temps partiel et surcotisation

Je suis à temps partiel (pas de droit, de "convenance personnelle") depuis deux ans, et je ne me suis jamais penchée sur le problème de la surcotisation. J'ai tenté de lire ce matin la circulaire qui s'y rapporte, je n'ai rien compris... Je souhaiterais continuer mon TP, certains se sont-ils déjà penchés sur le sujet ? Je perds quoi, si je ne surcotise pas ? Cela vaut-il le coup de surcotiser ?

EDIT : je n'arrive pas à corriger mon "penchée", la correction ne veut pas prendre .

Pour une raiosn inconnue, je n'arrive pas à corriger mon message ci-dessus. Désolée, "penchée", bien sûr.

sérafina a écrit:Je suis à temps partiel (pas de droit, de "convenance personnelle") depuis deux ans, et je ne me suis jamais penchée sur le problème de la surcotisation. J'ai tenté de lire ce matin la circulaire qui s'y rapporte, je n'ai rien compris... Je souhaiterais continuer mon TP, certains se sont-ils déjà penchés sur le sujet ? Je perds quoi, si je ne surcotise pas ? Cela vaut-il le coup de surcotiser ?

Sur le long terme, je pense que tu perds des annuités, du type pour 10 ans, tu as cotisé 8 ans. (c'est à 80 % ?)
Je connais quelqu'un qui voulait surcotiser, mais ça coutait cher et je ne sais pas ce qu'elle a fait.
Il faut voir aussi que c'est normal que ça coute cher, à la mesure de la "sous-cotisation".

Sans connaitre précisément, ce ne doit pas être très cher non plus, mais il se trouve que quand tu en as besoin, c'est que ton salaire n'est pas plein donc les revenus sont moindres... Donc que tu as moins de marges financières.

Un syndicat pourrait t'expliquer et te donnait un chiffre ou, tout simplement, regarde ta cotisation (partie "informatif" où c'est l'Etat qui règle) quand tu étais à temps plein et compare la à celle de maintenant, tu verras la différence...

Taretraite sera calculée au pro rata de tes cotisations c'est à dire que si tu travailles à TP pendant plusieurs années tu auras tes annuités (pas de décote si tu justifies de 41 annuités) mais sur un travail moindre.
Ex : tu fais 41 annuités à mi-temps, tu n'as pas de decote mais tu touches 1/2 retraite, soit calculée sur la moitié de 75 % de ton dernier salaire.
La surcotisation est très chère.

Tu auras des précisions sur

http://www.snalc.fr/fichiers/publications/retraite47.pdf

Désolée pour le message en triple...
C'est très compliqué, tout ça. je suis allée voir ton lien, Daphné, et ça m'a bien collé le bourdon...

sérafina a écrit:Désolée pour le message en triple...
C'est très compliqué, tout ça. je suis allée voir ton lien, Daphné, et ça m'a bien collé le bourdon...

Pourquoi ?

Je relance le sujet. Quel est votre avis? Votre expérience?

Le simple fait que l'Etat la limite dans le temps est révélateur.

J'y réfléchis aussi, donc je relance.

Révélateur de quoi ?

Le lien de Daphné n'est plus d'actualité. Quelqu'un aurait un site où c'est expliqué simplement pour les gens qui ne sont pas doués pour les calculs ? :lol:

Pouillette a écrit:J'y réfléchis aussi, donc je relance.

Révélateur de quoi ?

Le lien de Daphné n'est plus d'actualité. Quelqu'un aurait un site où c'est expliqué simplement pour les gens qui ne sont pas doués pour les calculs ? :lol:

Que c'est intéressant. S'il n'y avait pas une limite, on pourrait imaginer que quelqu'un surcotise toute sa carrière grâce à un conjoint qui gagne confortablement sa vie. Il toucherait la même pension que ceux qui ont bossé à plein temps. Ce serait particulièrement injuste.

D'un autre côté, moi, je ne peux pas travailler à plein temps à cause de mes deux enfants lourdement handicapés ; j'ai surcotisé tout ce que j'ai pu, mais comme je ne pourrai jamais travailler à plein temps j'aurai une retraite ridicule. Je trouve ça injuste aussi.

Nasopi a écrit:D'un autre côté, moi, je ne peux pas travailler à plein temps à cause de mes deux enfants lourdement handicapés ; j'ai surcotisé tout ce que j'ai pu, mais comme je ne pourrai jamais travailler à plein temps j'aurai une retraite ridicule. Je trouve ça injuste aussi.

Ne faudrait-il pas qu'on aide plutôt les parents d'enfants handicapés afin qu'ils travaillent à temps plein ?

Je profite de ces vacances pour réfléchir à éventuellement demander un temps partiel sur autorisation pour l'année prochaine. Je comprends en gros l'idée derrière la surcotisation, mais je trouve que ça reste flou et qu'il y a assez peu d'infos sur les sites des syndicats.

Nasopi a écrit:D'un autre côté, moi, je ne peux pas travailler à plein temps à cause de mes deux enfants lourdement handicapés ; j'ai surcotisé tout ce que j'ai pu, mais comme je ne pourrai jamais travailler à plein temps j'aurai une retraite ridicule. Je trouve ça injuste aussi.

C'est donc un temps partiel de droit, non? Dans ce cas, tu dois tout de même surcotiser?

Je ne surcotise pas. Pour la retraite, on nous change les règles du jeu tous les quatre matins, je ne suis pas certaine de revoir la couleur de cet argent si je surcotise.
Mieux vaut planquer ses sous de son côté, c'est mon avis.
Dans un autre genre, ma mère, fonctionnaire aussi, et très angoissée par les problématiques financière liées à la retraite, avait cotisé à «préfond» pour une retraite complémentaire.
Elle est morte avant d'être en retraite. Les 8000 euros versés ont été perdu, y compris pour moi.
Bref, ca m'a fait relativiser beaucoup de chose. Je vis pour aujourd'hui.

Je vois ce que tu veux dire, Marie-Henriette. Au retour des vacances, je suis fortement tentée de présenter ma demande pour un temps partiel à 50 ou 60% afin de poursuivre d'autre projets et m'occuper de moi. Je pense que je pourrais probablement tenir le coup financièrement, mais si je me trompe et constate que c'est trop difficile, il me semble qu'on peut demander de réintégrer à temps plein?

anndreina a écrit:

Nasopi a écrit:D'un autre côté, moi, je ne peux pas travailler à plein temps à cause de mes deux enfants lourdement handicapés ; j'ai surcotisé tout ce que j'ai pu, mais comme je ne pourrai jamais travailler à plein temps j'aurai une retraite ridicule. Je trouve ça injuste aussi.

C'est donc un temps partiel de droit, non? Dans ce cas, tu dois tout de même surcotiser?

Oui, je dois tout de même surcotiser. Du point de vue de la retraite, c'est considéré comme un temps partiel sur autorisation.

Oui, on peut toujours reprendre un temps plein.
Ça vaut le coup de surcotiser si on n'est pas trop loin de la retraite, ce qui n'est pas mon cas.
J'ai aussi d'autres projets. Pour la retraite, je ne compte que sur moi.

Je ne crois pas que la retraite est bientôt pour moi. J'ai presque 45 ans mais je suis entrée à l'EN assez tard (38 ou 39 ans, je ne sais plus) et avant cela, je n'ai eu que des CDD ou des petits contrats intermittents. Je n'ai aucune idée de quand je pourrai faire valoir mes droits à la retraite ou du montant éventuel que j'aurai.

La surcotisation n'est pas une obligation, quand on remplit sa demande de temps partiel on coche ( ou non) la case de surcotisation; je songe aussi à un temps partiel sur autorisation ( 16h) mais sans surcotisation, au pire je perd un trimestre, je préfère profiter d'une année au calme et avec le moins de perte financière. J'ai une collègue à 16h cette année, cela représente 300 euros de moins ( en net) et elle surcotise( la surcotisation représente environ 80 euros par mois, toujours en net).

Marie-Henriette a écrit:Je ne surcotise pas. Pour la retraite, on nous change les règles du jeu tous les quatre matins, je ne suis pas certaine de revoir la couleur de cet argent si je surcotise.
Mieux vaut planquer ses sous de son côté, c'est mon avis.
Dans un autre genre, ma mère, fonctionnaire aussi, et très angoissée par les problématiques financière liées à la retraite, avait cotisé à «préfond» pour une retraite complémentaire.
Elle est morte avant d'être en retraite. Les 8000 euros versés ont été perdu, y compris pour moi.
Bref, ca m'a fait relativiser beaucoup de chose. Je vis pour aujourd'hui.

C'est un argument -et non des moindres- pour ne pas souscrire au préfon.

Même chose qu'Henriette. Ici ma mère est obsédée par ma retraite à venir (elle y est déjà, elle). Pour elle, ma situation est catastrophique car j'ai été sur un demi-poste (demi-ATER) pendant 2 ans et avant élève fonctionnaire puis allocataire de recherche donc salaire pas top donc cotisation pas top non plus.
A un moment, j'ai été près de faire ce avec quoi elle me bassinait, à savoir racheter mes années d'études et sur-cotiser. Sauf que bon, avec la garde des enfants à payer, ce n'était plus vraiment possible à moins de ne plus avoir de vie et de ne manger que des pâtes pendant des années.
Et puis au même moment, hasard de la vie, j'ai eu des collègues morts avant d'avoir atteint la retraite ou certains quelques mois après. On a découvert un cancer à ma mère à peine deux mois après son départ à la retraite. Donc bon j'ai bien relativisé. Avec mon mari, nous préférons donc épargner en attendant de voir ce qu'on peut faire de ces sous.

Sonrisa a écrit:Je relance le sujet. Quel est votre avis? Votre expérience?

Leclochard a écrit:Le simple fait que l'Etat la limite dans le temps est révélateur.

Marie-Henriette a écrit:Je ne surcotise pas. Pour la retraite, on nous change les règles du jeu tous les quatre matins, je ne suis pas certaine de revoir la couleur de cet argent si je surcotise.
Mieux vaut planquer ses sous de son côté, c'est mon avis.
Dans un autre genre, ma mère, fonctionnaire aussi, et très angoissée par les problématiques financière liées à la retraite, avait cotisé à «préfond» pour une retraite complémentaire.
Elle est morte avant d'être en retraite. Les 8000 euros versés ont été perdu, y compris pour moi.
Bref, ca m'a fait relativiser beaucoup de chose. Je vis pour aujourd'hui.

Un peu pareil ...
Je suis à temps partiel depuis la reprise du travail après un congé parental, ça fait maintenant plus de 5 ans que je suis à temps partiel sur autorisation et que je ne surcotise pas pour diverses raisons. Parce que c'est cher, c'est limité dans le temps aussi ...
Une autre raison est d'avoir vu ma belle-mère emportée par un cancer 6 mois après le début de sa retraite, quelques mois après ses 60 ans. On ne sait pas ce que l'avenir réserve, on préfère "placer" différemment (mon mari a des placements intéressants par son travail, lui ...) , si on n'en profite pas que le gnome puisse, lui, en profiter ...
Parce qu'avec les règles actuelles, il faudrait que je travaille jusqu'à 67 ans pour avoir une retraite complète (encore faudrait-il que j'y arrive ) . Donc prévoir, c'est bien, mais il faut vivre jusque là ...
(ceci dit, s'ils supprimaient la pension de réversion, je suis dans le caca :shock: )