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- ProflambdadaHabitué du forum
Je lis ce fil... Je ne pense pas qu'on décide d'un arrêt (qu'on ait des demis-groupes ou autre ). Le médecin doit décider... Si fièvre marquée, je ne vois pas comment on peut faire cours, donc le médecin doit faire un arrêt.Cela pose un problème pour la progression de vos groupes ? Ce n'est pas ton problème, tu es malade, c'est tout. Après covid ou pas, peu importe aujourd'hui. Moi, j'ai régulièrement des rhumes horribles, qui durent sans fièvre, je ne me teste même pas.. Je vais travailler (mais ce n'est pas marrant, j'avoue !). Comme on dit certains, la santé avant tout... Si le médecin le prescrit.
- DanskaProphète
Proflambdada a écrit:Je lis ce fil... Je ne pense pas qu'on décide d'un arrêt (qu'on ait des demis-groupes ou autre ).
On ne décide pas d'être arrêté, mais il suffit de ne pas prendre rendez-vous chez un médecin ou de jeter le papier de l'arrêt à la poubelle pour décider de ne pas être arrêté. C'est justement la question dans le cas de @Lagomorphe, si j'ai bien suivi.
- ProflambdadaHabitué du forum
J'ai bien compris cela mais pour moi, c'est un-non sens. Soit tu es malade, tu vas voir le médecin, soit tu sens que ça va (quasi ps de fièvre) et tu vas travailler (et tu vois si tu survis.. si non, tu vas voir le médecin).
- DanskaProphète
Entre "tout va bien" et "je vais mourir si j'essaye de travailler", il y a quelques nuances. Dont "je serais nettement mieux à la maison mais je peux tenir même si je ne vais pas être au top de mes performances", entre autres.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Danska a écrit:Proflambdada a écrit:Je lis ce fil... Je ne pense pas qu'on décide d'un arrêt (qu'on ait des demis-groupes ou autre ).
On ne décide pas d'être arrêté, mais il suffit de ne pas prendre rendez-vous chez un médecin ou de jeter le papier de l'arrêt à la poubelle pour décider de ne pas être arrêté. C'est justement la question dans le cas de @Lagomorphe, si j'ai bien suivi.
- ProflambdadaHabitué du forum
Et si l'arrêt pose problème pour les progressions multi-groupes, ce n'est pas le problème du malade qui est malade. Je comprends bien le questionnement hein mais on va où là ? On doit faire en fonction de son état, pas en fonction de l'organisation (actuellement délirante) de l'éducation nationale. Sinon on va où ? Pas de profs... Donc tu ne vas pas être en arrêt malgré une grippe sévère car sinon les élèves auront encore moins de cours que... SI tu étais là ? Je suis la première à tenir à faire toutes mes heures, quelque soit mon état de forme, mais il y a des limites. Ce n'est pas à nous de les poser. Je peux te dire que la personne vraiment malade ne se pose pas la question de savoir si elle va voir le médecin ou pas....
- ProflambdadaHabitué du forum
Aperçu par hasard a écrit:Danska a écrit:Proflambdada a écrit:Je lis ce fil... Je ne pense pas qu'on décide d'un arrêt (qu'on ait des demis-groupes ou autre ).
On ne décide pas d'être arrêté, mais il suffit de ne pas prendre rendez-vous chez un médecin ou de jeter le papier de l'arrêt à la poubelle pour décider de ne pas être arrêté. C'est justement la question dans le cas de @Lagomorphe, si j'ai bien suivi.
J'ai aussi compris... Merci. Dans ce cas, en caricaturant, tu ne te sens pas au bord du gouffre ou de la mort, tu te dis je peux bosser mais ça va être super dur. Bah tu y vas ou pas mais pour moi, c'est aberrant de se dire j'y vais (ou pas) car sinon cela met le bazar dans la progression du groupe. Attention, je l'entends, je raisonnerais d'ailleurs de la même façon mais soyons honnête... Cela donne l'impression d'un arrêt au choix et cela me gêne. Soit tu es en état de bosser soit non. Au médecin d'en décider. Et le débat devrait d'arrêter là, en tous les cas sur un forum (dans la tête de chacun, c'est autre chose...
- DanskaProphète
Proflambdada a écrit:Et si l'arrêt pose problème pour les progressions multi-groupes, ce n'est pas le problème du malade qui est malade. Je comprends bien le questionnement hein mais on va où là ? On doit faire en fonction de son état, pas en fonction de l'organisation (actuellement délirante) de l'éducation nationale. Sinon on va où ? Pas de profs... Donc tu ne vas pas être en arrêt malgré une grippe sévère car sinon les élèves auront encore moins de cours que... SI tu étais là ? Je suis la première à tenir à faire toutes mes heures, quelque soit mon état de forme, mais il y a des limites. Ce n'est pas à nous de les poser. Je peux te dire que la personne vraiment malade ne se pose pas la question de savoir si elle va voir le médecin ou pas....
C'est gentil de t'adresser directement à moi, mais en fait tu n'as aucune idée de ma situation. Juste pour le fun, je suis précisément arrêtée en ce moment et je viens de refuser une prolongation de cet arrêt - pour un certain nombre de raisons qui ne concernent que moi, mais que j'estime tout à fait valables.
Et c'est assez fabuleux de te voir assurer cash qu'une personne vraiment malade ne se pose pas la question de l'arrêt quand plusieurs collègues sur ce topic ont témoigné être aller au travail en étant malades parce que pas de médecin, pas de possibilité d'arrêt sur une longue durée, etc. Mais au moins ça résout le dilemme de @Lagomorphe : selon ta logique soit il est vraiment malade et ne se pose pas de question, soit il s'en pose et donc il n'est pas vraiment malade et peut bien faire son boulot. Ça doit être reposant de vivre dans un univers en noir et blanc, non ?
- ProflambdadaHabitué du forum
L''intérêt chevillé au corps des élèves" (même si on l'a pour beaucoup) me semble avoir ses limites.
- DanskaProphète
Relis le premier message : Lagomorphe s'inquiète qu'un arrêt lui donne paradoxalement du travail supplémentaire. Bref il s'inquiète de son intérêt personnel, pas de celui des élèves, et il a bien raison.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Proflambdada a écrit:Aperçu par hasard a écrit:Danska a écrit:Proflambdada a écrit:Je lis ce fil... Je ne pense pas qu'on décide d'un arrêt (qu'on ait des demis-groupes ou autre ).
On ne décide pas d'être arrêté, mais il suffit de ne pas prendre rendez-vous chez un médecin ou de jeter le papier de l'arrêt à la poubelle pour décider de ne pas être arrêté. C'est justement la question dans le cas de @Lagomorphe, si j'ai bien suivi.
J'ai aussi compris... Merci. Dans ce cas, en caricaturant, tu ne te sens pas au bord du gouffre ou de la mort, tu te dis je peux bosser mais ça va être super dur. Bah tu y vas ou pas mais pour moi, c'est aberrant de se dire j'y vais (ou pas) car sinon cela met le bazar dans la progression du groupe. Attention, je l'entends, je raisonnerais d'ailleurs de la même façon mais soyons honnête... Cela donne l'impression d'un arrêt au choix et cela me gêne. Soit tu es en état de bosser soit non. Au médecin d'en décider. Et le débat devrait d'arrêter là, en tous les cas sur un forum (dans la tête de chacun, c'est autre chose...
Oh, c'était une blague en passant, rien de plus. Mais j'aurais dû m'abstenir, tu as raison. D'ailleurs, je passe mon chemin.
- ProflambdadaHabitué du forum
Je ne m'adressai pas à toi en particulier, je répondais au sujet. Je ne suis pas censée savoir que tu es en arrêt et ce n'est pas le sujet. Je trouve simplement triste qu'un prof qui se sent malade se demande s'il va voir le médecin ou pas car il a des groupes et que s'il n'est pas là, cela va tout désorganiser... Je peux le comprendre (vraiment) mais avec recul, c'est aberrant, c'est tout. Il faut savoir revenir à la réalité de la vie. Ce n'est pas contre Lagomorphe que je comprends pleinement. Mais à moment, il faut raison garder. Lundi matin, tu te sens à plat ? Eh bien tu vas voir le médecin et les groupes A et B qui n'auront pas le cours prévu ? Eh bien c'est comme cela. Quand on se sent malade, on se sent malade. Et on voit le médecin. Je ne pense pas dire quelque chose de fou. A moins que vous pensiez qu'il faut aller bosser si on est à bout. Je ne le crois pas. Sur ce, bonne soirée et débats autour d'un truc qui paraitrait évident à tout le monde. A moins que dans l'éducation nationale, on soit si exceptionnel qu'on aille bosser alors qu'on est malade. Continuons comme cela et rien ne s'arrangera.
- ProflambdadaHabitué du forum
Et bien sûr si on a deux heures de cours à côté de chez soi sur une jour,née on peut tenir (si on n'est pas au fond du trou) mais que 7h dans la journée, quand on est entre deux, c'est pas possible. Bah là le médecin ajuste je pense (enfin j'espère).
- DanskaProphète
Proflambdada a écrit:Je ne m'adressai pas à toi en particulier, je répondais au sujet.
Un conseil alors pour la prochaine fois : évite les interpellations directes du type "je peux te dire que la personne vraiment malade ne se pose pas la question de savoir si elle va voir le médecin ou pas....", ça prêtera moins à confusion
A moins que dans l'éducation nationale, on soit si exceptionnel qu'on aille bosser alors qu'on est malade. Continuons comme cela et rien ne s'arrangera.
Parce que tu crois sérieusement que hors EN le professionnel en libéral va annuler tous ses rendez-vous de gaieté de cœur ? Que le chef d'entreprise ou l'artisan indépendant va planter là son travail en cours et perdre de l'argent ou des clients s'il peut faire autrement ? Que le cadre va tranquillement annuler une réunion importante en sachant qu'il va avoir un mal de chien à la recaser plus tard, et que ça va lui occasionner une grosse surcharge de boulot ? Que le salarié précaire en CDD va louper plusieurs journées de travail l'esprit serein ?
Encore une fois on n'est pas en train de discuter d'un cas où il est évident que la personne concernée n'est pas en état de travailler, ni d'une situation où l'arrêt de travail n'entraîne aucun inconvénient : le cas présent, c'est un professionnel qui serait mieux chez lui mais qui pense pouvoir tenir, même si c'est en mode zombie, et surtout qui a personnellement intérêt à ne pas être arrêté pour s'éviter davantage de travail par la suite. C'est si aberrant que ça d'hésiter dans un cas aussi précis que celui-ci ?
Si on a deux heures de cours à côté de chez soi sur une jour,née on peut tenir (si on n'est pas au fond du trou) mais que 7h dans la journée, quand on est entre deux, c'est pas possible. Bah là le médecin ajuste je pense
Pas compris, ni sur le fond ni sur la forme.
- ProflambdadaHabitué du forum
Assez simple à comprendre sur le fond et la forme...
A moins d'y mettre de la mauvaise volonté et de se croire au dessus des autres....
Et oui, je réitère, si tu n'es pas apte à effectuer 6 ou 7 h de cours journée, le médecin t'arrêtera... Après on n'est ni chef d'entreprise ni entrepreneur en libéral, juste prof avec le salaire qui va avec. Et oui, quand tu ne peux pas travailler car tu es malade, tu n'y vas pas.. Le médecin le décide. Soit tu peux y aller soit non. Inutile de disserter. Un vrai malade, alité, comprendra.
A moins d'y mettre de la mauvaise volonté et de se croire au dessus des autres....
Et oui, je réitère, si tu n'es pas apte à effectuer 6 ou 7 h de cours journée, le médecin t'arrêtera... Après on n'est ni chef d'entreprise ni entrepreneur en libéral, juste prof avec le salaire qui va avec. Et oui, quand tu ne peux pas travailler car tu es malade, tu n'y vas pas.. Le médecin le décide. Soit tu peux y aller soit non. Inutile de disserter. Un vrai malade, alité, comprendra.
- LédisséEsprit sacré
C'est vrai qu'il y a les vrais malades d'un côté, les faux malades de l'autre. Le vrai malade se reconnaît au fait qu'il est alité*, le faux malade au fait qu'il peut mettre un pied devant l'autre et assurer sa journée de boulot, même si c'est (1) en mode dégradé, (2) en souffrant, (3) en empirant son état au lieu de l'améliorer par du repos à la maison. Les choses sont quand même assez simples.
*Attention, avec les malades, c'est un peu comme avec les imparisyllabiques latins : on trouve de faux imparisyllabiques, qui ressemblent à s'y méprendre aux vrais imparisyllabiques mais sont des parisyllabiques déguisés ; de même, un malade peut avoir l'air vrai parce qu'alité, mais être capable de se traîner jusqu'aux toilettes (niveau 1 des nécessités), à la salle de bain (niveau 2 des nécessités), au frigo (niveau 3 des nécessités, on est de plus en plus proche du faux malade), voire jusqu'à son ordi pour le rapatrier dans son lit et zoner sur Neo (alerte faux malade, feignasse qui cherche juste à éviter les cours).
Pardon, je suis rarement sarcastique, mais là, j'ai du mal à me retenir.
*Attention, avec les malades, c'est un peu comme avec les imparisyllabiques latins : on trouve de faux imparisyllabiques, qui ressemblent à s'y méprendre aux vrais imparisyllabiques mais sont des parisyllabiques déguisés ; de même, un malade peut avoir l'air vrai parce qu'alité, mais être capable de se traîner jusqu'aux toilettes (niveau 1 des nécessités), à la salle de bain (niveau 2 des nécessités), au frigo (niveau 3 des nécessités, on est de plus en plus proche du faux malade), voire jusqu'à son ordi pour le rapatrier dans son lit et zoner sur Neo (alerte faux malade, feignasse qui cherche juste à éviter les cours).
Pardon, je suis rarement sarcastique, mais là, j'ai du mal à me retenir.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- MajuFidèle du forum
Je suppose que beaucoup de gens se posent pourtant la question: j'ai attrapé au vol un chiffre hier dans une émission sur France inter (je ne sais plus laquelle, il s'agissait d'une interview du directeur de la CNAM), le chiffre m'a paru aberrant mais il parlait d'un quart des arrêts maladie délivrés par un médecin en 2023 qui n'ont pas été pris. Donc 1/4 de ceux qui ont vu un médecin, et dont celui ci a jugé qu'ils n'étaient pas en état d'aller travailler ont finalement fait le choix d'y aller tout de même.Proflambdada a écrit:Et si l'arrêt pose problème pour les progressions multi-groupes, ce n'est pas le problème du malade qui est malade. Je comprends bien le questionnement hein mais on va où là ? On doit faire en fonction de son état, pas en fonction de l'organisation (actuellement délirante) de l'éducation nationale. Sinon on va où ? Pas de profs... Donc tu ne vas pas être en arrêt malgré une grippe sévère car sinon les élèves auront encore moins de cours que... SI tu étais là ? Je suis la première à tenir à faire toutes mes heures, quelque soit mon état de forme, mais il y a des limites. Ce n'est pas à nous de les poser. Je peux te dire que la personne vraiment malade ne se pose pas la question de savoir si elle va voir le médecin ou pas....
- bohuNiveau 8
Le médecin peut aussi prescrire un arrêt maladie le jour J et le patient être complètement remis le jour J+1 et retourner travailler avec l'aval du médecin.
- Ramanujan974Érudit
Perdre 200 balles si tu as 2h de cours, il y a de quoi hésiter.
Personnellement, un jour de carence correspond en gros à 3h de RCD. Ça me permet de voir si j'essaie de déplacer les heures pour ne pas avoir de jour de carence.
Personnellement, un jour de carence correspond en gros à 3h de RCD. Ça me permet de voir si j'essaie de déplacer les heures pour ne pas avoir de jour de carence.
- LagomorpheFidèle du forum
En ce qui me concerne, problème réglé: fièvre terminée ce matin, donc au boulot lundi. Pas au top, on va faire chauffer la machine à café, mais ça passera. Et ça colle avec ce que j'ai lu sur un covid variant XEC: mal de gorge puis 2 jours de fièvre.
Tu as parfaitement suivi @Danska ! Je peux décider de ne pas être arrêté, il suffit que je renonce à voir le médecin.
Voilà, il y a des nuances. Donc des interrogations du type aller bosser ou pas, qui dépendent à la fois de l'état du patient et des conséquences de son absence. En SVT et en PC, l'alternance cours/TP fait qu'une heure de l'un n'est pas échangeable avec une heure de l'autre. Une absence de moins d'une semaine oblige donc à faire passer en cours ce qu'on prévoyait de faire en TP, modifier les TP sur quelques semaines, donc modifier le matériel demandé au labo, c'est très pénible.
En fait mon questionnement initial ne tient que parce que mon médecin traitant est une licorne: il a toujours de la place. Je viens de vérifier sur doctolib, il y a toujours un créneau dispo demain. Sauf qu'il est en plein milieu de ma journée de cours, et je devais faire un choix entre prendre le RDV (et y aller, donc ne pas aller bosser) mais avec la crainte bizarre que je me pointe devant le médecin avec zéro symptômes si la fièvre est tombée, ou alors aller bosser.
Le problème est dans la crainte bizarre de passer pour un simulateur devant mon doc adoré. Mais d'après ce que je lis ici, la plupart des collègues n'ont absolument pas la possibilité d'avoir un RDV chez leur médecin traitant du jour au lendemain. Ils n'ont donc pas cette crainte: quand ils arrivent chez leur médecin pour un épisode fiévreux clairement incompatible avec une journée de cours, mais quatre ou cinq jours après, très probablement les symptômes ont en grande partie disparu...et ça se passe comment ? Le médecin les croit sur parole et prescrit un arrêt +/- antidaté ? Vraie question, je ne sais vraiment pas et j'aimerais savoir, mon généraliste en or n'étant pas plus éternel que moi.
Danska a écrit:Proflambdada a écrit:Je lis ce fil... Je ne pense pas qu'on décide d'un arrêt (qu'on ait des demis-groupes ou autre ).
On ne décide pas d'être arrêté, mais il suffit de ne pas prendre rendez-vous chez un médecin ou de jeter le papier de l'arrêt à la poubelle pour décider de ne pas être arrêté. C'est justement la question dans le cas de @Lagomorphe, si j'ai bien suivi.
Tu as parfaitement suivi @Danska ! Je peux décider de ne pas être arrêté, il suffit que je renonce à voir le médecin.
Proflambdada a écrit:J'ai bien compris cela mais pour moi, c'est un-non sens. Soit tu es malade, tu vas voir le médecin, soit tu sens que ça va (quasi ps de fièvre) et tu vas travailler (et tu vois si tu survis.. si non, tu vas voir le médecin).
Danska a écrit:Entre "tout va bien" et "je vais mourir si j'essaye de travailler", il y a quelques nuances. Dont "je serais nettement mieux à la maison mais je peux tenir même si je ne vais pas être au top de mes performances", entre autres.
Voilà, il y a des nuances. Donc des interrogations du type aller bosser ou pas, qui dépendent à la fois de l'état du patient et des conséquences de son absence. En SVT et en PC, l'alternance cours/TP fait qu'une heure de l'un n'est pas échangeable avec une heure de l'autre. Une absence de moins d'une semaine oblige donc à faire passer en cours ce qu'on prévoyait de faire en TP, modifier les TP sur quelques semaines, donc modifier le matériel demandé au labo, c'est très pénible.
En fait mon questionnement initial ne tient que parce que mon médecin traitant est une licorne: il a toujours de la place. Je viens de vérifier sur doctolib, il y a toujours un créneau dispo demain. Sauf qu'il est en plein milieu de ma journée de cours, et je devais faire un choix entre prendre le RDV (et y aller, donc ne pas aller bosser) mais avec la crainte bizarre que je me pointe devant le médecin avec zéro symptômes si la fièvre est tombée, ou alors aller bosser.
Le problème est dans la crainte bizarre de passer pour un simulateur devant mon doc adoré. Mais d'après ce que je lis ici, la plupart des collègues n'ont absolument pas la possibilité d'avoir un RDV chez leur médecin traitant du jour au lendemain. Ils n'ont donc pas cette crainte: quand ils arrivent chez leur médecin pour un épisode fiévreux clairement incompatible avec une journée de cours, mais quatre ou cinq jours après, très probablement les symptômes ont en grande partie disparu...et ça se passe comment ? Le médecin les croit sur parole et prescrit un arrêt +/- antidaté ? Vraie question, je ne sais vraiment pas et j'aimerais savoir, mon généraliste en or n'étant pas plus éternel que moi.
- HermionyGuide spirituel
Lagomorphe a écrit:En ce qui me concerne, problème réglé: fièvre terminée ce matin, donc au boulot lundi. Pas au top, on va faire chauffer la machine à café, mais ça passera. Et ça colle avec ce que j'ai lu sur un covid variant XEC: mal de gorge puis 2 jours de fièvre.Danska a écrit:Proflambdada a écrit:Je lis ce fil... Je ne pense pas qu'on décide d'un arrêt (qu'on ait des demis-groupes ou autre ).
On ne décide pas d'être arrêté, mais il suffit de ne pas prendre rendez-vous chez un médecin ou de jeter le papier de l'arrêt à la poubelle pour décider de ne pas être arrêté. C'est justement la question dans le cas de @Lagomorphe, si j'ai bien suivi.
Tu as parfaitement suivi @Danska ! Je peux décider de ne pas être arrêté, il suffit que je renonce à voir le médecin.Proflambdada a écrit:J'ai bien compris cela mais pour moi, c'est un-non sens. Soit tu es malade, tu vas voir le médecin, soit tu sens que ça va (quasi ps de fièvre) et tu vas travailler (et tu vois si tu survis.. si non, tu vas voir le médecin).Danska a écrit:Entre "tout va bien" et "je vais mourir si j'essaye de travailler", il y a quelques nuances. Dont "je serais nettement mieux à la maison mais je peux tenir même si je ne vais pas être au top de mes performances", entre autres.
Voilà, il y a des nuances. Donc des interrogations du type aller bosser ou pas, qui dépendent à la fois de l'état du patient et des conséquences de son absence. En SVT et en PC, l'alternance cours/TP fait qu'une heure de l'un n'est pas échangeable avec une heure de l'autre. Une absence de moins d'une semaine oblige donc à faire passer en cours ce qu'on prévoyait de faire en TP, modifier les TP sur quelques semaines, donc modifier le matériel demandé au labo, c'est très pénible.
En fait mon questionnement initial ne tient que parce que mon médecin traitant est une licorne: il a toujours de la place. Je viens de vérifier sur doctolib, il y a toujours un créneau dispo demain. Sauf qu'il est en plein milieu de ma journée de cours, et je devais faire un choix entre prendre le RDV (et y aller, donc ne pas aller bosser) mais avec la crainte bizarre que je me pointe devant le médecin avec zéro symptômes si la fièvre est tombée, ou alors aller bosser.
Le problème est dans la crainte bizarre de passer pour un simulateur devant mon doc adoré. Mais d'après ce que je lis ici, la plupart des collègues n'ont absolument pas la possibilité d'avoir un RDV chez leur médecin traitant du jour au lendemain. Ils n'ont donc pas cette crainte: quand ils arrivent chez leur médecin pour un épisode fiévreux clairement incompatible avec une journée de cours, mais quatre ou cinq jours après, très probablement les symptômes ont en grande partie disparu...et ça se passe comment ? Le médecin les croit sur parole et prescrit un arrêt +/- antidaté ? Vraie question, je ne sais vraiment pas et j'aimerais savoir, mon généraliste en or n'étant pas plus éternel que moi.
Pour répondre à ta dernière question : soit j'arrive à arracher un rendez-vous le lendemain de haute lutte et j'ai un arrêt pour le jour du rendez-vous et la veille, soit - comme je l'ai fait l'an dernier - je serre les dents, je compte sur un EDT pas trop pourri (c'était mon cas l'année dernière) et je vais bosser avec de la fièvre parce qu'on me dit au téléphone à 8h du matin, que non, il n'y a pas de rendez-vous avant deux jours...
- dandelionVénérable
Cette histoire d’arrêt de travail pour deux jours est une aberration qui conduit à encombrer inutilement les cabinets des médecins (et je ne suis pas la seule à le dire). Cela n’existe pas dans d’autres pays. La plupart du temps, les maladies virales ne nécessitent pas de voir un médecin, d’autant qu’il n’y a pas grand chose à faire si ce n’est boire beaucoup d’eau, prendre un doliprane et attendre que ça passe. A part induire des frais inutiles et des prescriptions de médicaments inutiles, je ne vois pas ce que ça apporte. C’est d’autant plus absurde qu’il y a la journée de carence et que donc il y a une sanction, que l’on soit ‘vraiment’ malade ou non.
- DanskaProphète
Lagomorphe a écrit:Le médecin les croit sur parole et prescrit un arrêt +/- antidaté ? Vraie question, je ne sais vraiment pas et j'aimerais savoir, mon généraliste en or n'étant pas plus éternel que moi.
Un arrêt antidaté est illégal ; certains médecins en font quand même, mais c'est loin d'être garanti. Sinon soit on va bosser malade, pas le choix, soit on ne va pas bosser et on essaye de s'arranger avec l'administration après, en essayant rattraper les cours manqués, en comptant sur la tolérance de la direction...
Le problème est le même pour les enfants malades d'ailleurs, peut-être même en pire : quand la crèche ou l'école refuse l'enfant malade, qu'il ne peut pas se garder tout seul et qu'aucun médecin n'est accessible pour signer un certificat en urgence, c'est la galère - et un jeune enfant malade, c'est fréquent.
@dandelion
- JennyMédiateur
dandelion a écrit:Cette histoire d’arrêt de travail pour deux jours est une aberration qui conduit à encombrer inutilement les cabinets des médecins (et je ne suis pas la seule à le dire). Cela n’existe pas dans d’autres pays. La plupart du temps, les maladies virales ne nécessitent pas de voir un médecin, d’autant qu’il n’y a pas grand chose à faire si ce n’est boire beaucoup d’eau, prendre un doliprane et attendre que ça passe. A part induire des frais inutiles et des prescriptions de médicaments inutiles, je ne vois pas ce que ça apporte. C’est d’autant plus absurde qu’il y a la journée de carence et que donc il y a une sanction, que l’on soit ‘vraiment’ malade ou non.
C'est la galère à chaque fois pour moi alors que j'ai une maladie chronique et un traitement. Ca se borne à "vous en avez pour combien de temps ? vous avez besoin que je vous renouvelle un médicament ? lequel ?".
Voilà, utile. Et une dépense pour la sécurité sociale aussi.
- LagomorpheFidèle du forum
dandelion a écrit:Cette histoire d’arrêt de travail pour deux jours est une aberration qui conduit à encombrer inutilement les cabinets des médecins (et je ne suis pas la seule à le dire). Cela n’existe pas dans d’autres pays. La plupart du temps, les maladies virales ne nécessitent pas de voir un médecin, d’autant qu’il n’y a pas grand chose à faire si ce n’est boire beaucoup d’eau, prendre un doliprane et attendre que ça passe. A part induire des frais inutiles et des prescriptions de médicaments inutiles, je ne vois pas ce que ça apporte. C’est d’autant plus absurde qu’il y a la journée de carence et que donc il y a une sanction, que l’on soit ‘vraiment’ malade ou non.
Attendre que ça passe, ok, mais au chaud chez soi. Ne serait-ce que pour ne pas contaminer les autres, et accessoirement pour se rétablir soi-même rapidement. Mon système immunitaire est performant, mais je doute qu'il le reste face à un virus respiratoire si en plus je dois affronter le froid dehors, l'air sec et surchauffé du lycée dedans, et 7h de cours dans la journée.
Or en l'absence d'arrêt de travail, si on ne va pas bosser, l'issue aléatoire dépend fortement de la direction: de rien à l'accusation d'abandon de poste en passant par le rattrapage de tout ou partie des heures manquées, rattrapage d'ailleurs plus ou moins infaisable en raison des EdT baroques à barrettes (depuis Blanquer au lycée, et Attal au collège).
Je ne connais pas les autres professions, mais il me semble que chez les enseignants que je connais - donc beaucoup - il n'y a nulle tendance à se faire porter pâle pour rien. On pourrait quand même faire un minimum confiance au professionnalisme de fonctionnaires de catégorie A avec un bac+5, et considérer qu'un test positif grippe/covid ou autre fait en pharmacie vaut arrêt de travail automatique de 2 jours, renouvelables si symptômes persistants, sans avoir besoin de consulter un médecin difficilement disponible - surtout que les maladies virales sont par définition contagieuses et que plein de gens les attrapent en même temps. Les généralistes font ce qu'ils peuvent, mais ils ne peuvent pas être disponibles au pied levé pour pondre cinquante paperasses ridicules par jour après avoir vaguement fichu un thermomètre dans l'oreille de chaque patient.
C'est plus généralement un biais qui me fascine (négativement) dans la logique de l'administration française: si je dis que je suis malade, on devrait a priori me croire, donc autoriser l'absence, quitte à diligenter un contrôle s'il y a un doute. La nécessité d'aller chercher moi-même (qui suis malade) une paperasse chez un médecin (à chercher moi-même) pour prouver mes dires revient à soupçonner a priori que je mens; or c'est à l'accusation d'apporter les preuves, me semble-t-il. C'est un peu comme le cumul d'activité, qui n'est possible qu'après autorisation acquise. Ma logique pencherait plutôt vers l'autorisation de principe (d'absence pour maladie, de cumul), avec contrôle possible (et pourquoi pas fréquent) - et évidemment sanction significative en cas de fraude.
Le combo "pas le droit de s'absenter pour raison de santé sans un arrêt en bonne et due forme" + "pas de médecin disponible rapidement" + "pas d'arrêt antidaté" finit par équivaloir à une interdiction de fait d'être malade...
- dandelionVénérable
Tout à fait d’accord Lagomorphe. La pratique de la vérification uniquement s’il y a doute est ce qui existe dans d’autres pays. Et je vois aussi beaucoup de collègues se rendre au travail malgré d’évidents problèmes de santé.
Forcer les gens à se rendre chez le médecin est parfois aussi contre-productif: on souffre en y allant et en attendant, et on risque de refiler son virus au reste de la population.
J’ajoute que les conditions de travail dans les établissements scolaires rendent souvent difficiles le fait d’aller travailler avec certains problèmes. Il n’y a pas d’ascenseur dans mon établissement, comment faire dès qu’on a le moindre problème de mobilité? J’ai acheté une télécommande pour faire fonctionner les vidéoprojecteurs car une lombalgie m’a contrainte à abandonner la seule option parfois possible : monter sur une chaise pour l’allumer (j’ai des élèves sympas, et grands, qui m’ont rendu service en phase aigue de lombalgie, mais ça n’est guère pratique).
Forcer les gens à se rendre chez le médecin est parfois aussi contre-productif: on souffre en y allant et en attendant, et on risque de refiler son virus au reste de la population.
J’ajoute que les conditions de travail dans les établissements scolaires rendent souvent difficiles le fait d’aller travailler avec certains problèmes. Il n’y a pas d’ascenseur dans mon établissement, comment faire dès qu’on a le moindre problème de mobilité? J’ai acheté une télécommande pour faire fonctionner les vidéoprojecteurs car une lombalgie m’a contrainte à abandonner la seule option parfois possible : monter sur une chaise pour l’allumer (j’ai des élèves sympas, et grands, qui m’ont rendu service en phase aigue de lombalgie, mais ça n’est guère pratique).
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