- julilibulleNiveau 10
Bonjour,
ma fille va entrer en 1ère année à Sciences Po Lille et elle voudrait suivre une 3ème langue l'année prochaine.
Elle a déjà 3 langues : anglais (niveau C1), espagnol (niveau B2) et italien (niveau B1). Elle a un goût prononcé pour les langues et aimerait travailler dans le domaine de l'international par la suite. Elle ne sait pas encore si elle veut s'orienter vers l'Europe, la diplomatie ou des ONG.
Il y a la possibilité de suivre des cours d'arabe, d'italien ou de chinois à Sciences Po (arabe et chinois en débutant, italien, niveau intermédiaire seulement). Elle aime bien l'italien mais arrive à comprendre pas mal de choses toute seule et elle se dit qu'elle pourrait continuer sans cours. Mais elle hésite encore un peu, notamment si elle veut travailler au niveau européen.
Elle hésite également avec l'arabe et le chinois : elle ne connaît aucune des deux langues, n'a pas d'attrait (ni de désintérêt, c'est neutre) pour l'une des deux zones. Elle aimerait apprendre une langue "orientale" (ça peut être un plus pour les concours de la diplomatie par exemple). Cependant, elle ne parvient pas à faire de choix entre ces deux langues car il lui semble que les deux ont des avantages et des inconvénients. Ce sont toutes les deux des langues officielles à l'ONU par exemple, il semble que la grammaire chinoise soit plus simple que la grammaire arabe mais elle a aussi écouté les 2 langues et l'arabe lui "chante" mieux aux oreilles.
Si vous deviez conseiller une de ces options à un étudiant ou à votre enfant, que lui diriez-vous et pourquoi ? Ça pourra certainement nous aider à y voir plus clair.
Merci beaucoup.
ma fille va entrer en 1ère année à Sciences Po Lille et elle voudrait suivre une 3ème langue l'année prochaine.
Elle a déjà 3 langues : anglais (niveau C1), espagnol (niveau B2) et italien (niveau B1). Elle a un goût prononcé pour les langues et aimerait travailler dans le domaine de l'international par la suite. Elle ne sait pas encore si elle veut s'orienter vers l'Europe, la diplomatie ou des ONG.
Il y a la possibilité de suivre des cours d'arabe, d'italien ou de chinois à Sciences Po (arabe et chinois en débutant, italien, niveau intermédiaire seulement). Elle aime bien l'italien mais arrive à comprendre pas mal de choses toute seule et elle se dit qu'elle pourrait continuer sans cours. Mais elle hésite encore un peu, notamment si elle veut travailler au niveau européen.
Elle hésite également avec l'arabe et le chinois : elle ne connaît aucune des deux langues, n'a pas d'attrait (ni de désintérêt, c'est neutre) pour l'une des deux zones. Elle aimerait apprendre une langue "orientale" (ça peut être un plus pour les concours de la diplomatie par exemple). Cependant, elle ne parvient pas à faire de choix entre ces deux langues car il lui semble que les deux ont des avantages et des inconvénients. Ce sont toutes les deux des langues officielles à l'ONU par exemple, il semble que la grammaire chinoise soit plus simple que la grammaire arabe mais elle a aussi écouté les 2 langues et l'arabe lui "chante" mieux aux oreilles.
Si vous deviez conseiller une de ces options à un étudiant ou à votre enfant, que lui diriez-vous et pourquoi ? Ça pourra certainement nous aider à y voir plus clair.
Merci beaucoup.
- MajuFidèle du forum
Exactement les mêmes incertitudes ici, avec le russe en plus dans l'équation.
- MathadorEmpereur
D'un autre côté, l'alphabet arabe est bien plus simple que les caractères chinois qui se comptent par milliers… la seule complication notable étant la quasi-absence du tashkīl dans la plupart des textes écrits. Bref, il me semble hasardeux à la fois d'estimer la difficulté des langues étrangères et de se baser dessus pour choisir.julilibulle a écrit:Elle hésite également avec l'arabe et le chinois : elle ne connaît aucune des deux langues, n'a pas d'attrait (ni de désintérêt, c'est neutre) pour l'une des deux zones. Elle aimerait apprendre une langue "orientale" (ça peut être un plus pour les concours de la diplomatie par exemple). Cependant, elle ne parvient pas à faire de choix entre ces deux langues car il lui semble que les deux ont des avantages et des inconvénients. Ce sont toutes les deux des langues officielles à l'ONU par exemple, il semble que la grammaire chinoise soit plus simple que la grammaire arabe mais elle a aussi écouté les 2 langues et l'arabe lui "chante" mieux aux oreilles.
Il y a aussi un point qui n'a pas été mentionné, et qui ne concerne pas la difficulté d'une langue en elle-même mais qui complique quand même les choses: la diglossie entre l'arabe standard (celui de la télé, qui est une version simplifiée de l'arabe du Coran) et les nombreux dialectes locaux (maghrébins, levantins, égyptien, etc.). Un peu comme si chez nous on continuait, ainsi que nos voisins de langue romane, d'utiliser le latin pour les « choses sérieuses ». Cela ne l'impactera pas pour les travaux diplomatiques eux-mêmes (qui se font sûrement en arabe standard uniquement) mais posera un défi supplémentaire si elle voyage dans le monde arabe. Le phénomène est beaucoup moins présent en chinois et en russe.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- julilibulleNiveau 10
Maju a écrit:Exactement les mêmes incertitudes ici, avec le russe en plus dans l'équation.
Elle a éliminé le russe, elle m'a dit : je n'ai aucune envie qu'on m'envoie là-bas un jour
- julilibulleNiveau 10
Mathador a écrit:D'un autre côté, l'alphabet arabe est bien plus simple que les caractères chinois qui se comptent par milliers… la seule complication notable étant la quasi-absence du tashkīl dans la plupart des textes écrits. Bref, il me semble hasardeux à la fois d'estimer la difficulté des langues étrangères et de se baser dessus pour choisir.julilibulle a écrit:Elle hésite également avec l'arabe et le chinois : elle ne connaît aucune des deux langues, n'a pas d'attrait (ni de désintérêt, c'est neutre) pour l'une des deux zones. Elle aimerait apprendre une langue "orientale" (ça peut être un plus pour les concours de la diplomatie par exemple). Cependant, elle ne parvient pas à faire de choix entre ces deux langues car il lui semble que les deux ont des avantages et des inconvénients. Ce sont toutes les deux des langues officielles à l'ONU par exemple, il semble que la grammaire chinoise soit plus simple que la grammaire arabe mais elle a aussi écouté les 2 langues et l'arabe lui "chante" mieux aux oreilles.
Il y a aussi un point qui n'a pas été mentionné, et qui ne concerne pas la difficulté d'une langue en elle-même mais qui complique quand même les choses: la diglossie entre l'arabe standard (celui de la télé, qui est une version simplifiée de l'arabe du Coran) et les nombreux dialectes locaux (maghrébins, levantins, égyptien, etc.). Un peu comme si chez nous on continuait, ainsi que nos voisins de langue romane, d'utiliser le latin pour les « choses sérieuses ». Cela ne l'impactera pas pour les travaux diplomatiques eux-mêmes (qui se font sûrement en arabe standard uniquement) mais posera un défi supplémentaire si elle voyage dans le monde arabe. Le phénomène est beaucoup moins présent en chinois et en russe.
Oui, nous avons vu qu'effectivement il s'agit d'un arabe "littéraire" qui est une sorte de base aux langues parlées dans les pays arabes. Pour le chinois, il y a deux langues : mandarin et cantonais, c'est ça ?
- CasparProphète
julilibulle a écrit:Mathador a écrit:D'un autre côté, l'alphabet arabe est bien plus simple que les caractères chinois qui se comptent par milliers… la seule complication notable étant la quasi-absence du tashkīl dans la plupart des textes écrits. Bref, il me semble hasardeux à la fois d'estimer la difficulté des langues étrangères et de se baser dessus pour choisir.julilibulle a écrit:Elle hésite également avec l'arabe et le chinois : elle ne connaît aucune des deux langues, n'a pas d'attrait (ni de désintérêt, c'est neutre) pour l'une des deux zones. Elle aimerait apprendre une langue "orientale" (ça peut être un plus pour les concours de la diplomatie par exemple). Cependant, elle ne parvient pas à faire de choix entre ces deux langues car il lui semble que les deux ont des avantages et des inconvénients. Ce sont toutes les deux des langues officielles à l'ONU par exemple, il semble que la grammaire chinoise soit plus simple que la grammaire arabe mais elle a aussi écouté les 2 langues et l'arabe lui "chante" mieux aux oreilles.
Il y a aussi un point qui n'a pas été mentionné, et qui ne concerne pas la difficulté d'une langue en elle-même mais qui complique quand même les choses: la diglossie entre l'arabe standard (celui de la télé, qui est une version simplifiée de l'arabe du Coran) et les nombreux dialectes locaux (maghrébins, levantins, égyptien, etc.). Un peu comme si chez nous on continuait, ainsi que nos voisins de langue romane, d'utiliser le latin pour les « choses sérieuses ». Cela ne l'impactera pas pour les travaux diplomatiques eux-mêmes (qui se font sûrement en arabe standard uniquement) mais posera un défi supplémentaire si elle voyage dans le monde arabe. Le phénomène est beaucoup moins présent en chinois et en russe.
Oui, nous avons vu qu'effectivement il s'agit d'un arabe "littéraire" qui est une sorte de base aux langues parlées dans les pays arabes. Pour le chinois, il y a deux langues : mandarin et cantonais, c'est ça ?
Non, il n'y a pas que le mandarin et cantonais mais beaucoup d'autres langues et dialectes: https://fr.wikipedia.org/wiki/Langues_en_Chine (cela étant si elle maîtrise les deux que tu cites c'est déjà très bien).
Difficile de choisir une langue...Je me demande toujours si j'aurais envie de passer plusieurs mois voire années dans le pays concerné et j'ai ma réponse.
Il y a aussi le choix d'une langue plus rare qui peut donner un zeste d'originalité à un CV: le turc, le persan, l'indonésien (qui est aussi une espèce de lingua franca créée artificiellement à partir de différentes langues indonésiennes).
- MatteoNiveau 10
Italien de très loin. C'est possible avec un peu de travail personnel d'avoir un petit niveau et de lire de bons livres très vite puis de se servir de la langue. Arabe et chinois en LV3 ça sera occupationnel et ne permettra rien(sauf personnalité très particulière d'autodidacte mais dans ce cas ces cours ne sont pas non plus adaptés).
A Paris les science pistes qui veulent se spécialiser en arabe/chinois s'inscrivent à l'INALCO et font une licence en parallèle de leur cursus. Ce n'est toujours pas assez pour le MAE il faut ensuite très bien bosser les épreuves.
A Paris les science pistes qui veulent se spécialiser en arabe/chinois s'inscrivent à l'INALCO et font une licence en parallèle de leur cursus. Ce n'est toujours pas assez pour le MAE il faut ensuite très bien bosser les épreuves.
- ShajarVénérable
Tout dépend de l'investissement envisagé. Chinois et arabe demandent toutes deux beaucoup de boulot ; l'arabe pour la grammaire, le chinois pour l'apprentissage des caractères.
Je confirme, j'avais beaucoup d'étudiants à l'INALCO (en persan) qui faisaient un cursus sciences po et venaient chez nous pour viser le cadre d'Orient. Le niveau nécessaire est assez élevé.
Je confirme, j'avais beaucoup d'étudiants à l'INALCO (en persan) qui faisaient un cursus sciences po et venaient chez nous pour viser le cadre d'Orient. Le niveau nécessaire est assez élevé.
- CasparProphète
Matteo a écrit:Italien de très loin. C'est possible avec un peu de travail personnel d'avoir un petit niveau et de lire de bons livres très vite puis de se servir de la langue. Arabe et chinois en LV3 ça sera occupationnel et ne permettra rien(sauf personnalité très particulière d'autodidacte mais dans ce cas ces cours ne sont pas non plus adaptés).
A Paris les science pistes qui veulent se spécialiser en arabe/chinois s'inscrivent à l'INALCO et font une licence en parallèle de leur cursus. Ce n'est toujours pas assez pour le MAE il faut ensuite très bien bosser les épreuves.
Je suis à peu près du même avis, sans oublier la concurrence des binationaux (c'est d'actualité) qui partent avec une longueur d'avance (s'ils ont appris la langue de leur parents ou d'un des deux parents quand uls étaient enfants).
- CasparProphète
Shajar a écrit:Tout dépend de l'investissement envisagé. Chinois et arabe demandent toutes deux beaucoup de boulot ; l'arabe pour la grammaire, le chinois pour l'apprentissage des caractères.
Je confirme, j'avais beaucoup d'étudiants à l'INALCO (en persan) qui faisaient un cursus sciences po et venaient chez nous pour viser le cadre d'Orient. Le niveau nécessaire est assez élevé.
Ma théorie est que le chinois, un peu comme l'anglais, a une grammaire qui a l'air simple au début mais dont les pièges se révèlent par la suite, mais c'est sûr que la grammaire chinoise pour débutants est simple: pas d'articles, pas de conjugaison...mais pour l'apprentissage des caractères, il faut vraiment être prêt à y passer des heures et des années. La prononciation est très difficile aussi (l'arabe se pose là en la matière, et l'alphabet ne doit pas être simple non plus).
- MatteoNiveau 10
Au début c'est dur avec les caractères et facile avec la grammaire. Après c'est l'inverse.
- CasparProphète
Comme tu le disais plus haut, le rapport travail/résultats est excellent avec l'italien: on progresse vite, et il n'y a pas tant de Français que ça qui parlent italien et ça peut vraiment être utile, mais si l'étudiante en question veut ouvrir ses horizons au-delà de l'Europe.
- SwanNiveau 7
Bonjour Julilibule,
Ta fille vise-t-elle un concours cadre d'Orient ou "standard" au ministère des affaires étrangères. Dans le premier cas, comme indiqué par d'autres membres, un niveau LV3 dans des langues par ailleurs difficiles à maîtriser rapidement à l'écrit ne sera a priori pas suffisant...
Si en revanche ta fille cherche plutôt à ouvrir ses horizons et n'a pas de préférence particulière pour telle ou telle langue, je dirais qu'il n'y a pas de mauvais choix... Aurait-elle le droit de faire un cours d'essai dans chaque langue avant de prendre sa décision ? Ou peut-être peut-elle s'exposer un peu à ces 3 langues et à leurs cultures associées cet été pour voir laquelle elle préfère ? (films, duolingo, vidéos d'initiation y compris à la graphie, s'entraîner à répéter des phrases simples...). À noter que si elle est attirée par les cultures asiatiques (pour schématiser : japonaise et coréennes) comme beaucoup de jeunes de sa génération, il y a des ponts culturels et lingustiques entre ces 3 langues et cultures (influence de la Chine).
Du peu que je connaisse des langues évoquées, le russe me semble la langue la plus accessible : de mémoire, la grammaire n'est pas évidente pour atteindre un bon niveau à cause des déclinaisons et niveaux de langues, mais il me semble que l'écriture correspond à la prononciation et vice-versa, ce qui n'est pas le cas avec l'arabe (les voyelles ne sont pas écrites je crois, et on écrit de droite à gauche) ou avec le chinois (idéogrammes). À noter qu'il n'est pas impossible qu'en débutant chinois elle passe de toute façon plus de temps à travailler l'oral (avec la difficulté des tons, mais il n'y en a "que" 4, et si elle a l'oreille musicale c'est plutôt sympa, de même qu'on peut apprécier apprendre un autre alphabet ou dessiner des charactères si on le fait pour le plaisir et à petite dose ;-))
Et enfin, continuer à approfondir l'italien peut également être une bonne idée, car on perd vite ses langues en ne les pratiquant pas (mais on les récupère également vite cependant, quand on a de bonnes bases !), à moins de s'obliger à continuer à les pratiquer régulièrement sans l'excuse du cours. Et dans un contexte professionnel, on aura plutôt tendance à préférer une personne qui parle bien une langue A qu'une autre qui baragouine juste dans une langue B (mais je déteste cet argument utilitariste ^_^). Même si, pour quelqu'un qui aime bien les langues, il serait un peu dommage de se priver de la chance de découvrir des langues très éloignées des notres telles que l'arabe, le russe et le chinois et leurs cultures respectives ;-) (et si ta fille aime les langues et vu son niveau en anglais/espagnol/italien, il y a de fortes chances pour qu'elle progresse vite, par ailleurs)
Donc pour résumer : bon courage à ta fille, dans tous les cas elle a beaucoup de chance d'avoir tous ces choix !
Ta fille vise-t-elle un concours cadre d'Orient ou "standard" au ministère des affaires étrangères. Dans le premier cas, comme indiqué par d'autres membres, un niveau LV3 dans des langues par ailleurs difficiles à maîtriser rapidement à l'écrit ne sera a priori pas suffisant...
Si en revanche ta fille cherche plutôt à ouvrir ses horizons et n'a pas de préférence particulière pour telle ou telle langue, je dirais qu'il n'y a pas de mauvais choix... Aurait-elle le droit de faire un cours d'essai dans chaque langue avant de prendre sa décision ? Ou peut-être peut-elle s'exposer un peu à ces 3 langues et à leurs cultures associées cet été pour voir laquelle elle préfère ? (films, duolingo, vidéos d'initiation y compris à la graphie, s'entraîner à répéter des phrases simples...). À noter que si elle est attirée par les cultures asiatiques (pour schématiser : japonaise et coréennes) comme beaucoup de jeunes de sa génération, il y a des ponts culturels et lingustiques entre ces 3 langues et cultures (influence de la Chine).
Du peu que je connaisse des langues évoquées, le russe me semble la langue la plus accessible : de mémoire, la grammaire n'est pas évidente pour atteindre un bon niveau à cause des déclinaisons et niveaux de langues, mais il me semble que l'écriture correspond à la prononciation et vice-versa, ce qui n'est pas le cas avec l'arabe (les voyelles ne sont pas écrites je crois, et on écrit de droite à gauche) ou avec le chinois (idéogrammes). À noter qu'il n'est pas impossible qu'en débutant chinois elle passe de toute façon plus de temps à travailler l'oral (avec la difficulté des tons, mais il n'y en a "que" 4, et si elle a l'oreille musicale c'est plutôt sympa, de même qu'on peut apprécier apprendre un autre alphabet ou dessiner des charactères si on le fait pour le plaisir et à petite dose ;-))
Et enfin, continuer à approfondir l'italien peut également être une bonne idée, car on perd vite ses langues en ne les pratiquant pas (mais on les récupère également vite cependant, quand on a de bonnes bases !), à moins de s'obliger à continuer à les pratiquer régulièrement sans l'excuse du cours. Et dans un contexte professionnel, on aura plutôt tendance à préférer une personne qui parle bien une langue A qu'une autre qui baragouine juste dans une langue B (mais je déteste cet argument utilitariste ^_^). Même si, pour quelqu'un qui aime bien les langues, il serait un peu dommage de se priver de la chance de découvrir des langues très éloignées des notres telles que l'arabe, le russe et le chinois et leurs cultures respectives ;-) (et si ta fille aime les langues et vu son niveau en anglais/espagnol/italien, il y a de fortes chances pour qu'elle progresse vite, par ailleurs)
Donc pour résumer : bon courage à ta fille, dans tous les cas elle a beaucoup de chance d'avoir tous ces choix !
- julilibulleNiveau 10
Merci beaucoup pour tous ces bons conseils.
Je me doutais que pour cadre d'orient, le niveau d'une LV3 risque d'être trop juste.
Et c'est vrai que c'est une chance d'avoir ce choix .
Demain, elle a une visio pour discuter de la scolarité à l'IEP et je pense que savoir si elle peut faire un cours d'essai pourra être une question à poser.
A priori, elle pourra faire son choix début septembre, donc elle peut aussi tester durant l'été.
Elle a une vraie appétence pour les langues et des facilités. Nous avons vécu en Hongrie entre ses 4 et 8 ans et elle a exercé son oreille et sa langue au hongrois (langue extrêmement difficile, je l'ai un peu apprise aussi). Même si elle ne connaît plus la langue, je crois qu'il reste quelque chose de cette aptitude à se débrouiller avec d'autres langues que sa langue maternelle.
Je me doutais que pour cadre d'orient, le niveau d'une LV3 risque d'être trop juste.
Et c'est vrai que c'est une chance d'avoir ce choix .
Demain, elle a une visio pour discuter de la scolarité à l'IEP et je pense que savoir si elle peut faire un cours d'essai pourra être une question à poser.
A priori, elle pourra faire son choix début septembre, donc elle peut aussi tester durant l'été.
Elle a une vraie appétence pour les langues et des facilités. Nous avons vécu en Hongrie entre ses 4 et 8 ans et elle a exercé son oreille et sa langue au hongrois (langue extrêmement difficile, je l'ai un peu apprise aussi). Même si elle ne connaît plus la langue, je crois qu'il reste quelque chose de cette aptitude à se débrouiller avec d'autres langues que sa langue maternelle.
- JulHabitué du forum
Je suis du même avis. Je lui conseillerais l'italien.Caspar a écrit:Matteo a écrit:Italien de très loin. C'est possible avec un peu de travail personnel d'avoir un petit niveau et de lire de bons livres très vite puis de se servir de la langue. Arabe et chinois en LV3 ça sera occupationnel et ne permettra rien(sauf personnalité très particulière d'autodidacte mais dans ce cas ces cours ne sont pas non plus adaptés).
A Paris les science pistes qui veulent se spécialiser en arabe/chinois s'inscrivent à l'INALCO et font une licence en parallèle de leur cursus. Ce n'est toujours pas assez pour le MAE il faut ensuite très bien bosser les éjpreuves.
Je suis à peu près du même avis, sans oublier la concurrence des binationaux (c'est d'actualité) qui partent avec une longueur d'avance (s'ils ont appris la langue de leur parents ou d'un des deux parents quand uls étaient enfants).
- dandelionVénérable
Attention à conserver assez de temps afin de continuer à travailler l’anglais et l’espagnol pour améliorer son niveau et ensuite pour le conserver. Le travail d’entretien doit être quasi quotidien, et comme ce sont des langues parlées dans de nombreux pays, on peut toujours découvrir de nouveaux mots et expressions et de nouveaux aspects culturels ou historiques.
- MathadorEmpereur
Les déclinaisons en russe sont en effet assez touffues (comparables à ce qu'on trouve en latin). Pour le caractère phonétique de l'orthographe, je tempérerais: c'est plutôt une orthographe morphophonétique où l'on ne peut pas déduire l'écriture de la prononciation, et où l'on ne peut déduire la prononciation de l'écriture que si les accents sont écrits (et ils ne le sont que rarement). Quelques exemples de pièges: https://www.hackyourrussian.com/post/confusing-russian-words-homonyms .Swan a écrit:Du peu que je connaisse des langues évoquées, le russe me semble la langue la plus accessible : de mémoire, la grammaire n'est pas évidente pour atteindre un bon niveau à cause des déclinaisons et niveaux de langues, mais il me semble que l'écriture correspond à la prononciation et vice-versa, ce qui n'est pas le cas avec l'arabe (les voyelles ne sont pas écrites je crois, et on écrit de droite à gauche) ou avec le chinois (idéogrammes). À noter qu'il n'est pas impossible qu'en débutant chinois elle passe de toute façon plus de temps à travailler l'oral (avec la difficulté des tons, mais il n'y en a "que" 4, et si elle a l'oreille musicale c'est plutôt sympa, de même qu'on peut apprécier apprendre un autre alphabet ou dessiner des charactères si on le fait pour le plaisir et à petite dose ;-))
En arabe, je trouve que l'alphabet n'est pas si compliqué que ça à apprendre, il est juste plus éloigné du nôtre que les alphabets grec et cyrillique malgré une parenté commune. Dans la plupart des textes, les voyelles courtes ne sont pas marquées mais il y a 3 lettres (alif, ya et waw) qu'on utilise à la fois pour transcrire des consonnes, des voyelles longues et des diphtongues. Des diacritiques supplémentaires permettent d'indiquer les voyelles courtes ainsi que la prononciation des 3 lettres en question afin de rendre l'écriture non ambiguë, on les utilise pour le Coran mais pas pour les textes ordinaires.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- cit6Niveau 7
Mathador a écrit:Les déclinaisons en russe sont en effet assez touffues (comparables à ce qu'on trouve en latin). Pour le caractère phonétique de l'orthographe, je tempérerais: c'est plutôt une orthographe morphophonétique où l'on ne peut pas déduire l'écriture de la prononciation, et où l'on ne peut déduire la prononciation de l'écriture que si les accents sont écrits (et ils ne le sont que rarement). Quelques exemples de pièges: https://www.hackyourrussian.com/post/confusing-russian-words-homonyms .Swan a écrit:Du peu que je connaisse des langues évoquées, le russe me semble la langue la plus accessible : de mémoire, la grammaire n'est pas évidente pour atteindre un bon niveau à cause des déclinaisons et niveaux de langues, mais il me semble que l'écriture correspond à la prononciation et vice-versa, ce qui n'est pas le cas avec l'arabe (les voyelles ne sont pas écrites je crois, et on écrit de droite à gauche) ou avec le chinois (idéogrammes). À noter qu'il n'est pas impossible qu'en débutant chinois elle passe de toute façon plus de temps à travailler l'oral (avec la difficulté des tons, mais il n'y en a "que" 4, et si elle a l'oreille musicale c'est plutôt sympa, de même qu'on peut apprécier apprendre un autre alphabet ou dessiner des charactères si on le fait pour le plaisir et à petite dose ;-))
En arabe, je trouve que l'alphabet n'est pas si compliqué que ça à apprendre, il est juste plus éloigné du nôtre que les alphabets grec et cyrillique malgré une parenté commune. Dans la plupart des textes, les voyelles courtes ne sont pas marquées mais il y a 3 lettres (alif, ya et waw) qu'on utilise à la fois pour transcrire des consonnes, des voyelles longues et des diphtongues. Des diacritiques supplémentaires permettent d'indiquer les voyelles courtes ainsi que la prononciation des 3 lettres en question afin de rendre l'écriture non ambiguë, on les utilise pour le Coran mais pas pour les textes ordinaires.
Pour avoir appris le russe en LV2 (il y a plus de 40 ans donc mes souvenirs me trompent peut-être) il me semble qu'au moins au niveau de l'écriture, on peut déduire la prononciation (si on connait les règles d'accentuation, et c'est vrai qu'au collège, on écrivait les accents, j'ai appris avec le fameux "Davydoff et Pauliat" et les accents y sont notés). Et dans le sens contraire, ça ne me parait pas trop compliqué non plus, tout dépend de l'accent (régional) de celui qui le parle.
Pour l'arabe, que j'ai essayé d'apprendre il y a une vingtaine d'années, cela m'a semblé plus difficile au niveau de l'alphabet, surtout la différence d'écriture des lettres selon leur emplacement (début, milieu ou fin de mot), ce qui oblige à mémoriser nettement plus de signes que pour les alphabets cyrilliques ou grecs par exemple. L'écriture de droite à gauche est également plus "troublante" pour un français. L'âge auquel j'ai essayé d'apprendre l'arabe a peut-être joué également dans cet échec (et le peu de cours suivis!) et des difficultés également pour discriminer et prononcer tous les sons gutturaux (mais j'ai également eu beaucoup de difficultés à rouler les "r" en russe ).
Je n'ai jamais essayé d'apprendre le chinois, mais cela me parait nettement plus compliqué pour un français (les intonations mais surtout tous les signes à apprendre: lorsque j'étais étudiante en DEA, il y avait un étudiant chinois avec nous qui nous avait expliqué qu'ils ne pouvaient pas lire un roman avant l'âge de 14/15 ans: ça m'avait refroidie ).
Cit6
- CasparProphète
cit6 a écrit:Mathador a écrit:Les déclinaisons en russe sont en effet assez touffues (comparables à ce qu'on trouve en latin). Pour le caractère phonétique de l'orthographe, je tempérerais: c'est plutôt une orthographe morphophonétique où l'on ne peut pas déduire l'écriture de la prononciation, et où l'on ne peut déduire la prononciation de l'écriture que si les accents sont écrits (et ils ne le sont que rarement). Quelques exemples de pièges: https://www.hackyourrussian.com/post/confusing-russian-words-homonyms .Swan a écrit:Du peu que je connaisse des langues évoquées, le russe me semble la langue la plus accessible : de mémoire, la grammaire n'est pas évidente pour atteindre un bon niveau à cause des déclinaisons et niveaux de langues, mais il me semble que l'écriture correspond à la prononciation et vice-versa, ce qui n'est pas le cas avec l'arabe (les voyelles ne sont pas écrites je crois, et on écrit de droite à gauche) ou avec le chinois (idéogrammes). À noter qu'il n'est pas impossible qu'en débutant chinois elle passe de toute façon plus de temps à travailler l'oral (avec la difficulté des tons, mais il n'y en a "que" 4, et si elle a l'oreille musicale c'est plutôt sympa, de même qu'on peut apprécier apprendre un autre alphabet ou dessiner des charactères si on le fait pour le plaisir et à petite dose ;-))
En arabe, je trouve que l'alphabet n'est pas si compliqué que ça à apprendre, il est juste plus éloigné du nôtre que les alphabets grec et cyrillique malgré une parenté commune. Dans la plupart des textes, les voyelles courtes ne sont pas marquées mais il y a 3 lettres (alif, ya et waw) qu'on utilise à la fois pour transcrire des consonnes, des voyelles longues et des diphtongues. Des diacritiques supplémentaires permettent d'indiquer les voyelles courtes ainsi que la prononciation des 3 lettres en question afin de rendre l'écriture non ambiguë, on les utilise pour le Coran mais pas pour les textes ordinaires.
Pour avoir appris le russe en LV2 (il y a plus de 40 ans donc mes souvenirs me trompent peut-être) il me semble qu'au moins au niveau de l'écriture, on peut déduire la prononciation (si on connait les règles d'accentuation, et c'est vrai qu'au collège, on écrivait les accents, j'ai appris avec le fameux "Davydoff et Pauliat" et les accents y sont notés). Et dans le sens contraire, ça ne me parait pas trop compliqué non plus, tout dépend de l'accent (régional) de celui qui le parle.
Pour l'arabe, que j'ai essayé d'apprendre il y a une vingtaine d'années, cela m'a semblé plus difficile au niveau de l'alphabet, surtout la différence d'écriture des lettres selon leur emplacement (début, milieu ou fin de mot), ce qui oblige à mémoriser nettement plus de signes que pour les alphabets cyrilliques ou grecs par exemple. L'écriture de droite à gauche est également plus "troublante" pour un français. L'âge auquel j'ai essayé d'apprendre l'arabe a peut-être joué également dans cet échec (et le peu de cours suivis!) et des difficultés également pour discriminer et prononcer tous les sons gutturaux (mais j'ai également eu beaucoup de difficultés à rouler les "r" en russe ).
Je n'ai jamais essayé d'apprendre le chinois, mais cela me parait nettement plus compliqué pour un français (les intonations mais surtout tous les signes à apprendre: lorsque j'étais étudiante en DEA, il y avait un étudiant chinois avec nous qui nous avait expliqué qu'ils ne pouvaient pas lire un roman avant l'âge de 14/15 ans: ça m'avait refroidie ).
Cit6
Oui, les quatre tons du mandarin ne sont pas faciles à maîtriser (je crois qu'il y en a neuf en cantonais), mais le gros obstacle pour moi est bien l'écriture, même si de nos jours il y a des logiciels pour écrire plus facilement (à tel point que les Chinois eux-mêmes ont maintenant du mal à écrire à la main et ont oublié comment écrire certains caractères alors qu'ils les lisent sans problème). C'est un travail de mémorisation.
Pour ce qui est de l'arabe, il est sans doute utile pour passer les concours de la diplomatie mais après sur le plan purement pratique je ne sais pas...beaucoup d'arabophones maîtrisent aussi l'anglais et/ou le français (parmi ceux qui ont fait des études)...
J'en reviens à mon idée de départ: il faut se projeter et se dire "si je devais passer plusieurs mois ou années à l'étranger, est-ce que je me vois davantage en Chine ou dans un pays arabophone).
La langue et la culture russes sont fascinantes, mais est-ce que je me verrais vivre en Russie ? Euh, non...pas trop.
- julilibulleNiveau 10
dandelion a écrit:Attention à conserver assez de temps afin de continuer à travailler l’anglais et l’espagnol pour améliorer son niveau et ensuite pour le conserver. Le travail d’entretien doit être quasi quotidien, et comme ce sont des langues parlées dans de nombreux pays, on peut toujours découvrir de nouveaux mots et expressions et de nouveaux aspects culturels ou historiques.
à Sciences Po, ils doivent obtenir un niveau C1 en 2ème année en LV1 et B2 en LV2, ils ont des cours dans les deux langues choisies (anglais et espagnol pour ma fille). Ils auront aussi certains cours en anglais d'ailleurs, en plus des cours de langue.
Et la 3ème année à l'étranger (sauf pays hispanophones, dans de nombreux pays les cours sont assurés en anglais).
Je ne me fais pas trop de soucis pour son niveau en langues.
- julilibulleNiveau 10
Caspar a écrit:cit6 a écrit:Mathador a écrit:Les déclinaisons en russe sont en effet assez touffues (comparables à ce qu'on trouve en latin). Pour le caractère phonétique de l'orthographe, je tempérerais: c'est plutôt une orthographe morphophonétique où l'on ne peut pas déduire l'écriture de la prononciation, et où l'on ne peut déduire la prononciation de l'écriture que si les accents sont écrits (et ils ne le sont que rarement). Quelques exemples de pièges: https://www.hackyourrussian.com/post/confusing-russian-words-homonyms .Swan a écrit:Du peu que je connaisse des langues évoquées, le russe me semble la langue la plus accessible : de mémoire, la grammaire n'est pas évidente pour atteindre un bon niveau à cause des déclinaisons et niveaux de langues, mais il me semble que l'écriture correspond à la prononciation et vice-versa, ce qui n'est pas le cas avec l'arabe (les voyelles ne sont pas écrites je crois, et on écrit de droite à gauche) ou avec le chinois (idéogrammes). À noter qu'il n'est pas impossible qu'en débutant chinois elle passe de toute façon plus de temps à travailler l'oral (avec la difficulté des tons, mais il n'y en a "que" 4, et si elle a l'oreille musicale c'est plutôt sympa, de même qu'on peut apprécier apprendre un autre alphabet ou dessiner des charactères si on le fait pour le plaisir et à petite dose ;-))
En arabe, je trouve que l'alphabet n'est pas si compliqué que ça à apprendre, il est juste plus éloigné du nôtre que les alphabets grec et cyrillique malgré une parenté commune. Dans la plupart des textes, les voyelles courtes ne sont pas marquées mais il y a 3 lettres (alif, ya et waw) qu'on utilise à la fois pour transcrire des consonnes, des voyelles longues et des diphtongues. Des diacritiques supplémentaires permettent d'indiquer les voyelles courtes ainsi que la prononciation des 3 lettres en question afin de rendre l'écriture non ambiguë, on les utilise pour le Coran mais pas pour les textes ordinaires.
Pour avoir appris le russe en LV2 (il y a plus de 40 ans donc mes souvenirs me trompent peut-être) il me semble qu'au moins au niveau de l'écriture, on peut déduire la prononciation (si on connait les règles d'accentuation, et c'est vrai qu'au collège, on écrivait les accents, j'ai appris avec le fameux "Davydoff et Pauliat" et les accents y sont notés). Et dans le sens contraire, ça ne me parait pas trop compliqué non plus, tout dépend de l'accent (régional) de celui qui le parle.
Pour l'arabe, que j'ai essayé d'apprendre il y a une vingtaine d'années, cela m'a semblé plus difficile au niveau de l'alphabet, surtout la différence d'écriture des lettres selon leur emplacement (début, milieu ou fin de mot), ce qui oblige à mémoriser nettement plus de signes que pour les alphabets cyrilliques ou grecs par exemple. L'écriture de droite à gauche est également plus "troublante" pour un français. L'âge auquel j'ai essayé d'apprendre l'arabe a peut-être joué également dans cet échec (et le peu de cours suivis!) et des difficultés également pour discriminer et prononcer tous les sons gutturaux (mais j'ai également eu beaucoup de difficultés à rouler les "r" en russe ).
Je n'ai jamais essayé d'apprendre le chinois, mais cela me parait nettement plus compliqué pour un français (les intonations mais surtout tous les signes à apprendre: lorsque j'étais étudiante en DEA, il y avait un étudiant chinois avec nous qui nous avait expliqué qu'ils ne pouvaient pas lire un roman avant l'âge de 14/15 ans: ça m'avait refroidie ).
Cit6
Oui, les quatre tons du mandarin ne sont pas faciles à maîtriser (je crois qu'il y en a neuf en cantonais), mais le gros obstacle pour moi est bien l'écriture, même si de nos jours il y a des logiciels pour écrire plus facilement (à tel point que les Chinois eux-mêmes ont maintenant du mal à écrire à la main et ont oublié comment écrire certains caractères alors qu'ils les lisent sans problème). C'est un travail de mémorisation.
Pour ce qui est de l'arabe, il est sans doute utile pour passer les concours de la diplomatie mais après sur le plan purement pratique je ne sais pas...beaucoup d'arabophones maîtrisent aussi l'anglais et/ou le français (parmi ceux qui ont fait des études)...
J'en reviens à mon idée de départ: il faut se projeter et se dire "si je devais passer plusieurs mois ou années à l'étranger, est-ce que je me vois davantage en Chine ou dans un pays arabophone).
La langue et la culture russes sont fascinantes, mais est-ce que je me verrais vivre en Russie ? Euh, non...pas trop.
C'est très intéressant de lire vos réponses sur ces langues.
Ma fille ne se voit pas du tout vivre en Russie non plus . Un peu plus d'intérêt pour la culture des pays arabes.
- CasparProphète
Alors à mon avis le choix est clair, elle sera plus motivée si elle est plus attirée par ces pays et cette culture.
- Lord StevenExpert
Je ne me prononcerai pas sur la difficulté d'apprentissage de ces diverses langues, mais il faut garder à l'esprit que les asiatiques au quotidien maîtrisent très peu l'anglais (restaurants, boutiques etc). Si votre fille envisage de se rendre en Chine ne serait ce qu'à des fins touristiques, maîtriser la langue a minima est croyez moi un plus, cela peut éviter des quiproquos assez abracadabrantesques!!!
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