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- FenrirFidèle du forum
Pour en revenir sur le vrai/ faux, la 15 semble vraie en triturant la figure sous geogebra. Mais j'avoue avoir la flemme de chercher pourquoi pour le moment.
- eoghanNiveau 1
@Fenrir La rotation de centre A et d'angle 60° envoie [DC] sur [BE]. C'est une isométrie, elle conserve les distances.
- FenrirFidèle du forum
Ah oui, quelle nouille. Il est temps d'aller au lit je crois.
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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- osousouNiveau 1
Salut,
Je ne comprends pas les critiques envers le CAPES 2024, il me semble que depuis la réforme, l'EN met plus l'accent sur la didactique que sur la connaissances solides de notions qui ne seront pas abordés devant les élèves en secondaire (quel intérêt par exemple de tester un candidat sur les normes infinies, les développements en série entière ? )
Je parle bien dans les réseaux sociaux, pas forcément ici.
Je ne comprends pas les critiques envers le CAPES 2024, il me semble que depuis la réforme, l'EN met plus l'accent sur la didactique que sur la connaissances solides de notions qui ne seront pas abordés devant les élèves en secondaire (quel intérêt par exemple de tester un candidat sur les normes infinies, les développements en série entière ? )
Je parle bien dans les réseaux sociaux, pas forcément ici.
- PrezboGrand Maître
osousou a écrit:Salut,
Je ne comprends pas les critiques envers le CAPES 2024, il me semble que depuis la réforme, l'EN met plus l'accent sur la didactique que sur la connaissances solides de notions qui ne seront pas abordés devant les élèves en secondaire (quel intérêt par exemple de tester un candidat sur les normes infinies, les développements en série entière ? )
C'est bien tous le problème : les maths sont devenus la seule matière dans laquelle on recrute des profs qui en savent à peine plus qu'un élève de terminale.
- eoghanNiveau 1
osousou a écrit:Salut,
Je ne comprends pas les critiques envers le CAPES 2024, il me semble que depuis la réforme, l'EN met plus l'accent sur la didactique que sur la connaissances solides de notions qui ne seront pas abordés devant les élèves en secondaire (quel intérêt par exemple de tester un candidat sur les normes infinies, les développements en série entière ? )
Je parle bien dans les réseaux sociaux, pas forcément ici.
On demande un bac +5 alors que l'écrit 1 (le seul écrit disciplinaire depuis la dernière réforme) atteint péniblement le niveau L1+.
Et on peut être admissible juste en répondant aux questions de niveau collège/lycée, c'est quand même problématique.
- valleExpert spécialisé
Je ne sais pas si le post est sérieux.osousou a écrit:Salut,
Je ne comprends pas les critiques envers le CAPES 2024, il me semble que depuis la réforme, l'EN met plus l'accent sur la didactique que sur la connaissances solides de notions qui ne seront pas abordés devant les élèves en secondaire (quel intérêt par exemple de tester un candidat sur les normes infinies, les développements en série entière ? )
Je parle bien dans les réseaux sociaux, pas forcément ici.
D'abord, indépendamment des épreuves, c'est problématique qu'il n'y ait pas vraiment de "concours" (=mise en concurrence des candidats) par manque de candidats.
Ensuite, il est communément admis qu'il faut, pour enseigner une discipline, la maîtriser : non seulement avoir le niveau qu'on cible par les apprenants, mais avoir de solides connaissances sur la discipline. C'est ça qui permet de déployer la didactique, qui n'existe pas dans le vide mais qui est toujours concrète : la didactique de l'anglais, des mathématiques, etc. C'est le fait que l'enseignant connaisse le contexte disciplinaire qui va lui permettre de bien préparer son cours, parce qu'il saura d'où ça vient et où ça va, parce qu'il pourra s'adapter aux aléas et à la réalité de ses élèves, en faisant un lien qui n'est pas écrit noir sur blanc dans les programmes, en sachant, parce qu'il maîtrise le contenu disciplinaire, sur quelles parties faire un impasse en cas de manque de temps, en pouvant organiser sa progression par rapport aux élèves, etc. Donc normalement oui, il convient que l'enseignant qui introduit la valeur absolue ait des connaissances sur les normes de tout espace vectoriel.
Un enseignant recruté parce qu'il connaît très bien les réponses du baccalauréat, sous le prétexte qu'il ne doit aborder que les notions du secondaire, ne peut être un bon enseignant. En plus, le point de départ est faux, puisque les enseignants du secondaire peuvent aussi en principe intervenir dans le supérieur (BTS et CPGE).
L'EN ne met plus l'accent "sur le didactique" : il y a désormais une épreuve orale où le jury évalue la motivation du candidat (en parlant de son parcours, sa formation) sa connaissance des valeurs de la République et son aptitude à les faire partager. C'est la grande nouveauté, et ce n'est pas une épreuve de didactique disciplinaire.
- HansNiveau 7
valle a écrit:Je ne sais pas si le post est sérieux.osousou a écrit:Salut,
Je ne comprends pas les critiques envers le CAPES 2024, il me semble que depuis la réforme, l'EN met plus l'accent sur la didactique que sur la connaissances solides de notions qui ne seront pas abordés devant les élèves en secondaire (quel intérêt par exemple de tester un candidat sur les normes infinies, les développements en série entière ? )
Je parle bien dans les réseaux sociaux, pas forcément ici.
D'abord, indépendamment des épreuves, c'est problématique qu'il n'y ait pas vraiment de "concours" (=mise en concurrence des candidats) par manque de candidats.
Ensuite, il est communément admis qu'il faut, pour enseigner une discipline, la maîtriser : non seulement avoir le niveau qu'on cible par les apprenants, mais avoir de solides connaissances sur la discipline. C'est ça qui permet de déployer la didactique, qui n'existe pas dans le vide mais qui est toujours concrète : la didactique de l'anglais, des mathématiques, etc. C'est le fait que l'enseignant connaisse le contexte disciplinaire qui va lui permettre de bien préparer son cours, parce qu'il saura d'où ça vient et où ça va, parce qu'il pourra s'adapter aux aléas et à la réalité de ses élèves, en faisant un lien qui n'est pas écrit noir sur blanc dans les programmes, en sachant, parce qu'il maîtrise le contenu disciplinaire, sur quelles parties faire un impasse en cas de manque de temps, en pouvant organiser sa progression par rapport aux élèves, etc. Donc normalement oui, il convient que l'enseignant qui introduit la valeur absolue ait des connaissances sur les normes de tout espace vectoriel.
Un enseignant recruté parce qu'il connaît très bien les réponses du baccalauréat, sous le prétexte qu'il ne doit aborder que les notions du secondaire, ne peut être un bon enseignant. En plus, le point de départ est faux, puisque les enseignants du secondaire peuvent aussi en principe intervenir dans le supérieur (BTS et CPGE).
L'EN ne met plus l'accent "sur le didactique" : il y a désormais une épreuve orale où le jury évalue la motivation du candidat (en parlant de son parcours, sa formation) sa connaissance des valeurs de la République et son aptitude à les faire partager. C'est la grande nouveauté, et ce n'est pas une épreuve de didactique disciplinaire.
Tu serais surpris de certains lauréats du concours interne qui enseigne uniquement en collège... Ne pas/plus savoir calculer une intégrale ou un produit scalaire ou l intersection de 2 plans ...
Logiquement un enseignant certifié doit pouvoir enseigner en BTS ...
- osousouNiveau 1
Personnellement, je trouve qu'avoir le master est déjà assez demander à un candidat et le souci c'est que une grande partie de ceux qui râlent sont ceux qui ont été privés de passer le concours parce qu'ils n'ont pas le master et qui se voient être capables d'obtenir une note correcte dans la dite épreuve.
Sinon, je comprends ce que vous dites. Avec une telle épreuve (depuis qu'ils ont introduit pour la première fois le problème de vrai - faux), la note éliminatoire de cette épreuve pourrait être augmentée un peu, genre 9 ou 10/20 ?
Sinon, je comprends ce que vous dites. Avec une telle épreuve (depuis qu'ils ont introduit pour la première fois le problème de vrai - faux), la note éliminatoire de cette épreuve pourrait être augmentée un peu, genre 9 ou 10/20 ?
- valleExpert spécialisé
osousou a écrit:Personnellement, je trouve qu'avoir le master est déjà assez demander à un candidat et le souci c'est que une grande partie de ceux qui râlent sont ceux qui ont été privés de passer le concours parce qu'ils n'ont pas le master et qui se voient être capables d'obtenir une note correcte dans la dite épreuve.
Sinon, je comprends ce que vous dites. Avec une telle épreuve (depuis qu'ils ont introduit pour la première fois le problème de vrai - faux), la note éliminatoire de cette épreuve pourrait être augmentée un peu, genre 9 ou 10/20 ?
Vous confondez, dans chaque paragraphe, la logique du concours avec celle de l'examen.
Pour le deuxième paragraphe : peu importe, tout dépend des critères de notation du jury. En tout cas, ce genre de cadre général (notes éliminatoires, etc.) est défini pour l'ensemble des CAPES, et non particulièrement pour celui de mathématiques, et toutes les disciplines n'ont pas un V/F.
Pour le premier paragraphe : qu'est-ce que "le master" ? Avoir un bac+5 est une des conditions réglementaires pour être titularisé (sauf dérogation), mais je ne sais pas qui a été "privé" de concours. Les étudiants de licence ? Je ne saisis pas le sens de la phrase.
- osousouNiveau 1
Attention, même si je ne finis pas mes phrases avec des "?", ce n'est pas affirmatif car je connais peu l'EN et j'essaie de comprendre pourquoi ça râle.
Donc, pour être titulaire, le bac+5 a toujours été exigé ?
Donc, pour être titulaire, le bac+5 a toujours été exigé ?
- MathadorEmpereur
Cela date de 2010 à peu près. Avant c'était bac+3 pour le CAPES et bac+4 pour l'agrégation, suivis d'une année de stage non diplômante.
Avec plein d'exceptions: les parents de 3 enfants et les sportifs de haut niveau (ce qui concerne l'ensemble de la FP), les concours internes et 3e concours, ceux qui ont fait valoir leur expérience pro au CAPET ou au CAPLP, ceux qui sont déjà qualifiés pour enseigner dans le secondaire dans l'UE, etc.
Avec plein d'exceptions: les parents de 3 enfants et les sportifs de haut niveau (ce qui concerne l'ensemble de la FP), les concours internes et 3e concours, ceux qui ont fait valoir leur expérience pro au CAPET ou au CAPLP, ceux qui sont déjà qualifiés pour enseigner dans le secondaire dans l'UE, etc.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
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