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- benoitNiveau 4
Je rajoute que selon moi le débat est intéressant mais l'urgence est plutôt de poser la question autrement, ou du moins de poser une autre question: comment rendre la mission attractive?
- JohnMédiateur
J'ai rencontré plusieurs personnes qui seraient capables de passer deux concours si elles avaient l'assurance qu'elles pourraient ensuite enseigner deux matières. Ce devrait être une possibilité laissée aux volontaires : il n'y a qu'à penser aux sous-admissibles des prépas, qui ont généralement une double licence, ou tout au moins une double L2.Vu la dégradation actuelle de la mission des TZR, je comprends bien ce débat, mais de là à envisager la bivalence!!!
Tout à fait : la répartition en zones ne sert à rien : des cercles seraient plus indiqués.Après on porurrait éventuellement rediscuter de la distribution des TZR
sur des "zones", avec les affectations en zone limitrophe possibles, on
se rend compte de toutes façons que cette notion de zone ne protège pas
les personnels de grand chose!!! peut être un kilométrage à partir d'un
rattachement qui reste fixe d'une année sur l'autre?
C'est juste. Par contre, il faut la place pour les surveillances, et les salles sont rarement extensibles :/Pour les
remplacements de très courte durée, c'est souvent de peu d'intérêt
pédagogique, c'est un peu de la garderie, il est quand même plus
pertinent de recruter plus d'étudiants surveillants pour faire des
études surveillées...
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- charlottofraiseNiveau 10
Cette histoire de bivalence est bien jolie mais il faudrait qu'elle soit préparée avant même que le candidat prépare le capes, et par là que tous les candidats aient de réelles aptitudes à la bivalence. Parce qu'on choisit rarement d'être TZR… On peut se retrouver avec des "bivalents" en poste fixe et des TZR mono-tâche.
Et dans les faits, les LM sont censés être bivalents : ça n'a pas encore eu lieu mais le jour où on m'impose un remplacement en latin, priez pour que je n'ai pas votre enfant en classe !
Et dans les faits, les LM sont censés être bivalents : ça n'a pas encore eu lieu mais le jour où on m'impose un remplacement en latin, priez pour que je n'ai pas votre enfant en classe !
- Reine MargotDemi-dieu
Mais un remplacement de courte durée ce n'est pas censé être de la garderie, mais de vrais cours! Quand j'avais qques jours seulement, j'amenais des exos de grammaire.
Et d'ailleurs cet argument est pernicieux car ça développe les rempla internes, comme en Angleterre où les profs ont dans leur casier du "cover work" à donner aux élèves en cas d'absence, et les collègues sont désignés pour surveiller (pas de volontariat chez eux).
Et d'ailleurs cet argument est pernicieux car ça développe les rempla internes, comme en Angleterre où les profs ont dans leur casier du "cover work" à donner aux élèves en cas d'absence, et les collègues sont désignés pour surveiller (pas de volontariat chez eux).
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La famille Bélier
- henrietteMédiateur
Pour ma part, je suis extrêmement réservée sur la bivalence. J'ai enseigné en Allemagne, où elle est obligatoire pour tous les enseignants allemands, et dans 80 % des cas, s'ils étaient tout à fait compétents dans leur discipline "principale", dans la discipline complémentaire, c'était
- ViouNiveau 6
Je vais sans doute me faire taper dessus ou peut-être est-ce irréaliste mais pourquoi ne pas faire de tous les néo tit des tzr pour 3 ans et leur permettre ensuite d'accéder à un poste fixe? Ca permet aux néotits de "se faire la main", aux rectorats d'avoir un nombre plus conséquent de remplaçants et de remotiver les tzr qui ne se voient plus condamner à ce statut sans savoir s'ils pourront un jour en sortir.
- AdriGrand Maître
Perso, ça me permettrait sans doute de ne plus être TZR, encore que !
Mais infliger ça d'office à tous en début de carrière . Pour préparer des cours au pied levé, s'adapter à des niveaux et des publics différents (dans le cas des remplacements courts surtout) , il vaut mieux avoir de la bouteille pour ne pas sombrer illico, submergé par le boulot et l'impression de ne pas être à la hauteur.
(Comment ça, le rectorat se fiche pas mal de savoir si les enseignants sont bien dans leur peau, capables de s'adapter rapidement et maîtrisent parfaitement la conduite sur petites routes de campagne boueuses ou verglacées ?
Comment ça, le rectorat envoie au charbon les néotits sur des postes difficiles, dans des ZR immenses ? Et pis les autres aussi d'ailleurs)
Quelle que soit l'idée, il faut d'abord en passer par une amélioration sérieuse des conditions de travail des TZR, à commencer par des zones à taille humaine et des affectations humaines elles aussi, et non purement comptables. Et puis, on pourrait améliorer les indemnités. Mais avant même de penser à tout ça, faudrait déjà que l'EN cesse de piétiner les droits des TZR et applique, sans y être forcée par un tribunal Administratif, les textes en vigueur.
Si la fonction était plus attractive, certains seraient certainement TZR par choix, et heureux de l'être !
Mais infliger ça d'office à tous en début de carrière . Pour préparer des cours au pied levé, s'adapter à des niveaux et des publics différents (dans le cas des remplacements courts surtout) , il vaut mieux avoir de la bouteille pour ne pas sombrer illico, submergé par le boulot et l'impression de ne pas être à la hauteur.
(Comment ça, le rectorat se fiche pas mal de savoir si les enseignants sont bien dans leur peau, capables de s'adapter rapidement et maîtrisent parfaitement la conduite sur petites routes de campagne boueuses ou verglacées ?
Comment ça, le rectorat envoie au charbon les néotits sur des postes difficiles, dans des ZR immenses ? Et pis les autres aussi d'ailleurs)
Quelle que soit l'idée, il faut d'abord en passer par une amélioration sérieuse des conditions de travail des TZR, à commencer par des zones à taille humaine et des affectations humaines elles aussi, et non purement comptables. Et puis, on pourrait améliorer les indemnités. Mais avant même de penser à tout ça, faudrait déjà que l'EN cesse de piétiner les droits des TZR et applique, sans y être forcée par un tribunal Administratif, les textes en vigueur.
Si la fonction était plus attractive, certains seraient certainement TZR par choix, et heureux de l'être !
- Reine MargotDemi-dieu
Sinon, les profs d'HG et de LC sont déja bi, voire trivalents, c'est la matière qui le veut, et leur Capes leur permet d'assurer de ce point de vue.
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- isamiaNiveau 5
La majorité d'entre eux démissionnerait à coup sûr! Car être TZR, quelle galère!Viou a écrit:Je vais sans doute me faire taper dessus ou peut-être est-ce irréaliste mais pourquoi ne pas faire de tous les néo tit des tzr pour 3 ans et leur permettre ensuite d'accéder à un poste fixe? Ca permet aux néotits de "se faire la main", aux rectorats d'avoir un nombre plus conséquent de remplaçants et de remotiver les tzr qui ne se voient plus condamner à ce statut sans savoir s'ils pourront un jour en sortir.
Quant à la bivalence, je suis contre. J'enseigne l'espagnol et je me vois mal enseigner une matière littéraire, à part peut-être l'anglais, et encore!
- FourseasonsGrand sage
Moi j'aime bien l'idée de Viou. Ce serait équitable mais il faut effectivement dans le même temps améliorer la situation des TZR. A cette condition, je crois qu'être TZR trois ans ne serait pas si galère et serait surtout très formateur.
Quant à la bivalence, je suis partagée. Je suis professeur d'économie gestion alors la polyvalence je connais et elle a ses limites. Cela demande un investissement important rien que pour le disciplinaire, surtout en tant que TZR (je ne compte même plus les displines/niveaux déjà enseignés).
Cette année en AFA j'enseigne : l'économie et droit en 1ère, le management des organisations en 1ère et en Term, la gestion en 1ère, et une sorte de fourre-tout en BTS industriel. Et bien c'est lourd en préparartion mais je ne m'ennuie pas, j'apprécie.
Alors effectivement le CAPET économie gestion spécialité comptable valide mes compétences dans ces matières et d'autres mais je n'ai pas une licence en économie + une licence en droit + une licence en gestion comptable et financière + ... Sans compter qu'on m'impose des services hors sépacialité en économie gestion.
Quant à la bivalence, je suis partagée. Je suis professeur d'économie gestion alors la polyvalence je connais et elle a ses limites. Cela demande un investissement important rien que pour le disciplinaire, surtout en tant que TZR (je ne compte même plus les displines/niveaux déjà enseignés).
Cette année en AFA j'enseigne : l'économie et droit en 1ère, le management des organisations en 1ère et en Term, la gestion en 1ère, et une sorte de fourre-tout en BTS industriel. Et bien c'est lourd en préparartion mais je ne m'ennuie pas, j'apprécie.
Alors effectivement le CAPET économie gestion spécialité comptable valide mes compétences dans ces matières et d'autres mais je n'ai pas une licence en économie + une licence en droit + une licence en gestion comptable et financière + ... Sans compter qu'on m'impose des services hors sépacialité en économie gestion.
- ViouNiveau 6
Dites-moi vous en connaissez beaucoup vous qui demandent à être TZR au bout de 10 ans de carrière? A ma connaissance ce sont de toutes façons des néotits qui s'y collent...
- isamiaNiveau 5
Ce sont ceux qui n'ont pas beaucoup de points, souvent des néo-titulaires mais pas toujours. Néo-tit, j'ai eu un poste fixe lycée tout de suite mais loin de chez moi. Une fois revenue dans mon académie, je me suis retrouvée TZR pendant 5 ans ...Bref, je ne pense pas que nommer d'office des néo-tit TZR soit une bonne chose; ça les dégoûterait du métier.Viou a écrit:Dites-moi vous en connaissez beaucoup vous qui demandent à être TZR au bout de 10 ans de carrière? A ma connaissance ce sont de toutes façons des néotits qui s'y collent...
- FourseasonsGrand sage
isamia a écrit:Ce sont ceux qui n'ont pas beaucoup de points, souvent des néo-titulaires mais pas toujours. Néo-tit, j'ai eu un poste fixe lycée tout de suite mais loin de chez moi. Une fois revenue dans mon académie, je me suis retrouvée TZR pendant 5 ans ...Bref, je ne pense pas que nommer d'office des néo-tit TZR soit une bonne chose; ça les dégoûterait du métier.Viou a écrit:Dites-moi vous en connaissez beaucoup vous qui demandent à être TZR au bout de 10 ans de carrière? A ma connaissance ce sont de toutes façons des néotits qui s'y collent...
Effectivement, l'idéal pour éviter de dégouter (éventuellement) du métier les néo-tit serait d'avoir un poste fixe dès le début. Mais il faut bien des TZR... Je ne pense pas qu'il y aurait bcp de volontaire pour devenir TZR après avoir été en poste fixe, non ?
Ce qui dégoute plutôt les TZR du métier ce sont les conditions des remplacements - non pas les remplacements - et de ne pas avoir l'assurance d'en sortir rapidement.
- Reine MargotDemi-dieu
En effet si les conditions d'exercice étaient meilleurs et qu'on avait les points pour en sortir assez rapîdement ça changerait pas mal de choses...
mais ça rapporte moins de points qu'un mariage ou un enfant... (vais me faire des amis moi... , pas taper!)
mais ça rapporte moins de points qu'un mariage ou un enfant... (vais me faire des amis moi... , pas taper!)
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- ViouNiveau 6
Pacsée, un enfant, toujours pas assez de points. Ce n'est pas pour te décourager Marquise mais à moins de pondre des triplés, je ne vois pas de solutions pour en sortir... Ah si, peut-être avec une demande de tout poste sur le département mais je ne suis pas fan de la roulette russe...
- Reine MargotDemi-dieu
ça je sais bien....
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- CelebornEsprit sacré
Viou a écrit:Ah si, peut-être avec une demande de tout poste sur le département mais je ne suis pas fan de la roulette russe...
eh bien ce fut ma stratégie lors de ma titularisation et je ne suis pas tombé sur la balle ! Mais je reconnais que y'a un bon moment de stress quand on se connecte pour découvrir son affectation !
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- wodanazNiveau 4
Celeborn a écrit:Viou a écrit:Ah si, peut-être avec une demande de tout poste sur le département mais je ne suis pas fan de la roulette russe...
eh bien ce fut ma stratégie lors de ma titularisation et je ne suis pas tombé sur la balle ! Mais je reconnais que y'a un bon moment de stress quand on se connecte pour découvrir son affectation !
Moi si !
- EmeraldiaÉrudit
Le moyen pour motiver les TZR est de reconnaître que leur travail est plus contraignant que les profs en poste fixe et de les payer mieux, de leur donner des points, comme avant.
C'est le seul moyen pour rendre la situation attractive et ce serait mérité. Après, les contractuels ont été quasiment tous virés (ex dans le Nord) il y a des années avant qu'on ne s'en prennent aux profs en poste fixe et aux TZR.
La bivalence, je suis contre : c'est + facile de mettre un prof sur deux ou trois établissements s'il enseigne deuc matières. Un CAPES est déjà assez difficile, nous sommes spécialiste de notre matière, c'est précieux.
C'est le seul moyen pour rendre la situation attractive et ce serait mérité. Après, les contractuels ont été quasiment tous virés (ex dans le Nord) il y a des années avant qu'on ne s'en prennent aux profs en poste fixe et aux TZR.
La bivalence, je suis contre : c'est + facile de mettre un prof sur deux ou trois établissements s'il enseigne deuc matières. Un CAPES est déjà assez difficile, nous sommes spécialiste de notre matière, c'est précieux.
- JohnMédiateur
Le moyen pour motiver les TZR est de reconnaître que leur travail est
plus contraignant que les profs en poste fixe et de les payer mieux, de
leur donner des points, comme avant.
C'est difficile à faire passer dans le cas des TZR non affectés, ou en AFA dans de (très) bons établissements.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
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- Reine MargotDemi-dieu
John a écrit:Le moyen pour motiver les TZR est de reconnaître que leur travail est
plus contraignant que les profs en poste fixe et de les payer mieux, de
leur donner des points, comme avant.
C'est difficile à faire passer dans le cas des TZR non affectés, ou en AFA dans de (très) bons établissements.
oui mais ce genre de situation change selon les années.
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- RuthvenGuide spirituel
Et être non affecté n'est pas franchement une sinécure même si ceux qui ont le nez dans le guidon doivent se dire que c'est une situation bien enviable.
- AdriGrand Maître
Etre affecté en AFA dans un très bon établissement, sur un bmp qui devrait correspondre à un poste spécifique s'il y avait assez d'heures et une vraie volonté : c'est très gratifiant.
MAIS, ça demande un investissement sans faille, un travail de titan qu'on aimerait pouvoir réutiliser, au moins en partie l'année suivante...
L'aspect gratifiant s'estompe ensuite quand on constate en juillet qu'on s'est fait jeter, qu'on se retrouve ailleurs pour l'année (alors que le besoin demeure). Et ça n'est même pas parce qu'on n'a pas fait l'affaire, d'ailleurs, on y retourne l'année suivante ! (un peu moins motivé cette fois, on sait qu'on n'est là que de manière très temporaire)
Ce genre d'AFA ne justifie pas de prime particulière, mais ça n'est pas non plus forcément le paradis...
MAIS, ça demande un investissement sans faille, un travail de titan qu'on aimerait pouvoir réutiliser, au moins en partie l'année suivante...
L'aspect gratifiant s'estompe ensuite quand on constate en juillet qu'on s'est fait jeter, qu'on se retrouve ailleurs pour l'année (alors que le besoin demeure). Et ça n'est même pas parce qu'on n'a pas fait l'affaire, d'ailleurs, on y retourne l'année suivante ! (un peu moins motivé cette fois, on sait qu'on n'est là que de manière très temporaire)
Ce genre d'AFA ne justifie pas de prime particulière, mais ça n'est pas non plus forcément le paradis...
- RuthvenGuide spirituel
Adri a écrit:Etre affecté en AFA dans un très bon établissement, sur un bmp qui devrait correspondre à un poste spécifique s'il y avait assez d'heures et une vraie volonté : c'est très gratifiant.
MAIS, ça demande un investissement sans faille, un travail de titan qu'on aimerait pouvoir réutiliser, au moins en partie l'année suivante...
L'aspect gratifiant s'estompe ensuite quand on constate en juillet qu'on s'est fait jeter, qu'on se retrouve ailleurs pour l'année (alors que le besoin demeure). Et ça n'est même pas parce qu'on n'a pas fait l'affaire, d'ailleurs, on y retourne l'année suivante ! (un peu moins motivé cette fois, on sait qu'on n'est là que de manière très temporaire)
Ce genre d'AFA ne justifie pas de prime particulière, mais ça n'est pas non plus forcément le paradis...
Ah tiens, j'ai connu cela aussi ... Le poste que j'occupais à l'année s'est d'ailleurs transformé en poste spécifique que je n'ai évidemment pas eu même si cela s'était extrêmement bien passé avec les élèves, les collègues et l'administration.
- EmeraldiaÉrudit
Le très bon poste est rare, on est souvent envoyés en ZEP (sans points ZEP !!), et il faut plus remonter ses manches que les autres, puisqu'on ne reste pas.John a écrit:Le moyen pour motiver les TZR est de reconnaître que leur travail est
plus contraignant que les profs en poste fixe et de les payer mieux, de
leur donner des points, comme avant.
C'est difficile à faire passer dans le cas des TZR non affectés, ou en AFA dans de (très) bons établissements.
Je n'ai quasiment fait que du collège (surtout en ZEP, depuis 11 ans, je devrais avoir le pactole de points !) et quand on m'a affectée en lycée l'an dernier, on m'a appelée le jeudi 4 septembre pour commencer le lundi ! J'ai travaillé 7 jours sur 7 jusqu'en février, moment où l'on m'a affectée près de chez moi, avec un bon emploi du temps mais dans un collège très difficile (surtt qd on arrive en février).
Tout cela vaut bien une prime tt de même. Dans le privé, les intérimaires ont des primes. J'ai un copain qui a travaillé comme ça de nombreuses années, en étant bien mieux payé et sans être au chômage...
Même à l'année, il faut se renseigner sur les séries, les manuels, les livres au CDI, se faire à l'établissement, changer de salle, voir comment tout fonctionne, comment sont les collègues, on hérite souvent des classes dont les autres ne veulent pas, des jours où les autres ne veulent pas travailler, on a tous les niveaux, on doit changer de clef, de badge, etc...
La pénibilité mérite d'être compensée, c'est tout.
- EmeraldiaÉrudit
Adri a écrit:Etre affecté en AFA dans un très bon établissement, sur un bmp qui devrait correspondre à un poste spécifique s'il y avait assez d'heures et une vraie volonté : c'est très gratifiant.
MAIS, ça demande un investissement sans faille, un travail de titan qu'on aimerait pouvoir réutiliser, au moins en partie l'année suivante...
L'aspect gratifiant s'estompe ensuite quand on constate en juillet qu'on s'est fait jeter, qu'on se retrouve ailleurs pour l'année (alors que le besoin demeure). Et ça n'est même pas parce qu'on n'a pas fait l'affaire, d'ailleurs, on y retourne l'année suivante ! (un peu moins motivé cette fois, on sait qu'on n'est là que de manière très temporaire)
Ce genre d'AFA ne justifie pas de prime particulière, mais ça n'est pas non plus forcément le paradis...
Je ne suis pas d'accord (quoique de tte façon, être à l'année dans un seul établissement, je n'ai JAMAIS connu !). Pendant que les collègues font tranquillement leur conseil d'enseignement et savent quelle classe (quel niveau et quels élèves) ils auront, le TZR attend septembre pour savoir où il sera, avec quel niveau. Il ne peut dc pas s'organiser comme les autres en été.
Ca mérite une compensation, sinon on nie toutes les corvées des remplaçants.
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