Collégiens encouragés à critiquer leurs professeurs en vdc ?

Bonjour,

Je suis suppléante dans un collège. Après chaque vie de classe, la PP de mes cinquièmes va voir chaque prof, un petit papier à la main, afin de lui indiquer tout ce que les élèves ont dit sur lui, et ce qu'il faudrait changer (selon elle/selon eux).
Ce procédé me déstabilise. Ainsi certains de mes élèves se sont plaints d'être toujours devant. La PP m'a demandé de les laisser s'asseoir où ils voulaient, de leur faire un peu confiance. J'ai essayé hier, une catastrophe. Lundi ils reprennent leur plan de classe.

Et c'est là où je trouve la méthode déconcertante : j'ai l'impression désormais de faire cours pour leur plaire. Ce n'est peut-être pas dû uniquement à ça, mais les élèves de cette classe se sentent de plus en plus affublés d'une fonction de juge ou d'inspecteur : certains (pas tous heureusement) critiquent ouvertement le cours et passent plus de temps à se plaindre qu'à travailler. Ça commence à être épuisant et, honnêtement, démoralisant. Ils sont insolents mais pensent que c'est leur droit. Il est en plus difficile de les sanctionner (disons que la hiérarchie nous encourage fortement à ne pas le faire). Je donne en revanche des punitions.

Enfin cela veut dire qu'en vie de classe les élèves sont encouragés à dire du mal de leurs professeurs. Ce n'est pas seulement quelques élèves qui émettent spontanément quelques critiques, avec le petit papier et les remarques pour chaque professeur ça semble être un automatisme systématique et je trouve cela perturbant. C'est encore plus dur en étant suppléante et en faisant jeune : la PP me parle comme si je venais de découvrir l'eau chaude ou qu'étant suppléante j'étais forcément incompétente. En fait, la vie de classe est devenue notre conseil de classe à nous les enseignants, évalués par nos élèves de 12 ans...

Quelle attitude adopter selon vous ?

Ce n'est pas du tout la fonction de la PP, tu ne changes rien dans tes cours !

Je refuse qu'un collègue qui n'assiste pas à mes cours et à qui je n'ai rien demandé me donne des conseils.
Je ne fais plus de préparation de conseil avec mes élèves depuis que la CPE a dit en formation délégués qu'il fallait faire un bilan par matière. Les élèves se sont cru autorisés à faire le conseil de classe des profs. J'ai tout stoppé. Maintenant, je prépare le conseil avec un sondage en ligne que remplissent les élèves et j'en fais un bilan aux délégués.

Tu aurais pu poster dans j'hallucine.

C'est inadmissible, ce n'est pas du tout le rôle du PP !! Pour qui elle se prend, celle-là ? Comme tu es débutante et suppléante, elle en profite, c'est clair, et te casse ton autorité en classe. Comment réagissent les autres professeurs ? Ils marchent dans son trip ? Essaie de voir avec ceux qui ont plus de bouteille, ce qu'ils te conseilleraient. Tu peux aussi mettre les points sur les i avec la classe, leur dire (et tant pis si ça "casse" un peu ta collègue, là devant son comportement à elle tu n'as guère le choix), que la PP n'est pas ta chef, qu'elle n'a pas à intervenir dans ta façon de travailler, et que eux, avec toi, ils n'ont plus qu'à fermer leur bouche et travailler. Et que s'ils ne sont pas contents, c'est pareil.

Lors de ma T1 une PP avait un peu fait ça avec moi : elle avait recueilli les doléances des élèves sur mes cours, et s'était crue investie de la mission d'aller me le dire. Je l'avais très mal vécu et j'avais bien pourri la classe après. Mais bon ce n'est pas forcément facile. Courage !

C'est du grand n'importe quoi !!! J'attends le PP qui me donnera un petit papier pour m'expliquer comment je dois faire... C'est fou quand même, comme si les choses n'étaient déjà pas assez compliquées...

J'ai connu ce genre de collègues, il y a bien longtemps.

C'est affreusement décrédibilisant.

Cette PP doit avoir un terrible complexe d'infériorité pour avoir besoin d'écouter des critiques sur les collègues pour exister.

Il y a des collègues qui effectivement adorent entendre dénigrer les autres professeurs, car ça les valorise, eux. Ils ont bien sûr un très gros problème pour éprouver ce besoin.
Mais cette PP doit être neutralisée au plus vite. Sérieusement, elle ne se prend jamais une porte dans la figure ? Elle ne tombe jamais sur un collègue qui l'envoie bouler ? Il devrait pourtant y avoir de quoi faire, sur toute une équipe !

Il faudrait lui remettre les papiers dans son casier.

Philomène87 a écrit:C'est inadmissible, ce n'est pas du tout le rôle du PP !! Pour qui elle se prend, celle-là ? Comme tu es débutante et suppléante, elle en profite, c'est clair, et te casse ton autorité en classe. Comment réagissent les autres professeurs ? Ils marchent dans son trip ? Essaie de voir avec ceux qui ont plus de bouteille, ce qu'ils te conseilleraient. Tu peux aussi mettre les points sur les i avec la classe, leur dire (et tant pis si ça "casse" un peu ta collègue, là devant son comportement à elle tu n'as guère le choix), que la PP n'est pas ta chef, qu'elle n'a pas à intervenir dans ta façon de travailler, et que eux, avec toi, ils n'ont plus qu'à fermer leur bouche et travailler. Et que s'ils ne sont pas contents, c'est pareil.

Lors de ma T1 une PP avait un peu fait ça avec moi : elle avait recueilli les doléances des élèves sur mes cours, et s'était crue investie de la mission d'aller me le dire. Je l'avais très mal vécu et j'avais bien pourri la classe après. Mais bon ce n'est pas forcément facile. Courage !

J'ai connu un PP qui autorisait et encourageait la critique de ses collègues par les élèves en conseil de classe,  j'avais été très gênée pour les collèges concernés et j'étais dès le lendemain aller "brailler" dans le bureau du CDE.
L'année dernière, une collègue a trouvé normal ( je suis allée la voir directement avant d'aller râler chez le CDE) parce que le collègue ne faisait soit disant pas son job. Ce que je trouve inadmissible c'est que les CDE ne coupent pas court lors des conseils de classe.
Si j'étais concernée je quitterais les lieux et enverrais un mail au CDE, au collègue et à mon syndicat, non mais!
Quand au petit papier qui me serait distribué, il serait brulé devant la collègue au dessus de l'évier pour ne pas déclencher une alarme! J'ai déjà une collègue à qui je vais finir par dire d'aller se faire soigner si elle continue d'élever le ton avec nous, mon seuil de tolérance envers ces personnes toxiques qui pourrissent l’ambiance et nuisent au fonctionnement de l'établissement est très bas!

C'est une des difficultés, et des limites du job.
Oui, le PP fait un bilan des matières avec sa classe, non, il ne recueille ni ne transmets les doléances. Ça c'est la théorie. En pratique, il faut beaucoup cadrer pour éviter que ça tourne au jeu de massacre, et donc de n'accepter aucun commentaire sur le prof et son cours, uniquement sur ce qui peut être "mal"compris par les élèves dans l'organisation générale du cours.
En général, en cas de problème ( typiquement une journée très chargée qui déséquilibre le temps de travail de la semaine) ce sont les délégués qui vont voir le prof après formulation correcte de la demande.
Les "Madame X a dit que.. " et " Monsieur Z est méchant " ne sont pas acceptés.
Reste les cas, ils arrivent, où la classe se plaint légitimement d'un prof, et le rôle du PP devient très délicat, et il est difficile d'avoir une position arrêtée du type : "je ne veux rien entendre, rien savoir" " je transmets tout à la direction". Oui, il faut parfois entendre qu 'un collègue n'y arrive pas pour diverses raisons. Parfois cela peu se régler par une discrète proposition d'aide ou de conseil, parfois heureusement très rarement le prof dysfonctionne et il faut en informer la direction. La juste réaction n'est pas évidente dès qu'on quitte les affaires courantes d'une vie habituelle de classe. Certains profs jouent du rôle de PP pour développer un pouvoir ou une influence hors de propos, il faut aussi savoir le leur dire.

J'espère tout d'abord que ta situation va s'apaiser.
Peut être peux tu parler de cette situation avec ton chef, pour voir avoir lui ce qui pourrait être mis en place, ou pour avoir des conseils.
Conserve ton plan de classe et pose bien tes exigences auprès de la classe. Ils n'ont pas à remettre en question ainsi, car cela te sape et aussi entrave ta façon d'enseigner qui peut dès lors ne pas être optimale.
Avec ton chef vois ce qu'il est possible de faire. Tu peux évoquer la gêne ressentie quant à la posture du collège inquisiteur aussi, si tu as besoin d 'évoquer cela.
Tu peux peut être voir ce qu'il est possible de mettre en place face aux élèves les'plus véhéments, qu'il te faudrait repérer, pour ne pas laisser passer leurs débordements à eux, susceptibles d'entraîner les autres.

C'est n'importe quoi. Beaucoup de pp font ça pour se mettre en position de force par rapport aux autres. C'est d'une immaturité crasse. Il faut lui en parler en disant que ça te dérange. Et avec la classe, coupe court aux réclamations, dis leur que tu connais ton métier et qu'ils ne sont pas le centre du monde. Ils vont grogner une semaine ou deux puis ils comprendront qu'avec toi c'est pas la peine d'insister. Si la méthode du pp continue, parles-en au CPE.
C'est fou comme on tend nos propres pièges quand même...

C'est souvent intéressant de faire s'exprimer les élèves sur leur quotidien scolaire, les impliquer dans la vie de la classe etc, mais hum, pas comme ça, cette manière ne peut que dériver.

Il paraît nécessaire de la confronter mais qu'en pensent les autres ?

Personnellement, je mettrai cette pratique en discussion au conseil pédagogique, je remplirai le cahier hygiène et sécurité, bref, je ferai du bruit pour que le rapport de force intimiste que le PP a mis en place explose et qu'il assume la perversité de sa pratique.

En fait, ce qui me choque le plus, c'est le ridicule de la revendication.

A la limite, les élèves diraient que "ça va trop vite", pourquoi pas mais aller dire à un collègue de casser un cadre qu'il tente d'établir, c'est complètement insensé.

Et pourquoi pas "les élèves ne supportent pas que tu leur demandes de se taire, tu n'as pas à leur donner d'ordres, tu ne peux pas les laisser parler?"

"les élèves m'ont dit que tu leur interdisais de répondre au téléphone, ça les stresse"

"ils se plaignent que tu ne les laisses pas copier pendant les contrôles, après ils ont des mauvaises notes à cause de toi"

Philomène87 a écrit:C'est inadmissible, ce n'est pas du tout le rôle du PP !! Pour qui elle se prend, celle-là ? Comme tu es débutante et suppléante, elle en profite, c'est clair, et te casse ton autorité en classe. Comment réagissent les autres professeurs ? Ils marchent dans son trip ? Essaie de voir avec ceux qui ont plus de bouteille, ce qu'ils te conseilleraient. Tu peux aussi mettre les points sur les i avec la classe, leur dire (et tant pis si ça "casse" un peu ta collègue, là devant son comportement à elle tu n'as guère le choix), que la PP n'est pas ta chef, qu'elle n'a pas à intervenir dans ta façon de travailler, et que eux, avec toi, ils n'ont plus qu'à fermer leur bouche et travailler. Et que s'ils ne sont pas contents, c'est pareil.

Lors de ma T1 une PP avait un peu fait ça avec moi : elle avait recueilli les doléances des élèves sur mes cours, et s'était crue investie de la mission d'aller me le dire. Je l'avais très mal vécu et j'avais bien pourri la classe après. Mais bon ce n'est pas forcément facile. Courage !

Je n'arrive pas à rencontrer les autres profs : la plupart de mes collègues évitent la salle des profs (ce qui en dit long je suppose sur l'ambiance générale), même au conseil de classe, on était trois (c'est là que j'ai vu qu'elle allait aussi voir les autres pour leur faire part de ses "remarques", et j'ai bien vu que mon collègue était agacé par ce comportement), ce qui est peut-être parlant aussi. Une marche dans le trip, les autres subissent je pense. Ce que je sais, c'est que les élèves ont fait circuler un papier qui dénigrait une de mes collègues et qu'elle a demandé une lettre d'excuse. Dans un autre cours, un élève a hurlé quelque chose en arabe et la CDE a refusé qu'il soit sanctionné pour cela (même juste une remarque dans le carnet). Les élèves prennent je pense chaque jour un peu plus la confiance, dans le mauvais sens.

Tu as raison. Lundi je compte, en leur indiquant le nouveau plan de classe, leur dire que maintenant c'est comme ça et qu'ils peuvent bien râler en vie de classe s'ils le souhaitent.

1) En tant que professeur d'EMC, je ferai immédiatement un cours sur la délation et la diffamation ainsi que les risques encourus par la justice pour ce type d'infraction
2) Le PP a un rôle essentiel de modération de la classe surtout si celle-ci est puante. Quand il fait cause commune avec une classe, certainement pour accroître sa popularité ou essayer d'acheter une paix sociale, il met gravement en péril l'ordre de la classe dans les autres cours. Rien de pire qu'un élève avec un mauvais esprit qui se sent soutenu !
3) L'inflation des VDC m'interroge. Je reprends également les multiples interrogations de collègues émises sur ce forum sur le fait que leur CDE tentait d'imposer péremptoirement ces VDC. Je constate que nombre de collègues, au mieux par ignorance de la loi au pire par soumission à la hiérarchie, font ces HVC, souvent même tous les 15 jours (c'est à dire à la louche une quinzaine d'heures minimum). Rappelons à nouveau que le PP doit organiser ces HVC (et non forcément les animer) et qu'il doit être rémunéré en heures sup pour chaque heure faite. Ensuite, la question se pose sur le réel intérêt de ces HVC qui, l'exemple ici est probant, peuvent même se montrer très contre productives...

scot69 a écrit:En fait, ce qui me choque le plus, c'est le ridicule de la revendication.

A la limite, les élèves diraient que "ça va trop vite", pourquoi pas mais aller dire à un collègue de casser un cadre qu'il tente d'établir, c'est complètement insensé.

Et pourquoi pas "les élèves ne supportent pas que tu leur demandes de se taire, tu n'as pas à leur donner d'ordres, tu ne peux pas les laisser parler?"

C'est exactement ça. Jusqu'à présent, le cours était calme. Les élèves progressaient bien. Et là on vient te voir pour te demander de les laisser s'asseoir où ils veulent etc. On fait sauter ton cadre.
C'est fou parce que j'ai eu beaucoup de classes avec un plan détérminé par le PP, mais demander expressément à ce que les élèves s'asseoient où ils le souhaitent, c'est une première.

Durga a écrit:

scot69 a écrit:En fait, ce qui me choque le plus, c'est le ridicule de la revendication.

A la limite, les élèves diraient que "ça va trop vite", pourquoi pas mais aller dire à un collègue de casser un cadre qu'il tente d'établir, c'est complètement insensé.

Et pourquoi pas "les élèves ne supportent pas que tu leur demandes de se taire, tu n'as pas à leur donner d'ordres, tu ne peux pas les laisser parler?"

C'est exactement ça. Jusqu'à présent, le cours était calme. Les élèves progressaient bien. Et là on vient te voir pour te demander de les laisser s'asseoir où ils veulent etc. On fait sauter ton cadre.
C'est fou parce que j'ai eu beaucoup de classes avec un plan détérminé par le PP, mais demander expressément à ce que les élèves s'asseoient où ils le souhaitent, c'est une première.

Mais même ça, ce n'est pas du tout le boulot du PP ! Si on veut échanger des plans de classe entre collègues ou qu'on s'entend pour utiliser le même plan de classe dans plusieurs cours pourquoi pas, mais le PP n'a rien à voir là-dedans. Il n'est pas le supérieur hiérarchique de ses collègues, il n'a rien à imposer ni à critiquer dans leurs cours.

Exactement. Si ton collègue souhaite diriger du personnel, qu’il passe le concours de CDE.
Je n’ai jamais compris qu’on ait instauré ces HVC alors qu’on manque de temps pour enseigner les bases. Je ne trouve pas que cela ait amélioré les relations dans les établissements, et il me semble même que cela a contribué à les détériorer.
J’ai la chance d’être dans un établissement où les CDE coupent court aux remarques sur les enseignants en conseil de classe, et c’est heureusement le cas également dans l’établissement de ma fille. En étant parent délégué, j’ai découvert que toutes sortes de bruits couraient sur des enseignants, notamment du fait de raccourcis faits par les élèves sur ce qu’ils avaient dit (l’élève bavarde, n’entend qu’une bribe du cours, le dit à ses parents, qui communiquent sur les réseaux, etc). Se dire que l’on fait cours et que tout ce que l’on dit ou fait est retenu contre nous, c’est vraiment incompatible avec le maintien d’une bonne santé mentale.

Les collègues sont formidables !

Danska a écrit:

Durga a écrit:

scot69 a écrit:En fait, ce qui me choque le plus, c'est le ridicule de la revendication.

A la limite, les élèves diraient que "ça va trop vite", pourquoi pas mais aller dire à un collègue de casser un cadre qu'il tente d'établir, c'est complètement insensé.

Et pourquoi pas "les élèves ne supportent pas que tu leur demandes de se taire, tu n'as pas à leur donner d'ordres, tu ne peux pas les laisser parler?"

C'est exactement ça. Jusqu'à présent, le cours était calme. Les élèves progressaient bien. Et là on vient te voir pour te demander de les laisser s'asseoir où ils veulent etc. On fait sauter ton cadre.
C'est fou parce que j'ai eu beaucoup de classes avec un plan détérminé par le PP, mais demander expressément à ce que les élèves s'asseoient où ils le souhaitent, c'est une première.

Mais même ça, ce n'est pas du tout le boulot du PP ! Si on veut échanger des plans de classe entre collègues ou qu'on s'entend pour utiliser le même plan de classe dans plusieurs cours pourquoi pas, mais le PP n'a rien à voir là-dedans. Il n'est pas le supérieur hiérarchique de ses collègues, il n'a rien à imposer ni à critiquer dans leurs cours.

+ 1000
Cette collègue PP fait rigoureusement n'importe quoi et sabote le travail des collègues. Personne, absolument personne, n'a le droit de te dire quelles règles instituer dans ta classe ( à part pratiques illégales, évidemment).

C'est vraiment dommage que ta collègue agisse de cette manière...
En tant que PP, j'ai toujours trouvé très efficace de discuter avec les collègues des propos des élèves. Ça permet de remettre les points sur les i et de les mettre face à leurs propres manquements.
La plupart du temps, les "plaintes" sont dues au fait que les élèves n'ont pas écouté attentivement l'enseignant et sont passés à côté d'une information ou n'ont pas compris un propos par manque de vocabulaire.
Une année, ils accusaient une collègue de les mettre en retard dans leurs contrôles sous prétexte qu'elle prendrait trop de temps à leur distribuer les sujets... Évidemment, c'est parce qu'eux mettaient un temps infini à préparer leurs tables... Nous sommes intervenues toutes les deux en même temps pour leur passer un savon... Ils ont porté une auréole jusqu'à la fin de l'année.