formation sur un jour sans cours et temps partiel

Sauf que lorsqu’on est à temps partiel pour raisons médicales, la surcharge de travail lors des examens (je pense à l’EAF) est sans commune mesure avec la capacité de travailler sans s’épuiser… et l’on s’étonne ensuite que les examinateurs fassent des malaises et que les médecins prescrivent des arrêts maladie.

mathmax a écrit:

Elaïna a écrit:

LadyOlenna a écrit:Faut-il y voir forcément malice de la part de l'institution ? Une formation tombe tel jour, tous les collègues concernés sont convoqués, certains ont 8h de cours ce jour-là, d'autres 3, d'autres 0.
Je ne parle pas des formations volontairement posées un mercredi après-midi, ou après 17h, ou pendant les vacances, ce qui est un autre sujet.
Mais quand la formation est posée un jour en semaine, forcément on ne peut pas prendre en compte les emplois du temps des trentes stagiaires convoqués.

Le problème est de toute façon le même pour un collègue à temps plein qui serait convoqué sur une journée où il n'a pas cours : cette semaine-là il travaillerait : 18h de cours + 20h (à la louche) de travail en dehors des cours (copies, préparations, RV et paperasse diverse) + les 8h de formation = explosion du compteur.

Je suis tout à fait d'accord. Ben oui, ça saoule, des fois, d'avoir une formation sur le jour où on n'a pas cours. Mais une autre fois si ça se trouve ce sera sur la journée où on a des tas de cours. Il faut quand même arrêter de voir le mal partout.
Et si vraiment tu ne veux pas aller à la formation, tu écris un email poli pour expliquer que merci mais non merci, et voilà.

Je me répète : des CdE se sont vus explicitement demander de convoquer les professeurs uniquement sur leurs demi-journées sans cours. Donc, oui l’institution pousse à ce que les formations se fassent hors temps de cours et ça a d’ailleurs été clairement exprimé par nos ministres, il faut être sacrément autruche pour ne pas le voir.

Oui mais ça c'est pour les formations à public désigné, sinon ce n'est pas le CDE qui convoque pour des formations. Dans les faits, 80% des absences pour formation que je saisis sur Pronote sont demandées par les enseignants eux-mêmes, pour lesquelles on ne m'a rien demandé (ni validation ni inscription) et qui tombent en semaine, au hasard. Les responsables de formation ne s'amusent pas à comparer les emplois du temps de tous les stagiaires : quel que soit le jour choisi certains auront cours et d'autres non.
Donc oui parfois ça tombe sur une grosse journée de cours, parfois sur une journée sans cours : dans ce dernier cas c'est embêtant, la semaine sera plus lourde, mais ça l'est qu'on soit à temps plein ou temps partiel.
Je ne fais pas l'autruche, je n'ai pas nié que certaines formations étaient volontairement posées le mercredi après-midi, le soir ou pendant les vacances (voir mon message ci-dessus), mais ce n'est pas ce qui est évoqué ici.

J'ai été dans ce cas le mois dernier. J'ai informé de mon absence par mail car je n'avais pas de système de garde pour ma fille. On m'a répondu que ce Motif ne permettait pas de m'excuser et que je serai comptée absente. J'ai demandé les répercussions, notamment financières, on m'a expliqué qu'il n'y avait pas de retrait de salaire pour une absence injustifiée à une formation, puis finalement mon absence a été justifiée puisque qu'à temps partiel pour m'occuper de ma fille

LadyOlenna, j’ai supposé qu’il ne s’agissait pas d’une formation demandée par le posteur initial, vu qu’il parle ensuite de formation imposée, mais je me suis peut-être bien trompée.

LadyOlenna a écrit:

mathmax a écrit:

Elaïna a écrit:

LadyOlenna a écrit:Faut-il y voir forcément malice de la part de l'institution ? Une formation tombe tel jour, tous les collègues concernés sont convoqués, certains ont 8h de cours ce jour-là, d'autres 3, d'autres 0.
Je ne parle pas des formations volontairement posées un mercredi après-midi, ou après 17h, ou pendant les vacances, ce qui est un autre sujet.
Mais quand la formation est posée un jour en semaine, forcément on ne peut pas prendre en compte les emplois du temps des trentes stagiaires convoqués.

Le problème est de toute façon le même pour un collègue à temps plein qui serait convoqué sur une journée où il n'a pas cours : cette semaine-là il travaillerait : 18h de cours + 20h (à la louche) de travail en dehors des cours (copies, préparations, RV et paperasse diverse) + les 8h de formation = explosion du compteur.

Je suis tout à fait d'accord. Ben oui, ça saoule, des fois, d'avoir une formation sur le jour où on n'a pas cours. Mais une autre fois si ça se trouve ce sera sur la journée où on a des tas de cours. Il faut quand même arrêter de voir le mal partout.
Et si vraiment tu ne veux pas aller à la formation, tu écris un email poli pour expliquer que merci mais non merci, et voilà.

Je me répète : des CdE se sont vus explicitement demander de convoquer les professeurs uniquement sur leurs demi-journées sans cours. Donc, oui l’institution pousse à ce que les formations se fassent hors temps de cours et ça a d’ailleurs été clairement exprimé par nos ministres, il faut être sacrément autruche pour ne pas le voir.

Oui mais ça c'est pour les formations à public désigné, sinon ce n'est pas le CDE qui convoque pour des formations. Dans les faits, 80% des absences pour formation que je saisis sur Pronote sont demandées par les enseignants eux-mêmes, pour lesquelles on ne m'a rien demandé (ni validation ni inscription) et qui tombent en semaine, au hasard. Les responsables de formation ne s'amusent pas à comparer les emplois du temps de tous les stagiaires : quel que soit le jour choisi certains auront cours et d'autres non.
Donc oui parfois ça tombe sur une grosse journée de cours, parfois sur une journée sans cours : dans ce dernier cas c'est embêtant, la semaine sera plus lourde, mais ça l'est qu'on soit à temps plein ou temps partiel.
Je ne fais pas l'autruche, je n'ai pas nié que certaines formations étaient volontairement posées le mercredi après-midi, le soir ou pendant les vacances (voir mon message ci-dessus), mais ce n'est pas ce qui est évoqué ici.

Tu n'as pas à valider les demandes de formation individuelle dans Sofia ?

En réalité on reçoit un mail nous informant que tel professeur a demandé telle formation, on peut cocher "refuser cette préinscription" (ce qu'on s'interdit de faire avec mon collègue), mais en aucun cas on ne peut indiquer qu'il vaudrait mieux que la formation tombe le lundi par exemple car le professeur n'a pas cours. Donc on n'a aucune prise sur les journées de formation quand ce n'est pas à public désigné.

Ça va être du passé ça. Sofia évolue et si le chef ne coche pas un accord explicite (lié à un glissement de cours ou un remplacement) la convoc ne partira plus.

LadyOlenna a écrit:En réalité on reçoit un mail nous informant que tel professeur a demandé telle formation, on peut cocher "refuser cette préinscription" (ce qu'on s'interdit de faire avec mon collègue), mais en aucun cas on ne peut indiquer qu'il vaudrait mieux que la formation tombe le lundi par exemple car le professeur n'a pas cours. Donc on n'a aucune prise sur les journées de formation quand ce n'est pas à public désigné.

Tu as bien de la chance, dans mon académie (Paris) on n'a même pas ça !

Enfin, de la chance, si on veut !

Plusieurs points :

- Les formations ne doivent plus s'effectuer sur les temps de face à face pédagogique sauf si RCD prévu pour remplacer le professeur. Les consignes sont claires sur ce point même si ça fait semblant que ça ne sera pas exactement ça (bah si).

- il faut s'abonner puis se préinscrire.

- si les chefs ne valident pas volontairement la préinscription, le professeur ne sera pas retenu (on attend la MàJ de Sofia-FMO qui va lancer ça, un vrai plaisir, avoir un stage va relever du parcours du combattant : s'abonner, se préinscrire si on lit sa boîte mail pour voir le mail annonçant la préinscription, avoir son chef qui coche la case "validation de la préinscription" (avant, il ne devait intervenir que pour refuser, maintenant ce sera l'inverse, le refus est le choix de base, pour le changer il faudra intervenir dès que la MàJ du serveur sera faite, quand ? on ne sait pas) et avoir assez de préinscrits pour que le stage ouvre).

- Les stages sur les vacances sont la priorité (mais aussi le soir, le mercredi après-midi etc).

Alors, évidemment, des formateurs imaginent des formats spéciaux pour éviter tout ça mais bon, ça ne motive pas les foules.

La formation est condamnée. On a jusqu'à 60-80% de démissions de formateurs au passage. L'hécatombe se poursuit (je ne sais même pas comment on va faire fonctionner la formation avec le choc de savoirs et ce que ça induit dans les calendriers/emplois du temps).

Pour rebondir ce que dit Elyas, voici ce que nous a dit le formateur à propos de la journée sur nos vacances. On est payés si on vient à la formation pendant nos vacances (pas celle sur les cours évidemment). Les formateurs sont aussi mieux payés. Il faut aussi payer les locaux (agents présents pour que l'établissement soit ouvert). Donc l'enveloppe pour une journée telle que celle à laquelle j'aurais dû aller hier, c'est 8000 euros. Le formateur nous a dit que ça n'allait pas durer, que c'était trop cher. Donc soit on revient aux formations hors vacances, soit plus de formation du tout.
Et devinez quelle est l'hypothèse la plus probable ?

Bon, cela étant, la formation disciplinaire ayant quasiment disparu (je ne vous raconte pas ma déception quand, après avoir conduit une heure, on m'a fait asseoir en groupe pour "gnagna d'abord on regarde le programme et puis ensuite on va imaginer une séquence pour traiter la Révolution française en trois heures avec des travaux de groupes"), si c'est pour que ne restent plus que des machins du style "enseigner la métropolisation autrement", voilà quoi.

Alors, pour le paiement des locaux, ça dépend totalement. Pour le paiement des formateurs, c'est l'enfer (je connais plusieurs formateurs qui attendent d'être payés d'octobre). A noter, qu'un formateur issu du premier degré est moins bien payé qu'un formateur du second degré pour donner les formations sur les vacances (de l'ordre de 20% de moins).

Je ne vous ai pas raconté les éloges sur le système de formation portugais que j'entends en ce moment. C'est simple : les professeurs portugais doivent se former sur leur temps personnel et s'ils ne se forment pas, ils n'ont pas de promotion même à l'ancienneté. Magnifique ^^ Enfin, c'est le retour de gens qui ont été au Portugal. Est-ce la réalité ? Je ne sais pas mais c'est ce qu'ils rapportent.

uneodyssée a écrit:Sauf que lorsqu’on est à temps partiel pour raisons médicales, la surcharge de travail lors des examens (je pense à l’EAF) est sans commune mesure avec la capacité de travailler sans s’épuiser… et l’on s’étonne ensuite que les examinateurs fassent des malaises et que les médecins prescrivent des arrêts maladie.

Je sors un peu du sujet initial pour dire que dans notre académie, les temps partiels sont désormais pris en compte au moment des examens, en tout cas pour les EAF c'est sûr. C'est donc une demande qu'il est possible de porter au rectorat.

Mais c'est tout à fait normal de démissionner quand on vous demande de bosser le soir ou les vacances. Et encore, dommage qu'ils ne soient  pas plus nombreux. Si tous avaient refusé l'administration aurait peut-être reculé. La dégradation des conditions de travail dans ce ministère est vertigineuse.