Enseignement en lycée après plusieurs années en supérieur

Le plus adapté ne serait-il pas que tu sois recruté comme enseignant associé du secondaire selon le décret n°2007-322 ?
Le service rectoral auquel tu as eu affaire ne connaît peut-être simplement pas ce décret, je pense qu'il est rarement appliqué.

PS: apparemment on en a recruté 29 en 2014-2015 (lien: https://www.senat.fr/questions/base/2015/qSEQ150114561.html ).

Carbasse a écrit:2- J’avais pas forcément pensé à ChatGPT (ou autre outil du même genre)  : à l’université, 99,9 % des étudiants rendent leurs devoirs sous forme informatisée. Ils ont l’obligation de déposer leur travaux via une plate-forme Moodle, laquelle contient un outil appelé Compilato (je ne sais pas si vous connaissez) qui repère le plagiat, les similitudes entre étudiants et le recours à l’intelligence artificielle). L’outil fonctionne très bien. Je ne sais pas si vous avez un outil similaire à votre disposition ?

Les devoirs maisons sont de moins en moins appréciés à l'université car les étudiants travaillent en groupe, se font aider par leurs proches en master, en école d'avocat ou rémunèrent des personnes sur des sites spécialisés afin qu'elles fassent les devoirs à leur place... Compilatio repère le plagiat ainsi que l'IA mais reste très limité. Ainsi, les chargés de TD de mon équipe ne notent pas les devoirs maisons.

Carbasse a écrit:Pour la rémunération, le rectorat réfléchi à deux alternatives : soit en me rémunérant en tant que "HSE ou HSA", soit en me rémunérant en heure supplémentaire en ma qualité d'enseignant chercheur.

L'administration vous a donc confié des classes sans savoir à quel titre vous pouvez enseigner et elle se demande maintenant comment vous rémunérer ? Non mais…

Il faut reprendre les choses dans l'ordre. Vous appartenez au corps des professeurs des universités. Une mission d'enseignement dans le second degré peut-elle vous être attribuée à ce titre ? Non. Les services d'enseignement prévus dans les ORS des enseignants-chercheurs sont à réaliser dans l'enseignement supérieur. Et, sauf découverte miraculeuse, aucun texte ni aucune jurisprudence ne dispose qu'une mission complémentaire d'enseignement dans le second degré puisse être attribuée à un enseignant-chercheur (et si elle l'était, elle ne saurait être rémunérée en heures complémentaires, qui sont explicitement fléchées vers l'enseignement supérieur par le décret n^o83-1175).

Il s'ensuit que vous ne pouvez qu'être un banal contractuel, en situation de cumul d'activités. Par conséquent, si votre doyen et le président de votre université ont effectivement autorisé ce cumul (quel scandale…), votre situation pourra, semble-t-il, être régularisée. Et vous serez rémunéré selon le traitement prévu dans votre contrat dans les limites établies par l'arrêté du 29 août 2016 portant application du 1^er alinéa de l'article 8 du décret n^o2016-1171.

(Mathador, ma connaissance du droit de l'éducation est moins poussée que la vôtre mais, à mon avis, un contrat de professeur associé n'est pas adapté à la situation de Carbasse. Ces agents sont recrutés pour « apporter des compétences complémentaires à celles détenues » par les enseignants. Un emploi de professeur d'histoire-géographie tout ce qu'il y a de plus ordinaire peut difficilement entrer dans ce cadre.)

Carbasse a écrit:2- J’avais pas forcément pensé à ChatGPT (ou autre outil du même genre)  : à l’université, 99,9 % des étudiants rendent leurs devoirs sous forme informatisée. Ils ont l’obligation de déposer leur travaux via une plate-forme Moodle, laquelle contient un outil appelé Compilato (je ne sais pas si vous connaissez) qui repère le plagiat, les similitudes entre étudiants et le recours à l’intelligence artificielle). L’outil fonctionne très bien. Je ne sais pas si vous avez un outil similaire à votre disposition ?

Pardon pour le hors-sujet par rapport au fil, mais Compilatio est totalement incapable de détecter si un texte a été rédigé par ChatGPT. Dans mon UFR (études anglophones) et dans mon université cela fait l'objet d'une réflexion assez active. Avez-vous ces discussions dans votre université ?

RogerMartin a écrit:

Carbasse a écrit:2- J’avais pas forcément pensé à ChatGPT (ou autre outil du même genre)  : à l’université, 99,9 % des étudiants rendent leurs devoirs sous forme informatisée. Ils ont l’obligation de déposer leur travaux via une plate-forme Moodle, laquelle contient un outil appelé Compilato (je ne sais pas si vous connaissez) qui repère le plagiat, les similitudes entre étudiants et le recours à l’intelligence artificielle). L’outil fonctionne très bien. Je ne sais pas si vous avez un outil similaire à votre disposition ?

Pardon pour le hors-sujet par rapport au fil, mais Compilatio est totalement incapable de détecter si un texte a été rédigé par ChatGPT. Dans mon UFR (études anglophones) et dans mon université cela fait l'objet d'une réflexion assez active. Avez-vous ces discussions dans votre université ?

Même son de cloche que Roger Martin dans mon université.
Compilatio ne permet pas de détecter de façon sûre l'usage d'une IA (et comme cela n'est pas à 100% sûr, il faut probablement oublier toute sanction disciplinaire suit à cette détection).

[HS on]Magister + de Compilatio est censé précisément repérer l'IA en s'appuyant non sur les mots mais sur le contenu sémantique du devoir, mais cela reste à tester par un tiers -genre service TICE de l'université. Cela permettrait de repérer deux étudiants pas très futés, ayant eu un recours simple à l'IA, parce que le contenu sera similaire, mais cela ne règle pas du tout l'épineuse question des devoirs "maison" et encore moins leur intégration au CC. Je ne parle même pas des mémoires de master, voire de la thèse. Un collègue a utilisé Scribend cet été: pour une somme dérisoire et moins d'une heure de son travail à lui, il a obtenu un mémoire de 70 pages sur un sujet pointu non traité auparavant, qui serait tout à fait acceptable en master[HS off]

Pardon pour mon ignorance @Ponocrates, mais qu'est-ce que Scribend?

Au temps pour moi : scribd

Spoiler:

Merci @Ponocrates. Je découvre l'existence de cette chose. On n'arrête pas le progrès - si toutefois c'en est.

Deux classes de terminale générale, au singulier. La terminale est un niveau, on peut certes dire, par un raccourci quelque peu abusif, "des terminales" mais après la préposition "de", la question ne se pose pas.

De même, des fautes de grammaire, au singulier, évidemment, il n'y a qu'une grammaire, en français du moins.

Tu as de la chance, trois fautes supplémentaires et on ne corrigeait pas ton message.