la-ligue-de-l-enseignement-epinglee-pour-homophobie-t15709.htm?highlight=ligue
http://www.sedcontra.fr/La-Une/Les-propagandes-homophiles-accreditees-par-lEducation-Nationale.html
http://www.liberation.fr/grand-angle/0101101335-j-ai-cru-que-t-etais-pede-j-ai-eu-trop-peur
http://www.hns-info.net/spip.php?article18693
http://www.sos-homophobie.org/index.php?menu=1&menu_option=12&sel_an=2006&news=55#chap55
Ca sert à quoi que John, se décarcasse à vous mettre des liens si vous les lisez pas ?
https://www.neoprofs.org/actualites-f5/la-ligue-de-l-enseignement-epinglee-pour-homophobie-t15709.htm?highlight=ligue
http://www.sedcontra.fr/La-Une/Les-propagandes-homophiles-accreditees-par-lEducation-Nationale.html
http://www.liberation.fr/grand-angle/0101101335-j-ai-cru-que-t-etais-pede-j-ai-eu-trop-peur
http://www.hns-info.net/spip.php?article18693
http://www.sos-homophobie.org/index.php?menu=1&menu_option=12&sel_an=2006&news=55#chap55
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- leyadeEsprit sacré
Merci pour les liens, John.
Sedcontra, c'est hallucinant! Je cite ...
Le plus grand serial-killer de l’histoire de France, Gilles de Rais, était un homosexuel notoire qui a trouvé l’aboutissement de sa perversion en sodomisant, torturant et assassinant cent-quarante enfants dans ses châteaux. Gabriel Matzneff, icône numéro un des lobbys homosexuels, ne s’en émeut aucunement :
“Ce n’est pas parce qu’un malade mental étrangle de temps à autres un petit garçon que les bourgeois sont autorisés à faire porter le chapeau à tous les pédérastes et à priver leurs enfants de la joie d’être initiés au plaisir, seule éducation sexuelle qui ne soit pas un mensonge et une foutaise.” (Source: Les moins de seize ans, Editions Léo Scheer, 1974.) – Le plaisir de qui, s’il vous plaît ? Celui du violeur, ou de l’enfant qu’il a dépucelé ?
Sedcontra, c'est hallucinant! Je cite ...
Le plus grand serial-killer de l’histoire de France, Gilles de Rais, était un homosexuel notoire qui a trouvé l’aboutissement de sa perversion en sodomisant, torturant et assassinant cent-quarante enfants dans ses châteaux. Gabriel Matzneff, icône numéro un des lobbys homosexuels, ne s’en émeut aucunement :
“Ce n’est pas parce qu’un malade mental étrangle de temps à autres un petit garçon que les bourgeois sont autorisés à faire porter le chapeau à tous les pédérastes et à priver leurs enfants de la joie d’être initiés au plaisir, seule éducation sexuelle qui ne soit pas un mensonge et une foutaise.” (Source: Les moins de seize ans, Editions Léo Scheer, 1974.) – Le plaisir de qui, s’il vous plaît ? Celui du violeur, ou de l’enfant qu’il a dépucelé ?
- roxanneOracle
Les liens sont une chose John et je n'ai jamais dit qu'il n 'y avait pas de discrimination dans l'en je témoignais juste d'une situation que je connais et qui existe.Quand on veut faire le portrait d'une siutation , il faut tout prendre en compte , me semble-t-il et pas seulement le pire.
- CelebornEsprit sacré
Sedcontra a écrit: Gabriel Matzneff, icône numéro un des lobbys homosexuels
Première nouvelle... Il m'a toujours semblé qu'il avait plutôt la cote chez les (très) jeunes filles... Merci à ce lien effectivement hallucinant pour l'amalgame homosexualité/pédophilie...
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- thrasybuleDevin
C'est quoi ce délire? Qu'est-ce qu'une attitude lesbienne? Les regards sont peut-être contagieux, elle pourrait peut-être transmettre son virus et corrompre les autres? J'ai pas envie de discuter ce qui ne peut même pas être l'objet d'une discussion...la seule chose à faire: la Halde ...Grisemine a écrit:Un sujet déliquat me tarraude depuis un moment mais je ne sais pas trop quoi faire.
Je suis remplaçante et dans l'établissement où je suis actuellement, j'ai une élève lesbienne. Rien d'extraordinaire jusque là. Seulement, apparemment, ça pose problème. A la rentrée, des collègues m'ont dit de faire attention car elle avait des attitudes lesbiennes
En discutant avec cette jeune fille, je me suis rendue compte que ça allait plus loin que des bruits de couloir... La principale a téléphoné aux parents pour les informer que leur fille sortait avec une fille. Les deux filles ont souvent été exclues de cours ou collées parce qu'elles se regardaient. Et cette année, celle dont j'ai été prof n'a même pas le droit d'accompagner ses camarades à l'infirmerie ou aux toilettes alors qu'elle est déléguée...
N'y a-t-il pas discrimination?
Je n'ose pas trop intervenir car je n'affiche pas ma bisexualité... et surtout, ça ne passe vraiment pas avec ma principale. Dès que je fais un pas de travers, elle me convoque. Par contre, quand je viens pour rien sous la neige (200 km) elle trouve ça normal alors que même la CPE n'a pas fait le déplacement.
- CelebornEsprit sacré
Oui, je n'ai pas réagi sur le post initial, mais je rejoins évidemment thrasybule. On avertit La Halde et/ou un syndicat compétent, comme recommandé par neo + haut.
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- Camélity JaneBanni
Je me suis déjà exprimée sur ce sujet il y a quelques mois, en publiant un topic sur un de mes élèves, homosexuel.
Je trouve, pour faire court, que la sexualité des élèves ne nous regarde pas, tant qu'il n'y a pas agression ou comportement choquant et contraire au réglement.
Quant à ma sexualité, elle n'a pas à conditionner mes réactions avec les élèves ; et ça doit être pareil pour toi. Que tu sois homo, bi, ou hétéro.
Je trouve, pour faire court, que la sexualité des élèves ne nous regarde pas, tant qu'il n'y a pas agression ou comportement choquant et contraire au réglement.
Quant à ma sexualité, elle n'a pas à conditionner mes réactions avec les élèves ; et ça doit être pareil pour toi. Que tu sois homo, bi, ou hétéro.
- InvitéInvité
Grisemine a écrit:Personne au collège n'est au courant. Quand je parle de mon ex, je dis il.
C'est courant. J'ai eu des collègues qui parlaient de leurs copains avec beaucoup de conviction, sauf qu'effectivement, c'étaient des copines. Là où ça devenait bizarre, c'est quand d'autres collègues tenaient des propos homophobes en leur présence et qu'elles en souriaient, pour rester inaperçues.
C'est plus flagrant dans les petits collèges de campagne. On peut être professeur et pourtant avoir un esprit de clocher et des préjugés.
- PseudoDemi-dieu
Eloah a écrit:J'ajoute que pour moi, c'est presqu'un devoir d'adulte de vivre ainsi sans tabou, afin d'espérer qu'un jour des ados ne seront plus victimes de discrimination et de la bêtise cruelle comme les deux jeunes filles dont parle Grisemine.
Certes, mais tout le monde n'a pas forcemment une âme de combattant.
Il est surement vrai que quand on assume soi-même les choses (et je ne pense pas qu'à l'homosexualité, mais à tout écarts à la norme) les autres sont en position de ne pas trop la ramener. En moyenne. Parce que, à l'inverse, cela stimule quelques monomaniaques. Et ce ne sont pas les plus faciles à subir, loin s'en faut !
- GrisemineNiveau 3
Pendant mon année de stage je m'affichais, je l'enmenais aux repas... Et puis j'ai été mutée dans l'Oise, dans un petit coin très reculé... du coup ma compagne est devenue ma colloc et maintenant je sais que presque tous n'étaient pas dupes. J'ai quand même eu droit à des remarques de la part d'un collègue... C'est cette vie cachée qui a fait en partie que nous sommes séparées (c'est éouffant de vivre en huit clos).
Maintenant, pour mon élève, ce qui me choque c'est que l'année dernière, au moment des faits personne n'a réagi et qu'à la rentrée on m'a prévenu de ses tendances comme si c'était honteux!
Dans quel monde vivons-nous. L'adolescence est une période de recherches. Les élèves ont le droit de faire des expériences, de se chercher...
Merci pour vos réponses, je vais contacter la halde et SOS homophobie, je verrai bien
Passez de bonnes fêtes. Moi, je vais m'enterrer chez mes parents où internet n'existe pas.
Maintenant, pour mon élève, ce qui me choque c'est que l'année dernière, au moment des faits personne n'a réagi et qu'à la rentrée on m'a prévenu de ses tendances comme si c'était honteux!
Dans quel monde vivons-nous. L'adolescence est une période de recherches. Les élèves ont le droit de faire des expériences, de se chercher...
Merci pour vos réponses, je vais contacter la halde et SOS homophobie, je verrai bien
Passez de bonnes fêtes. Moi, je vais m'enterrer chez mes parents où internet n'existe pas.
- InvitéNGrand sage
Grisemine : Et puis j'ai été mutée dans l'Oise, dans un petit coin très reculé...
Tiens donc, le monde est petit . J'ai été mutée dans un collège de l'oise aussi ...dans une toute petite ville du centre oise .Comme chacun-e- y va de son petit témoignage ( et tant mieux ) : Je suis lesbienne et j'ai fait le choix de vivre ouvertement mon orientation sexuelle car je suis en couple et je vivais alors à 5 minutes du collège avec ma conjointe . Dur , dur ...je l'avoue de faire face à "l'attitude " ( car l'homophobie ce n'est pas seulement des injures, c'est aussi une attitude ) des collègues me renvoyant constamment au silence et à la sphère privée ...et à leur gêne . Il m'a fallu trouver un équilibre et ne pas chercher à tout prix à m'intégrer ! Je me suis investie dans un groupe de réflexion académique sur le thème de la mixité en EPS et j'ai fait en sorte que l'homophobie " préservatif psychique" de la virilité y soit évoquée...là encore dur, dur : beaucoup de réactions défensives de la part des collègues ( surtout hommes , désolée c'est un constat , ce n'est pas du féminisme ) et beaucoup de mal à faire entendre ma parole singulière et le syndicat local n'a pas du tout relayé...pourtant l'homophobie dans les cours d'EPS ( ancrage culturel très sportif ) c'est monnaie courante mais beaucoup préfèrent fermer les yeux et ne réagissent même plus aux injures . un jeune prof de LP de l'aine m'a dit : si je devais intervenir chauqe fois qu'un élève se fait traiter de PD , je ne ferai jamais cours . Mutée dans un tout petit village du plateau picard au milieu des champs de betteraves , ma visibilité s'est faite plus discrète ( partielle : les élèves n'en savaient rien je pense mais les collègues si ) ...et j'ai quitté ce collège de Ploucland ...
Je pense qu'il est plus facile de vivre ouvertement son homosexualité ou sa bisexualité dans un lycée de type centre ville ...En tous les cas le monde est petit et une fois que l'on a fait son coming out , il n'est plus possible de revenir en arrière : il faudra assumer les réactions ...Action = Réaction .Mais personnellement je ne vois pas comment l'on peut s'épanouir dans le monde du travail en portant constamment un masque ...mais la plupart des enseignant-e-s homos que je connais en province se protège énormément ...
Tiens donc, le monde est petit . J'ai été mutée dans un collège de l'oise aussi ...dans une toute petite ville du centre oise .Comme chacun-e- y va de son petit témoignage ( et tant mieux ) : Je suis lesbienne et j'ai fait le choix de vivre ouvertement mon orientation sexuelle car je suis en couple et je vivais alors à 5 minutes du collège avec ma conjointe . Dur , dur ...je l'avoue de faire face à "l'attitude " ( car l'homophobie ce n'est pas seulement des injures, c'est aussi une attitude ) des collègues me renvoyant constamment au silence et à la sphère privée ...et à leur gêne . Il m'a fallu trouver un équilibre et ne pas chercher à tout prix à m'intégrer ! Je me suis investie dans un groupe de réflexion académique sur le thème de la mixité en EPS et j'ai fait en sorte que l'homophobie " préservatif psychique" de la virilité y soit évoquée...là encore dur, dur : beaucoup de réactions défensives de la part des collègues ( surtout hommes , désolée c'est un constat , ce n'est pas du féminisme ) et beaucoup de mal à faire entendre ma parole singulière et le syndicat local n'a pas du tout relayé...pourtant l'homophobie dans les cours d'EPS ( ancrage culturel très sportif ) c'est monnaie courante mais beaucoup préfèrent fermer les yeux et ne réagissent même plus aux injures . un jeune prof de LP de l'aine m'a dit : si je devais intervenir chauqe fois qu'un élève se fait traiter de PD , je ne ferai jamais cours . Mutée dans un tout petit village du plateau picard au milieu des champs de betteraves , ma visibilité s'est faite plus discrète ( partielle : les élèves n'en savaient rien je pense mais les collègues si ) ...et j'ai quitté ce collège de Ploucland ...
Je pense qu'il est plus facile de vivre ouvertement son homosexualité ou sa bisexualité dans un lycée de type centre ville ...En tous les cas le monde est petit et une fois que l'on a fait son coming out , il n'est plus possible de revenir en arrière : il faudra assumer les réactions ...Action = Réaction .Mais personnellement je ne vois pas comment l'on peut s'épanouir dans le monde du travail en portant constamment un masque ...mais la plupart des enseignant-e-s homos que je connais en province se protège énormément ...
- Camélity JaneBanni
M'enfin quoi! C'est quoi, ce délire? Quelle qu'elle soit, la sexualité au boulot n'a pas lieu d'être!nateka a écrit:Je pense qu'il est plus facile de vivre ouvertement son homosexualité ou sa bisexualité dans un lycée de type centre ville ....
Qu'on soit hétéro, bi ou homo! Faudrait quand même voir à préserver la sphère de l'intime et à faire la différence entre vie privée et vie professionnelle!
- roxanneOracle
Enfin , ne me dis pas que jamais , à ton boulot , tu n'évoques ton mari ou tes enfants.Bon , si un homme vit avec un homme ou une femme avec une femme , il ou elle devrait aussi pouvoir parler de la personne avec qui il / elle est, non pas pour entrer dans les détails de sa sexualité mais juste parce que c'est sa vie.Il est bien naïf de penser que la vie privée et professionnelle sont bien séparée.Et d'ailleurs , les collègues dont il est fait le plus de commentaires sont justement ceux qui n'abordent jamais leur vie privée.
- Reine MargotDemi-dieu
Oui, on en revient au débat d'avant: les hétéros qui évoquent leur conjoint(e) et leurs enfants, et ça ne pose pas de pb, et les homos pour qui la question de "quoi dire, jusqu'à quel point" se pose.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- MSFidèle du forum
Je sais tout ou presque de la vie privée de mes collègues sans rien demander. La salle des profs de mon collège n'a rien d'un lieu de vie professionnel.
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Pas de deuxième année d'IUFM!
- roxanneOracle
Mais c'est normal et c'est comme. ça dans toutes les entreprises.On n'est pas des sauvages.
- Reine MargotDemi-dieu
Et puis ça dépend beaucoup où on est. Quand j'étais en Champagne Ardenne au fin fond de la campagne, les profs habitaient le village ou le hameau à côté, et tout le monde savait ce qu'ils faisaient, y compris de leurs WE. Maintenant,je suis sur une ville plus grande, les gens en savent moins (et j'apprécie)
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- InvitéNGrand sage
Ok , je comprends ta réaction Camélionne : je veux dire " être soi même " , celà te convient ? Ne pas passer son temps à mettre un "IL" à la place de "Elle " quant on te pose des questions ...Oser évoquer son week-end avec sa compagne en toute décontraction devant la machine à café sans que le silence se fasse, mettre son faire part de PACS comme d'autres mettent celui de leur mariage avec la sollicitation immédiate pour un "cadeau collectif"...
Peux-tu m'expliquer comment tu réussis à faire la différence entre vie privée et vie professionnelle : les recettes de ce type m'intéressent .
Il n'est pas question de "pratiques sexuelles" , on est bien d'accord , non ? Juste d'être soi même .
Sans doute étais-je un peu "hors sujet" sur cette réponse - encore que j'en doute - mais ta réaction sert bien mon propos . Ces réactions sont fréquentes ...
Peux-tu m'expliquer comment tu réussis à faire la différence entre vie privée et vie professionnelle : les recettes de ce type m'intéressent .
Il n'est pas question de "pratiques sexuelles" , on est bien d'accord , non ? Juste d'être soi même .
Sans doute étais-je un peu "hors sujet" sur cette réponse - encore que j'en doute - mais ta réaction sert bien mon propos . Ces réactions sont fréquentes ...
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