Syndrome grippal : arrêt ou pas ?

Mon dilemme du moment:
- patraque depuis jeudi, mal de gorge et début de fièvre, mais comme j'ai peu de cours en fin de semaine j'y suis allé en force sous doliprane (et derrière un masque)
- depuis la fièvre augmente, rien de monstrueux, ça reste en dessous de 39°C
- j'ai un emploi du temps blindé lundi et mardi
- j'ai la possibilité d'avoir un rendez-vous lundi chez mon médecin traitant, mais vu les créneaux disponibles, si j'y vais, je ne vais pas au lycée
- et vu les symptômes, il est possible, mais pas garantit, que je sois de nouveau fonctionnel lundi matin (virus genre grippal, donc 4-5 jours)

A une autre époque je ne me serais même pas posé la question: même si la fièvre tombe lundi, je serais allé voir le médecin, au moins pour un jour d'arrêt convalescence, je décale mes cours et ça n'aurait pas eu de conséquence.

Sauf que là avec ces fichus groupes de spécialité, seul un arrêt d'une semaine entière est indolore. Si le médecin m'arrête lundi-mardi, je me retrouve avec une moitié de groupe qui aura eu TP et pas l'autre, et que je retrouve réunis après, c'est ingérable sauf à reformater lourdement la progression, ou à me casser la tête pour trouver de quoi occuper un groupe à rien faire pendant 2h - et je ne suis pas en état de me casser la tête. Et si je fais du ludique, l'autre groupe va être jaloux; et si je fais de l'exo d'entraînement, le groupe que j'ai va râler sur le moment, et le groupe que je n'ai pas va hurler à l'injustice pour l'évaluation   Sans parler de mes chers et nombreux groupes d'enseignement scientifique, dédoublés une semaine sur deux: ça va bien faire tourner en bourrique les techniciens si les TP ne sont plus alignés.

Vous feriez quoi à ma place ? Je m'oriente inconsciemment vers un lundi au lycée en mode zombie-doli. Pas par héroïsme hein, juste parce que c'est la solution qui, paradoxalement, représente l'enquiquinement minimal pour moi.

Beaucoup de Covid casse-patte autour de moi en ce moment, tu as fait un test  ?

Baldred a écrit:Beaucoup de Covid casse-patte autour de moi en ce moment, tu as fait un test  ?

Non. Je peux faire un saut à la pharmacie.
Si c'est positif, quelle est la marche à suivre ?

Ça dépend de ton état : de "bon pour le service" à arrêt de travail. A voir avec ton médecin.

Lagomorphe a écrit:

Baldred a écrit:Beaucoup de Covid casse-patte autour de moi en ce moment, tu as fait un test  ?

Non. Je peux faire un saut à la pharmacie.
Si c'est positif, quelle est la marche à suivre ?

A ma connaissance, consulter son médecin pour un arrêt de 2 jours avant recommencer de travailler avec le masque. C'est ce qui s'est passé pour une de mes collègues au printemps dernier (les 2 jours d'arrêt correspondaient aux 2 jours de fièvre, d'après le médecin). Nous étions tous surpris et choqués mais apparemment ce sont les directives données aux médecins.
Edit : Voici ce que je viens de trouver sur le net

Ouest France a écrit:À noter que l’isolement n’est plus obligatoire en cas de test positif. Il est en revanche recommandé de porter un masque, d’éviter les contacts avec les personnes à risque ou de favoriser le télétravail. Le ministère de la Santé rappelle qu’un « résultat positif au Covid-19 ne donne pas lieu à un arrêt de travail systématique. Les personnes positives devront s’adresser à leur médecin qui évaluera la nécessité d’adresser un arrêt de travail au patient. Le délai de carence appliqué est le même que pour les autres arrêts maladie »

source

Cleroli a écrit:

Lagomorphe a écrit:

Baldred a écrit:Beaucoup de Covid casse-patte autour de moi en ce moment, tu as fait un test  ?

Non. Je peux faire un saut à la pharmacie.
Si c'est positif, quelle est la marche à suivre ?

A ma connaissance, consulter son médecin pour un arrêt de 2 jours avant recommencer de travailler avec le masque. C'est ce qui s'est passé pour une de mes collègues au printemps dernier (les 2 jours d'arrêt correspondaient aux 2 jours de fièvre, d'après le médecin). Nous étions tous surpris et choqués mais apparemment ce sont les directives données aux médecins.

Merci !
Grosso modo les deux jours de fièvre correspondraient pour moi à vendredi-samedi +/- dimanche, avec un peu de chance je serai bon pour le service lundi
Mais quelle peste ces groupes de spé multiclasses, on finit par se faire des noeuds au cerveau pour choisir entre se soigner et devoir refaire 12h de cours...

Moi, c'est l'inverse, à une autre époque, j'aurais tout fait pour maintenir mes cours... Maintenant, là, clairement, c'est ma santé et mon bien-être d'abord. Les élèves, ils s'en remettront (on s'en fiche de leurs états d'âme). C'est casse-pieds pour les progressions et tout ça, je comprends, mais bon, passer des journées atroces au lycée, c'est pas génial non plus.

Par contre, en effet, tu seras peut-être mieux lundi avec du repos ce week-end.

Perso, grippe ou Covid, c’est arrêt car besoin de repos. Il est difficile de travailler quand on est dans le brouillard.
Qui plus est, il faut aussi penser que dans les classes, il y a des élèves qu’on peut contaminer et qui peuvent rester asymptomatiques tout en apportant le virus chez eux où vivent peut être des personnages agrès, immunodeprimees ou des nourrissons.
Si masque, c’est FFP2 voire FFP3 qui est conseillé.

Tu peux aller faire un test grippe et/ou Covid en pharmacie.

Je te souhaite bon courage car commencer l’année scolaire malade et stressée par les groupes de niveaux c’est pas évident.
Prends bien soin de toi.

Les virus ont aussi fait leur rentrée et ils sont plus en forme que nous. Le covid attrapé en fin de première semaine m’a tellement terrassée que je n’ai pas craché sur mes cinq jours d’arrêt, et il m’a fallu dix jours en tout pour me sentir guérie. De retour en classe, ça mouche, tousse et se plaint de fatigue dans toutes les classes, ainsi qu’en salle des profs. Certains viennent même bien malades, ce que je peine à comprendre en dehors d’un rhume.

madu a écrit:Les virus ont aussi fait leur rentrée et ils sont plus en forme que nous. Le covid attrapé en fin de première semaine m’a tellement terrassée que je n’ai pas craché sur mes cinq jours d’arrêt, et il m’a fallu dix jours en tout pour me sentir guérie. De retour en classe, ça mouche, tousse et se plaint de fatigue dans toutes les classes, ainsi qu’en salle des profs. Certains viennent même bien malades, ce que je peine à comprendre en dehors d’un rhume.

Pour être arrêté il faut avoir un médecin à proximité et pouvoir le voir rapidement, que ce médecin délivre des arrêts (y compris aux profs, beaucoup ont encore d'énormes préjugés sur ce métier pas bien fatigant), pouvoir assumer financièrement le jour de carence... Même avec la meilleure volonté du monde, parfois on n'a juste pas d'autre choix que d'aller travailler en étant malade.

Danska a écrit:

madu a écrit:Les virus ont aussi fait leur rentrée et ils sont plus en forme que nous. Le covid attrapé en fin de première semaine m’a tellement terrassée que je n’ai pas craché sur mes cinq jours d’arrêt, et il m’a fallu dix jours en tout pour me sentir guérie. De retour en classe, ça mouche, tousse et se plaint de fatigue dans toutes les classes, ainsi qu’en salle des profs. Certains viennent même bien malades, ce que je peine à comprendre en dehors d’un rhume.

Pour être arrêté il faut avoir un médecin à proximité et pouvoir le voir rapidement, que ce médecin délivre des arrêts (y compris aux profs, beaucoup ont encore d'énormes préjugés sur ce métier pas bien fatigant), pouvoir assumer financièrement le jour de carence... Même avec la meilleure volonté du monde, parfois on n'a juste pas d'autre choix que d'aller travailler en étant malade.

Exact. J'ai rendez-vous chez mon médecin lundi. J'ai pris un rendez-vous fin août... Et c'est comme ça que ce soit urgent ou pas.

Il reste la consultation en visio pour l’instant.

Hermiony a écrit:

Danska a écrit:

madu a écrit:Les virus ont aussi fait leur rentrée et ils sont plus en forme que nous. Le covid attrapé en fin de première semaine m’a tellement terrassée que je n’ai pas craché sur mes cinq jours d’arrêt, et il m’a fallu dix jours en tout pour me sentir guérie. De retour en classe, ça mouche, tousse et se plaint de fatigue dans toutes les classes, ainsi qu’en salle des profs. Certains viennent même bien malades, ce que je peine à comprendre en dehors d’un rhume.

Pour être arrêté il faut avoir un médecin à proximité et pouvoir le voir rapidement, que ce médecin délivre des arrêts (y compris aux profs, beaucoup ont encore d'énormes préjugés sur ce métier pas bien fatigant), pouvoir assumer financièrement le jour de carence... Même avec la meilleure volonté du monde, parfois on n'a juste pas d'autre choix que d'aller travailler en étant malade.

Exact. J'ai rendez-vous chez mon médecin lundi. J'ai pris un rendez-vous fin août... Et c'est comme ça que ce soit urgent ou pas.

J’imagine que j’aurais dû être plus précise mais parfois, je pense à la grippe notamment (ou une bonne gastro, j’imagine), se forcer à aller travailler c’est risquer d’aggraver son état, de mettre plus de temps à s’en remettre ou contaminer élèves et collègues. J’ai de la chance, je ne vis pas dans un désert médical et quand mon médecin n’est pas disponible, un collègue peut prendre le relais. Il rechigne souvent à donner un arrêt, mais par chance (bis) il a fait le covid dernièrement et, pour une fois, n’a pas été avare avec moi. Les collègues que je ne comprends pas sont ceux qui viennent travailler en mode héros, pas ceux qui n’ont pas accès aux soins.

Il y a un vrai risque de faire un malaise quand on a la grippe ou le Covid. Mais c’est quand même très compliqué de voir un médecin rapidement. Sur Doctolib, on a parfois la chance de se voir proposer un rendez-vous plus rapide en cochant la case appropriée (si quelqu’un annule on peut récupérer un rendez-vous). Sans ça le premier rendez-vous auquel je pouvais aller chez mon généraliste aurait été dans trois semaines.

madu a écrit: Les collègues que je ne comprends pas sont ceux qui viennent travailler en mode héros, pas ceux qui n’ont pas accès aux soins.

C'est parfois plus compliqué. Parfois, tu es si souvent malade que tu n'as pas le choix que de venir travailler, même si c'est dans un état second...  
J'ai été malade non stop de fin avril à mi-juillet, sans un jour d'arrêt, trois grosses bronchites, un bon covid d'une semaine et une toux persistante due à des reflux. J'ai fini l'année sur les rotules. Je ne me considère absolument pas comme une héroïne mais je ne pouvais pas me mettre en arrêt pendant plus de deux mois.

Et je suis à nouveau bien malade depuis lundi, à nouveau sous traitement, épuisée, j'ai cru que j'avais le covid à nouveau mais le test est négatif. Ce qui me "sauve", c'est d'être pas loin de mon collège, de n'avoir "que" 15h de cours avec des élèves sympas, heures réparties sur la semaine de manière à ce que je n'aie que 4h maxi par jour. Je ne serais pas en état de faire de longs trajets et d'assumer un service autre que le mien. Si c'était le cas, en effet, je serais en arrêt.
Avec une gastro, c'est en effet impossible d'aller travailler.

Lagomorphe, j'espère que le week-end te fera du bien. Ces groupes, c'est l'angoisse en effet, même si en fin de compte, ta santé doit primer sur tout le reste.

Jenny a écrit:Il reste la consultation en visio pour l’instant.

Et c’est vraiment un pis aller. Toux sèche depuis 1 semaine après la rentrée, le médecin vu en visio soupçonne une coqueluche mais pas sûr parce que je n’ai aucun autre symptôme. Résultat : une ordo pour du paracetamol et du L52.

Jenny a écrit:Il reste la consultation en visio pour l’instant.

Je vis en zone quasi blanche. Les visios, c'est soit avec l'image, soit avec le son, mais pas les deux en même temps.

Baldred a écrit:Beaucoup de Covid casse-patte autour de moi en ce moment, tu as fait un test  ?

Il y a aussi de nombreux cas de covid dans mon entourage et parmi les collègues. Tu as visiblement besoin d'être arrêtée et au repos. N'hésite pas. 
Bon courage.

Cher(e) Lagomorphe,

Si tu as la possibilité d’avoir un rdv chez le médecin, je dirais que mieux vaut aller le voir lundi (et si vraiment tu pètes la forme lundi matin au réveil tu peux appeler ton médecin pour annuler en lui expliquant). Et tant pis pour les groupes : trouve une façon d’assurer le cours en classe entière qui ne te rajoute pas une tonne de travail ou de stress, quitte à ce que ce soit un peu inconfortable ou sous-optimal pour les élèves, tant pis :-).

Tu peux aussi avoir des jours fériés, jours de grèves, sorties pédagogiques, journées de formation ou que sais-je qui tombent sur ces jours-là, et dans tous les cas cela aurait un impact sur l’alternance groupe/classe entière malheureusement.

Bon rétablissement !

Si c'est juste le nez qui coule. Un peu d'homéopathie et ça s'arrête. Pas besoin d'un arrêt pour ça... Nous ne sommes pas comme les élèves qui ne viennent pas en cours au moindre bobo ou le nez qui coule un peu !

Restonszen a écrit:Si c'est juste le nez qui coule. Un peu d'homéopathie et ça s'arrête. Pas besoin d'un arrêt pour ça... Nous ne sommes pas comme les élèves qui ne viennent pas en cours au moindre bobo ou le nez qui coule un peu !

Un peu d’homéopathie y a vraiment des champions quand même. Et si c’est le Covid, un peu de chloroquine ?

Restonszen a écrit:Si c'est juste le nez qui coule. Un peu d'homéopathie et ça s'arrête. Pas besoin d'un arrêt pour ça... Nous ne sommes pas comme les élèves qui ne viennent pas en cours au moindre bobo ou le nez qui coule un peu !

Et pourtant vous écrivez cela d'un ton péremptoire, comme si "nous" étions des élèves qu'il faut rappeler à l'ordre.

Symptôme déjà pas syndrome pour le titre su sujet.


Ensuite la personne qui s'interrogeait ne parlait pas d’un simple "nez qui coule"... No comment pour le "conseil".



Sinon :

Vraiment s’il y a fièvre (je viens de me faire 3 jours comme ça, pas de rdv médecin possible, pas de place), c'est compliqué de faire cours. Je l’ai déjà fait mais vraiment à chaque fois je me dis que j’aurais dû éviter. C'est un calvaire, épuisant et sans compter sur le fait qu'on risque de contaminer un tas de monde.
Mais c'est un ressenti personnel.
Juste un mal de gorge et un peu patraque, je vais en classe. La fièvre c'est autre chose et si je peux j’évite d’aller bosser.
Je ne juge pas, je ne suis pas dans la vie des gens. Et si ensuite le travail est assuré sur l’année,  pas de problème,  on peut être malade de temps en temps. Le tout est d’être organisé et ne pas abuser.

Lagomorphe a écrit:

Baldred a écrit:Beaucoup de Covid casse-patte autour de moi en ce moment, tu as fait un test  ?

Non. Je peux faire un saut à la pharmacie.
Si c'est positif, quelle est la marche à suivre ?

Par téléphone le médecin m’a dit cette semaine : du doliprane, s’hydrater, porter un masque. Pas d’arrêt.  
J’avais de la fièvre (entre autres symptômes),  je n’ai pas osé insister pour un rdv et un arrêt même très court car il me disait que c'était plein. J’aurais dû.  C'était infernal.

Je lis ce fil... Je ne pense pas qu'on décide d'un arrêt (qu'on ait des demis-groupes ou autre ). Le médecin doit décider... Si fièvre marquée, je ne vois pas comment on peut faire cours, donc le médecin doit faire un arrêt.Cela pose un problème pour la progression de vos groupes ? Ce n'est pas ton problème, tu es malade, c'est tout. Après covid ou pas, peu importe aujourd'hui.  Moi, j'ai régulièrement des rhumes horribles, qui durent sans fièvre, je ne me teste même pas.. Je vais travailler (mais ce n'est pas marrant, j'avoue !). Comme on dit certains, la santé avant tout... Si le médecin le prescrit.