- IrulanHabitué du forum
Bonjour à tous,
Je me tourne vers vous pour partager une situation qui me préoccupe profondément. Mon enfant est scolarisé en ULIS quelques heures par semaine, mais il se sent très mal au collège, au point de saboter les cours le peu de temps où il est présent. Sa scolarité a toujours été chaotique, depuis la maternelle, en raison de son TSA et de graves troubles de l'attention.
Nous avons tenté une orientation en UEA (un dispositif pour les enfants autistes, dans une classe spécialisée), sans succès. Le suivi à l'hôpital de jour est également difficile, même si, pour l'instant, les choses se passent plutôt bien. Mon enfant y est accueilli quelques heures par semaine, mais ce temps tend à diminuer au profit de l'ULIS et d'une prise en charge une à deux heures par un SESSAD (nous sommes sur liste d'attente). Le CNED nous a été refusé, et de toute façon, le niveau aurait été trop élevé pour lui.
Pensez-vous qu'une scolarisation partielle ou complète en ITEP ou en IME pourrait être bénéfique pour un enfant non violent et sans déficience intellectuelle ? Et qu'en est-il des délais pour obtenir une place dans ces établissements ?
Devrions-nous passer en scolarité à domicile ? Mais le temps à l'hdj ne fait que se réduire et aucun temps de socialisation ne s'ajoute...
Merci de m'avoir lue, ça fait du bien d'en parler (un peu).
Je me tourne vers vous pour partager une situation qui me préoccupe profondément. Mon enfant est scolarisé en ULIS quelques heures par semaine, mais il se sent très mal au collège, au point de saboter les cours le peu de temps où il est présent. Sa scolarité a toujours été chaotique, depuis la maternelle, en raison de son TSA et de graves troubles de l'attention.
Nous avons tenté une orientation en UEA (un dispositif pour les enfants autistes, dans une classe spécialisée), sans succès. Le suivi à l'hôpital de jour est également difficile, même si, pour l'instant, les choses se passent plutôt bien. Mon enfant y est accueilli quelques heures par semaine, mais ce temps tend à diminuer au profit de l'ULIS et d'une prise en charge une à deux heures par un SESSAD (nous sommes sur liste d'attente). Le CNED nous a été refusé, et de toute façon, le niveau aurait été trop élevé pour lui.
Pensez-vous qu'une scolarisation partielle ou complète en ITEP ou en IME pourrait être bénéfique pour un enfant non violent et sans déficience intellectuelle ? Et qu'en est-il des délais pour obtenir une place dans ces établissements ?
Devrions-nous passer en scolarité à domicile ? Mais le temps à l'hdj ne fait que se réduire et aucun temps de socialisation ne s'ajoute...
Merci de m'avoir lue, ça fait du bien d'en parler (un peu).
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Ad augusta per angusta.
- RandoschtroumfNiveau 10
Bonjour, je ne connais pas ton enfant, il est donc difficile de répondre de manière personnalisée.
J'ai plusieurs questions :
- Quel est son niveau scolaire approximatif ? Pas forcément la classe exacte mais comment il se situe en maths, en français, ou encore dans d'autres matières pour lesquelles il a un intérêt particulier.
A-t-il des intérêts restreints ? Certains ont-ils un lien avec des matières enseignées ? Si oui, comment s'y débrouille-t-il alors?
- Le TDAH est-il traité ?
- Quelles sont les difficultés rencontrées en classe ? Qu'est-ce que tu veux dire par saboter?
- Comment s'équilibre sa semaine ? Temps d'enseignement, de suivis, temps éventuels à la maison ?
- Qu'est-ce qui est le plus difficile pour lui en classe et quels aménagements sont en place ?
- Dans un contexte apaisé et dans lequel il se sent bien, quelles compétences montre-t-il?
- Quel est le positionnement thérapeutique de l'hôpital de jour ? Quels suivis y a-t-il et quelle est l'orientation, la formation des professionnels qui y travaillent ?
- Quel type de SESSAD vous est proposé et avec quel projet individuel ?
- Quels bilans avez-vous et avec quelles préconisations ?
Globalement, un jeune avec TSA va se construire par imitation.
Les IME accueillent des jeunes avec déficience intellectuelle, pas des jeunes sans déficience intellectuelle. De manière générale, ce n'est donc pas l'établissement préconisé en première intention ou de référence pour un jeune sans déficience intellectuelle, car il risque de se construire par imitation. C'est également à évaluer par rapport à la progression et aux besoins d'accompagnement de ton fils.
Il y a des membres du forum qui connaissent mieux les IME que moi, et qui pourront davantage te renseigner en fonction de leut expérience, s'ils lisent ce post.
Il faut de toutes façons une orientation de la MDPH.
Une circulaire rappelle que les itep ne sont pas adaptés aux jeunes avec TSA, du fait de la confrontation à des enfants violents.
Socialiser par la confrontation à la violence est une mauvaise idée. Un enfant, un ado TSA a besoin de références modélisantes pour apprendre les codes qui lui manquent.
Sinon, concernant la socialisation, elle est à apprendre à un jeune autiste. Le contact avec d'autres jeunes, en classe ou ailleurs, ne va pas lui donner les codes par imprégnation, il faut un enseignement explicite des habiletés sociales.
Vous sentez-vous d'assurer une scolarisation à domicile, éventuellement partielle avec des temps limites au collège ? Et avec quel objectif d'enseignement ?
Il faut également que cette scolarisation à domicile soit autorisée.
J'ai plusieurs questions :
- Quel est son niveau scolaire approximatif ? Pas forcément la classe exacte mais comment il se situe en maths, en français, ou encore dans d'autres matières pour lesquelles il a un intérêt particulier.
A-t-il des intérêts restreints ? Certains ont-ils un lien avec des matières enseignées ? Si oui, comment s'y débrouille-t-il alors?
- Le TDAH est-il traité ?
- Quelles sont les difficultés rencontrées en classe ? Qu'est-ce que tu veux dire par saboter?
- Comment s'équilibre sa semaine ? Temps d'enseignement, de suivis, temps éventuels à la maison ?
- Qu'est-ce qui est le plus difficile pour lui en classe et quels aménagements sont en place ?
- Dans un contexte apaisé et dans lequel il se sent bien, quelles compétences montre-t-il?
- Quel est le positionnement thérapeutique de l'hôpital de jour ? Quels suivis y a-t-il et quelle est l'orientation, la formation des professionnels qui y travaillent ?
- Quel type de SESSAD vous est proposé et avec quel projet individuel ?
- Quels bilans avez-vous et avec quelles préconisations ?
Globalement, un jeune avec TSA va se construire par imitation.
Les IME accueillent des jeunes avec déficience intellectuelle, pas des jeunes sans déficience intellectuelle. De manière générale, ce n'est donc pas l'établissement préconisé en première intention ou de référence pour un jeune sans déficience intellectuelle, car il risque de se construire par imitation. C'est également à évaluer par rapport à la progression et aux besoins d'accompagnement de ton fils.
Il y a des membres du forum qui connaissent mieux les IME que moi, et qui pourront davantage te renseigner en fonction de leut expérience, s'ils lisent ce post.
Il faut de toutes façons une orientation de la MDPH.
Une circulaire rappelle que les itep ne sont pas adaptés aux jeunes avec TSA, du fait de la confrontation à des enfants violents.
Socialiser par la confrontation à la violence est une mauvaise idée. Un enfant, un ado TSA a besoin de références modélisantes pour apprendre les codes qui lui manquent.
Sinon, concernant la socialisation, elle est à apprendre à un jeune autiste. Le contact avec d'autres jeunes, en classe ou ailleurs, ne va pas lui donner les codes par imprégnation, il faut un enseignement explicite des habiletés sociales.
Vous sentez-vous d'assurer une scolarisation à domicile, éventuellement partielle avec des temps limites au collège ? Et avec quel objectif d'enseignement ?
Il faut également que cette scolarisation à domicile soit autorisée.
- IrulanHabitué du forum
Bonjour Randoschtroumpf, et merci pour ta réponse.
Le niveau de mon fils se situe autour du CE2/CM1, tant en français qu’en mathématiques. Il a quelques intérêts restreints, mais peu marqués, et dès que ce qui est proposé ressemble à du travail, il se braque.
Oui, le TDAH est traité, le traitement est d'ailleurs assez lourd, on ne peut pas augmenter la dose, et le résultat n'est pour autant pas miraculeux.
Il sabote en criant, s'échappant, ... Impossible de le faire travailler.
Il est suivi quelques heures par semaine à l'hôpital, dont deux heures de marche dans la nature, quelques heures à l'école (une heure à la fois) et c'est tout. Il reste à la maison le reste du temps. A l'hôpital, il a dû faire des séances d'habiletés sociales, toutefois c'est surtout un travail sur les émotions et différents ateliers qui a été proposé, et ce depuis plusieurs années. Étant donné que mon fils est "grand" maintenant, et que le nombre de places à l'hôpital public est limité, le but est de remplacer les heures à l'hdj par le collège + sessad. Là, il paraît évident que ça ne fonctionnera pas et que nous allons garder notre fils la plupart du temps à la maison et devoir mettre en œuvre des activités nous-mêmes et en libéral.
Il a été suivi pendant des années par une orthophoniste (suivi terminé, maintenant c'est plutôt un travail sur la graphie qu'il faudrait), et une psychologue qui a arrêté.
Les Sessad proposés sont orientés "autisme", pour le moment il est sur liste d'attente, sans projet défini.
La MDPH nous a proposé une scolarisation en Ulis jusqu'à ses 16 ans.
Je partage ton avis sur l’IME et l’ITEP, c’est pourquoi je n’ai pas exploré ces options plus en profondeur.
Je pense aussi que j’aurais dû me concentrer davantage sur l’enseignement des habiletés sociales. À la maison, nous faisons déjà des séances de français et de mathématiques, ainsi qu’un peu de dactylographie et d’anglais, mais je n’ai jamais travaillé sur un scénario social avec lui. Je pense que le moment est venu, il est désormais en mesure de comprendre.
Mon idée serait qu’il reste scolarisé en ULIS, avec un "suivi pédagogique" d’une heure par semaine au minimum. J’aimerais aussi qu’il puisse, si cela est possible (et sans aucune pression sur l’enseignant), avoir du travail à accomplir à la maison, avec des objectifs clairs à atteindre. Ce serait un modèle de scolarité partagée entre l’ULIS et la maison, ce que nous faisons déjà en réalité, mais de manière informelle. En ce moment, par exemple, je lui apprends les tables de multiplication avec Multimalin, et cela fonctionne bien.
C’est une situation extrêmement épuisante. Étant moi-même atypique, je comprends profondément les difficultés de mon fils, sans pour autant parvenir à accéder pleinement à sa souffrance, car je vis ma propre différence autrement. Aller en cours a toujours été une torture pour moi, et je sais que cela l’est pour certains de nos élèves. Pourtant, on reste en classe, on fait de notre mieux, on se rebelle parfois contre les règles. Mais dans le cas de mon fils, c’est un rejet frontal, sans filtre, qui dit depuis toujours, en substance : "Fichez-moi la paix, je ne veux pas travailler à l’école !" Le problème, c’est que l’école est obligatoire jusqu’à 16 ans.
Le niveau de mon fils se situe autour du CE2/CM1, tant en français qu’en mathématiques. Il a quelques intérêts restreints, mais peu marqués, et dès que ce qui est proposé ressemble à du travail, il se braque.
Oui, le TDAH est traité, le traitement est d'ailleurs assez lourd, on ne peut pas augmenter la dose, et le résultat n'est pour autant pas miraculeux.
Il sabote en criant, s'échappant, ... Impossible de le faire travailler.
Il est suivi quelques heures par semaine à l'hôpital, dont deux heures de marche dans la nature, quelques heures à l'école (une heure à la fois) et c'est tout. Il reste à la maison le reste du temps. A l'hôpital, il a dû faire des séances d'habiletés sociales, toutefois c'est surtout un travail sur les émotions et différents ateliers qui a été proposé, et ce depuis plusieurs années. Étant donné que mon fils est "grand" maintenant, et que le nombre de places à l'hôpital public est limité, le but est de remplacer les heures à l'hdj par le collège + sessad. Là, il paraît évident que ça ne fonctionnera pas et que nous allons garder notre fils la plupart du temps à la maison et devoir mettre en œuvre des activités nous-mêmes et en libéral.
Il a été suivi pendant des années par une orthophoniste (suivi terminé, maintenant c'est plutôt un travail sur la graphie qu'il faudrait), et une psychologue qui a arrêté.
Les Sessad proposés sont orientés "autisme", pour le moment il est sur liste d'attente, sans projet défini.
La MDPH nous a proposé une scolarisation en Ulis jusqu'à ses 16 ans.
Je partage ton avis sur l’IME et l’ITEP, c’est pourquoi je n’ai pas exploré ces options plus en profondeur.
Je pense aussi que j’aurais dû me concentrer davantage sur l’enseignement des habiletés sociales. À la maison, nous faisons déjà des séances de français et de mathématiques, ainsi qu’un peu de dactylographie et d’anglais, mais je n’ai jamais travaillé sur un scénario social avec lui. Je pense que le moment est venu, il est désormais en mesure de comprendre.
Mon idée serait qu’il reste scolarisé en ULIS, avec un "suivi pédagogique" d’une heure par semaine au minimum. J’aimerais aussi qu’il puisse, si cela est possible (et sans aucune pression sur l’enseignant), avoir du travail à accomplir à la maison, avec des objectifs clairs à atteindre. Ce serait un modèle de scolarité partagée entre l’ULIS et la maison, ce que nous faisons déjà en réalité, mais de manière informelle. En ce moment, par exemple, je lui apprends les tables de multiplication avec Multimalin, et cela fonctionne bien.
C’est une situation extrêmement épuisante. Étant moi-même atypique, je comprends profondément les difficultés de mon fils, sans pour autant parvenir à accéder pleinement à sa souffrance, car je vis ma propre différence autrement. Aller en cours a toujours été une torture pour moi, et je sais que cela l’est pour certains de nos élèves. Pourtant, on reste en classe, on fait de notre mieux, on se rebelle parfois contre les règles. Mais dans le cas de mon fils, c’est un rejet frontal, sans filtre, qui dit depuis toujours, en substance : "Fichez-moi la paix, je ne veux pas travailler à l’école !" Le problème, c’est que l’école est obligatoire jusqu’à 16 ans.
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Ad augusta per angusta.
- Pourquoi 3,14159Érudit
Irulan a écrit:...
Mais dans le cas de mon fils, c’est un rejet frontal, sans filtre, qui dit depuis toujours, en substance : "Fichez-moi la paix, je ne veux pas travailler à l’école !" Le problème, c’est que l’école est obligatoire jusqu’à 16 ans.
Là est le problème. Je trouve que la loi de 2005 est une maltraitance pour tout le monde. Sous couvert d'égalité l'Etat s'est défaussé sur l'EN au lieu d'investir dans des structures adaptées et bienveillantes.
Je n'ai pas de solution, mais je vous souhaite d'en trouver une
_________________
"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- Volo'Neoprof expérimenté
Irulan, est-ce que la CDAPH a prononcé une double notification : ULIS et IME (avec nom des établissements ?)
Les notifications couvrent en général tout le collège, même s'ils ne peuvent pas suivre ou que cela n'est pas adapté. C'est le principe de sas entre les différentes structures avec un équilibre très précaire dont les familles paient le prix. S'il n'a pas la double notification, il est possible de demander une RESS ré-examen auprès de l'ERSEH et de l'établissement afin d'évoquer les difficultés actuelles et ce que chacun propose. Il peut y être demandé auprès de la commission une nouvelle notification, mais il faut que ce soit proposé par l'ensemble des partenaires autour de l'enfant.
Il faut être prudent sur les IME, il y a IME et IME. Suivant les IME, ils accueillent des enfants et ados qui sont plus proches de compétences relationnelles de 5-6 ans. D'autres vont avoir des groupes plutôt autour de grandes difficultés d'apprentissage mais avec un relationnel acceptable. Il faudrait se tourner vers les partenaires de soin qui sont censés connaître de près ou de loin la carte des centres.
Ensuite, peut-être est-il plus adapté de s'orienter autour d'un IMPRO. Le problème des IMPRO est que suivant les régions, ils se tournent de moins en moins sur le handicap...
Si jamais t'as des besoins, étant coordo ULIS, je peux essayer de te donner des pistes (si inadaptées seront-elles puisque chacun est différent)
Tu peux aussi te rapprocher des CMPP pour une mise en place d'un groupe CATTP. Ce sont des séances collectives pour mettre en place des scénarios socio. Je ne sais pas si cela peut-être adapté pour ton fils puisque cela dépend du profil au quotidien. Je sais que j'ai plusieurs élèves suivis au CATTP une heure hebdomadaire.
Par ailleurs, par rapport au titre, oublie les ITEP. Ceux-ci concernent des élèves souvent non atypiques mais avec de grandes problématiques relationnelles. Dans le cas de ton fils, il y a trouble neurodéveloppemental. Ce serait l'envoyer au casse pipe que de l'envoyer en ITEP ; d'autant que de nombreux profils TSA agissent en miroir des comportements qu'il y a autour d'eux. Si troubles il y a (mais le terme est dévoyé de plus en plus), ce sont des troubles du comportement. Et dans le cas de ton fils, il semble, de ce que tu présentes, qu'on est dans un emmêlement entre l'aspect TSA et TDAH.
Il faudrait aussi voir ce qui est proposé en dispositif. S'il est en rejet du dispositif, est-ce qu'il assiste à certains cours au collège avec/sans accompagnement de l'AESH-co ?
Les notifications couvrent en général tout le collège, même s'ils ne peuvent pas suivre ou que cela n'est pas adapté. C'est le principe de sas entre les différentes structures avec un équilibre très précaire dont les familles paient le prix. S'il n'a pas la double notification, il est possible de demander une RESS ré-examen auprès de l'ERSEH et de l'établissement afin d'évoquer les difficultés actuelles et ce que chacun propose. Il peut y être demandé auprès de la commission une nouvelle notification, mais il faut que ce soit proposé par l'ensemble des partenaires autour de l'enfant.
Il faut être prudent sur les IME, il y a IME et IME. Suivant les IME, ils accueillent des enfants et ados qui sont plus proches de compétences relationnelles de 5-6 ans. D'autres vont avoir des groupes plutôt autour de grandes difficultés d'apprentissage mais avec un relationnel acceptable. Il faudrait se tourner vers les partenaires de soin qui sont censés connaître de près ou de loin la carte des centres.
Ensuite, peut-être est-il plus adapté de s'orienter autour d'un IMPRO. Le problème des IMPRO est que suivant les régions, ils se tournent de moins en moins sur le handicap...
Si jamais t'as des besoins, étant coordo ULIS, je peux essayer de te donner des pistes (si inadaptées seront-elles puisque chacun est différent)
Tu peux aussi te rapprocher des CMPP pour une mise en place d'un groupe CATTP. Ce sont des séances collectives pour mettre en place des scénarios socio. Je ne sais pas si cela peut-être adapté pour ton fils puisque cela dépend du profil au quotidien. Je sais que j'ai plusieurs élèves suivis au CATTP une heure hebdomadaire.
Par ailleurs, par rapport au titre, oublie les ITEP. Ceux-ci concernent des élèves souvent non atypiques mais avec de grandes problématiques relationnelles. Dans le cas de ton fils, il y a trouble neurodéveloppemental. Ce serait l'envoyer au casse pipe que de l'envoyer en ITEP ; d'autant que de nombreux profils TSA agissent en miroir des comportements qu'il y a autour d'eux. Si troubles il y a (mais le terme est dévoyé de plus en plus), ce sont des troubles du comportement. Et dans le cas de ton fils, il semble, de ce que tu présentes, qu'on est dans un emmêlement entre l'aspect TSA et TDAH.
Il faudrait aussi voir ce qui est proposé en dispositif. S'il est en rejet du dispositif, est-ce qu'il assiste à certains cours au collège avec/sans accompagnement de l'AESH-co ?
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