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- ThalieGrand sage
Nous avons eu une heure banalisée jeudi pour évoquer l'auto-évaluation de notre établissement. Avant cela, on nous a demandé de remplir un questionnaire en ligne anonyme de même parents et élèves. Cette autoévaluation doit déboucher sur un nouveau projet d'établissement. Nous avons jusqu'à février pour le remplir. Des personnels du rectorat viendront ensuite inspecter notre établissement. Je n'ai pas rempli le questionnaire en ligne. Mes collègues les plus dociles s'émouvaient du fait que les questions étaient fermées et engageaient une réponse qui ne nous convenait pas forcément.
Avez-vous déjà eu ce type d'autoévaluation ? Tout ceci ne me dit rien de bon.
Avez-vous déjà eu ce type d'autoévaluation ? Tout ceci ne me dit rien de bon.
- ProvenceEnchanteur
Déjà vécu dans mon établissement. Beaucoup de temps perdu pour aboutir à des conclusions orientées, de préférences pédagogiques et n'engageant pas de moyens supplémentaires. Dans les collèges du coin, on conseille l'évaluation par compétences, la mutualisation des cours ou encore la pédagogie de projets pour régler les problèmes d'orientation ou encore de discipline. C'est un monument de mauvaise foi, ce truc.
- BaldredSage
Bonsoir, la question a été abordée dans un autre fil sur l'évaluation des élèves et des établissements, mais merci d'avoir crée un fil dédié. J'y écrivais avant la Toussaint :
Le processus d'évaluation a commencé dans mon établissement : 2 profs seulement ont été sollicités pour faire partie des coordinateurs de l'évaluation. Un questionnaire a été envoyé par pronote. La présentation parle de "notre" collège et est signée de "l'équipe du collège chargée de la coordination de l'auto-évaluation", équipe qui ne s'est évidemment pas réunie et n'a évidemment pas pondu le dit questionnaire qui concerne tous les collèges.
On est donc pris pour des billes dès l'intro.
Le questionnaire lui-même est cousu de cable blanc pour solliciter les réponses attendues : il n'est donc pas question pour analyser le fonctionnement de notre cher établissement de parler de la rémunération, de la progression de carrière, des horaires réduits au minimum, de la disparition des 1/2 groupes et autres détails qui, ont le sait, n'ont absolument rien à voir avec notre "bien-être" et l'amélioration des résultats des élèves.
Arnaque habituelle donc qui légitimera autonomie des établissements, contrats d'objectifs et autres projets fixettes libérales.
La question est comme d'habitude : participer pour faire exploser le truc de l'intérieur, ou boycotter.
Le processus d'évaluation a commencé dans mon établissement : 2 profs seulement ont été sollicités pour faire partie des coordinateurs de l'évaluation. Un questionnaire a été envoyé par pronote. La présentation parle de "notre" collège et est signée de "l'équipe du collège chargée de la coordination de l'auto-évaluation", équipe qui ne s'est évidemment pas réunie et n'a évidemment pas pondu le dit questionnaire qui concerne tous les collèges.
On est donc pris pour des billes dès l'intro.
Le questionnaire lui-même est cousu de cable blanc pour solliciter les réponses attendues : il n'est donc pas question pour analyser le fonctionnement de notre cher établissement de parler de la rémunération, de la progression de carrière, des horaires réduits au minimum, de la disparition des 1/2 groupes et autres détails qui, ont le sait, n'ont absolument rien à voir avec notre "bien-être" et l'amélioration des résultats des élèves.
Arnaque habituelle donc qui légitimera autonomie des établissements, contrats d'objectifs et autres projets fixettes libérales.
La question est comme d'habitude : participer pour faire exploser le truc de l'intérieur, ou boycotter.
- Volo'Neoprof expérimenté
Eu dans l'établissement l'année passée. Opposition de la majorité de l'équipe mais la direction a fait avec les quelques collègues pour (ils étaient 4). Beaucoup d'heures banalisées pour ces collègues afin de préparer et répondre aux différents entretiens. Les représentants des parents d'élèves ont été interviewés. Ils ont demandé également aux collègues opposés, mais personne n'a répondu présent.
Après c'est n'importe quoi comme le souligne Baldred. Ce sont des inspecteurs de l'académie de Versailles qui sont venus pour l'auto-évaluation. L'une d'elles ne comprenait manifestement pas pourquoi la vie scolaire ne fonctionnait pas. Beh pas les moyens.
Est-ce que ça a changé quelque chose ? Pas pour le moment. Mais le CDE s'appuie dessus pour créer le projet établissement.
Après c'est n'importe quoi comme le souligne Baldred. Ce sont des inspecteurs de l'académie de Versailles qui sont venus pour l'auto-évaluation. L'une d'elles ne comprenait manifestement pas pourquoi la vie scolaire ne fonctionnait pas. Beh pas les moyens.
Est-ce que ça a changé quelque chose ? Pas pour le moment. Mais le CDE s'appuie dessus pour créer le projet établissement.
- EsméraldaGrand sage
On a eu une réunion mardi pour nous présenter la chose et nous IMPOSER de donner les questionnaires papiers à remplir aux élèves, puis les PP sont censés faire la synthèse de tout ça et faire remonter les statistiques de réponses. Pour le 7 décembre !!! On soupçonne le chef de chercher à nous prendre de court.
Sur le coup, ça nous a assommés mais ça a commencé à protester cet après-midi, nous sommes allés à 6 prévenir que nous ne transmettrions pas les questionnaires aux élèves ( notamment à cause des questions hyper orientées). Je ne comprends pas comment les syndicats des chefs d'établissements ne se sont pas rebellés contre cette horreur. Y aurait-il des primes à la clé pour les CE docile et zélés ?
Sur le coup, ça nous a assommés mais ça a commencé à protester cet après-midi, nous sommes allés à 6 prévenir que nous ne transmettrions pas les questionnaires aux élèves ( notamment à cause des questions hyper orientées). Je ne comprends pas comment les syndicats des chefs d'établissements ne se sont pas rebellés contre cette horreur. Y aurait-il des primes à la clé pour les CE docile et zélés ?
- BalthamosDoyen
Attrape couillon.
Les conclusions sont déjà écrites.
Entreprise de culpabilisation des personnels vs déresponsabilisation de l'administration.
Les conclusions sont déjà écrites.
Entreprise de culpabilisation des personnels vs déresponsabilisation de l'administration.
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- Spoiler:
- EsméraldaGrand sage
et des familles ...Balthamos a écrit:Attrape couillon.
Les conclusions sont déjà écrites.
Entreprise de culpabilisation des personnels vs déresponsabilisation de l'administration.
- ThalieGrand sage
Merci, c'est bien ce que je pensais. J'hallucine de cette hypocrisie.
- Melyne5Fidèle du forum
Tous les collèges y passeraient dans les 5 ans à venir. Dangereux pour nous :
"Objectif de l’autoévaluation version Blanquer : faire entrer dans les collèges et lycées la « culture de l’évaluation », et parvenir à susciter, à l’interne, des modifications d’organisation et des pratiques professionnelles en réalité conformes aux prescriptions ministérielles. Cette « culture » vise à faire intégrer l’idée que ce sont les personnels, et non les moyens alloués à l’Education nationale, qui sont responsables de la réussite scolaire et la qualité du service public.
.À terme, les personnels devraient donc rendre des comptes sur les résultats chiffrés obtenus. "
Suite ici :https://lille.snes.edu/Autoevaluation-des-etablissements-quelles-obligations-de-service-Quelle.html
"Objectif de l’autoévaluation version Blanquer : faire entrer dans les collèges et lycées la « culture de l’évaluation », et parvenir à susciter, à l’interne, des modifications d’organisation et des pratiques professionnelles en réalité conformes aux prescriptions ministérielles. Cette « culture » vise à faire intégrer l’idée que ce sont les personnels, et non les moyens alloués à l’Education nationale, qui sont responsables de la réussite scolaire et la qualité du service public.
.À terme, les personnels devraient donc rendre des comptes sur les résultats chiffrés obtenus. "
Suite ici :https://lille.snes.edu/Autoevaluation-des-etablissements-quelles-obligations-de-service-Quelle.html
- menerveOracle
Fait chez nous... Il en ressort que certains auraient demandé une formation sur l'évaluation et sur un autre sujet et on nous annonce qu'on aura une formation établissement et que pour certains ça sera sur leur matinée de libre...
- Ventre-Saint-GrisNiveau 10
Ils trouveraient scandaleux des questionnaires portant essentiellement sur la gestion des établissements par les chefs. Mais si l'outil permet surtout de pointer la responsabilité des professeurs, avec leur consentement, il devient un intéressant levier de management qui a peu de chances d'offusquer un syndicat de chefs.Esméralda a écrit:Je ne comprends pas comment les syndicats des chefs d'établissements ne se sont pas rebellés contre cette horreur. Y aurait-il des primes à la clé pour les CE docile et zélés ?
Après les rapports et articles récents sur la dévaluation du métier d'enseignant, le nombre croissant des démissions et la difficulté à recruter, ce serait tout de même malheureux de changer une équipe qui gagne. Ce ministère est une horreur.
- LaepixiaNiveau 8
En ce qui concerne notre collège, nous sommes bien avancés, nous avons déjà eu la visite des "diagnosticiens" pour nous remettre leur rapport. Je résume : faire de la pub pour l'établissement, aménager pleins d'endroits jolis tout plein pour bien travailler (pour les enseignants bien sûr) et faire des tas de réunions. Sans moyens supplémentaires évidemment.
- LefterisEsprit sacré
Oui, nous y sommes. C'est un audit, aux questions orientées, fermées, demandant aux enseignants de se flageller et de contribuer servilement au changement de leur statut, de leur métier, en allant dans la direction que ces questions sous-tendent. Avec conclusions déjà écrites, et tentatives d'imposer toutes les lubies possibles par le projet d'établissement. Le management dans toute son horreur, avec "implication" des "acteurs", à qui on viendra dire ensuite "mais ce sont vos desiderata, votre projet!".
Il n'y a évidemment aucune question sur le malaise enseignant, la perte d'heures de cours, le manque d'AESH, le degré d'indiscipline des élèves, la poussière sous le tapis. Evidemment, à boycotter.
Il n'y a évidemment aucune question sur le malaise enseignant, la perte d'heures de cours, le manque d'AESH, le degré d'indiscipline des élèves, la poussière sous le tapis. Evidemment, à boycotter.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- gnafron2004Grand sage
Je n'aurais pas dit mieux, c'est exactement ça. :censure:
- BaldredSage
Lefteris a écrit:Oui, nous y sommes. C'est un audit, aux questions orientées, fermées, demandant aux enseignants de se flageller et de contribuer servilement au changement de leur statut, de leur métier, en allant dans la direction que ces questions sous-tendent. Avec conclusions déjà écrites, et tentatives d'imposer toutes les lubies possibles par le projet d'établissement. Le management dans toute son horreur, avec "implication" des "acteurs", à qui on viendra dire ensuite "mais ce sont vos desiderata, votre projet!".
Il n'y a évidemment aucune question sur le malaise enseignant, la perte d'heures de cours, le manque d'AESH, le degré d'indiscipline des élèves, la poussière sous le tapis. Evidemment, à boycotter.
Bien sûr... Et pourtant..
Et pourtant je n'ai jamais vu fonctionner la statégie du retrait, du "ça ne sert à rien", du " à quoi bon : tout est déjà écrit", de la chaise vide, sinon un peu plus de repli, un peu plus d'aigreur et d'abandon.
Le questionnaire est orienté et incomplet, pourquoi ne pas les réorienter et le compléter ?
En faire la base de la discussion avec les évaluateurs ?
Ca ne servira sans doute à rien contre le PROJET libéral, mais ça nous ferais sans doute beaucoup de bien de commencer à reprendre notre parole.
- LefterisEsprit sacré
On ne peut même pas répondre aux questions, elles parlent d'un univers qui n'est pas le nôtre, de questions sans objet. Il faut parler, oui, mais rentrer dans le lard des évaluateurs dépêchés pour nous insulter (car oui, ce sont des insultes, comme le font remonter ceux qui en sont déjà à cette étape, assortie de réunionite aiguë), puis nous fouailler, nous manager, nous imposer de nous comporter en employés de l'établissement.Baldred a écrit:
Bien sûr... Et pourtant..
Et pourtant je n'ai jamais vu fonctionner la statégie du retrait, du "ça ne sert à rien", du " à quoi bon : tout est déjà écrit", de la chaise vide, sinon un peu plus de repli, un peu plus d'aigreur et d'abandon.
Le questionnaire est orienté et incomplet, pourquoi ne pas les réorienter et le compléter ?
En faire la base de la discussion avec les évaluateurs ?
Ca ne servira sans doute à rien contre le PROJET libéral, mais ça nous ferais sans doute beaucoup de bien de commencer à reprendre notre parole.
Effectivement, ce sera un baroud d'honneur, le projet néo-libéral sait très bien s'appuyer sur les intérêts individuels, trouver dans nos rangs des gens prêts à collaborer.Le système décrit par la Boëtie n'a pas pris une ride, il suffit de le transposer dans un autre décor. Avancements rapides, décharges, postes choisis et choyés... Dans mon académie, le marchand de compétences a doublé tout le monde au turbo, par exemple.
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- BaldredSage
Non, toutes les questions ne sont pas sans objets, ce ne sont simplement pas d'abord les nôtres, où elles sont biaisées et il en manque beaucoup pour esperer arriver à une "évaluation utile".( )Lefteris a écrit:On ne peut même pas répondre aux questions, elles parlent d'un univers qui n'est pas le nôtre, de questions sans objet. Il faut parler, oui, mais rentrer dans le lard des évaluateurs dépêchés pour nous insulter (car oui, ce sont des insultes, comme le font remonter ceux qui en sont déjà à cette étape, assortie de réunionite aiguë), puis nous fouailler, nous manager, nous imposer de nous comporter en employés de l'établissement.Baldred a écrit:
Bien sûr... Et pourtant..
Et pourtant je n'ai jamais vu fonctionner la statégie du retrait, du "ça ne sert à rien", du " à quoi bon : tout est déjà écrit", de la chaise vide, sinon un peu plus de repli, un peu plus d'aigreur et d'abandon.
Le questionnaire est orienté et incomplet, pourquoi ne pas les réorienter et le compléter ?
En faire la base de la discussion avec les évaluateurs ?
Ca ne servira sans doute à rien contre le PROJET libéral, mais ça nous ferais sans doute beaucoup de bien de commencer à reprendre notre parole.
Non, les gens ne parlent pas de rentrer dans le lard mais de boycotter, c'est à dire l'inverse. Le débat est évidemment désamorcé par le choix de quelques enseignants pour le "pilotage". Les élèves vont s'exprimer, les parents aussi, je doute que notre silence se fasse tellement entendre..., les profs volontaires ou désignés ne sont d'ailleurs pas forcément complaisants mais ont besoin d'être soutenus par autre chose que des :" pffff ça ne sert à rien", ou du silence.
- LefterisEsprit sacré
Non, ces questions ne sont pas les nôtres en effet, puisqu"outre le vocabulaire qui nous est étranger, nous ne sommes pas les employés d'un établissement, et que ce qu'y s'y passe ne vient majoritairement que des répercussions d'une politique générale. Un enseignant n'a avec son établissement qu'un lien aléatoire, contingent, lié à ses points de mutation, à son domicile, il est là comme il pourrait être ailleurs. Il est avant tout fonctionnaire d'Etat, de la République, et au service de la transmission d'un savoir qui ne saurait changer selon des décisions locales. Voilà pur le premier point.Baldred a écrit:
Non, toutes les questions ne sont pas sans objets, ce ne sont simplement pas d'abord les nôtres, où elles sont biaisées et il en manque beaucoup pour esperer arriver à une "évaluation utile".( )
Non, les gens ne parlent pas de rentrer dans le lard mais de boycotter, c'est à dire l'inverse. Le débat est évidemment désamorcé par le choix de quelques enseignants pour le "pilotage". Les élèves vont s'exprimer, les parents aussi, je doute que notre silence se fasse tellement entendre..., les profs volontaires ou désignés ne sont d'ailleurs pas forcément complaisants mais ont besoin d'être soutenus par autre chose que des :" pffff ça ne sert à rien", ou du silence.
Ensuite, le boycott, qui n'est que le refus de jouer selon les règles d'un jeu cynique et imposé, n'est pas incompatible avec le fait de rentrer dans le lard. Les larbins chargé de "l'évaluation" doivent entendre certaines vérités dans ces réunions que j'imagine interminables. Ensuite, il faudra freiner des quatre fers, s'opposer, ne pas faire. Quant aux collègues désignés ou volontaires, ils ont leur part de responsabilité, je suis désolé. Il y a des moments où il faut savoir dire non.
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- Vautrin84Niveau 10
Nous ne sommes pas (encore) concernés dans mon établissement : quelqu'un pourrait-il transmettre ce fameux questionnaire ?
_________________
15e année dans l'EN !
- Spoiler:
- - 2023/2024 (T12) : 1 6e + 2 3e + section Histoire des Arts 6e/5e/4e/3e [+ 1 stagiaire]
- 2022/2023 (T11) : 1 groupe de 6e + 2 3e (PP) + section Histoire des Arts 6e/5e/4e/3e [+ 1 stagiaire]
- 2021/2022 (T10) : 1 4e (PP) + 2 3e + section Histoire des Arts 6e/5e/4e [+ 2 étudiants stagiaires]
- 2020/2021 (T9) : 1 5e + 2 3e (PP) + section Histoire des Arts 6e & 5e [+ 1 stagiaire]
- 2019/2020 (T8) : 2 groupes de 6e (PP) + 2 4e + section Histoire des Arts 6e [+ 1 stagiaire]
- 2018/2019 (T7) : 2 groupes de 6e + 2 3e (PP) + UPE2A
- 2017/2018 (T6) : 1 5e + 2 4e + 1 3e (PP)
- 2016/2017 (T5) : 2 5e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2015/2016 (T4) : 1 6e + 1 4e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2014/2015 (T3) : 1 6e + 1 5e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2013/2014 (T2) : 1 6e (PP) + 2 4e + 1 3e
- 2012/2013 (T1) : 2 5e + 2 3e
- 2011/2012 (stagiaire) : 2 5e + 2 4e
- 2009/2011 (AP Lettres) : 2de + 1re ES/L/S + Tle L
- LefterisEsprit sacré
Ben non, il est en ligne, avec des questions fermées à cocher.Vautrin84 a écrit:Nous ne sommes pas (encore) concernés dans mon établissement : quelqu'un pourrait-il transmettre ce fameux questionnaire ?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- RubikNiveau 10
Avec une petite recherche Internet, on trouve ceci
- Fichiers joints
- LefterisEsprit sacré
Oui, c'est ça...Rubik a écrit:Avec une petite recherche Internet, on trouve ceci
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- BaldredSage
Lefteris a écrit:Non, ces questions ne sont pas les nôtres en effet, puisqu"outre le vocabulaire qui nous est étranger, nous ne sommes pas les employés d'un établissement, et que ce qu'y s'y passe ne vient majoritairement que des répercussions d'une politique générale. Un enseignant n'a avec son établissement qu'un lien aléatoire, contingent, lié à ses points de mutation, à son domicile, il est là comme il pourrait être ailleurs. Il est avant tout fonctionnaire d'Etat, de la République, et au service de la transmission d'un savoir qui ne saurait changer selon des décisions locales. Voilà pur le premier point.Baldred a écrit:
Non, toutes les questions ne sont pas sans objets, ce ne sont simplement pas d'abord les nôtres, où elles sont biaisées et il en manque beaucoup pour esperer arriver à une "évaluation utile".( )
Non, les gens ne parlent pas de rentrer dans le lard mais de boycotter, c'est à dire l'inverse. Le débat est évidemment désamorcé par le choix de quelques enseignants pour le "pilotage". Les élèves vont s'exprimer, les parents aussi, je doute que notre silence se fasse tellement entendre..., les profs volontaires ou désignés ne sont d'ailleurs pas forcément complaisants mais ont besoin d'être soutenus par autre chose que des :" pffff ça ne sert à rien", ou du silence.
Ensuite, le boycott, qui n'est que le refus de jouer selon les règles d'un jeu cynique et imposé, n'est pas incompatible avec le fait de rentrer dans le lard. Les larbins chargé de "l'évaluation" doivent entendre certaines vérités dans ces réunions que j'imagine interminables. Ensuite, il faudra freiner des quatre fers, s'opposer, ne pas faire. Quant aux collègues désignés ou volontaires, ils ont leur part de responsabilité, je suis désolé. Il y a des moments où il faut savoir dire non.
Nous avons je crois déjà divergé à partir d'un même constat, celui que tu exposes souvent sur ce forum.
Le vocabulaire est celui du MEN, c'est donc par force le nôtre et nous avons intérêt à le décoder.
Il n'y a pas de doute sur ce que cache "l'autonomie des établissements", pourquoi reviens-tu là-dessus ? Personne et surtout pas moi qui le dénonce depuis le début n'est dupe des objectifs de ce questionnaire. La question n'est pas là.
La question est bien de savoir comment s'y opposer. J'ai évoqué dans un message auquel tu as donné suite notre alternative : faire exploser le truc de l'intérieur ou le boycotter.
Tu as raison, il faut savoir dire non, mais quel est la meilleure façon ? Je suis très fan de Bartelby, mais il meurt à la fin.
Tu dis :" freiner des quatre fers, s'opposer, ne pas faire" concrètement ça donne quoi ?
Les syndicats et les vrais pros de l'enseignement ont déserté le Grenelle. Résultat ? Il aurait peut-être fallu organiser un contre-Grenelle , ou participer pour bloquer les débats ronronnants. Mais une fois de plus, on a "préféré ne pas faire".
Enfin, dans les quelques établissements que je connais, les profs qui ont accepté d'être dans le comité de pilotage y sont allés précisément pour dire non plutôt que rien. Je ne dis pas que ce soit partout le cas, mais ça existe, et je trouve ça plutôt très courageux. (au cas où.. j'ai refusé, mais je suis pas sûr d'avoir bien fait)
- LefterisEsprit sacré
Baldred a écrit: Nous avons je crois déjà divergé à partir d'un même constat, celui que tu exposes souvent sur ce forum.
Le vocabulaire est celui du MEN, c'est donc par force le nôtre et nous avons intérêt à le décoder.
Ah non ! Intérêt à décoder ce langage, oui, certes, et je ne m'en prive pas. Mais le mien, hors de question. Comme salarié, je le subis, comme je subis ces gens, leur jargon, leur idéologie, mais crois bien que je n'ai strictement rien à voir avec eux, ni de loin ni de près. La seule chose qu'ils pourraient m'apporter, c'est e marcher du pied gauche dessus.
Le boycotter, parce que de l'intérieur impossible, puis dans la réunionite qui va suivre, rentrer dans le lard.
La question est bien de savoir comment s'y opposer. J'ai évoqué dans un message auquel tu as donné suite notre alternative : faire exploser le truc de l'intérieur ou le boycotter.
Ne pas faire, ou faire en trainant les pieds si vraiment on ne sait/ne peut s'opposer (méthode du soldat). Je ne conseillerais jamais à personne de risquer son gagne-pain.Tu as raison, il faut savoir dire non, mais quel est la meilleure façon ? Je suis très fan de Bartelby, mais il meurt à la fin.
Tu dis :" freiner des quatre fers, s'opposer, ne pas faire" concrètement ça donne quoi ?
Les syndicats sont éclipsés, divisés, invisibilisés par la presse, et d'ailleurs ça ne veut rien dire : deux d'entre eux au moins sont des "syndicats" ( dans leur forme juridique) d'accompagnement , et ce sont d'ailleurs ceux de ce qu'on appelle l'encadrement . Le syndicalisme est aussi moribond dans l'EN que la transmission des savoirs.Les syndicats et les vrais pros de l'enseignement ont déserté le Grenelle. Résultat ? Il aurait peut-être fallu organiser un contre-Grenelle , ou participer pour bloquer les débats ronronnants. Mais une fois de plus, on a "préféré ne pas faire".
Ben moi j'ai vu soit des fayots, soit des naïfs qui croient que l'on va vraiment leur demander leur avis. Faut me présenter tes copains...
Enfin, dans les quelques établissements que je connais, les profs qui ont accepté d'être dans le comité de pilotage y sont allés précisément pour dire non plutôt que rien. Je ne dis pas que ce soit partout le cas, mais ça existe, et je trouve ça plutôt très courageux. (au cas où.. j'ai refusé, mais je suis pas sûr d'avoir bien fait)
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- BaldredSage
Ok, nous divergeons donc, ce qui n'est pas très grave.
Il faudrait bien sortir un jour de la déploration et de la malédiction.
Il ne s'agit pas d'amis, juste des profs qui essaient, qui iront se confronter aux "évaluateurs" pour que le machine ne ronronne pas trop et qui n'ont pas besoin d'être traités de fayots ou de naïfs, ou laquais ou collabos ou autres termes fleuris par ceux qui préfèrent ne pas faire. Les 2 statégies pourraient d'ailleurs être complémentaires plutôt qu'opposées.
Il faudrait bien sortir un jour de la déploration et de la malédiction.
Il ne s'agit pas d'amis, juste des profs qui essaient, qui iront se confronter aux "évaluateurs" pour que le machine ne ronronne pas trop et qui n'ont pas besoin d'être traités de fayots ou de naïfs, ou laquais ou collabos ou autres termes fleuris par ceux qui préfèrent ne pas faire. Les 2 statégies pourraient d'ailleurs être complémentaires plutôt qu'opposées.
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- optimiser une correction de devoir: fiche d'autoévaluation?
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