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- User2350Niveau 7
Lynette a écrit:Mais ça ne s'est pas bien passé ?
Si si, mais notre IPR est quelqu'un d'agréable et de pragmatique.
J'ai même un exemple de courrier à te passer en MP, si tu veux.
Ils ont conscience des retards d'inspection qui peuvent exister. On peut demander l'inspection.
- AdriGrand Maître
J'ai de bons contacts avec mon IPR, il répond d'ailleurs à mes mails, très rapidement. (Demande d'entretien pour bilan et reconversion à envisager par exemple...)
Il est humain.
Il est humain.
- User2350Niveau 7
Miguel a écrit:Lynette a écrit:Mais ça ne s'est pas bien passé ?
Si si, mais notre IPR est quelqu'un d'agréable et de pragmatique.
J'ai même un exemple de courrier à te passer en MP, si tu veux.
Ils ont conscience des retards d'inspection qui peuvent exister. On peut demander l'inspection.
Je voulais dire un exemple de courrier pour faire une demande d'inspection. Pas un exemple de courrier qui montre qu'il est agréable et pragmatique...
- MSFidèle du forum
J'ai été inspectée trois fois : la première pour ma titularisation après une année de MA et une année de stagiaire en situation. C'était la première fois en deux ans que quelqu'un venait me voir. Comme je n'avais pas eu de formation, l'IPR a été charmante, a vu en moi des défauts mais aussi des qualités, elle m'a conseillé de faire des stages et m'a titularisée. C'était avant la séquence.
Deuxième inspection en 98, par un acharné de la séquence, un type odieux à la réputation infâme. Inspection correcte malgré tout car, n'ayant jamais eu de formation, j'avais suivi plein de stages sur cette séquence. Après mon opinion a changé.
Troisième inspection sept ans après, par une chargée de mission, leçon de grammaire, rapport élogieux, entretien sympathique plus axé sur des conseils généraux que sur ma séance sur laquelle il n'y avait rien à redire.
Depuis septembre j'ai rencontré à plusieurs reprises les deux IPR car mon collège teste les manuels numériques et comme les IPR n'y connaissent rien, ce sont les profs qui les forment. Les discussions sont intéressantes et ils me semblent proches de nous et désireux de nous venir en aide. Néanmoins pas d'inspcetion pour moi cette année car la dernière est trop récente, pourtant j'ai un retard à combler. J'espère pouvoir avoir un entretien car j'ai plein de questions à poser, notamment sur les nouveaux programmes et la manière dont ils envisagent ou pas le retour officiel de la leçon de grammaire.
Deuxième inspection en 98, par un acharné de la séquence, un type odieux à la réputation infâme. Inspection correcte malgré tout car, n'ayant jamais eu de formation, j'avais suivi plein de stages sur cette séquence. Après mon opinion a changé.
Troisième inspection sept ans après, par une chargée de mission, leçon de grammaire, rapport élogieux, entretien sympathique plus axé sur des conseils généraux que sur ma séance sur laquelle il n'y avait rien à redire.
Depuis septembre j'ai rencontré à plusieurs reprises les deux IPR car mon collège teste les manuels numériques et comme les IPR n'y connaissent rien, ce sont les profs qui les forment. Les discussions sont intéressantes et ils me semblent proches de nous et désireux de nous venir en aide. Néanmoins pas d'inspcetion pour moi cette année car la dernière est trop récente, pourtant j'ai un retard à combler. J'espère pouvoir avoir un entretien car j'ai plein de questions à poser, notamment sur les nouveaux programmes et la manière dont ils envisagent ou pas le retour officiel de la leçon de grammaire.
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Pas de deuxième année d'IUFM!
- DinaaaExpert spécialisé
Miguel a écrit:Miguel a écrit:Lynette a écrit:Mais ça ne s'est pas bien passé ?
Si si, mais notre IPR est quelqu'un d'agréable et de pragmatique.
J'ai même un exemple de courrier à te passer en MP, si tu veux.
Ils ont conscience des retards d'inspection qui peuvent exister. On peut demander l'inspection.
Je voulais dire un exemple de courrier pour faire une demande d'inspection. Pas un exemple de courrier qui montre qu'il est agréable et pragmatique...
Eh bien je vous remercie pour l'intérêt que vous portez à ce post et pour les remarques fort intéressantes qui en résultent. En gros, c'est un peu la loterie, on peut tomber soit sur un être humain soit sur un monstre assoiffé de points qui vous les sucera jusqu'à la moëlle... mais au final, pas grand chose ne change dans notre quotidien, puisqu'une fois la rencontre du 3e type terminée, on en revient à nos bonnes vieilles séances brutes de décoffrage, pas maquillées comme des roulures...
Ceci dit, Miguel, je veux bien recevoir un petit MP de ta part avec un modèle de courrier pour demander une inspection, je crois que j'aimerais bien rencontrer cet être mystérieux qui est capable de terroriser ou de conseiller paternellement... Merci d'avance !
- CelebornEsprit sacré
Miguel a écrit:
J'ai même un exemple de courrier à te passer en MP, si tu veux.
Ça m'intéresse également !
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- ChocolatGuide spirituel
Miguel a écrit:John a écrit:La question c'est : si un IPR passe, est-ce que tu présenteras tout vraiment et sincèrement ou est-ce que tu maquilleras pour t'adapter à ce que tu crois qu'il attend ? Est-ce que tu prépareras la séance parfaite, ou est-ce que tu feras la même chose que d'habitude ?
Tant que l'IPR viendra pour sanctionner une séance (au sens neutre du mot), il est évident qu'il faudra maquiller.
Je sais bien, mais ça met tout par terre.
J'ai été inspecté il y a un an et demi. J'ai fait le même cours que d'habitude et j'ai laissé mon cahier de texte en l'état. L'Inspecteur m'a demandé ce que j'entendais par "séance de lecture" et j'ai expliqué qu'en TL je prenais parfois 1h pour les laisser lire les oeuvres, qu'ils n'y arrivaient pas. C'est déplorable en Term, mais c'est comme ça. Ce sont mes élèves. Je pense qu'il est utile qu'il le sache.
Je refuse de maquiller mon cahier de textes ou de faire le petit singe savant; j'estime qu'un inspecteur ne vient pas me voir moi, mais vient voir le travail d'un enseignant avec l'une de ses classes. Et si la classe est faible, je ne vais pas faire semblant qu'elle ne l'est pas et présenter une séance parfaite qui amuse l'inspecteur mais qui soit complètement inutile pour les élèves.
Et je ne change pas non plus le fil de la progression, sauf si j'ai prévu un DS ou une correction de DS, ou si c'est moi qui ai demandé une inspection et que je souhaite échanger sur un point particulier.
Mais il y a une chose qui m'interpelle: est-ce qu'un inspecteur a vraiment le droit de baisser une note qui correspond au résultat à un concours? :shock:
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- neoSage
Oui, confirmé le mois dernier lors d'un GT au rectorat sur l'harmonistaion de la notation pédagogique.Chocolat a écrit:
Mais il y a une chose qui m'interpelle: est-ce qu'un inspecteur à vraiment le droit de baisser une note qui correspond au résultat à un concours? :shock:
- V.MarchaisEmpereur
John a écrit:La question c'est : si un IPR passe, est-ce que tu présenteras tout vraiment et sincèrement ou est-ce que tu maquilleras pour t'adapter à ce que tu crois qu'il attend ? Est-ce que tu prépareras la séance parfaite, ou est-ce que tu feras la même chose que d'habitude ?
Tant que l'IPR viendra pour sanctionner une séance (au sens neutre du mot), il est évident qu'il faudra maquiller.
Et aussi longtemps que nous continuerons de nous cacher, les IPR se sentiront fondés à exercer leur autorité tyrannique ! Si tout le monde fait : "béééééééé ! béééééééééé ! Amen ! Amen !" comment voulez-vous que les choses évoluent jamais ?
Merde à la fin, ça sert à quoi de faire le beau sur néoprofs ("Moi, madame, je ne mange pas de ce pain-là : je cloisonne et je fais de vraies leçons de grammaire") si on n'a pas le courage de défendre ses opinions le jour venu ?
Mercredi, j'étais à une "animation pédagogique" sur les nouveaux programmes. Bien sûr, discours lénifiant : Ne faites pas de leçons de grammaire, en travaillant en séquences, vous faites déjà largement une heure et demi de langue par semaine ; la séquence reste obligatoire ; faire de la grammaire du discours même si c'est plus dans les programmes ; par contre, pas question d'enseigner systématiquement les conjugaisons même si ça, c'est dans les programmes.
Nous étions 65 professeurs dans l'amphi. Sur 65, nous avons été deux à contre-argumenter (la deuxième était une jeune collègue à qui je tire mon chapeau). Discussion serrée et tendue. A la fin, vous savez quoi ? Quelques collègues viennent me trouver : "Vous êtes Véronique Marchais ? C'est si bien, ce que vous dites ! Comme vous avez raison !" Vous savez quoi ? Je les aurais baffés. C'est facile, de me dire ça à moi. Et quand c'est aux IPR qu'il fallait causer, ils faisaient quoi, ces collègues ? Ils faisaient comme vous, John, ils se planquaient. Surtout ne pas mouffeter. Et la majorité sans opinion, tétanisée, va obéir.
Ras-le-bol de batailler toute seule (enfin, pas tout à fait : merci Chocolat !).
Avis à tous ceux qui affirment ici même leur joie de revenir à un enseignement méthodique de la langue : si vous ne défendez pas cette liberté, vous serez toujours marginaux, c'est-à-dire, concrètement, condamnés à l'inefficacité, parce qu'on ne remet pas sur les rails un enfant en un an, surtout s'il n'entretient pas sa grammaire ni son vocabulaire par la suite. Il faut assumer ses choix, on n'est pas des gosses face à papa-l'IPR. On argumente et on ne se déculotte pas. Non mais !
Relisez La Boétie !
- JohnMédiateur
A la fin, vous savez quoi ? Quelques collègues viennent me trouver : "Vous êtes Véronique Marchais ? C'est si bien, ce que vous dites ! Comme vous avez raison !" Vous savez quoi ? Je les aurais baffés. C'est facile, de me dire ça à moi. Et quand c'est aux IPR qu'il fallait causer, ils faisaient quoi, ces collègues ? Ils faisaient comme vous, John, ils se planquaient. Surtout ne pas mouffeter. Et la majorité sans opinion, tétanisée, va obéir.
Dis donc, V. Marchais, merci de ne pas t'emporter contre moi : j'ai toutes les raisons de m'en fiche, moi, de l'IPR, et je n'ai pas à les étaler ici. La dernière fois que j'ai menti à un IPR, c'est bien involontairement, en lui indiquant l'issue de secours d'un CDDP au lieu de la machine à café. Et je ne maquille rien, même pas des voitures voilées, alors veillons à ne pas nous emporter, nom de Zeus.
De plus, je n'aime pas qu'une femme, si cérébrale soit-elle, ait envie de me baffer, car ça va vite finir en fessée, quoi qu'en ait et quoi qu'en dise Edvige Antier.
Edit :
Merde à la fin, ça sert à quoi de faire le beau sur néoprofs ("Moi, madame, je ne mange pas de ce pain-là : je cloisonne et je fais de vraies leçons de grammaire") si on n'a pas le courage de défendre ses opinions le jour venu ? [...]
Et quand c'est aux IPR qu'il fallait causer, ils faisaient quoi, ces collègues ? Ils faisaient comme vous, John, ils se planquaient. Surtout ne pas mouffeter. Et la majorité sans opinion, tétanisée, va obéir. [...]
Il faut assumer ses choix, on n'est pas des gosses face à papa-l'IPR. On argumente et on ne se déculotte pas. Non mais !
Que ce soit agressif, je veux bien, il y a des causes qui le méritent (et pour un peu de bon sens dans l'éducation nationale, ça ne fait pas de mal). Mais que ce soit faux à ce point par contre, et surtout dirigé contre moi... Je vous renvoie le compliment, Véronique : les remarques agressives, il ne faut pas venir les faire à moi, qui suis sans doute l'un des derniers pour lesquels elles sont un tant soit peu pertinentes, il fallait les faire à vos 63 collègues en amphi, qui apparemment vous ont laissée en plan.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- ChocolatGuide spirituel
V.Marchais a écrit:John a écrit:La question c'est : si un IPR passe, est-ce que tu présenteras tout vraiment et sincèrement ou est-ce que tu maquilleras pour t'adapter à ce que tu crois qu'il attend ? Est-ce que tu prépareras la séance parfaite, ou est-ce que tu feras la même chose que d'habitude ?
Tant que l'IPR viendra pour sanctionner une séance (au sens neutre du mot), il est évident qu'il faudra maquiller.
Et aussi longtemps que nous continuerons de nous cacher, les IPR se sentiront fondés à exercer leur autorité tyrannique ! Si tout le monde fait : "béééééééé ! béééééééééé ! Amen ! Amen !" comment voulez-vous que les choses évoluent jamais ?
Merde à la fin, ça sert à quoi de faire le beau sur néoprofs ("Moi, madame, je ne mange pas de ce pain-là : je cloisonne et je fais de vraies leçons de grammaire") si on n'a pas le courage de défendre ses opinions le jour venu ?
Mercredi, j'étais à une "animation pédagogique" sur les nouveaux programmes. Bien sûr, discours lénifiant : Ne faites pas de leçons de grammaire, en travaillant en séquences, vous faites déjà largement une heure et demi de langue par semaine ; la séquence reste obligatoire ; faire de la grammaire du discours même si c'est plus dans les programmes ; par contre, pas question d'enseigner systématiquement les conjugaisons même si ça, c'est dans les programmes.
Nous étions 65 professeurs dans l'amphi. Sur 65, nous avons été deux à contre-argumenter (la deuxième était une jeune collègue à qui je tire mon chapeau). Discussion serrée et tendue. A la fin, vous savez quoi ? Quelques collègues viennent me trouver : "Vous êtes Véronique Marchais ? C'est si bien, ce que vous dites ! Comme vous avez raison !" Vous savez quoi ? Je les aurais baffés. C'est facile, de me dire ça à moi. Et quand c'est aux IPR qu'il fallait causer, ils faisaient quoi, ces collègues ? Ils faisaient comme vous, John, ils se planquaient. Surtout ne pas mouffeter. Et la majorité sans opinion, tétanisée, va obéir.
Ras-le-bol de batailler toute seule (enfin, pas tout à fait : merci Chocolat !).
Avis à tous ceux qui affirment ici même leur joie de revenir à un enseignement méthodique de la langue : si vous ne défendez pas cette liberté, vous serez toujours marginaux, c'est-à-dire, concrètement, condamnés à l'inefficacité, parce qu'on ne remet pas sur les rails un enfant en un an, surtout s'il n'entretient pas sa grammaire ni son vocabulaire par la suite. Il faut assumer ses choix, on n'est pas des gosses face à papa-l'IPR. On argumente et on ne se déculotte pas. Non mais !
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J'avoue que cela me laisse pantoise, l'état d'infantilisation dans lequel un enseignant peut être plongé avant et pendant une inspection; je ne reconnais pas mes collègues, qui râlent tous les jours, font toutes les grèves puis n'osent rien dire aux inspecteurs lorsqu'ils viennent dans l'établissement, ou lors des JDI et autres rencontres.
Je suis peut-être complètement stupide, mais même lorsque j'étais gamine, je n'étais pas prête à tout pour obtenir une bonne note. Alors maintenant...
Le pire: une mauvaise note, un mauvais rapport. Et alors? Franchement, pour ce qu'une bonne note et un excellent rapport nous apportent... je ne vais pas me priver de dire ce que je pense, ni de faire ce que je pense utile pour mes élèves. Et tant qu'ils obtiennent de bons résultats, ma foi , je ne vais pas changer juste pour faire plaisir à qq'un qui vient tous les cinq ans (avec un peu de chance) me dire que ce qui était super il y a cinq ans est nul aujourd'hui.
Bref... encore et toujours cette belle hypocrisie qui règne en maître dans l'EN.
Mais nous faisons fièrement grève, une fois par an, alors c'est pas grave... :lol:
Merci Véronique, elle est rassurante, votre position.
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- JohnMédiateur
Merci Véronique, elle est rassurante, votre position.
Oui mais elle est fausse en ce qui me concerne, et je n'aime pas qu'on décharge sur moi, à tort, ce qu'on a à dire à 63 collègues d'amphi.
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- pallasNiveau 9
Ah oui, j'ai dit, il faut maquiller, mais j'aurais dû dire, si on ne veut pas de problème, si on veut passer inaperçu. Mais pour ma part, si c'était à refaire, et ben je crois que je referai la même chose, c'est à dire le cours que je fais d'habitude : être honnête (c'est mon grand défaut), dire ce que je fais réellement et assumer derrière s'il le faut, y compris une baisse de note pédagogique (ça ne va pas me faire plaisir ça, mon rang de concours n'aura "servi" à rien dans ce cas, enfin si, mon bon plaisir). Je ne dis pas que j'adore ça, ça ne fait pas plaisir de s'entendre dire, à mots couverts bien sûr, qu'on est une mauvaise prof, mais faire ce que l'on me demande de faire alors que je n'y crois pas et qu'en plus, je trouve cela nuisible, je ne pourrai jamais. Donc...
- JohnMédiateur
Veronique Marchais, il faudra que vous pensiez à lire vos MP !
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- FourseasonsGrand sage
neo a écrit:Oui, confirmé le mois dernier lors d'un GT au rectorat sur l'harmonistaion de la notation pédagogique.Chocolat a écrit:
Mais il y a une chose qui m'interpelle: est-ce qu'un inspecteur à vraiment le droit de baisser une note qui correspond au résultat à un concours? :shock:
Chocolat a écrit:
Mais c'est injuste!
Pourquoi ? Elle n'est pas vraiment pédagogique cette note attribuée selon le classement du concours... De plus, on peut se retrouver dans la situation suivante : X a une meilleure note que Y car il est mieux classé au concours mais X a eu le concours à la 3ème tentative et Y du 1er coup... Donc le critère du niveau au concours peut être un peu biaisé.
C'est juste pour débattre sur cette note pédagogique post-concours.
- MSFidèle du forum
Je précise quand même que mon rapport élogieux n'a rien d'artificiel, je n'ai pas joué à l'hypocrite pour avoir une bonne note : j'avais prévu une séance de GR ce jour-là, je l'ai faite, bien sûr, j'ai peut-être un peu plus fignolé la chose, mais c'était la séance que je faisais tous les ans. Tous les IPR ne sont pas comme ceux cités par Véronique, et si le mien était comme cela, je me défendrais, c'est pour cela d'ailleurs que je souhaiterais vivement le rencontrer. Je voudrais qu'il me dise clairement ce qu'il pense de tout cela, et j'aurai en main les programmes m'autorisant à faire de la grammaire.
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Pas de deuxième année d'IUFM!
- Invité31Sage
Miguel a écrit:Miguel a écrit:Lynette a écrit:Mais ça ne s'est pas bien passé ?
Si si, mais notre IPR est quelqu'un d'agréable et de pragmatique.
J'ai même un exemple de courrier à te passer en MP, si tu veux.
Ils ont conscience des retards d'inspection qui peuvent exister. On peut demander l'inspection.
Je voulais dire un exemple de courrier pour faire une demande d'inspection. Pas un exemple de courrier qui montre qu'il est agréable et pragmatique...
Ca m'intéresse Miguel, ma lettre est presque finie et je la trouve creuse. Merci d'avance
- DaphnéDemi-dieu
Dans toutes les académies où je suis passée, personne ne demandait une inspection en anglais, c'était la terreur qui débarquait
- V.MarchaisEmpereur
John, est-ce vous, oui ou non, qui avez écrit : "il est évident qu'il faudra continuer à maquiller [le contenu de ses cours]" ?
Cet appel à la lâcheté et à l'infantilisme (car comment qualifier autrement l'attitude d'adultes responsables en pareil cas ?) me met en colère. Mes collègues de l'amphi, comme vous dites, cela ne sert vraiment à rien que je leur lance à la cantonade : "Tas de lavettes !", quoi que j'en pense par ailleurs : le seul résultat serait qu'ils rétréciraient un peu plus dans leurs bottes. Mais un administrateur de forum qui se veut libre, je peux lui renvoyer ses contradictions dans la figure - désolée si ce n'est pas agréable : j'espère qu'au moins ça en fera réfléchir certains.
C'est bien à vous que je parle et je ne pense pas me tromper d'interlocuteur.
Vos pratiques, je ne les connais pas, mais vos propos ont un sens et des conséquences. Les IPR règnent par la terreur et vous alimentez cette terreur. Je ne peux pas laisser passer cela sans réagir, sans dire mon refus de cette logique.
Vous rendez-vous compte de ce que cela veut dire, conseiller à vos collègues de se planquer ? Vous leur conseillez de se conduire en gosses fautifs, vous les incitez à adopter une attitude néfaste pour l'estime de soi, mais aussi propre à conforter une situation insupportable.
Réfléchissez : si, dans une zone précise, un ou deux professeurs à peine défendent des choix pédagogiques non conformes à la doxa des IPR, ils se font laminer et leur marge de recours est très mince. S'ils sont dix ou quinze à se défendre dans les mêmes termes (et là, un forum comme néoprofs pourrait aider à construire l'argumentaire des collègues qui décident de défendre leur liberté et leurs convictions), ça devient déjà plus compliqué pour l'IPR, qui est tenu de justifier toute mesure exceptionnelle (note baissée, mesures administratives...). Si nous étions des dizaines, voire des centaines, cette tyranie volerait en éclats. La coercition des IPR ne serait tout simplement plus possible. Trop de grabuge, de remise en cause.
Mais chaque message comme le vôtre, John, nous éloigne un peu plus de cette dernière hypothèse. Il y a ici un certain nombre de collègues qui affirment être heureux de pratiques différentes de la séquence : MS, Thalie, Pallas, Doctor Who, Sérafina et bien d'autres. Ne les laissons pas tomber.
Je propose de créer un post pour constuire ensemble un argumentaire efficace contre les IPR qui voudraient nous imposer la séquence et ses dérives. Il ne faut pas se planquer ensemble mais se défendre ensemble. Et se soutenir.
Courage !
Cet appel à la lâcheté et à l'infantilisme (car comment qualifier autrement l'attitude d'adultes responsables en pareil cas ?) me met en colère. Mes collègues de l'amphi, comme vous dites, cela ne sert vraiment à rien que je leur lance à la cantonade : "Tas de lavettes !", quoi que j'en pense par ailleurs : le seul résultat serait qu'ils rétréciraient un peu plus dans leurs bottes. Mais un administrateur de forum qui se veut libre, je peux lui renvoyer ses contradictions dans la figure - désolée si ce n'est pas agréable : j'espère qu'au moins ça en fera réfléchir certains.
C'est bien à vous que je parle et je ne pense pas me tromper d'interlocuteur.
Vos pratiques, je ne les connais pas, mais vos propos ont un sens et des conséquences. Les IPR règnent par la terreur et vous alimentez cette terreur. Je ne peux pas laisser passer cela sans réagir, sans dire mon refus de cette logique.
Vous rendez-vous compte de ce que cela veut dire, conseiller à vos collègues de se planquer ? Vous leur conseillez de se conduire en gosses fautifs, vous les incitez à adopter une attitude néfaste pour l'estime de soi, mais aussi propre à conforter une situation insupportable.
Réfléchissez : si, dans une zone précise, un ou deux professeurs à peine défendent des choix pédagogiques non conformes à la doxa des IPR, ils se font laminer et leur marge de recours est très mince. S'ils sont dix ou quinze à se défendre dans les mêmes termes (et là, un forum comme néoprofs pourrait aider à construire l'argumentaire des collègues qui décident de défendre leur liberté et leurs convictions), ça devient déjà plus compliqué pour l'IPR, qui est tenu de justifier toute mesure exceptionnelle (note baissée, mesures administratives...). Si nous étions des dizaines, voire des centaines, cette tyranie volerait en éclats. La coercition des IPR ne serait tout simplement plus possible. Trop de grabuge, de remise en cause.
Mais chaque message comme le vôtre, John, nous éloigne un peu plus de cette dernière hypothèse. Il y a ici un certain nombre de collègues qui affirment être heureux de pratiques différentes de la séquence : MS, Thalie, Pallas, Doctor Who, Sérafina et bien d'autres. Ne les laissons pas tomber.
Je propose de créer un post pour constuire ensemble un argumentaire efficace contre les IPR qui voudraient nous imposer la séquence et ses dérives. Il ne faut pas se planquer ensemble mais se défendre ensemble. Et se soutenir.
Courage !
- henrietteMédiateur
Pour le témoignage, j'ai été inspectée deux fois en 16 ans, ce qui me met en dessous de la moyenne d'une fois tous les 5 ans, et en plus ce fut deux années de suite ! Les deux fois, je n'ai pas changé un iota à ce que je fais normalement.
La première fois, avec un inspecteur remarquable (un IG, ceci explique peut-être cela ?) tout s'est extrêmement bien passé, et ce fut vraiment un moment d'échange très enrichissant sur mes pratiques, sur ma façon d'enseigner, ce qui était bien, comment je fonctionne, ce que je peux améliorer par rapport à ma pédagogie, et non à un quelconque dogme. Cette inspection a été géniale et m'a énormément apporté de lucidité et de recul sur ma façon d'enseigner : c'est à cela et à rien d'autre qu'une inspection devrait servir je crois.
L'annnée suivante, dans un nouveau bahut, autre cas de figure : une IPR qui grosso modo a descendu en flèche tout ce que l'IG avait trouvé d'excellent, qui ne m'a pas laissé en placer une pour expliquer pourquoi je faisais ceci ou cela, qui m'a incendiée parce que je faisais trop de grammaire ("la grammaire n'est pas une fin en soi, elle doit servir au sens du texte " : ben voyons, encore faut-il que les élèves la maîtrisent !), etc. Bref, laminée. Le tout téléguidé par la direction - j'en ai eu la preuve par la suite. Par contre le collègue fumiste - celui dont personne ne veut récupérer les classes en 1e car il y a tout à faire en méthodo - mais très bien placé auprès des chefs, s'est simplement vu conseiller de peut-être détailler davantage ses remarques sur les copies (tu m'étonnes : une ligne point barre, et quasi rien dans la marge !).
Bref, les inspections peuvent se suivre et ne pas se ressembler, et dépendent de très nombreux facteurs dont la qualité du cours et de ce qu'il a apporté aux élèves n'est pas du tout le plus important dans bon nombre de cas.
Au final, j'enseigne toujours, cela n'a pas changé le cours de ma vie, et ne m'empêche pas de dormir. Il faut relativiser tout ça, parce que c'est sinon donner un moyen à des imbéciles de nous manipuler et de nous asservir par la peur de la mauvaise note. On n'est plus des gamins !
La première fois, avec un inspecteur remarquable (un IG, ceci explique peut-être cela ?) tout s'est extrêmement bien passé, et ce fut vraiment un moment d'échange très enrichissant sur mes pratiques, sur ma façon d'enseigner, ce qui était bien, comment je fonctionne, ce que je peux améliorer par rapport à ma pédagogie, et non à un quelconque dogme. Cette inspection a été géniale et m'a énormément apporté de lucidité et de recul sur ma façon d'enseigner : c'est à cela et à rien d'autre qu'une inspection devrait servir je crois.
L'annnée suivante, dans un nouveau bahut, autre cas de figure : une IPR qui grosso modo a descendu en flèche tout ce que l'IG avait trouvé d'excellent, qui ne m'a pas laissé en placer une pour expliquer pourquoi je faisais ceci ou cela, qui m'a incendiée parce que je faisais trop de grammaire ("la grammaire n'est pas une fin en soi, elle doit servir au sens du texte " : ben voyons, encore faut-il que les élèves la maîtrisent !), etc. Bref, laminée. Le tout téléguidé par la direction - j'en ai eu la preuve par la suite. Par contre le collègue fumiste - celui dont personne ne veut récupérer les classes en 1e car il y a tout à faire en méthodo - mais très bien placé auprès des chefs, s'est simplement vu conseiller de peut-être détailler davantage ses remarques sur les copies (tu m'étonnes : une ligne point barre, et quasi rien dans la marge !).
Bref, les inspections peuvent se suivre et ne pas se ressembler, et dépendent de très nombreux facteurs dont la qualité du cours et de ce qu'il a apporté aux élèves n'est pas du tout le plus important dans bon nombre de cas.
Au final, j'enseigne toujours, cela n'a pas changé le cours de ma vie, et ne m'empêche pas de dormir. Il faut relativiser tout ça, parce que c'est sinon donner un moyen à des imbéciles de nous manipuler et de nous asservir par la peur de la mauvaise note. On n'est plus des gamins !
- DinaaaExpert spécialisé
henriette a écrit: Il faut relativiser tout ça, parce que c'est sinon donner un moyen à des imbéciles de nous manipuler et de nous asservir par la peur de la mauvaise note. On n'est plus des gamins !
Je suis tout à fait d'accord avec toi, et en général, je me fiche royalement des notes, non parce que j'ai envie de revendiquer quoi que ce soit, mais parce que j'ai bien conscience que les conséquences sur notre carrière sont très limitées : à moins de jeter un gamin par la fenêtre sous les yeux de l'inspecteur, franchement, risquons nous de perdre notre travail ? Serons-nous contraints et forcés de travailler différemment le lendemain ? Je viens d'une famille d'artisans et de commerçants, j'ai vu ma mère pleurer parce qu'une grosse facture n'était pas payée et que ça risquait de les mettre sur la paille, alors, la visite de l'IPR, oui, je la relativise...
Ce qui m'intéressait initialement en lançant ce post, c'est que vous avez l'air en majorité de savoir quelles sont les opinions de vos IPR, alors que je ne connais même pas le nom du mien ! Mais si l'IPR ne vient pas à moi, c'est moi qui irai à l'IPR (au moins par courrier !)
- MSFidèle du forum
D'accord pour construire un argumentaire, se serrer les coudes et se montrer solidaires me semble une excellente idée. Je suis effarée par les récits d'inspection que je lis ici.
Mais je voudrais revenir aux 63 lâches de l'amphi. J'en aurais peut-être fait partie, tout simplement parce que prendre la parole devant une assemblée ne me met pas à l'aise, je n'ai absolument pas de talent d'oratrice, néanmoins je serais venue te voir Véronique pour te demander comment résister, pour te demander comment on peut rejoindre certaines associations, et pas seulement via le net, j'ai besoin de rencontrer vraiment les gens.
Mais je voudrais revenir aux 63 lâches de l'amphi. J'en aurais peut-être fait partie, tout simplement parce que prendre la parole devant une assemblée ne me met pas à l'aise, je n'ai absolument pas de talent d'oratrice, néanmoins je serais venue te voir Véronique pour te demander comment résister, pour te demander comment on peut rejoindre certaines associations, et pas seulement via le net, j'ai besoin de rencontrer vraiment les gens.
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Pas de deuxième année d'IUFM!
- V.MarchaisEmpereur
Voilà, le post est créé.
https://www.neoprofs.org/l-enseignement-au-quotidien-f1/se-defendre-face-aux-ipr-t15300.htm#236743
Servez-vous-en.
Puisse-t-il être utile.
En tout cas, tout sauf la trouille et le profil bas.
https://www.neoprofs.org/l-enseignement-au-quotidien-f1/se-defendre-face-aux-ipr-t15300.htm#236743
Servez-vous-en.
Puisse-t-il être utile.
En tout cas, tout sauf la trouille et le profil bas.
- User2350Niveau 7
Dinaaa a écrit: Je suis tout à fait d'accord avec toi, et en général, je me fiche royalement des notes, non parce que j'ai envie de revendiquer quoi que ce soit, mais parce que j'ai bien conscience que les conséquences sur notre carrière sont très limitées
Sur ce point-là, je ne suis pas d'accord. La différence est énorme entre une carrière à l'ancienneté et une carrière au grand choix. Si l'on peut s'en moquer, tant mieux, c'est bon signe. Mais ce n'est pas le cas de tout le monde (familles monoparentales, familles dont c'est le seul revenu etc.).
Quand je suis entré dans l'EN, on parlait de 150 000 euros d'écart. A l'époque, ça faisait une maison. Si quelqu'un peut compléter ça, voire corriger... ça m'intéresse.
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- Stagiaires : vous toucherez une indemnité de 1000€ (sauf si vous faites votre stage dans la ville de votre Espe)
- Au bout de combien d'années d'enseignement avez-vous été satisfait de votre gestion de classe et de votre relation aux élèves ?
- Vous pensez que les robots vont vous piquer votre boulot ? Vous avez raison
- Comment gérez-vous votre relation avec les autres adultes dans votre établissement ?
- Aux professeurs parents : Inscririez-vous votre enfant dans votre établissement s'il entrait au collège ?
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