- TontondubledNiveau 6
Beuveries, fesses à l'air et jeux douteux : un ancien professeur d'EPS du collège/lycée de Saint-Riquier à Amiens a dénoncé ces agissements de ses collègues à sa hiérarchie. Cela s'est soldé par une mutation qu'il vit comme une double peine. Il a par ailleurs déposé plainte pour agression sexuelle. Il témoigne.
France 3 Régions : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/somme/amiens/je-veux-que-les-parents-soient-au-courant-un-professeur-denonce-des-soirees-alcoolisees-pendant-un-voyage-scolaire-3040172.html
La Dépêche du Midi : https://www.ladepeche.fr/2024/10/01/fesses-a-lair-agression-sexuelle-alcool-un-professeur-deps-denonce-les-derives-de-ses-collegues-lors-dun-voyage-scolaire-et-se-fait-muter-12232409.php
Le Courrier Picard : https://www.courrier-picard.fr/id562671/article/2024-09-24/amiens-une-plainte-deposee-apres-les-soirees-alcoolisees-entre-profs-lors-dun
France 3 Régions : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/somme/amiens/je-veux-que-les-parents-soient-au-courant-un-professeur-denonce-des-soirees-alcoolisees-pendant-un-voyage-scolaire-3040172.html
La Dépêche du Midi : https://www.ladepeche.fr/2024/10/01/fesses-a-lair-agression-sexuelle-alcool-un-professeur-deps-denonce-les-derives-de-ses-collegues-lors-dun-voyage-scolaire-et-se-fait-muter-12232409.php
Le Courrier Picard : https://www.courrier-picard.fr/id562671/article/2024-09-24/amiens-une-plainte-deposee-apres-les-soirees-alcoolisees-entre-profs-lors-dun
- Fred1Niveau 1
Bonjour,
A la lecture de cette supposée sordide affaire, selon moi, l'administration a pris la bonne décision. Dans sa situation, j'aurais pris cette mutation comme une mesure de protection pour ce professeur d'EPS et non pas comme une sanction, d'autant que si j'ai bien compris il reste à Amiens. L'administration a en outre veillé à rétablir une certaine sérénité dans l'établissement.
Les éventuelles sanctions seront déclenchées à l'issue de l'enquête pénale et administrative.
En tout cas, si les faits sont avérés, je trouve la démarche de ce professeur très courageuse.....
A la lecture de cette supposée sordide affaire, selon moi, l'administration a pris la bonne décision. Dans sa situation, j'aurais pris cette mutation comme une mesure de protection pour ce professeur d'EPS et non pas comme une sanction, d'autant que si j'ai bien compris il reste à Amiens. L'administration a en outre veillé à rétablir une certaine sérénité dans l'établissement.
Les éventuelles sanctions seront déclenchées à l'issue de l'enquête pénale et administrative.
En tout cas, si les faits sont avérés, je trouve la démarche de ce professeur très courageuse.....
Tontondubled a écrit:Beuveries, fesses à l'air et jeux douteux : un ancien professeur d'EPS du collège/lycée de Saint-Riquier à Amiens a dénoncé ces agissements de ses collègues à sa hiérarchie. Cela s'est soldé par une mutation qu'il vit comme une double peine. Il a par ailleurs déposé plainte pour agression sexuelle. Il témoigne.
France 3 Régions : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/somme/amiens/je-veux-que-les-parents-soient-au-courant-un-professeur-denonce-des-soirees-alcoolisees-pendant-un-voyage-scolaire-3040172.html
La Dépêche du Midi : https://www.ladepeche.fr/2024/10/01/fesses-a-lair-agression-sexuelle-alcool-un-professeur-deps-denonce-les-derives-de-ses-collegues-lors-dun-voyage-scolaire-et-se-fait-muter-12232409.php
Le Courrier Picard : https://www.courrier-picard.fr/id562671/article/2024-09-24/amiens-une-plainte-deposee-apres-les-soirees-alcoolisees-entre-profs-lors-dun
- Estelle60Niveau 5
Fred1 a écrit:Bonjour,
A la lecture de cette supposée sordide affaire, selon moi, l'administration a pris la bonne décision. Dans sa situation, j'aurais pris cette mutation comme une mesure de protection pour ce professeur d'EPS et non pas comme une sanction, d'autant que si j'ai bien compris il reste à Amiens. L'administration a en outre veillé à rétablir une certaine sérénité dans l'établissement.
Les éventuelles sanctions seront déclenchées à l'issue de l'enquête pénale et administrative.
En tout cas, si les faits sont avérés, je trouve la démarche de ce professeur très courageuse.....Tontondubled a écrit:Beuveries, fesses à l'air et jeux douteux : un ancien professeur d'EPS du collège/lycée de Saint-Riquier à Amiens a dénoncé ces agissements de ses collègues à sa hiérarchie. Cela s'est soldé par une mutation qu'il vit comme une double peine. Il a par ailleurs déposé plainte pour agression sexuelle. Il témoigne.
France 3 Régions : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/somme/amiens/je-veux-que-les-parents-soient-au-courant-un-professeur-denonce-des-soirees-alcoolisees-pendant-un-voyage-scolaire-3040172.html
Les choses ne sont pas si simples que cela, certes ce n'est pas très intelligent de faire ça, mais les collègues ont fait ça dans un cadre entre adultes et les élèves ne sont pas impliqués la dedans. Disons qu'un rappelle à l'ordre de la CDE aurait été suffisant. On sent un règlement de compte dans cette histoire bien sordide, que tout cela sorte dans la presse m'étonne.
La Dépêche du Midi : https://www.ladepeche.fr/2024/10/01/fesses-a-lair-agression-sexuelle-alcool-un-professeur-deps-denonce-les-derives-de-ses-collegues-lors-dun-voyage-scolaire-et-se-fait-muter-12232409.php
Le Courrier Picard : https://www.courrier-picard.fr/id562671/article/2024-09-24/amiens-une-plainte-deposee-apres-les-soirees-alcoolisees-entre-profs-lors-dun
- Fabrice25Habitué du forum
Fred1 a écrit:Bonjour,
A la lecture de cette supposée sordide affaire, selon moi, l'administration a pris la bonne décision. Dans sa situation, j'aurais pris cette mutation comme une mesure de protection pour ce professeur d'EPS et non pas comme une sanction.
Et pourquoi ne pas muter ceux qui sont à l'origine du problème ? Pourquoi ce serait aux victimes de changer d'établissement, de devoir s'adapter à un nouvel environnement de travail (peut-être plus éloigné de leur domicile, ce qui est en leur défaveur) ? Et pour peu qu'il ait grillé tout ses points pour obtenir cet établissement, tu ne perçois toujours pas l'injustice ?
Sans parler de la perte de 400€ de salaire liée à son service dans son nouvel établissement...
J'espère qu'il pourra trouver un accompagnement émotionnel et juridique auprès de ses proches et d'un syndicat.
Ce qui me sidère, c'est la réaction de la cheffe d'établissement qui, une fois alertée, a simplement "remonté les bretelles" aux professeurs incriminés....
- CasparProphète
Il s'est senti tellement protégé qu'il n'a pas repris le travail à la rentrée. C'est quand même surprenant que, comme souvent, ce soit la victime qui est exfiltrée tandis que ses collègues continuent leur petite vie bien tranquillement.
- JennyMédiateur
Caspar a écrit:Il s'est senti tellement protégé qu'il n'a pas repris le travail à la rentrée. C'est quand même surprenant que, comme souvent, ce soit la victime qui est exfiltrée tandis que ses collègues continuent leur petite vie bien tranquillement.
+1. C'est une honte.
On parle, entre autres, d'un collègue agressé sexuellement. Ecrire qu'un rappel à l'ordre du chef d'établissement aurait suffit, c'est hallucinant.
@Estelle60 : peux-tu corriger les balises ?
- GanbatteHabitué du forum
Le problème dans ces situations, c'est que la plainte suscite une enquête, et que tant qu'elle n'est pas finie, on ne peut pas prononcer de sanction ni éloigner les auteurs, jusqu'ici présumés innocents.
La seule mesure possible, c'est mettre en sécurité la victime.
C'est nul et révoltant, mais on ne peut pas faire autrement dans les principes du Droit.
La seule mesure possible, c'est mettre en sécurité la victime.
C'est nul et révoltant, mais on ne peut pas faire autrement dans les principes du Droit.
- JennyMédiateur
J'ai pourtant déjà vu des cas de suspension (dans le public).
Edit : Vu que c'est du privé dans ce cas là, je ne sais pas si c'est possible...
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F13970La suspension de fonctions consiste à éloigner temporairement du service un agent public ayant commis des actes pouvant constituer une faute disciplinaire et perturber le fonctionnement du service. Ce n'est pas une sanction disciplinaire.
Edit : Vu que c'est du privé dans ce cas là, je ne sais pas si c'est possible...
- glucheNiveau 10
Si j ai bien compris la plainte a été déposée apres la mutation. Et pour protéger le professeur, une affectation provisoire, discutée avec lui, serait mieux passée. Il ne fait pas bon être victime de ses collègues dans l'EN.Ganbatte a écrit:Le problème dans ces situations, c'est que la plainte suscite une enquête, et que tant qu'elle n'est pas finie, on ne peut pas prononcer de sanction ni éloigner les auteurs, jusqu'ici présumés innocents.
La seule mesure possible, c'est mettre en sécurité la victime.
C'est nul et révoltant, mais on ne peut pas faire autrement dans les principes du Droit.
- GanbatteHabitué du forum
Jenny a écrit:J'ai pourtant déjà vu des cas de suspension (dans le public).
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F13970La suspension de fonctions consiste à éloigner temporairement du service un agent public ayant commis des actes pouvant constituer une faute disciplinaire et perturber le fonctionnement du service. Ce n'est pas une sanction disciplinaire.
Edit : Vu que c'est du privé dans ce cas là, je ne sais pas si c'est possible...
Tu as tout à fait raison, mais c'est limité à quatre mois, et c'est compliqué de suspendre toute une équipe. Peut-être que le fait que la victime soit un homme explique ce traitement un peu léger en apparence.
- Fabrice25Habitué du forum
Ganbatte a écrit:Le problème dans ces situations, c'est que la plainte suscite une enquête, et que tant qu'elle n'est pas finie, on ne peut pas prononcer de sanction ni éloigner les auteurs, jusqu'ici présumés innocents.
La seule mesure possible, c'est mettre en sécurité la victime.
C'est nul et révoltant, mais on ne peut pas faire autrement dans les principes du Droit.
L'argument est difficilement recevable puisque :
- la plainte a été déposée après la mutation forcée
- Même si elle l'avait été avant, le motif de la mutation est "dans l'intérêt du service", donc il aurait toujours été possible de déplacer les auteurs de ces actes qui sont avérés (et reconnus par eux-mêmes) dans l'intérêt du service, sans que cela soit considéré comme une sanction (puisque d'après le rectorat, cela ne peut pas être considéré comme une sanction)...
- Estelle60Niveau 5
Jenny a écrit:Caspar a écrit:Il s'est senti tellement protégé qu'il n'a pas repris le travail à la rentrée. C'est quand même surprenant que, comme souvent, ce soit la victime qui est exfiltrée tandis que ses collègues continuent leur petite vie bien tranquillement.
+1. C'est une honte.
On parle, entre autres, d'un collègue agressé sexuellement. Ecrire qu'un rappel à l'ordre du chef d'établissement aurait suffit, c'est hallucinant.
@Estelle60 : peux-tu corriger les balises ?
Les faits sont avérés ? Il y a eu un procès suivi d'une condamnation ? Dans ce genre de conflit entre collègues, j'en appelle à la prudence.
- JennyMédiateur
Juste un rappel à l'ordre dans ce cas, ça aurait été s'assurer de ne pas faire de vague. Il faut justement qu'il y ait une procédure pour mettre cette histoire au clair (et l'administration aurait pu les suspendre le temps de le faire).
Gambatte : Je me pose la même question...
Gambatte : Je me pose la même question...
- Fabrice25Habitué du forum
Estelle60 a écrit:Jenny a écrit:Caspar a écrit:Il s'est senti tellement protégé qu'il n'a pas repris le travail à la rentrée. C'est quand même surprenant que, comme souvent, ce soit la victime qui est exfiltrée tandis que ses collègues continuent leur petite vie bien tranquillement.
+1. C'est une honte.
On parle, entre autres, d'un collègue agressé sexuellement. Ecrire qu'un rappel à l'ordre du chef d'établissement aurait suffit, c'est hallucinant.
@Estelle60 : peux-tu corriger les balises ?
Les faits sont avérés ? Il y a eu un procès suivi d'une condamnation ? Dans ce genre de conflit entre collègues, j'en appelle à la prudence.
Les faits ont été filmés et on y reconnaît les professeurs... De plus, il est précisé dans l'article qu'ils se sont excusés pour leur agression sexuelle auprès de la victime : ils ont donc reconnu les faits puisqu'il y'a eu des excuses...
L'affaire est encore en cours donc ni procès ni condamnation mais elle a déjà été traitée en interne dans l'établissement d'où la véracité déjà établie des faits...
- Manu7Expert spécialisé
"Mais le jeu de l'olive c'est un jeu si on demande l'autorisation avant, il n'y a pas l'effet de surprise et ce n'est plus un jeu... C'est pas nouveau on y jouait aussi à mon époque..."
Voilà ce que certains profs peuvent dire et penser. Et même ceux qui sont scandalisés comme moi ne se précipitent pas pour faire un signalement. Chez les élèves on classe cela dans les rappels à l'ordre. Bref il y a encore du chemin.
Et cette histoire m'interpelle sur l'autre point, des profs ont-ils le droit de consommer de l'alcool le soir pendant des voyages scolaires ?
Voilà ce que certains profs peuvent dire et penser. Et même ceux qui sont scandalisés comme moi ne se précipitent pas pour faire un signalement. Chez les élèves on classe cela dans les rappels à l'ordre. Bref il y a encore du chemin.
Et cette histoire m'interpelle sur l'autre point, des profs ont-ils le droit de consommer de l'alcool le soir pendant des voyages scolaires ?
- JennyMédiateur
Manu7 a écrit:Mais le jeu de l'olive c'est un jeu si on demande l'autorisation avant il n'y a pas l'effet de surprise et ce n'est plus un jeu... C'est pas nouveau on y jouait aussi à mon époque..."
Voilà ce que certains profs peuvent dire et penser. Et même ceux qui sont scandalisés comme moi ne se précipitent pas pour faire un signalement. Chez les élèves on classe cela dans les rappels à l'ordre. Bref il y a encore du chemin.
Ce n'est certes pas nouveau, mais c'est une agression sexuelle voire un viol.
Réponse du Ministère au Sénat :
https://www.senat.fr/questions/base/2022/qSEQ220701038.htmlLa pratique du « jeu de l'olive » peut être considéré comme une agression sexuelle, voire un viol, dans la mesure où il s'agit d'un acte de pénétration non consenti et commis avec surprise, passible de sanctions pénales et disciplinaires. Le vadémécum pour prévenir, repérer et agir contre les comportements sexistes et les violences sexuelles, élaboré à destination des personnels, fait explicitement mention des « jeux » consistant à toucher sans leur consentement le corps d'autres élèves ainsi que de l'obligation, pour les personnels, de porter secours et de signaler à l'autorité judiciaire toute présomption de violences sexuelles (article 40 du code de procédure pénale).
(Ca concerne ici les élèves... Le ministère n'a visiblement pas imaginé que des enseignants puissent agresser sexuellement leurs collègues. ).
- HansNiveau 7
Comme c'était un enseignant titulaire du privé,
La mutation a été faite en Ccma, validé et décidé par les services du rectorat sans même que la cae n'ait été consulté.
La mutation a été faite en Ccma, validé et décidé par les services du rectorat sans même que la cae n'ait été consulté.
- gnafron2004Grand sage
Jenny a écrit:Manu7 a écrit:Mais le jeu de l'olive c'est un jeu si on demande l'autorisation avant il n'y a pas l'effet de surprise et ce n'est plus un jeu... C'est pas nouveau on y jouait aussi à mon époque..."
Voilà ce que certains profs peuvent dire et penser. Et même ceux qui sont scandalisés comme moi ne se précipitent pas pour faire un signalement. Chez les élèves on classe cela dans les rappels à l'ordre. Bref il y a encore du chemin.
Ce n'est certes pas nouveau, mais c'est une agression sexuelle voire un viol.
Réponse du Ministère au Sénat :
https://www.senat.fr/questions/base/2022/qSEQ220701038.htmlLa pratique du « jeu de l'olive » peut être considéré comme une agression sexuelle, voire un viol, dans la mesure où il s'agit d'un acte de pénétration non consenti et commis avec surprise, passible de sanctions pénales et disciplinaires. Le vadémécum pour prévenir, repérer et agir contre les comportements sexistes et les violences sexuelles, élaboré à destination des personnels, fait explicitement mention des « jeux » consistant à toucher sans leur consentement le corps d'autres élèves ainsi que de l'obligation, pour les personnels, de porter secours et de signaler à l'autorité judiciaire toute présomption de violences sexuelles (article 40 du code de procédure pénale).
(Ca concerne ici les élèves... Le ministère n'a visiblement pas imaginé que des enseignants puissent agresser sexuellement leurs collègues. ).
J'ai eu l'occasion il y a deux ou trois ans de faire un rapport d'incident pour un tel cas, la victime étant en pleurs à l'arrivée en classe, en sixième, et mon rapport n'a été suivi que d'un rappel à l'ordre à l'auteur de la part de la CPE. J'ai été choquée du peu d'importance accordé à cette agression.
Du coup, pour des adultes...
- JennyMédiateur
C'est le genre de cas où il faut vraiment faire un signalement au Procureur de la République.
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