- hannahNiveau 1
Avez-vous déjà concrétement mis en place dans vos classes des pratiques de pédagogie différenciée ?
Comment vous-y êtes vous pris ?
Comment vous-y êtes vous pris ?
- ysabelDevin
Avec 34 élèves par classes, faut pas rêver ! tout le monde mange au même ratelier !
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- AdèleNiveau 6
Quasi impossible . Une année, j'ai tenté de faire des travaux par groupes de niveau, chaque élève avait un niveau et devait réussir à gravir les échelons.
Tu parles, Charles: les bons ont fait toutes les fiches d'exos possibles et imaginables et les mauvais papotaient peinards ensemble, et mes rappels à l'ordre ne servaient à rien.
Terminé, désormais, c'est tout le monde pareil. Z'ont qu'à arrêter avec leur connerie d'hétérogénéité.
Tu parles, Charles: les bons ont fait toutes les fiches d'exos possibles et imaginables et les mauvais papotaient peinards ensemble, et mes rappels à l'ordre ne servaient à rien.
Terminé, désormais, c'est tout le monde pareil. Z'ont qu'à arrêter avec leur connerie d'hétérogénéité.
- Libé-RationGuide spirituel
En Classe d'accueil, on ne peut pas faire autrement que de travailler par pédagogie différenciée : entre les différences d'âge, de niveau scolaire dans le pays d'origine, et de degré d'acquisition de la langue française...les activités poposées sont forcément différentes.
En revanche, la séquence reste commune, autour d'un même thème, et c'est pareil pour les séances: tout le monde fait "langue" ou "récitation" en même temps.
Mais nous avons environ 15 élèves...
En revanche, la séquence reste commune, autour d'un même thème, et c'est pareil pour les séances: tout le monde fait "langue" ou "récitation" en même temps.
Mais nous avons environ 15 élèves...
- BulleNiveau 1
Oui, mais pas en classe entière : en demi-groupes, et en orthographe. D'abord un test de départ, puis chaque élève a des objectifs à travailler selon ses difficultés (savoir accorder les adjectifs, conjuguer le présent, écrire a ou à, etc.) avec leçons à recopier et exercices systématiques à faire, le tout corrigé et évalué tout de suite en classe, auprès de l'élève. Ca marche super bien, surtout que c'est l'occasion pour eux d'avoir de bonnes notes facilement. Par contre je ne me verrais pas faire ça en classe entière, ça demande beaucoup de disponibilité.
On fait aussi de la pédagogie différenciée en PPRE.
On fait aussi de la pédagogie différenciée en PPRE.
- CathyFidèle du forum
Comme Bulle, je travaille en demi-groupe pour l'orthographe et l'expression. J'utilise beaucoup le support informatique avec des exercices de difficulté variable.
Je travaille également la correction des contrôles en petits groupes : je répartis les bons voire très bons élèves dans différents groupes pour équilibrer les niveaux et je les fais retravailler tous ensemble les formulations de leurs réponses ou des passages de rédaction. L'avantage: les bons se sentent plus indépendants, utiles et valorisés, les moins bons sont moins timides et osent plus.
Par contre, ça demande une bonne ambiance de classe.
Je travaille également la correction des contrôles en petits groupes : je répartis les bons voire très bons élèves dans différents groupes pour équilibrer les niveaux et je les fais retravailler tous ensemble les formulations de leurs réponses ou des passages de rédaction. L'avantage: les bons se sentent plus indépendants, utiles et valorisés, les moins bons sont moins timides et osent plus.
Par contre, ça demande une bonne ambiance de classe.
- NestyaEsprit sacré
J'ai essayé l'an dernier car j'avais des primo arrivants intégrés à ma classe. C'était l'horreur: un boulot monstrueux, je ne m'en sortais pas. J'ai laissé tomber car je n'y arrivais vraiment pas.
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- EoleNiveau 9
Je me permets de remonter ce topic, étant dans un marasme total avec mes 5è. J'avance très lentement, et ça commence à me déprimer de voir mes deux ou trois bons élèves couchés sur leur table ou regardant par la fenetre pendant que j'explique pour la 150ème fois une règle d'orthographe de base.
Il fut un temps où j'envisageais de faire mes cours comme des pistes de ski (verte pour les plus faibles, rouge pour les moyens, noire pour les meilleurs) avec des exercices adaptés à chaque groupe, mais je ne vois pas comment mettre ça en place sans stigmatiser les élèves.
Même en dictée, j'ai lancé l'idée en classe que les plus faibles pourraient ne faire qu'une partie de la dictée (plus constructif que de se taper 0 tout le temps) et les meilleurs tout le texte : tôlée des bons qui trouvaient cela tout à fait injustes, presque prêts à ne plus rien faire pour être dans le groupe de ceux qui en auront le moins à faire...
D'autres personnes auraient-ils essayé en classe entière (je ne les ai jamais en groupe) ?? Merci pour vos idées.
Il fut un temps où j'envisageais de faire mes cours comme des pistes de ski (verte pour les plus faibles, rouge pour les moyens, noire pour les meilleurs) avec des exercices adaptés à chaque groupe, mais je ne vois pas comment mettre ça en place sans stigmatiser les élèves.
Même en dictée, j'ai lancé l'idée en classe que les plus faibles pourraient ne faire qu'une partie de la dictée (plus constructif que de se taper 0 tout le temps) et les meilleurs tout le texte : tôlée des bons qui trouvaient cela tout à fait injustes, presque prêts à ne plus rien faire pour être dans le groupe de ceux qui en auront le moins à faire...
D'autres personnes auraient-ils essayé en classe entière (je ne les ai jamais en groupe) ?? Merci pour vos idées.
- DaphnéDemi-dieu
Et puis quoi encore !
Si le collège unique ne fonctionne pas suffit de le revoir, depuis le temps qu'on le demande non mais
Si le collège unique ne fonctionne pas suffit de le revoir, depuis le temps qu'on le demande non mais
- henrietteMédiateur
En classe complète en français, c'est impossible à gérer, quoi qu'en disent les pédago-démagogo.
Par contre ça m'est arrivé de devoir le faire en latin, quand j'ai récupéré des élèves de niveaux très très hétérogènes (genre la moitié qui a bossé normalement en 5e, et l'autre partie du groupe qui n'a fait que la 1e déclinaison et de la civi ). Dans ce cas, support informatique (Gratum studium en l'occurrence) avec fiches de compétences individualisées à valider en fonction des acquis de départ. He ben même comme ça, cela ne marche que si les élèves sont vraiment motivés pour combler leur retard...
Enfin, quand j'étais stagiaire, en grec, j'avais utilisé dans mon stage en observation en collège un manuel qui était prévu pour un cours conjoint 4e-3e (à l'époque on commençait le grec en 4e) : c'est la seule fois où j'ai vraiment trouvé que ça fonctionnait bien : on point de leçon commun, mais ensuite des exercices différenciés avec 4 niveaux de difficulté. Mais il y avait à tout casser 12 élèves, et l'outil pédagogique avait vraiment été pensé pour travailler de cette façon.
Par contre ça m'est arrivé de devoir le faire en latin, quand j'ai récupéré des élèves de niveaux très très hétérogènes (genre la moitié qui a bossé normalement en 5e, et l'autre partie du groupe qui n'a fait que la 1e déclinaison et de la civi ). Dans ce cas, support informatique (Gratum studium en l'occurrence) avec fiches de compétences individualisées à valider en fonction des acquis de départ. He ben même comme ça, cela ne marche que si les élèves sont vraiment motivés pour combler leur retard...
Enfin, quand j'étais stagiaire, en grec, j'avais utilisé dans mon stage en observation en collège un manuel qui était prévu pour un cours conjoint 4e-3e (à l'époque on commençait le grec en 4e) : c'est la seule fois où j'ai vraiment trouvé que ça fonctionnait bien : on point de leçon commun, mais ensuite des exercices différenciés avec 4 niveaux de difficulté. Mais il y avait à tout casser 12 élèves, et l'outil pédagogique avait vraiment été pensé pour travailler de cette façon.
- EoleNiveau 9
Pas très encourageants tout ça... Effectivement, peut-être ne faire qu'une leçon avec des exercices de plusieurs niveaux de difficulté...
Faut que je creuse la question.
Faut que je creuse la question.
- LeilEsprit éclairé
Je l'ai testé quand j'étais stagiaire : des exercices et des évaluations différents. Les élèves se mettaient en groupe, en fonction d'objectifs définis. (Et une heure de soutien basée sur du volontariat.)
Je ne pourrais pas le refaire avec mon service actuel.
Je ne pourrais pas le refaire avec mon service actuel.
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http://www.bricabook.fr/
- miss sophieExpert spécialisé
Eole a écrit:Même en dictée, j'ai lancé l'idée en classe que les plus faibles pourraient ne faire qu'une partie de la dictée (plus constructif que de se taper 0 tout le temps) et les meilleurs tout le texte : tôlée des bons qui trouvaient cela tout à fait injustes, presque prêts à ne plus rien faire pour être dans le groupe de ceux qui en auront le moins à faire...
En dictée, ce que tu peux faire, c'est attribuer une partie de la note (5 points sur 20 par exemple) à un objectif, général ou personnalisé selon les difficultés de l'élève: ce dernier cas demande beaucoup plus de travail de préparation au professeur, mais c'est motivant pour l'élève qui peut décoller de son 0 et réellement progresser en ciblant une difficulté au lieu d'être noyé dans la masse des vérifications qu'il aurait normalement à faire (et qu'il n'arrive pas à faire, ne sachant même pas par quel bout commencer). Exemples d'objectifs : arriver à copier tout le texte (pour les cas les plus lourds), ne laisser aucune faute d'accord sur les noms et adjectifs, ne laisser aucune faute de conjugaison, ne pas se tromper de son (s / ss, é / è...), diminuer de moitié son nombre de fautes par rapport à la dictée précédente, faire zéro faute (pour les bons!)...
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