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- Camélity JaneBanni
Je repense tout à coup à un professeur de collège qui commençait toujours ses cours par un entraînement.
Galop d'essai : un verbe à conjuguer ou une phrase dont il fallait analyserr la structure rammaticale.
A la maison, il nous donnait souvent un exercice d'imitation. Il nous distribuait quelques lignes d'un texte, par exemple cet extrait de Flaubert :
Emma se sentit, en entrant, enveloppée par un air chaud, mélange du parfum des fleurs et du beau linge, du fumet des viandes et de l'odeur des truffes. Les bougies des candélabres allongeaient des flammes sur les cloches d'argent ; les cristaux à facettes, couverts d'une buée mate, se renvoyaient des rayons pâles ; des bouquets étaient en ligne sur toute la longueur de la table, et, dans les assiettes à large bordure, les serviettes, arrangées en manière de bonnet d'évêque, tenaient entre le bâillement de leurs deux plis chacune un petit pain de forme ovale.
Nous avions à composer une autre phrase dont la structure serait la même ou la plus proche possible.
Avez-vous fait cela, vous aussi?
Galop d'essai : un verbe à conjuguer ou une phrase dont il fallait analyserr la structure rammaticale.
A la maison, il nous donnait souvent un exercice d'imitation. Il nous distribuait quelques lignes d'un texte, par exemple cet extrait de Flaubert :
Emma se sentit, en entrant, enveloppée par un air chaud, mélange du parfum des fleurs et du beau linge, du fumet des viandes et de l'odeur des truffes. Les bougies des candélabres allongeaient des flammes sur les cloches d'argent ; les cristaux à facettes, couverts d'une buée mate, se renvoyaient des rayons pâles ; des bouquets étaient en ligne sur toute la longueur de la table, et, dans les assiettes à large bordure, les serviettes, arrangées en manière de bonnet d'évêque, tenaient entre le bâillement de leurs deux plis chacune un petit pain de forme ovale.
Nous avions à composer une autre phrase dont la structure serait la même ou la plus proche possible.
Avez-vous fait cela, vous aussi?
- stenchMonarque
Honnetement, je n'ai plus le moindre souvenir de ce que j'ai bien pu faire au collège, si ce n'est les interminables exercices du BLED (je n'y comprenais d'ailleurs rien du tout, et ces heures étaient de vraies tortures, chacun devant à son tour prendre une phrase de l'exercice, moi voyant doucement venir le moment de l'humiliation )
- Melle ShrekHabitué du forum
Je me souviens très bien d'un prof de 6e/5e qui nous faisait faire chaque semaine l'analyse d'une petite phrase (natures+fonctions) sous forme d'arbre, depuis les unités les plus grandes jusqu'aux plus petites: j'adorais ça! Il était aussi très fan des Chiffres et des Lettres et animait à ce titre un atelier au collège avec compèt' entre élèves, élèves/profs... Trop fort! Essayez donc aujourd'hui d'animer un Questions pour un champion dans votre établissement!
Je me souviens qu'avec lui on prenait le temps d'encadrer des bouts de leçons, de les colorier pour rendre nos classeurs attrayants... (j'avoue que ça m'est resté, car aujourd'hui je fais colorier les leçons à mes petites classes, ahhh... nostalgie, quand tu nous tiens!)
Monsieur Dumont, si vous me lisez... (enfin, s'il est toujours de ce monde, parce qu'il avait déjà la quarantaine bien bien tassée je pense!)
Je me souviens qu'avec lui on prenait le temps d'encadrer des bouts de leçons, de les colorier pour rendre nos classeurs attrayants... (j'avoue que ça m'est resté, car aujourd'hui je fais colorier les leçons à mes petites classes, ahhh... nostalgie, quand tu nous tiens!)
Monsieur Dumont, si vous me lisez... (enfin, s'il est toujours de ce monde, parce qu'il avait déjà la quarantaine bien bien tassée je pense!)
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- Invité23Fidèle du forum
Je me rappelle les extraits du Cid, un par semaine, à apprendre, pendant toute l'étude de l'œuvre, et ma peur panique le jour où je me suis rendue compte que j'avais oublié d'apprendre mon extrait (mais ça, c'est HS).
- doublecasquetteEnchanteur
Le travail de vocabulaire sur les tableaux Rossignol, en Primaire. J'adorais ça. On regardait l'image, on la commentait puis on copiait les mots nouveaux. C'était toujours en début d'après-midi.
- AdriGrand Maître
Les exercices interminables du Bled en primaire (j'adorais ça).
De l'analyse grammaticale en 5ème, on prenait une page du livre qu'on étudiait (je me souviens de Gaston Leroux et de son Fauteuil hanté ), il fallait analyser tous les mots. J'aimais bien la "lettre euphonique".
Et les interro orales de conjugaison où il fallait conjuguer un verbe à l'imparfait du subjonctif, à la forme interro-négative, etc.
Le personnage était particulier, un peu excessif, mais qu'est-ce que j'ai appris cette année-là !
De l'analyse grammaticale en 5ème, on prenait une page du livre qu'on étudiait (je me souviens de Gaston Leroux et de son Fauteuil hanté ), il fallait analyser tous les mots. J'aimais bien la "lettre euphonique".
Et les interro orales de conjugaison où il fallait conjuguer un verbe à l'imparfait du subjonctif, à la forme interro-négative, etc.
Le personnage était particulier, un peu excessif, mais qu'est-ce que j'ai appris cette année-là !
- doublecasquetteEnchanteur
Autre souvenir.
Le Maître-Auxiliaire que j'avais en Russe LV1 en Première. Il nous avait demandé de couper en deux des feuilles simples grands carreaux petit-format. Les dix premières minutes de chaque cours, nous devions répondre à trois ou quatre questions sur le cours précédent sur une demi-feuille. C'était rendu noté et corrigé au cours suivant.
Très efficace !
Il avait le temps de corriger dans les transports en commun vu qu'il avait 24 heures de cours par semaine, moitié à Meaux, moitié à Massy, et pas de voiture. (A l'époque, 1974, le RER était réduit à sa plus simple expression, i.e. la "ligne de Sceaux", terminus à Luxembourg sans correspondance).
Le Maître-Auxiliaire que j'avais en Russe LV1 en Première. Il nous avait demandé de couper en deux des feuilles simples grands carreaux petit-format. Les dix premières minutes de chaque cours, nous devions répondre à trois ou quatre questions sur le cours précédent sur une demi-feuille. C'était rendu noté et corrigé au cours suivant.
Très efficace !
Il avait le temps de corriger dans les transports en commun vu qu'il avait 24 heures de cours par semaine, moitié à Meaux, moitié à Massy, et pas de voiture. (A l'époque, 1974, le RER était réduit à sa plus simple expression, i.e. la "ligne de Sceaux", terminus à Luxembourg sans correspondance).
- doublecasquetteEnchanteur
J'aimais bien les heures de demi-groupes en 6° et 5°. Nous en avions en français, en maths et en LV1.
Les professeurs étaient détendus (sauf Suzult, hein, l'autre doublecasquette ?), on entendait les mouches voler pendant que nous faisions exercice sur exercice.
Nous allions après chacun d'entre eux au bureau et le prof corrigeait individuellement, nous ré expliquant au besoin.
!
Réponse de l'autre casquette:
Les professeurs étaient détendus (sauf Suzult, hein, l'autre doublecasquette ?), on entendait les mouches voler pendant que nous faisions exercice sur exercice.
Nous allions après chacun d'entre eux au bureau et le prof corrigeait individuellement, nous ré expliquant au besoin.
!
Réponse de l'autre casquette:
Suzult ? L'horreur ! C'était en maths, en Sixième, en demi-groupe, le vendredi de 16H30 à 17H30, en TD. On faisait des exercices et il était atrocement féroce, froid, impersonnel. C'était très lent. De temps en temps, il venait contrôler l'un ou l'autre, toujours pour le sanctionner, car il était incapable d'affronter un élève d'homme à homme. Sa seule façon de nous gérer consistait à nous terroriser. A l'époque, les parents soutenaient les yeux fermés les professeurs sévères et il en profitait à fond, croyez-moi ! Plus il nous punissait, plus les parents le croyaient bon, alors que c'était une truffe en maths, ce type. Il masquait son incapacité à enseigner sous les punitions. Il était commun de passer deux heures de maths successives "au piquet" parce qu'on avait oublié son cahier ou son stylo-plume (bic interdit dans ses cours). Les parents étaient en extase !
Moi, je m'ennuyais mourir en TD en demi-groupe car j'étais plutôt bonne en maths et les exercices trop simples. J'avais trouvé une chouette occupation. J'avais un classeur vert foncé et je passais une partie de l'heure à me gratter le cuir chevelu pour faire tomber les pellicules sur la couverture du classeur jusqu'à ce qu'elle soit constellée de particules blanches. J'en faisais alors un petit tas puis recommençais ma tâche. Bon an mal an, ça tuait les 55 minutes ! Un jour, Suzult m'a surprise mais il n'a rien osé dire car le sujet était trop personnel ... J'ai juste eu droit à : "X..., passez au tableau !"
- doublecasquetteEnchanteur
Ah, un autre truc, en primaire : les lectures suivies !
Une fois par semaine, nous sortions le livre de lecture suivie qui restait dans le placard du fond tout le reste du temps et nous lisions chacune un paragraphe à voix haute, jusqu'à la fin de l'heure.
Qu'est-ce que c'était bien !
J'en profitais pour continuer discrètement les chapitres suivants pendant que les copines lisaient à voix haute. Comme ça, j'étais la seule à savoir la fin de l'histoire à la fin de l'année, parce que, souvent, nous n'avions pas le temps de le finir en classe.
Une fois par semaine, nous sortions le livre de lecture suivie qui restait dans le placard du fond tout le reste du temps et nous lisions chacune un paragraphe à voix haute, jusqu'à la fin de l'heure.
Qu'est-ce que c'était bien !
J'en profitais pour continuer discrètement les chapitres suivants pendant que les copines lisaient à voix haute. Comme ça, j'étais la seule à savoir la fin de l'histoire à la fin de l'année, parce que, souvent, nous n'avions pas le temps de le finir en classe.
- Libé-RationGuide spirituel
Chouette, te revoilà, Camélionne !!!
Souvenirs d'exercice : compter les syllabes en GS, j'avais été vexée que la maîtresse me dise que mon prénom ne comptait qu'UNE syllabe, comme "ours"... Elle n'avait pas l'accent, c'est pour ça... parce que dans ma famille, on entend bien deux syllabes, c'est sûr !
Et les exercices d'informatique en "mode-dos" en élémentaire, on dessinait des tortues à l'aide de formules très longues et très compliquées c'était chouette.
Et les heures passées dans le coin bibliothèque de ma classe de CP pendant que les autres déchiffraient péniblement "Bigoudi et compagnie"... moi, je me régalais avec "Le club des cinq"...
Mais pas de BLED.
Ah, ce que j'adorais, c'était les problèmes de baignoires qui se vident et se remplissent, ou les trains qui partent à telle heure et qui se croisent, et puis aussi nos expériences de météorologie dans le jardin de l'école...
Et les expositions de champignons, ou les herbiers géants... Ah, c'était le bon temps !!!!
Souvenirs d'exercice : compter les syllabes en GS, j'avais été vexée que la maîtresse me dise que mon prénom ne comptait qu'UNE syllabe, comme "ours"... Elle n'avait pas l'accent, c'est pour ça... parce que dans ma famille, on entend bien deux syllabes, c'est sûr !
Et les exercices d'informatique en "mode-dos" en élémentaire, on dessinait des tortues à l'aide de formules très longues et très compliquées c'était chouette.
Et les heures passées dans le coin bibliothèque de ma classe de CP pendant que les autres déchiffraient péniblement "Bigoudi et compagnie"... moi, je me régalais avec "Le club des cinq"...
Mais pas de BLED.
Ah, ce que j'adorais, c'était les problèmes de baignoires qui se vident et se remplissent, ou les trains qui partent à telle heure et qui se croisent, et puis aussi nos expériences de météorologie dans le jardin de l'école...
Et les expositions de champignons, ou les herbiers géants... Ah, c'était le bon temps !!!!
- CarabasVénérable
+1Adri a écrit:Les exercices interminables du Bled en primaire (j'adorais ça).
- Invité23Fidèle du forum
Carabas a écrit:+1Adri a écrit:Les exercices interminables du Bled en primaire (j'adorais ça).
Bah moi, je n'aimais pas ; mais je les faisais quand même Mais c'est sûr qu'ils m'ont été utiles !
- CarabasVénérable
Ah, j'y ai eu droit en CE2-CM1 (j'ai eu 2 ans de suite le même instit) et je faisais pareil.doublecasquette a écrit:Ah, un autre truc, en primaire : les lectures suivies !
Une fois par semaine, nous sortions le livre de lecture suivie qui restait dans le placard du fond tout le reste du temps et nous lisions chacune un paragraphe à voix haute, jusqu'à la fin de l'heure.
Qu'est-ce que c'était bien !
J'en profitais pour continuer discrètement les chapitres suivants pendant que les copines lisaient à voix haute. Comme ça, j'étais la seule à savoir la fin de l'histoire à la fin de l'année, parce que, souvent, nous n'avions pas le temps de le finir en classe.
- doublecasquetteEnchanteur
On était quelques-uns à faire pareil !Carabas a écrit:Ah, j'y ai eu droit en CE2-CM1 (j'ai eu 2 ans de suite le même instit) et je faisais pareil.doublecasquette a écrit:Ah, un autre truc, en primaire : les lectures suivies !
Une fois par semaine, nous sortions le livre de lecture suivie qui restait dans le placard du fond tout le reste du temps et nous lisions chacune un paragraphe à voix haute, jusqu'à la fin de l'heure.
Qu'est-ce que c'était bien !
J'en profitais pour continuer discrètement les chapitres suivants pendant que les copines lisaient à voix haute. Comme ça, j'étais la seule à savoir la fin de l'histoire à la fin de l'année, parce que, souvent, nous n'avions pas le temps de le finir en classe.
Moi, je me suis retrouvée en "retenue" le samedi soir après l'école, en CP, parce que j'avais quelques chapitres d'avance dans Totolitoto et que, quand ça a été mon tour de lire, je n'avais pas la moindre idée d'où en était le troupeau ânonnant.
Après, c'est pas grave ! Je me suis tirée en courant à 16H30 car la maîtresse mettait tant et tant de retenues qu'elle ne savait plus qui était collée et qui ne l'était pas.
L'autre Casquette confirmera si elle le veut bien. Je lui ai dit à elle, la grande de CM1: "Casquette, je suis en retenue ! Cache-moi ! On s'en va ! ".
- JohnMédiateur
Oué, j'aimais bien moi aussi la lecture suivie et les exercices du Bled. J'aimais bien faire de l'analyse logique, et apprendre du théâtre et des poèmes.
Je détestais faire des lignes d'écriture.
Je détestais faire des lignes d'écriture.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- CarabasVénérable
Je n'étais pas collée mais j'avais droit à des exos supplémentaires, des lignes ou des conjugaisons... ouf, ce n'était pas des maths!doublecasquette a écrit:Moi, je me suis retrouvée en "retenue" le samedi soir après l'école, en CP, parce que j'avais quelques chapitres d'avance dans Totolitoto et que, quand ça a été mon tour de lire, je n'avais pas la moindre idée d'où en était le troupeau ânonnant.
En tout cas, c'est arrivé souvent que je me fasse pincer à ne pas savoir où l'on en était.
- roxanneOracle
à la mode les tableaux Rossignol..ma mère les commande sur e-bay ou les déniche en brocantes..doublecasquette a écrit:
Le travail de vocabulaire sur les tableaux Rossignol, en Primaire. J'adorais ça. On regardait l'image, on la commentait puis on copiait les mots nouveaux. C'était toujours en début d'après-midi.
- JulianneHabitué du forum
je me souviens de celui sur la graine ! Merci pour la minute de nostalgie...
- melaniguizHabitué du forum
L'analyse logique ! J'adorais ça, je prenais n'importe quel bouquin et j'analysais toutes les phrases.
- totoroMonarque
Il y avait une exercice que je détestais et qui s'appelait le découpage fonctionnel à l'époque: on encadrait les verbes en rouge, les sujet en bleu etc... Avec du recul, je me dis que c'était bien utile...
- doublecasquetteEnchanteur
doublecasquette a écrit:On était quelques-uns à faire pareil !Carabas a écrit:Ah, j'y ai eu droit en CE2-CM1 (j'ai eu 2 ans de suite le même instit) et je faisais pareil.doublecasquette a écrit:Ah, un autre truc, en primaire : les lectures suivies !
Une fois par semaine, nous sortions le livre de lecture suivie qui restait dans le placard du fond tout le reste du temps et nous lisions chacune un paragraphe à voix haute, jusqu'à la fin de l'heure.
Qu'est-ce que c'était bien !
J'en profitais pour continuer discrètement les chapitres suivants pendant que les copines lisaient à voix haute. Comme ça, j'étais la seule à savoir la fin de l'histoire à la fin de l'année, parce que, souvent, nous n'avions pas le temps de le finir en classe.
Moi, je me suis retrouvée en "retenue" le samedi soir après l'école, en CP, parce que j'avais quelques chapitres d'avance dans Totolitoto et que, quand ça a été mon tour de lire, je n'avais pas la moindre idée d'où en était le troupeau ânonnant.
Après, c'est pas grave ! Je me suis tirée en courant à 16H30 car la maîtresse mettait tant et tant de retenues qu'elle ne savait plus qui était collée et qui ne l'était pas.
L'autre Casquette confirmera si elle le veut bien. Je lui ai dit à elle, la grande de CM1: "Casquette, je suis en retenue ! Cache-moi ! On s'en va ! ".
Ouaip ! Je l'ai planquée dans le rang des CM1, entre ma copine et moi, et une fois au portail, on s'est mises à courir comme des dératées, des fois que la maîtresse se soit rendu compte qu'elle avait une élève beaucoup plus petite que les autres !
- CarabasVénérable
Je détestais, mais comme Totoro, je me rends compte que c'était utile.melaniguiz a écrit:L'analyse logique ! J'adorais ça, je prenais n'importe quel bouquin et j'analysais toutes les phrases.
- doublecasquetteEnchanteur
Carabas a écrit:Je n'étais pas collée mais j'avais droit à des exos supplémentaires, des lignes ou des conjugaisons... ouf, ce n'était pas des maths!doublecasquette a écrit:Moi, je me suis retrouvée en "retenue" le samedi soir après l'école, en CP, parce que j'avais quelques chapitres d'avance dans Totolitoto et que, quand ça a été mon tour de lire, je n'avais pas la moindre idée d'où en était le troupeau ânonnant.
En tout cas, c'est arrivé souvent que je me fasse pincer à ne pas savoir où l'on en était.
Fallait laisser l'index de la main gauche à la bonne page ! Et quand la maîtresse annonçait votre prénom, hop, un p'tit coup délicat et le livre s'ouvrait tout seul au bon endroit.
Après, prendre l'air niais de celle qui ne sait pas vraiment si c'est à elle de lire (faut dire que j'ai un prénom très, très courant pour ma génération et que nous étions habituellement quatre ou cinq à avoir le même dans mes classes de quarante minotes) et attendre que la maîtresse dise :
"Si, si, c'est bien à toi que je m'adresse, Casquette ! Continue : C'est alors que Renart..."
Coup d'œil en biais aux deux pages en vis à vis...
Dire très lentement : "C'est.. alors... que... Renart..." et embrayer fièrement pile poil au bon endroit !!!
- CarabasVénérable
C'est arrivé souvent aussi que je me fasse pas pincer, hein!
- Camélity JaneBanni
Donnez-vous ces mêmes exercices à faire?
Je ne parle pas du Bled, parce qu'on passe tous par là : le Bled, le Guyon ou autre Orthocollège.
Mais les analyses grammaticales systématiques, par exemple?
L'échauffement avant le cours? (dans le cours d'une de mes collègues, les élèves ne s'assoient qu'après que l'un d'eux a conjugué un verbe et reçu l'autorisation de s'installer).
Je ne parle pas du Bled, parce qu'on passe tous par là : le Bled, le Guyon ou autre Orthocollège.
Mais les analyses grammaticales systématiques, par exemple?
L'échauffement avant le cours? (dans le cours d'une de mes collègues, les élèves ne s'assoient qu'après que l'un d'eux a conjugué un verbe et reçu l'autorisation de s'installer).
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