- AméJKNiveau 1
Bonjour,
Jeune femme en détresse morale, je voulais vous faire part de mon cas.
J'ai passé le CAPES d'anglais en 2023, c'était alors mon plan B car mon rêve était d'aller vivre en Angleterre par le moyen du professorat. J'ai donc eu les deux, le Capes et finalisé mes démarches pour aller vivre en Angleterre en faisant une année diplômante permettant d'être prof de français/espagnol dans le secondaire là-bas. L'année en Angleterre s'est bien passée jusqu'à un moment où, en février, ça allait beaucoup moins bien et j'ai commencé à me retourner vers l'enseignement de l'anglais dans le système français car il me paraissait bien mieux. Il faut savoir que je n'étais pas très bien dans ma vie personnelle à ce moment là, je souffrais de beaucoup d'insécurité et j'ai commencé avoir beaucoup d'anxiété et être très négative, et à vouloir rentrer en France. J'ai finalisé mon année, diplôme en poche et je suis retournée en France dans un état moral psychique qui était en déclin depuis quelques temps. Je n'étais pas heureuse de partir. J'y laissais des souvenirs et des amitiés.
De plus, quand j'ai effectué mes choix d'affectation, j'étais assez tiraillée entre choisir ma région natale ou mettre directement la région parisienne, étant donné la tendance selon laquelle tous les profs débutants doivent enseigner là-bas. Je me disais que ça allait m'embêter de devoir me délocaliser une nouvelle fois après un an, aspirant à une certaine stabilité. J'ai donc choisi le dernier jour, la région parisienne (Versailles en premier choix) puis Rennes en deuxième pour le stage à mi-temps. On m'avait dit que les lauréats choisissant leur académie d'origine étaient prioritaires sur les autres candidats donc je me suis dit que je ne prenais pas un grand risque.
J'ai su que j'étais affectée dans l'académie de Versailles alors que j'étais en train de me morfondre parce que j'avais quitté le Royaume-Uni et je n'ai pas bien pris la nouvelle. Je pense sincèrement que j'avais plus besoin de familiarité, et je n'avais pas écouté ce besoin en faisant mes choix.
En somme, j'ai passé un été à tourner en rond entre démarches pour retourner en Angleterre non abouties (parce que je le faisais dans la précipitation et que je n'avais sécurisé ni de logement ni d'emploi), et me dire 'Bon même si je ne veux pas vivre en France sur le long-terme, Paris je pourrais aimer', à faire des démarches puis à m'arrêter parce que j'ai eu une crise d'anxiété paralysante m'amenant à tout reconsidérer puis pour finalement me dire que je pourrais y aller, voir, et en même temps chercher les offres en Angleterre.
Quelques jours avant la pré-rentrée, j'ai essayé de me motiver avec les conseils de proches, puis finalement je n'ai pas réussi à partir le jour J (angoisse, sentiment de rejet, je me forcais, mon corps me freinait). Finalement, j'ai essayé de partir deux jours après (j'avais manqué deux jours de pré-rentrée) mais dans le train, jeudi dernier, je n'ai pas pu m'empêcher de sortir du train avec toutes mes affaires à la gare de Rennes. J'ai donc manqué la pré-rentrée des profs à l'établissement.
J'ai clairement du mal à avoir les idées claires, mon insécurité émotionnelle et anxiété ont joué comme un filtre m'empêchant de voir le positif dans ce que je fais et à me faire confiance, quand bien même les tuteurs que j'ai eus m'ont tous complimenté pour mon travail et mes performances de profs devant les élèves en France comme en Angleterre.
Je pense que je n'ai pas été dans les bonnes conditions (par ma faute) pour bien préparer cette rentrée à Paris rongée par le doute et l'incertitude. Cependant, sauter du train était viscéral, c'est pour quoi je ne regrette pas cette action. Je sentais fortement que j'avais pas envie d'aller m'installer à Paris.
Je sais que je pourrais trouver un emploi en Angleterre commençant en janvier, mais je me dis aussi que c'est un peu dommage de ne pas avoir tenté Paris. Je prends un anti-dépresseur depuis la fin du mois de juillet (période où j'avais des idées noires du type "j'ai raté ma vie"); mon docteur a diagnostiqué que je souffrais d'un trouble anxieux généralisé. Je compte commencer une thérapie bientôt pour comprendre l'origine de mon anxiété pour qu'elle arrête de me gâcher la vie.
J'ai informé la direction que je n'allais pas être présente la semaine prochaine mais je n'ai pas eu le courage de dire à l'Education Nationale que je démissionnais à vrai dire, même si j'ai appelé la proviseure adjointe pour lui informer de la situation. Je lui ai même dit que j'ai sauté du train; j'ai pleuré en disant que j'étais désolée. Elle a été compréhensive. Malgré tout ça, aujourd'hui, je me demande toujours si je devrais pas retenter la semaine prochaine. Je n'ai pas encore parlé au tuteur de vive voix.
Je suis quelqu'un de naturellement ambitieuse, je traverse juste une période de ma vie particulièrement difficile. C'est la première fois que je ne sais pas en quoi la semaine prochaine consistera et que je n'ai pas de plan concret dans ma vie.
Pourrais-je connaître vos regards extérieurs sur ma situation? Retenter Paris malgré toute la situation?
Mercie de m'avoir lue...
Jeune femme en détresse morale, je voulais vous faire part de mon cas.
J'ai passé le CAPES d'anglais en 2023, c'était alors mon plan B car mon rêve était d'aller vivre en Angleterre par le moyen du professorat. J'ai donc eu les deux, le Capes et finalisé mes démarches pour aller vivre en Angleterre en faisant une année diplômante permettant d'être prof de français/espagnol dans le secondaire là-bas. L'année en Angleterre s'est bien passée jusqu'à un moment où, en février, ça allait beaucoup moins bien et j'ai commencé à me retourner vers l'enseignement de l'anglais dans le système français car il me paraissait bien mieux. Il faut savoir que je n'étais pas très bien dans ma vie personnelle à ce moment là, je souffrais de beaucoup d'insécurité et j'ai commencé avoir beaucoup d'anxiété et être très négative, et à vouloir rentrer en France. J'ai finalisé mon année, diplôme en poche et je suis retournée en France dans un état moral psychique qui était en déclin depuis quelques temps. Je n'étais pas heureuse de partir. J'y laissais des souvenirs et des amitiés.
De plus, quand j'ai effectué mes choix d'affectation, j'étais assez tiraillée entre choisir ma région natale ou mettre directement la région parisienne, étant donné la tendance selon laquelle tous les profs débutants doivent enseigner là-bas. Je me disais que ça allait m'embêter de devoir me délocaliser une nouvelle fois après un an, aspirant à une certaine stabilité. J'ai donc choisi le dernier jour, la région parisienne (Versailles en premier choix) puis Rennes en deuxième pour le stage à mi-temps. On m'avait dit que les lauréats choisissant leur académie d'origine étaient prioritaires sur les autres candidats donc je me suis dit que je ne prenais pas un grand risque.
J'ai su que j'étais affectée dans l'académie de Versailles alors que j'étais en train de me morfondre parce que j'avais quitté le Royaume-Uni et je n'ai pas bien pris la nouvelle. Je pense sincèrement que j'avais plus besoin de familiarité, et je n'avais pas écouté ce besoin en faisant mes choix.
En somme, j'ai passé un été à tourner en rond entre démarches pour retourner en Angleterre non abouties (parce que je le faisais dans la précipitation et que je n'avais sécurisé ni de logement ni d'emploi), et me dire 'Bon même si je ne veux pas vivre en France sur le long-terme, Paris je pourrais aimer', à faire des démarches puis à m'arrêter parce que j'ai eu une crise d'anxiété paralysante m'amenant à tout reconsidérer puis pour finalement me dire que je pourrais y aller, voir, et en même temps chercher les offres en Angleterre.
Quelques jours avant la pré-rentrée, j'ai essayé de me motiver avec les conseils de proches, puis finalement je n'ai pas réussi à partir le jour J (angoisse, sentiment de rejet, je me forcais, mon corps me freinait). Finalement, j'ai essayé de partir deux jours après (j'avais manqué deux jours de pré-rentrée) mais dans le train, jeudi dernier, je n'ai pas pu m'empêcher de sortir du train avec toutes mes affaires à la gare de Rennes. J'ai donc manqué la pré-rentrée des profs à l'établissement.
J'ai clairement du mal à avoir les idées claires, mon insécurité émotionnelle et anxiété ont joué comme un filtre m'empêchant de voir le positif dans ce que je fais et à me faire confiance, quand bien même les tuteurs que j'ai eus m'ont tous complimenté pour mon travail et mes performances de profs devant les élèves en France comme en Angleterre.
Je pense que je n'ai pas été dans les bonnes conditions (par ma faute) pour bien préparer cette rentrée à Paris rongée par le doute et l'incertitude. Cependant, sauter du train était viscéral, c'est pour quoi je ne regrette pas cette action. Je sentais fortement que j'avais pas envie d'aller m'installer à Paris.
Je sais que je pourrais trouver un emploi en Angleterre commençant en janvier, mais je me dis aussi que c'est un peu dommage de ne pas avoir tenté Paris. Je prends un anti-dépresseur depuis la fin du mois de juillet (période où j'avais des idées noires du type "j'ai raté ma vie"); mon docteur a diagnostiqué que je souffrais d'un trouble anxieux généralisé. Je compte commencer une thérapie bientôt pour comprendre l'origine de mon anxiété pour qu'elle arrête de me gâcher la vie.
J'ai informé la direction que je n'allais pas être présente la semaine prochaine mais je n'ai pas eu le courage de dire à l'Education Nationale que je démissionnais à vrai dire, même si j'ai appelé la proviseure adjointe pour lui informer de la situation. Je lui ai même dit que j'ai sauté du train; j'ai pleuré en disant que j'étais désolée. Elle a été compréhensive. Malgré tout ça, aujourd'hui, je me demande toujours si je devrais pas retenter la semaine prochaine. Je n'ai pas encore parlé au tuteur de vive voix.
Je suis quelqu'un de naturellement ambitieuse, je traverse juste une période de ma vie particulièrement difficile. C'est la première fois que je ne sais pas en quoi la semaine prochaine consistera et que je n'ai pas de plan concret dans ma vie.
Pourrais-je connaître vos regards extérieurs sur ma situation? Retenter Paris malgré toute la situation?
Mercie de m'avoir lue...
- M le MauditNiveau 9
C'est compliqué mais je dirais : que risques-tu à essayer Paris ?
- mamieprofExpert spécialisé
Tu ne vas pas bien, demande un rendez-vous d'urgence au médecin du rectorat de Versailles, il faut te remettre en état avant d'envisager de commencer ton stage. Tu peux avoir un rv en visio si tu es en Bretagne.
Bon courage.
https://www.ac-versailles.fr/media/16218/download
Bon courage.
https://www.ac-versailles.fr/media/16218/download
- Cléopatra2Guide spirituel
Je te dirais de ne pas enseigner dans ces conditions et de prendre soin de toi près de tes proches avant de te lancer, que ce soit en France ou en Angleterre.
- HildeNiveau 6
Je dirais que ça dépend de ton rapport à l'enseignement. L'année de stage est difficile, surtout quand on la fait en étant déracinée dans une région qu'on ne connaît pas. Si tu sens que l'enseignement te portes, que le métier t'aidera à te changer des idées de tes tourments actuels et à avoir un but, ça peut se tenter. Si prendre en charge tes heures de stagiaire sont essentiellement une source supplémentaire de stress et d'anxiété, ne le fais pas.
Dans l'immédiat, tu sembles vraiment traverser un moment de très grande angoisse. Démissionner d'emblée serait dommage, je pense, mais commencer dès la semaine prochaine dans cet état est risqué. Peut-être ton médecin peut-il t'arrêter quelques temps, le temps que tu te poses un peu et que tu récupères ?
Dans l'immédiat, tu sembles vraiment traverser un moment de très grande angoisse. Démissionner d'emblée serait dommage, je pense, mais commencer dès la semaine prochaine dans cet état est risqué. Peut-être ton médecin peut-il t'arrêter quelques temps, le temps que tu te poses un peu et que tu récupères ?
- eleonore69Érudit
Cléopatra2 a écrit:Je te dirais de ne pas enseigner dans ces conditions et de prendre soin de toi près de tes proches avant de te lancer, que ce soit en France ou en Angleterre.
oui
- GanbatteHabitué du forum
Je crois que c'est à un thérapeute de te donner un avis construit, après qu'il aura exploré avec toi tes motivations et tes freins, mais en l'état, vraiment, je crois difficile que tu te lances dans une année de stagiaire enseignant. C'est en effet une année marathon, qu'il faut entamer en étant bien "stable sur ses appuis."
D'un point de vue de chef d'établissement - mais pas, je le souligne, de professionnel de la santé - je te suggèrerais de voir comment tu peux obtenir un report. Et si ce n'est pas possible, au pire, repasser le concours plus tard, si tu l'as eu une fois tu peux bien l'avoir une deuxième.
D'un point de vue de chef d'établissement - mais pas, je le souligne, de professionnel de la santé - je te suggèrerais de voir comment tu peux obtenir un report. Et si ce n'est pas possible, au pire, repasser le concours plus tard, si tu l'as eu une fois tu peux bien l'avoir une deuxième.
- profdoctoujoursNiveau 7
Pour avoir été dans un état dépressif avant mon année de stage en tant que prof de français, je pense rétrospectivement faire cette année de stage fut une erreur : je n'ai pas été titularisée (à raison), et mon état mental n'a fait que se dégrader au fur et à mesure de l'année. Après, tu auras peut-être une expérience différente. Mais avec la fatigue et le stress que provoquent ce métier, il y a un risque. La santé prime.
A ta place, je retournerais voir le médecin et verrais avec lui si un arrêt maladie se justifie (ça me semble être nécessaire dans une telle situation, mais je ne suis pas médecin).
Dans tous les cas, il ne faut pas le voir comme "j'ai raté ma vie". Une vie n'est jamais ratée; on prend juste plus ou moins de temps à arriver à atteindre nos objectifs. Et si tu as besoin d'une pause, il n'y a aucun problème à ça. Il ne faut pas s'acharner coûte que coûte au mépris de sa santé.
A ta place, je retournerais voir le médecin et verrais avec lui si un arrêt maladie se justifie (ça me semble être nécessaire dans une telle situation, mais je ne suis pas médecin).
Dans tous les cas, il ne faut pas le voir comme "j'ai raté ma vie". Une vie n'est jamais ratée; on prend juste plus ou moins de temps à arriver à atteindre nos objectifs. Et si tu as besoin d'une pause, il n'y a aucun problème à ça. Il ne faut pas s'acharner coûte que coûte au mépris de sa santé.
- JennyMédiateur
Je crois que ce serait aussi une erreur. L’année de stage est éprouvante, physiquement et psychologiquement. Tu prends soin de toi avant tout.
- JulHabitué du forum
Si tu ne vas pas bien, la priorité est de te soigner, de préserver ta santé. Enseigner, et particulièrement pendant l'année de stage, est particulièrement éprouvant et bien peu compatible avec ton état de santé.
Comme cela t'a été conseillé, je t'encourage également à contacter le médecin du rectorat.
Tu pourras ainsi te consacrer à ta santé et le rectorat pourras nommer au plus tôt un remplaçant pour faire cours aux élèves.
Bon courage à toi. Prends bien soin de toi et ne t'inquiète pas, tu vas rebondir.
Comme cela t'a été conseillé, je t'encourage également à contacter le médecin du rectorat.
Tu pourras ainsi te consacrer à ta santé et le rectorat pourras nommer au plus tôt un remplaçant pour faire cours aux élèves.
Bon courage à toi. Prends bien soin de toi et ne t'inquiète pas, tu vas rebondir.
- MathadorEmpereur
Le médecin du rectorat pourquoi pas, mais je dirais d'abord un médecin généraliste* pour qu'il puisse si nécessaire t'arrêter à partir de demain.
* ou, le cas échéant, un psychiatre rapidement disponible: la spécialité est à accès direct spécifique si tu as moins de 25 ans.
* ou, le cas échéant, un psychiatre rapidement disponible: la spécialité est à accès direct spécifique si tu as moins de 25 ans.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- JennyMédiateur
+1.
Essaie aussi de prévenir ton tuteur.
Essaie aussi de prévenir ton tuteur.
- scot69Modérateur
Rien à ajouter, tu ne peux pas entamer une année de stage dans ces conditions. Prends soin de toi avant tout.
- PoupoutchModérateur
On t'a diagnostiqué un trouble anxieux généralisé. Tu as besoin de temps pour ajuster un traitement (ça n'est pas toujours évident) et pour te remettre sur pied.
Tu traverses actuellement une vague d'émotions contradictoires, ton message le montre. Dans ces conditions, difficile de travailler, et plus encore au contact d'adolescents et avec la pression supplémentaire d'un stage à valider.
Les conseils donnés ci-dessus sont judicieux :
- obtenir un arrêt de travail. Tu seras en règle avec l'administration, tu pourras revenir si tu le souhaites une fois ton état émotionnel stabilisé, ou démissionner si c'est là que te conduit ta réflexion. Accessoirement, l'établissement pourra solliciter un remplacement.
- prendre rdv avec un psychiatre pour parler de ton traitement. (Les psychiatres connaissent mieux les molécules que les généralistes, et le bon traitement, bien dosé, peut vraiment faire une différence significative).
- si l'arrêt doit être long, contacter le médecin du rectorat en effet (pour obtenir un congé longue durée).
Il me semble qu'un stagiaire qui n'aurait pas fait tout ou partie de son arrêt pour raisons médicales verra la durée de son stage prolongé s'il est arrêté sur une durée longue.
https://www.snes.edu/faq/je-suis-stagiaire-dans-quel-cas-de-figure-puis-je-etre-en-prolongation/
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1895
Tu peux contacter un syndicat pour te faire confirmer tout ça.
Tu traverses actuellement une vague d'émotions contradictoires, ton message le montre. Dans ces conditions, difficile de travailler, et plus encore au contact d'adolescents et avec la pression supplémentaire d'un stage à valider.
Les conseils donnés ci-dessus sont judicieux :
- obtenir un arrêt de travail. Tu seras en règle avec l'administration, tu pourras revenir si tu le souhaites une fois ton état émotionnel stabilisé, ou démissionner si c'est là que te conduit ta réflexion. Accessoirement, l'établissement pourra solliciter un remplacement.
- prendre rdv avec un psychiatre pour parler de ton traitement. (Les psychiatres connaissent mieux les molécules que les généralistes, et le bon traitement, bien dosé, peut vraiment faire une différence significative).
- si l'arrêt doit être long, contacter le médecin du rectorat en effet (pour obtenir un congé longue durée).
Il me semble qu'un stagiaire qui n'aurait pas fait tout ou partie de son arrêt pour raisons médicales verra la durée de son stage prolongé s'il est arrêté sur une durée longue.
https://www.snes.edu/faq/je-suis-stagiaire-dans-quel-cas-de-figure-puis-je-etre-en-prolongation/
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1895
Tu peux contacter un syndicat pour te faire confirmer tout ça.
_________________
Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- ErgoDevin
Rien à ajouter à ce qui a été écrit plus haut, notamment concernant la prise de rdv avec un médecin pour un arrêt de travail. La question de la démission ne pourra être posée vraiment qu'avec du repos et un état d'esprit davantage stabilisé.
J'espère que tu es entourée, et dans tous les cas, .
J'espère que tu es entourée, et dans tous les cas, .
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- JayKewNiveau 9
Bonjour,
Je suis désolé de savoir que tu traverses de telles difficultés, ça ne doit pas être simple du tout à gérer pour toi.
Je suis également prof d'Anglais et le conseil que je te donnerais, ce serait, comme d'autres te l'ont d'ailleurs recommandé aussi à juste titre, de prendre d'abord et avant tout soin de toi.
L'enseignement demande beaucoup d'énergie et d'investissement, et l'année de stage est très lourde. Il faut être dans de bonnes dispositions mentales pour l'aborder. ça ne semble pas être le cas et tu ne dois pas t'en vouloir : tant pis pour l'enseignement pour l'instant, peut-être que tu y reviendras plus tard quand tu te sentiras mieux. la priorité du moment, c'est vraiment toi !
Plutôt que de démissionner, fais-toi arrêter par un médecin (psychiatre, de préférence, afin qu'il puisse te suivre sur le plan du traitement) et entoure-toi de gens compréhensifs (amis, famille) qui seront un appui précieux pour toi.
Donne-nous de tes nouvelles.
Courage !
JayKew.
Je suis désolé de savoir que tu traverses de telles difficultés, ça ne doit pas être simple du tout à gérer pour toi.
Je suis également prof d'Anglais et le conseil que je te donnerais, ce serait, comme d'autres te l'ont d'ailleurs recommandé aussi à juste titre, de prendre d'abord et avant tout soin de toi.
L'enseignement demande beaucoup d'énergie et d'investissement, et l'année de stage est très lourde. Il faut être dans de bonnes dispositions mentales pour l'aborder. ça ne semble pas être le cas et tu ne dois pas t'en vouloir : tant pis pour l'enseignement pour l'instant, peut-être que tu y reviendras plus tard quand tu te sentiras mieux. la priorité du moment, c'est vraiment toi !
Plutôt que de démissionner, fais-toi arrêter par un médecin (psychiatre, de préférence, afin qu'il puisse te suivre sur le plan du traitement) et entoure-toi de gens compréhensifs (amis, famille) qui seront un appui précieux pour toi.
Donne-nous de tes nouvelles.
Courage !
JayKew.
- MathadorEmpereur
Je confirme: le stage sera prolongé jusqu'à ce qu'il fasse 90% d'une année hors arrêts maladie, congés maternité, etc.Poupoutch a écrit:Il me semble qu'un stagiaire qui n'aurait pas fait tout ou partie de son arrêt pour raisons médicales verra la durée de son stage prolongé s'il est arrêté sur une durée longue.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- JennyMédiateur
+1.
C’est pour ça que c’est essentiel de faire les choses dans les règles : arrêt maladie, prévenir le tuteur, le CDE. Comme ça, ça permet de pouvoir reprendre sans souci si jamais ça va mieux.
C’est pour ça que c’est essentiel de faire les choses dans les règles : arrêt maladie, prévenir le tuteur, le CDE. Comme ça, ça permet de pouvoir reprendre sans souci si jamais ça va mieux.
- MathadorEmpereur
Et, en attendant, d'avoir de l'argent pour manger à la fin du mois.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- PoupoutchModérateur
Merci Mathador, pour la confirmation.
Tu as raison, le fait de toucher un salaire permet d'envisager plus sereinement le temps nécessaire au traitement (sans compter que, dans le champ de la santé mentale, on a quand même souvent des dépassements de la part sécu et que, malheureusement, il est parfois coûteux de se soigner).
AméJK, il ne faut surtout pas douter de la légitimité d'un arrêt et ne pas t'en vouloir. L'anxiété est une maladie, tu l'expérimentes bien. Tu as besoin de temps pour reprendre le dessus et tu y as droit.
Bon courage.
Tu as raison, le fait de toucher un salaire permet d'envisager plus sereinement le temps nécessaire au traitement (sans compter que, dans le champ de la santé mentale, on a quand même souvent des dépassements de la part sécu et que, malheureusement, il est parfois coûteux de se soigner).
AméJK, il ne faut surtout pas douter de la légitimité d'un arrêt et ne pas t'en vouloir. L'anxiété est une maladie, tu l'expérimentes bien. Tu as besoin de temps pour reprendre le dessus et tu y as droit.
Bon courage.
_________________
Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- MajuFidèle du forum
Je suis d'accord avec tout ce qui a été dit. Tu n'es pas.en état de commencer une année de stage. Tu n'es pas forcément non plus en état de prendre des décisions comme une démission.
Le médecin pourra t'arrêter, et peut être t'orienter vers l'aide dont tu as besoin.
Surtout, n'oublie pas que ce qui t'arrive actuellement ne dit rien de ta capacité à enseigner plus tard, ni de ta capacité à affronter des changements importants, une fois que tu iras mieux.
Prends bien soin de toi et, si tu le souhaites, n'hésite pas à nous donner de tes nouvelles.
Le médecin pourra t'arrêter, et peut être t'orienter vers l'aide dont tu as besoin.
Surtout, n'oublie pas que ce qui t'arrive actuellement ne dit rien de ta capacité à enseigner plus tard, ni de ta capacité à affronter des changements importants, une fois que tu iras mieux.
Prends bien soin de toi et, si tu le souhaites, n'hésite pas à nous donner de tes nouvelles.
- Acta fabula estNiveau 2
Je ne peux que souscrire pleinement aux précieux conseils qui t’ont été donnés précédemment. À cela, je n’ajouterai qu’une citation, certes classique, mais qui m’a grandement réconforté lorsque je traversais une période similaire à l'étranger, dans le cadre de mes études :
"Même la nuit la plus sombre prendra fin et le soleil se lèvera." [oui la même que dans ma signature : mais je l'adore!]
Aujourd'hui, tout te semble s’effondrer, mais aie confiance en toi, les jours meilleurs finiront par revenir.
Je t’envoie tout mon courage et n’hésite pas à nous donner de tes nouvelles si tu en ressens le besoin.
"Même la nuit la plus sombre prendra fin et le soleil se lèvera." [oui la même que dans ma signature : mais je l'adore!]
Aujourd'hui, tout te semble s’effondrer, mais aie confiance en toi, les jours meilleurs finiront par revenir.
Je t’envoie tout mon courage et n’hésite pas à nous donner de tes nouvelles si tu en ressens le besoin.
_________________
" Même la nuit la plus sombre prendra fin et le soleil se lèvera " - Victor Hugo
- SashimiNiveau 5
Je suis d'accord avec ce qui a été dit au-dessus.
Ta santé mentale passe avant tout le reste. Ce n'est qu'un boulot. Je pense que la solution n'est pas si manichéenne que tu le penses : soit tout arrêter, soit y aller. Non, tu peux aussi voir ton médecin (Es-tu suivie par un psy ? Ce serait bien), exposer ton cas et demander à te faire arrêter, le temps de réfléchir, de comprendre et de te soigner. Comme le disent les autres messages, c'est tout à fait possible et tu peux rattraper sur l'année suivante si l'arrêt est au-delà de trois mois. Et c'est important de le faire dans les clous afin d'assurer ton avenir financier et si tu prends la décision de reprendre.
Courage, je souffre aussi d'anxiété et je peux comprendre ce que tu ressens.
Ta santé mentale passe avant tout le reste. Ce n'est qu'un boulot. Je pense que la solution n'est pas si manichéenne que tu le penses : soit tout arrêter, soit y aller. Non, tu peux aussi voir ton médecin (Es-tu suivie par un psy ? Ce serait bien), exposer ton cas et demander à te faire arrêter, le temps de réfléchir, de comprendre et de te soigner. Comme le disent les autres messages, c'est tout à fait possible et tu peux rattraper sur l'année suivante si l'arrêt est au-delà de trois mois. Et c'est important de le faire dans les clous afin d'assurer ton avenir financier et si tu prends la décision de reprendre.
Courage, je souffre aussi d'anxiété et je peux comprendre ce que tu ressens.
_________________
Suppléante en pointillés depuis octobre 2012 ~ Admise au CAER en avril 2024 ~ Stagiaire 2024-25
Fuir! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres
D'être parmi l'écume inconnue et les cieux !
Mallarmé
- AméJKNiveau 1
Je vous remercie énormément pour tous ces messages de soutien. Cela m'a fait me sentir moins bizarre que je le pensais.
J'ai bel et bien pris soin de moi pendant un temps. J'ai demandé à avoir un arrêt maladie auprès du remplaçant de mon médecin-traitant et je l'ai bien eue. J'ai été arrêtée pour trois semaines. J'ai donc pris du temps pour moi et je me suis bien sentie chez mes parents, et je me suis vraiment mise au premier plan et j'ai vu des amis. En parallèle de cela, je me suis dit que je voulais re-tenter Paris Je ne pensais pas à l'Angleterre. Je regardais beaucoup de contenus de profs (notamment ceux de Monsieur Prof d'anglais) sur internet et la série Emily in Paris (.......). Egalement, j'avais en suspens (plus pour très longtemps) un logement proche de l'établissement dans Paris même à un prix très raisonnable pour l'endroit.
Puis, très réçemment j'ai pris la décision d'y aller, me sentant dans un meilleur état et ayant envie de faire quelque chose. J'y suis depuis mardi, et j'ai commencé les deux jours de formation et j'ai commencé dans l'établissement. Je me sens assez bien installée dans l'appartement en coloc. Le cadre est sympathique. Tout le monde à l'air sympa. J'ai assez sympathisé avec les élèves.
Malgré les premiers jours ayant été difficiles et l'anxiété et insécurité étant revenus l'après-midi du jour de mon arrivée, je dirais même que cette journée était la meilleure de ma semaine. Je pense que c'était le fait de parler anglais, leur sympathie, et la bonne réception des collégiens autant de mon anglais que de ce que je leur proposais (en général) - ça m'a sincèrement réchauffé le coeur.
A Paris, je ne me suis pas vraiment faite d'amis, j'ai quand même essayé de sociabiliser avec les gens autour des moi, les camarades de l'Inspe. Mais sans plus. Moi qui a tendance à avoir peur à être jugée, je me suis vue divulguer à une des camarades que l'année dernière j'avais fait une année en Angleterre - non en tant qu'assistante de langue - mais en tant qu'apprenti-prof de langues. Je me suis permise de le dire également à mon tuteur qui m'a ensuite demandé si j'avais tourné la page de l'Angleterre, ce à quoi je n'ai pas pu m'empêcher de mentir: j'ai exprimé être dans une situation d'entre-deux, entre le oui et le non. Une amie m'a dit qu'il est possible que ça me coûte la titularisation, en même temps, cela me fait souffrir davantage de mentir. J'ai l'impression qu'en étant honnête avec le monde, je suis de plus en plus honnête avec moi-même.
Je suis en train de tout doucement dévoiler à mes amis en France et à l'étranger que j'ai finalement retenté Paris. J'avais peur qu'il me juge et me prenne pour une folle, à tout le temps changer d'avis. Ils ne me prennent pas pour une folle, mais je pense qu'ils ont du mal à me suivre (et dont moi!).
L'inspe était assez intéressant cette semaine, certes, mais à côté de ça, l'annonce qu'il y aura un mémoire à écrire m'a fait froid dans le dos (j'ai déjà écris deux mémoires en master de recherche, et puis des travaux de recherche péda conduits en Angleterre). Je n'ai pas besoin de ça. Mon père me dit que je dois positiver. Encore une fois, objectivement, tout est bien. C'est en moi que je ressens les conflits et l'anxiété; je me sens assez étrange; j'ai l'impression de ne pas être à ma place.
J'ai de nouveaux questionnements:
Si dans le meilleur des cas, je me sens bien ici (la zone) dans un futur proche ou lointain, je me rends compte qu'à la titularisation, il y a de fortes chances que je sois envoyée encore loin d'ici même en étant dans l'académie de Versailles - ce que je ne veux pas. Cela voudrait dire casser encore mes habitudes, devoir encore s'adapter, m'éloigner d'un groupe d'ami etc... alors que ce que je veux en parallèle d'un travail épanouissant, c'est une vrai stabilité sociale et je ressens une réserve par rapport à l'Educ Nat en grande partie par rapport à ça. J'imagine que mes anti-dépresseurs fonctionnent car c'est avec calme que je l'exprime. La vie sociale et affective pour moi est aussi importante que le job. J'appelle mon père tous les jours et j'ai bientôt 27 ans.
J'ai bel et bien pris soin de moi pendant un temps. J'ai demandé à avoir un arrêt maladie auprès du remplaçant de mon médecin-traitant et je l'ai bien eue. J'ai été arrêtée pour trois semaines. J'ai donc pris du temps pour moi et je me suis bien sentie chez mes parents, et je me suis vraiment mise au premier plan et j'ai vu des amis. En parallèle de cela, je me suis dit que je voulais re-tenter Paris Je ne pensais pas à l'Angleterre. Je regardais beaucoup de contenus de profs (notamment ceux de Monsieur Prof d'anglais) sur internet et la série Emily in Paris (.......). Egalement, j'avais en suspens (plus pour très longtemps) un logement proche de l'établissement dans Paris même à un prix très raisonnable pour l'endroit.
Puis, très réçemment j'ai pris la décision d'y aller, me sentant dans un meilleur état et ayant envie de faire quelque chose. J'y suis depuis mardi, et j'ai commencé les deux jours de formation et j'ai commencé dans l'établissement. Je me sens assez bien installée dans l'appartement en coloc. Le cadre est sympathique. Tout le monde à l'air sympa. J'ai assez sympathisé avec les élèves.
Malgré les premiers jours ayant été difficiles et l'anxiété et insécurité étant revenus l'après-midi du jour de mon arrivée, je dirais même que cette journée était la meilleure de ma semaine. Je pense que c'était le fait de parler anglais, leur sympathie, et la bonne réception des collégiens autant de mon anglais que de ce que je leur proposais (en général) - ça m'a sincèrement réchauffé le coeur.
A Paris, je ne me suis pas vraiment faite d'amis, j'ai quand même essayé de sociabiliser avec les gens autour des moi, les camarades de l'Inspe. Mais sans plus. Moi qui a tendance à avoir peur à être jugée, je me suis vue divulguer à une des camarades que l'année dernière j'avais fait une année en Angleterre - non en tant qu'assistante de langue - mais en tant qu'apprenti-prof de langues. Je me suis permise de le dire également à mon tuteur qui m'a ensuite demandé si j'avais tourné la page de l'Angleterre, ce à quoi je n'ai pas pu m'empêcher de mentir: j'ai exprimé être dans une situation d'entre-deux, entre le oui et le non. Une amie m'a dit qu'il est possible que ça me coûte la titularisation, en même temps, cela me fait souffrir davantage de mentir. J'ai l'impression qu'en étant honnête avec le monde, je suis de plus en plus honnête avec moi-même.
Je suis en train de tout doucement dévoiler à mes amis en France et à l'étranger que j'ai finalement retenté Paris. J'avais peur qu'il me juge et me prenne pour une folle, à tout le temps changer d'avis. Ils ne me prennent pas pour une folle, mais je pense qu'ils ont du mal à me suivre (et dont moi!).
L'inspe était assez intéressant cette semaine, certes, mais à côté de ça, l'annonce qu'il y aura un mémoire à écrire m'a fait froid dans le dos (j'ai déjà écris deux mémoires en master de recherche, et puis des travaux de recherche péda conduits en Angleterre). Je n'ai pas besoin de ça. Mon père me dit que je dois positiver. Encore une fois, objectivement, tout est bien. C'est en moi que je ressens les conflits et l'anxiété; je me sens assez étrange; j'ai l'impression de ne pas être à ma place.
J'ai de nouveaux questionnements:
Si dans le meilleur des cas, je me sens bien ici (la zone) dans un futur proche ou lointain, je me rends compte qu'à la titularisation, il y a de fortes chances que je sois envoyée encore loin d'ici même en étant dans l'académie de Versailles - ce que je ne veux pas. Cela voudrait dire casser encore mes habitudes, devoir encore s'adapter, m'éloigner d'un groupe d'ami etc... alors que ce que je veux en parallèle d'un travail épanouissant, c'est une vrai stabilité sociale et je ressens une réserve par rapport à l'Educ Nat en grande partie par rapport à ça. J'imagine que mes anti-dépresseurs fonctionnent car c'est avec calme que je l'exprime. La vie sociale et affective pour moi est aussi importante que le job. J'appelle mon père tous les jours et j'ai bientôt 27 ans.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum