Re: Journée de pré-rentrée

Ce qui est embêtant c'est qu'en tant que stagiaire, tu auras normalement au moins deux journées de pré-rentrée : celle à l'ESPE/INSPE/machin truc de formation des stagiaires en plus de celle dans ton établissement de stage. Je viens de regarder sur mon calendrier de l'époque : 1re année de stage, rentrée à l'ESPE le 25 août (accueil + premiers cours), puis donc pré-rentrée en établissement le 31 (mais cette année le 31 est un samedi, donc au plus tard cela sera le 30 en établissement) et 2e année de stage rentrée ESPE le 28, pre-rentrée en lycée le 1er/09. Or donc je disais cette année le 31 est un samedi, donc tout se fera plus tôt et en tant que stagiaire, tu seras convoquée plusieurs jours avant. Ce n'est pas légal on est d'accord, et tu peux décider de passer outre bien sûr, mais clairement ce sera très mal vu (encore plus si tu es dans le privé) de louper ce qui risque d'être au moins 3-4 jours de "pré-rentrée/accueil/formation", en outre tu risques de louper des informations importantes. Tu peux essayer de trouver une solution bidon bien sûr, mais je ne vais pas te le conseiller... Acheter un retour anticipé serait possible (même si financièrement pesant) ? Car je ne vois aucune autre solution à vrai dire...

Au minimum prendre contact avec le tuteur dès qu on le connaît pour lui dire ( une collègue s était déplacée à la formation pour le rencontrer et là personne) et afin de préparer la rentrée ( classe programme 1ere séance) puisque tu n irais pas le faire sur place

Edit zut un modérateur pourrait déplacer mon message ? Je voulais répondre à "jour de pré rentrée " et visiblement mes gris doigts sur petites touches de téléphone ont encore fourché.

Merci pour vos réponses ! J’avais assisté à une réunion d’information en visio et j’ai retrouvé sur un des supports de présentation la mention suivante « LLORSQUE VOUS AVEZ LE PREACCORD COLLEGIAL, LACCORD VOUS EST ATTRIBUE APRÈS VERIFICATION DES CONDITIONS SUIVANTES :
-SUIVI DE FORMATION PENDANT VOTRE ANNEE STAGE OU DE SUPPLEANCE,
- QUE CE STAGE OU SUPPLEANCE ONT ETE FAVORABLEMENT EVALUE.«

Pour moi la 1ere condition c’est pile ça non ?

Je vais recontacter la responsable du SAAR demain et lui expliquer ma situation, au moins je serai fixée et pourrai prendre une décision en connaissance de cause. J’avoue que l’idée de donner une raison « bidon » est tentante mais si on commence à me demander des justifs type papier qui stipule que j’ai quitté mon job pile le 31 août, j’ai peur de me griller toute seule…

gregforever a écrit:Au minimum prendre contact avec le tuteur dès qu on le connaît pour lui dire ( une collègue s était déplacée à la formation pour le rencontrer et là personne) et afin de préparer la rentrée ( classe programme 1ere séance) puisque tu n irais pas le faire sur place

Edit zut un modérateur pourrait déplacer mon message ? Je voulais répondre à "jour de pré rentrée " et visiblement mes gris doigts sur petites touches de téléphone ont encore fourché.

C'est fait.

Merci beaucoup

Pauline a écrit:Merci pour vos réponses ! J’avais assisté à une réunion d’information en visio et j’ai retrouvé sur un des supports de présentation la mention suivante « LLORSQUE VOUS AVEZ LE PREACCORD COLLEGIAL, LACCORD VOUS EST ATTRIBUE APRÈS VERIFICATION DES CONDITIONS SUIVANTES :
-SUIVI DE FORMATION PENDANT VOTRE ANNEE STAGE OU DE SUPPLEANCE,
- QUE CE STAGE OU SUPPLEANCE ONT ETE FAVORABLEMENT EVALUE.«

Pour moi la 1ere condition c’est pile ça non ?

Je vais recontacter la responsable du SAAR demain et lui expliquer ma situation, au moins je serai fixée et pourrai prendre une décision en connaissance de cause. J’avoue que l’idée de donner une raison « bidon » est tentante mais si on commence à me demander des justifs type papier qui stipule que j’ai quitté mon job pile le 31 août, j’ai peur de me griller toute seule…

Je suis dans l'équipe de direction de mon collège (catholique privé sous contrat) et dans une telle situation, il est évident qu'on ne se prive pas de téléphoner à l'employeur pour avoir des infos et demander gentiment si c'est possible de libérer simplement une journée plus tôt, en vrai tout le monde sait que les périodes de préavis se terminent souvent par des congés donc on téléphonera simplement pour vérifier si la personne est en congé et il est clair que mentir avant même le premier jour serait une très mauvaise idée.

Le plus simple c'est la franchise, et voir la réaction du CDE, mais pas seulement, car il y a aussi la DDEC et le rectorat qui prévoient d'autres journées avant la pré-rentrée.

Manu7 a écrit:en vrai tout le monde sait que les périodes de préavis se terminent souvent par des congés donc on téléphonera simplement pour vérifier si la personne est en congé

Oui, mais ce que tout le monde ne sait pas est qu'il y a parfois une période de "préavis travaillé" *avant* la prise de poste...

en vrai tout le monde sait que les périodes de préavis se terminent souvent par des congés

Non, pas forcément. J'ai plein de connaissances cadres dans le privé pour qui les congés non pris se sont transformés en paie supplémentaire lorsqu'ils ont changé d'employeur.

En l'occurrence, notre future collègue sera effectivement en congé avant sa prise de poste dans l'EN, donc oui, a priori, cela peut poser souci...

Sinon, demander un report de stage (j'ignore si cela est possible dans l'enseignement privé) pour préparer l'agreg est aussi une autre solution... Par ailleurs, si tu rentres le 30 août depuis un autre continent, qu'aucun cours n'est prêt et que tu es en décalage horaire, tu risques de ne pas être dans les meilleures conditions pour commencer cette rude année de stage.

Manu7 a écrit:

Pauline a écrit:Merci pour vos réponses ! J’avais assisté à une réunion d’information en visio et j’ai retrouvé sur un des supports de présentation la mention suivante « LLORSQUE VOUS AVEZ LE PREACCORD COLLEGIAL, LACCORD VOUS EST ATTRIBUE APRÈS VERIFICATION DES CONDITIONS SUIVANTES :
-SUIVI DE FORMATION PENDANT VOTRE ANNEE STAGE OU DE SUPPLEANCE,
- QUE CE STAGE OU SUPPLEANCE ONT ETE FAVORABLEMENT EVALUE.«

Pour moi la 1ere condition c’est pile ça non ?

Je vais recontacter la responsable du SAAR demain et lui expliquer ma situation, au moins je serai fixée et pourrai prendre une décision en connaissance de cause. J’avoue que l’idée de donner une raison « bidon » est tentante mais si on commence à me demander des justifs type papier qui stipule que j’ai quitté mon job pile le 31 août, j’ai peur de me griller toute seule…

Je suis dans l'équipe de direction de mon collège (catholique privé sous contrat) et dans une telle situation, il est évident qu'on ne se prive pas de téléphoner à l'employeur pour avoir des infos et demander gentiment si c'est possible de libérer simplement une journée plus tôt, en vrai tout le monde sait que les périodes de préavis se terminent souvent par des congés donc on téléphonera simplement pour vérifier si la personne est en congé et il est clair que mentir avant même le premier jour serait une très mauvaise idée.

Le plus simple c'est la franchise, et voir la réaction du CDE, mais pas seulement, car il y a aussi la DDEC et le rectorat qui prévoient d'autres journées avant la pré-rentrée.

Je n'en suis malheureusement pas certain.

Comme premier contact avec le tuteur, les formateurs et les corps d'inspection, ça me semble aussi risqué...

En fait le problème de base est le fonctionnement invraisemblable de l'ÉN. Je sais que cela n'aidera pas notre future collègue, mais c'est triste qu'on commence ici à réfléchir sur le préavis ou les congés... Quand bien même elle serait en congés, une personne reste salariée de son entreprise. Je trouve cela particulier qu'on ait apparemment l'habitude de demander au précédent employeur comment la fin du contrat se passe, pour en déduire je suppose que l'ÉN peut quand même exiger d'un salarié en congés de se rendre à ses convocations.

valle a écrit:En fait le problème de base est le fonctionnement invraisemblable de l'ÉN. Je sais que cela n'aidera pas notre future collègue, mais c'est triste qu'on commence ici à réfléchir sur le préavis ou les congés... Quand bien même elle serait en congés, une personne reste salariée de son entreprise. Je trouve cela particulier qu'on ait apparemment l'habitude de demander au précédent employeur comment la fin du contrat se passe, pour en déduire je suppose que l'ÉN peut quand même exiger d'un salarié en congés de se rendre à ses convocations.

Et c’est invraisemblable d’exiger de quelqu’un qu’il vienne avant sa prise de poste et sans rémunération.

Tout à fait d'accord avec toi sur le principe.
Mais connaissant l'EN, je ne conseillerais vraiment pas à un stagiaire de se présenter seulement le 1er septembre en arguant son bon droit au regard du droit du travail.
Le processus de titularisation étant ce qu'il est, il y a fort à parier qu'on lui chercherait tous les poux possibles et imaginables pour le prolonger, et il serait très incertain qu'il puisse apporter la preuve que le renouvellement est dû à un refus de venir travailler avant la date de prise de poste et non aux faiblesses relevées par tuteur/formateur/CDE.

Et ça coûtera beaucoup plus cher que le prix des billets. Une année de renouvellement, c'est un retard sur l'ensemble de la carrière.

Dans le privé aussi on se rend sur son lieu de travail AVANT de commencer à travailler, on vous présente les collègues, les locaux. Prendre un billet retour si près de sa prise de poste alors qu’on commence un nouveau travail, cela peut être interprété comme de la nonchalance (et pour être franche c’est comme cela que je l’interprète).
Il vaut mieux se tourner vers la compagnie aérienne, ou son assurance (regarder si la carte bancaire avec laquelle les billets ont été achetés n’a pas une assurance incluse par exemple) que d’espérer que l’employeur s’adapte (et j’éviterais tout particulièrement d’essayer de me faire plaindre en mode ‘ça fait un an que je n’ai pas eu de ‘vraies’ vacances’, au cas où les parents du CDE soient agriculteurs ou plus simplement que ce soit un gros bosseur, ce qui est souvent le cas chez un CDE.

Swan a écrit:J’aurais tendance à dire que le souci supplémentaire dans le privé en se faisant une mauvaise réputation serait qu’elle te colle à la peau et que ça te joue des tours lors des mutations (les collègues du privé pourront peut-être confirmer, mais une mauvaise réputation peut-elle conduire à des dommages de plus long terme que ce soit en terme de mutation ou de relations avec les chefs ?)

Je ne pense pas que ça fasse une grosse différence... ça dépend aussi de la matière et du lieu d'affectation. Tu peux demander conseil à un syndicat (du privé, les autres n'y connaissent pas grand chose et surtout ne siègent pas dans les commissions d'affectation, sauf erreur de ma part, je ne sais pas exactement comment est composée la CCMA de Paris). Je peux te mettre en contact avec la représentante du mien sur Paris, en MP. Sinon, essaie les trois FEP-CFDT / SNEC-CFTC et SPELC et tu verras comment ils te répondent. Adhérer est assez conseillé en début de carrière, pour avoir des infos et une aide pour le premier poste fixe notamment. Et le privé à Paris est très particulier, d'où l'importance d'être bien informé.

valle a écrit:En fait le problème de base est le fonctionnement invraisemblable de l'ÉN. Je sais que cela n'aidera pas notre future collègue, mais c'est triste qu'on commence ici à réfléchir sur le préavis ou les congés... Quand bien même elle serait en congés, une personne reste salariée de son entreprise. Je trouve cela particulier qu'on ait apparemment l'habitude de demander au précédent employeur comment la fin du contrat se passe, pour en déduire je suppose que l'ÉN peut quand même exiger d'un salarié en congés de se rendre à ses convocations.

Nous sommes totalement d'accord. Et finalement cela concerne tous les stagiaires. Peut-on déclarer un accident du travail un 29 aout quand le contrat débute le 1er septembre ? Et plus largement est-ce du travail, finalement ?
Quand j'étais tuteur, j'ai aussi participé a des réunions "très importantes" le 25 aout et quand j'étais nommé le 2 septembre on m'expliquait que ce n'était pas grave d'avoir loupé la réunion du 26/08 a un tel point que quand j'ai demandé la liste des informations importantes que j'aurai pu louper on m'a dit que finalement il n'y avait aucune information importante... Je m'en doutais un peu puisque c'était généralement le cas, on écoute l'IPR, puis le directeur de formation puis des formateurs, puis on se demande où on va manger et à quelle heure on va reprendre et terminer car il est de bon ton de terminer toujours plus tôt que prévu. J'ai l'impression que les formateurs sont bien payés mais là aussi c'est très relatif, il y a un écart énorme entre les formateurs à temps plein et les profs qui font des formations de temps en temps...

C'est sur que cette situation est aberrante !

Dans mon cas, le détachement prenait effet au 1er septembre. J'avais tout réglé avec mon employeur, et liquidé mes CA et heures supplémentaires en amont. Sauf qu'en apprenant l'existence de ces fameuses journées de pré-rentrée, j'ai dû demander 1 semaine de congés sans solde à mon employeur pour pouvoir y participer ! Evil or Very Mad

Par contre, nous avons eu beaucoup d'informations très utiles lors de cette pré-rentrée INSPE :
- organisation des cours, emploi du temps
- présentation des personnes ressources et contacts utiles
- attendus pour la validation du diplôme
- modalités des visites de terrain
- quelques infos utiles sur comment débuter l'année : préparations de cours, séquences, séances, cahier-journal, ...
- choix des options
- prise de contact avec le tuteur de stage
- visite et présentation des lieux importants : BU, CANOPE
- inscription administrative
- un cours sur la santé au travail, avec quelques conseils pratiques pour tenir cette première année de stage
- présentation des syndicats, des assurances professionnelles, de l'autonome de solidarité, de l'OCCE ...

Si vraiment on est au-delà des 24h de pré-rentrée, je pense que je vais prendre un billet en avance pour le retour et mon mari finira le road-trip seul… le mien sera de 6 jours et mon erreur m’aura couté très cher lol.
Je ne doute pas de l’importance de ces journées de formation supplémentaires au vu de vos réponses. D’autant plus si on est au-delà d’une journée classique de pré-rentrée. Et ça ne me choque pas vraiment de ne pas être rémunérée sur celles-ci. Mais là où je ne peux m’empêcher d’être amère, c’est qu’à aucun moment on ne vous prévient clairement de vous booker votre dernière semaine d’août lorsque vous démarrez. Ca peut sembler évident quand on est du métier, mais je vous assure que ça ne l’est pas quand on débarque. J’appelle demain la responsable des recrutements car j’ai déjà de calé mon rdv de pré-accord, mieux vaut leur demander avant Smile

Pauline a écrit: Mais là où je ne peux m’empêcher d’être amère, c’est qu’à aucun moment on ne vous prévient clairement de vous booker votre dernière semaine d’août lorsque vous démarrez. Ca peut sembler évident quand on est du métier, mais je vous assure que ça ne l’est pas quand on débarque.

Et encore, tu n'es qu'au début de tes déconvenues dans notre grande maison... Rolling Eyes

Enseignant dans le privé, j'ai depuis longtemps deux jours de prérentrée.

Si tu n'es pas certaine d'avoir le concours tu peux peut-être attendre avant de prendre un nouveau billet. C'est quand même chaud de prévoir des vacances si proches de la prise de poste. Ne serait ce que pour effectivement prendre contact avec l'établissement, commencer à réfléchir aux cours etc ....

En tout cas si tu as le concours (ce que je te souhaite ! ) arriver juste avant la pré-rentrée c'est déjà pas simple mais alors arriver en même temps que les élèves c'est aventureux. Après chacun est différent. Certains ont besoin d'un sas de calme avant de reprendre et d'autres se trouvent bien lancés tout de suite dans le bain. Il faut juste bien se connaître.

Si tu as une assurance de refus de congés qui peut fonctionner (par exemple par la carte bancaire), le plus simple serait que ton conjoint demande à son employeur de lui faire un refus de congés pour raisons de service. Ce sera plus simple que pour toi.
Plus simplement si ton conjoint a pris les billets sur internet, je pense qu’il y a un délai de rétractation comme pour tout achat en ligne (24h ? Voire 7 jours ?). A vérifier…

Je ne vais pas faire original, je suis dans le privé et l an prochain, on aura notre pré-rentree le jeudi 29 août et le 30 c est pour ceux qui veulent travailler en équipe.

J ai déjà raté des pré-rentree car je revenais de vacances la veille des élèves, mais je ne changeais pas d établissement.
Pour une nouvelle, ça me paraît impensable de ne pas faire sa pré-rentree, voir ses collegues, récupérer les clefs, code Pronote, voir les lieux etc.
Peut-être que vous pourrez aller dans votre nouvelle établissement en juillet dès la nomination, la cae aura forcément lieu avant le 10 juillet donc avant que les établissements ferment.
Il faudra dire la vérité au cde, voyage réservé de longue date, billet non échangeable, il a toujours des absents au pré-rentree, notamment les contractuels pas encore nommé ou les collègues sur plusieurs établissements.

Lors de ma première année, juste après ma titularisation, je suis arrivée comme une fleur le premier septembre, me disant que c'était la bonne date, vu que je n'avais rien reçu, hormis mon edt en juillet. Et là, on me dit à l'accueil : "la pré-rentrée a commencé hier, nous faisons deux jours, cette année. Je vous amène voir le chef d'établissement." J'étais dans tous mes états. Et je découvrais un chef différent de celui de juin...
Et il ne s'est rien passé. Il m'a même ouvert un deuxième groupe de latin en fin d'année.
Bref, je dirais les choses simplement, je crois. Mais, tel Lapalisse, c'est plus compliqué quand tu ne connais pas encore ton établissement.
Ps : c'est le même chef qui m'a enfermée avec des parents dans le collège, lors d'une réunion parents profs. La courte échelle du papa pour passer au dessus de la grille, un grand moment.