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- ProvenceEnchanteur
Depuis quand choisit-on soi-même de changer de classe ? C’est également assez curieux de demander au professeur insultéde faire des compromis.
Acceptes-tu vraiment, Kim, que ta nièce insulte une collègue ?
Acceptes-tu vraiment, Kim, que ta nièce insulte une collègue ?
- Melyne5Fidèle du forum
Non il n'y a pas que toi...Jul a écrit:Il n'y a que moi que le dernier paragraphe révulse ?Ganbatte a écrit:Huit jours ce n'est pas énorme, quand on réunit un conseil de discipline ce n'est pas pour prononcer des sanctions que le CdE peut poser tout seul. Je pense que cela s'explique justement par le contexte spécifique.
Dans ce cas, le message de la sanction peut être compris comme "oui on sait que cette enseignante est problématique et pousse à bout, ce n'est pas une raison pour se laisser pousser à bout."
En tous cas je félicite le cde qui décide un conseil de discipline pour ce motif; ici une voire des insultes ne suffisent pas .
Il faut aussi penser a cette ado : comment sera-t-elle perçue par la communauté éducative s'il y a contestation après décision actée...
- kim254Niveau 6
Il est évidemment essentiel de souligner que personne ne devrait jamais être soumis à des insultes ou à un comportement irrespectueux, que ce soit sur le lieu de travail ou ailleurs. L'élève a clairement eu un comportement inadmissible, et il est juste qu'une sanction soit appliquée.
Cependant, la question ici ne remet pas en cause la légitimité de la sanction en elle-même, mais plutôt sa proportionnalité. En tenant compte du contexte de harcèlement récurrent signalé à plusieurs reprises par les élèves concernant cette enseignante, il est important de se demander si une exclusion de 8 jours est la réponse la plus appropriée.
Quant au changement de classe, il a été suggéré par une partie de l'équipe éducative.
Cependant, la question ici ne remet pas en cause la légitimité de la sanction en elle-même, mais plutôt sa proportionnalité. En tenant compte du contexte de harcèlement récurrent signalé à plusieurs reprises par les élèves concernant cette enseignante, il est important de se demander si une exclusion de 8 jours est la réponse la plus appropriée.
Quant au changement de classe, il a été suggéré par une partie de l'équipe éducative.
- TivinouDoyen
Une semaine c’est bien peu, et je trouve choquant que la mère d’élève fasse peser la responsabilité de l’insulte sur le "professeur incriminé".
J’ai cette année une classe de seconde au comportement très problématique que je dois reprendre régulièrement et parfois très sèchement. Un parent guidé par son enfant pourrait dire de moi que je fais des remarques humiliantes à son enfant : "Encore une fois, le travail n’est pas fait." "Encore une fois, tu n’as pas ton livre". " Non, mettre le numéro de l’exercice et gribouiller trois mots sur une feuille, ça n’est pas faire le travail demandé ". C’est très certainement vexant pour les élèves en question. Peut-on "incriminer" mon attitude et les élèves ont-ils le droit de m’insulter ?
J’ai cette année une classe de seconde au comportement très problématique que je dois reprendre régulièrement et parfois très sèchement. Un parent guidé par son enfant pourrait dire de moi que je fais des remarques humiliantes à son enfant : "Encore une fois, le travail n’est pas fait." "Encore une fois, tu n’as pas ton livre". " Non, mettre le numéro de l’exercice et gribouiller trois mots sur une feuille, ça n’est pas faire le travail demandé ". C’est très certainement vexant pour les élèves en question. Peut-on "incriminer" mon attitude et les élèves ont-ils le droit de m’insulter ?
- kim254Niveau 6
Eh bien, c'est exactement ce que j'ai d'abord pensé Tivinou, sauf que là les témoignages concordants de tous bords interrogent. L'attitude de l'enseignante fait beaucoup de bruit en salle des professeurs (dixit la prof principale) et ce depuis un certain temps déjà. Il ne s'agit donc pas de dédouaner l'élève mais de chercher à comprendre le contexte et d'éviter que ce type de dérapage (altercation verbale) ne se reproduise.
- CasparProphète
kim254 a écrit:Eh bien, c'est exactement ce que j'ai d'abord pensé Tivinou, sauf que là les témoignages concordants de tous bords interrogent. L'attitude de l'enseignante fait beaucoup de bruit en salle des professeurs (dixit la prof principale) et ce depuis un certain temps déjà. Il ne s'agit donc pas de dédouaner l'élève mais de chercher à comprendre le contexte et d'éviter que ce type de dérapage (altercation verbale) ne se reproduise.
La PP aurait sans doute mieux fait de ne pas faire de commentaires sur sa collègue...qui est peut-être "dysfonctionnelle" mais en ce cas la direction est vraisemblablement au courant.
Si j'étais ton amie je ne contesterais pas la sanction. L'année scolaire est bien entamée et le changement de classe me semble être une bonne idée, c'est une porte de sortie honorable pour l'élève.
- GanbatteHabitué du forum
C'est difficile ce changement de classe. Il peut être salutaire si on se limite à la relation duale entre l'élève et l'enseignante - à quoi va ressembler le retour ? - mais il envoie un message négatif au groupe et crée un précédent. Alors quoi, peut-il se dire, il suffit de se fâcher un bon coup, on fait ses huit jours, et comme ça on peut échapper à la prof avec qui on ne s'entend pas ?
En tant que CdE j'y serais très, très réticent.
En tant que CdE j'y serais très, très réticent.
- CasparProphète
Ganbatte a écrit:C'est difficile ce changement de classe. Il peut être salutaire si on se limite à la relation duale entre l'élève et l'enseignante - à quoi va ressembler le retour ? - mais il envoie un message négatif au groupe et crée un précédent. Alors quoi, peut-il se dire, il suffit de se fâcher un bon coup, on fait ses huit jours, et comme ça on peut échapper à la prof avec qui on ne s'entend pas ?
En tant que CdE j'y serais très, très réticent.
Je comprends ton argument, mais je ne vous pas bon plus les autres élèves se mettre à insulter la collègue dans l'espoir de passer en CD et changer de classe. Il me semble que j'ai déjà vu ce genre de changement de classe mais il y a uk moment déjà. Je trouve tout de même que ça peut donner un peu d'air à tout le monde, malgré les inconvénients.
- GanbatteHabitué du forum
Caspar a écrit:Ganbatte a écrit:C'est difficile ce changement de classe. Il peut être salutaire si on se limite à la relation duale entre l'élève et l'enseignante - à quoi va ressembler le retour ? - mais il envoie un message négatif au groupe et crée un précédent. Alors quoi, peut-il se dire, il suffit de se fâcher un bon coup, on fait ses huit jours, et comme ça on peut échapper à la prof avec qui on ne s'entend pas ?
En tant que CdE j'y serais très, très réticent.
Je comprends ton argument, mais je ne vous pas bon plus les autres élèves se mettre à insulter la collègue dans l'espoir de passer en CD et changer de classe. Il me semble que j'ai déjà vu ce genre de changement de classe mais il y a uk moment déjà. Je trouve tout de même que ça peut donner un peu d'air à tout le monde, malgré les inconvénients.
Effectivement, il est peu probable que ça "lance une mode" : le problème n'est pas tant qu'on le fasse, qu'on pense que c'est possible. Sur le climat de la classe, sur la stature d'une enseignante déjà déstabilisée et contestée par ses collègues mêmes, c'est potentiellement dévastateur.
- CasparProphète
En tout cas la PP qui raconte à qui veut bien l'entendre que l'attitude de sa collègue "fait du bruit en salle des professeurs" je trouve ça choquant.
- GanbatteHabitué du forum
Caspar a écrit:En tout cas la PP qui raconte à qui veut bien l'entendre que l'attitude de sa collègue "fait du bruit en salle des professeurs" je trouve ça choquant.
C'est rarissime effectivement.
- PrezboGrand Maître
kim254 a écrit:Eh bien, c'est exactement ce que j'ai d'abord pensé Tivinou, sauf que là les témoignages concordants de tous bords interrogent. L'attitude de l'enseignante fait beaucoup de bruit en salle des professeurs (dixit la prof principale) et ce depuis un certain temps déjà. Il ne s'agit donc pas de dédouaner l'élève mais de chercher à comprendre le contexte et d'éviter que ce type de dérapage (altercation verbale) ne se reproduise.
Excusez-moi, mais comment un parent d'élève peut-il savoir de la part de la PP ce qui se dit en salle des professeurs au sujet d'un enseignant ? Il y a quelque chose qui me gêne dans la façon dont cette histoire nous est transmise.
- CasparProphète
Prezbo a écrit:kim254 a écrit:Eh bien, c'est exactement ce que j'ai d'abord pensé Tivinou, sauf que là les témoignages concordants de tous bords interrogent. L'attitude de l'enseignante fait beaucoup de bruit en salle des professeurs (dixit la prof principale) et ce depuis un certain temps déjà. Il ne s'agit donc pas de dédouaner l'élève mais de chercher à comprendre le contexte et d'éviter que ce type de dérapage (altercation verbale) ne se reproduise.
Excusez-moi, mais comment un parent d'élève peut-il savoir de la part de la PP ce qui se dit en salle des professeurs au sujet d'un enseignant ? Il y a quelque chose qui me gêne dans la façon dont cette histoire nous est transmise.
Idem, j'aimerais bien connaître les circonstances du "dixit".
- LucioleNiveau 2
Et bien... aussi choquant que ça puisse paraitre à certains, je pense que nous connaissons tous ou avons connu quelqu'un parmi nos collègues dont le comportement est à la limite (voir dépasse les borne) de l'acceptable. (Genre les collègues qui vont exclure/ humilier en boucle les élèves qui sont un peu un peu basanés, ceux qui ne peuvent pas mettre une meilleure note à une fille qu'à un garçon, ils sont rares, mais si il y en a...)
Et oui, les collègues harceleurs ou volontairement humiliants et blessants et qui vont s'acharner ça existe. Et non, dans ces cas là, soutenir par "esprit de corps" n'aide pas non plus la profession. Car c'est un peu le ressenti que j'ai en lisant certains ce qui me gêne aux entournures. La PP par son commentaire semble confirmer qu'il s'agit bien là d'une collègue dont l'attitude est jugée préoccupante, et que le reste de l'équipe ne minimise pas ce fait et qu'ils le prennent en compte.
La première question, à savoir la contestation éventuelle a été répondue avec beaucoup de justesse (et oui, l'exclusion de 8 jours aussi vexante soit elle pour l'élève qui s'estime victime est loin d'être disproportionnée, eut égard à l'insulte.)
La seconde question sur le changement de classe est à priori une suggestion faite par l'équipe enseignante et donc pas du tout un choix "à la carte" fait par l'élève (à noter que de la part de l'équipe enseignante ça me semble proposé avec vraiment la volonté d'éviter des situations conflictuelles futures. Soit parce qu'ils estiment que la collègue risque de passer l'année à faire payer à l'élève son insulte, ce qui ne peut mener qu'à une aggravation de la situation, soit parce qu'ils estiment que ce sera plus simple pour la collègue si elle n'est pas en permanence confrontée à quelqu'un qui l'a insultée. )
Dans les deux cas, l'élève le voit à priori comme une punition supplémentaire, ce qui ne semble pas du tout être l'esprit.
Il ne reste "que" 4 mois de l'année en seconde, et il me semble que sachant qu'elle pourra retrouver ses amies l'an prochain si elles prennent les même spécialités, qu'elle peut toujours manger et passer ses recrées avec elles, c'est tenable. Après tout dépends si l'adolescente se sent de tenir ou non ces 4 mois avec une prof où la situation peut déraper. Se sent elle capable de garder son calme malgré le sentiment d'injustice décrit? Si oui, qu'elle reste dans sa classe. Si non, c'est plus prudent de faire le changement.
Et oui, les collègues harceleurs ou volontairement humiliants et blessants et qui vont s'acharner ça existe. Et non, dans ces cas là, soutenir par "esprit de corps" n'aide pas non plus la profession. Car c'est un peu le ressenti que j'ai en lisant certains ce qui me gêne aux entournures. La PP par son commentaire semble confirmer qu'il s'agit bien là d'une collègue dont l'attitude est jugée préoccupante, et que le reste de l'équipe ne minimise pas ce fait et qu'ils le prennent en compte.
La première question, à savoir la contestation éventuelle a été répondue avec beaucoup de justesse (et oui, l'exclusion de 8 jours aussi vexante soit elle pour l'élève qui s'estime victime est loin d'être disproportionnée, eut égard à l'insulte.)
La seconde question sur le changement de classe est à priori une suggestion faite par l'équipe enseignante et donc pas du tout un choix "à la carte" fait par l'élève (à noter que de la part de l'équipe enseignante ça me semble proposé avec vraiment la volonté d'éviter des situations conflictuelles futures. Soit parce qu'ils estiment que la collègue risque de passer l'année à faire payer à l'élève son insulte, ce qui ne peut mener qu'à une aggravation de la situation, soit parce qu'ils estiment que ce sera plus simple pour la collègue si elle n'est pas en permanence confrontée à quelqu'un qui l'a insultée. )
Dans les deux cas, l'élève le voit à priori comme une punition supplémentaire, ce qui ne semble pas du tout être l'esprit.
Il ne reste "que" 4 mois de l'année en seconde, et il me semble que sachant qu'elle pourra retrouver ses amies l'an prochain si elles prennent les même spécialités, qu'elle peut toujours manger et passer ses recrées avec elles, c'est tenable. Après tout dépends si l'adolescente se sent de tenir ou non ces 4 mois avec une prof où la situation peut déraper. Se sent elle capable de garder son calme malgré le sentiment d'injustice décrit? Si oui, qu'elle reste dans sa classe. Si non, c'est plus prudent de faire le changement.
- nicole 86Expert spécialisé
Luciole a écrit:Et bien... aussi choquant que ça puisse paraitre à certains, je pense que nous connaissons tous ou avons connu quelqu'un parmi nos collègues dont le comportement est à la limite (voir dépasse les bornes) de l'acceptable. (Genre les collègues qui vont exclure/ humilier en boucle les élèves qui sont un peu un peu basanés, ceux qui ne peuvent pas mettre une meilleure note à une fille qu'à un garçon, ils sont rares, mais si il y en a...)
Et oui, les collègues harceleurs ou volontairement humiliants et blessants et qui vont s'acharner ça existe.
Merci @Luciole pour ton commentaire. Bien sûr il est tout aussi clair qu'il est hors de question de laisser sans sanction une insulte à un professeur.
- PrezboGrand Maître
Luciole a écrit:Et bien... aussi choquant que ça puisse paraitre à certains, je pense que nous connaissons tous ou avons connu quelqu'un parmi nos collègues dont le comportement est à la limite (voir dépasse les borne) de l'acceptable. (Genre les collègues qui vont exclure/ humilier en boucle les élèves qui sont un peu un peu basanés, ceux qui ne peuvent pas mettre une meilleure note à une fille qu'à un garçon, ils sont rares, mais si il y en a...)
Et oui, les collègues harceleurs ou volontairement humiliants et blessants et qui vont s'acharner ça existe. Et non, dans ces cas là, soutenir par "esprit de corps" n'aide pas non plus la profession. Car c'est un peu le ressenti que j'ai en lisant certains ce qui me gêne aux entournures. La PP par son commentaire semble confirmer qu'il s'agit bien là d'une collègue dont l'attitude est jugée préoccupante, et que le reste de l'équipe ne minimise pas ce fait et qu'ils le prennent en compte.
La première question, à savoir la contestation éventuelle à été répondue avec beaucoup de justesse (et oui, l'exclusion de 8 jours aussi vexante soit elle pour l'élève qui s'estime victime est loin d'être disproportionnée, eut égard à l'insulte.)
La seconde question sur le changement de classe est à priori une suggestion faite par l'équipe enseignante et donc pas du tout un choix "à la carte" fait par l'élève (à noter que de la part de l'équipe enseignante ça me semble proposé avec vraiment la volonté d'éviter des situations conflictuelles futures. Soit parce qu'ils estiment que la collègue risque de passer l'année à faire payer à l'élève son insulte, ce qui ne peut mener qu'à une aggravation de la situation, soit parce qu'ils estiment que ce sera plus simple pour la collègue si elle n'est pas en permanence confrontée à quelqu'un qui l'a insultée. )
Dans les deux cas, l'élève le voit à priori comme une punition supplémentaire, ce qui ne semble pas du tout être l'esprit.
Il ne reste "que" 4 mois de l'année en seconde, et il me semble que sachant qu'elle pourra retrouver ses amies l'an prochain si elles prennent les même spécialités, qu'elle peut toujours manger et passer ses recrées avec elles, c'est tenable. Après tout dépends si l'adolescente se sent de tenir ou non ces 4 mois avec une prof où la situation peut déraper. Se sent elle capable de garder son calme malgré le sentiment d'injustice décrit? Si oui, qu'elle reste dans sa classe. Si non, c'est plus prudent de faire le changement.
D'une part, je trouve complètement gratuit, et pour tout dire déplacé, de faire le lien entre cette situation et des collègues qui auraient un comportement raciste ou sexiste, alors que rien ne permet ici de supposer que ça puisse être le cas.
Ensuite, la question était celle de la proportionnalité de la sanction et de l'opportunité d'un recours, et il y a été largement répondu.
Je ne crois pas que grand monde ait exclu la possibilité qu'il y ait par ailleurs un problème de comportement de l'enseignante, mais nous ne savons de cette histoire que ce qui est rapporté ici. On peut être surpris que certaines informations soient si notoires, ce qui m'interroge sur la position de Kim dans l'histoire.
- DesolationRowEmpereur
Luciole a écrit:
La première question, à savoir la contestation éventuelle à été répondue.
Je propose une exclusion de huit jours
- DeliaEsprit éclairé
En effet, une faute de français de ce calibre mérite bien un tel châtiment...
_________________
Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- DesolationRowEmpereur
J'en compte plus d'une, je suis prêt à doubler la sanction.
- kim254Niveau 6
Effectivement, les échanges constructifs que nous avons eu m'ont permis d'avancer dans ma réflexion et il me semble que nous avons pratiquement fait le tour de la question. Merci, en revanche, de ne pas utiliser ce fil pour relever les fautes d'orthographe des uns et des autres. Cela a un intérêt très limité et libres à ceux qui souhaitent parler d'orthographe d'ouvrir une discussion dédiée.
- DesolationRowEmpereur
Ce n’est pas seulement une question d’orthographe.
- LucioleNiveau 2
Delia a écrit:En effet, une faute de français de ce calibre mérite bien un tel châtiment...
Paaaardooooon
Pitié ? C'pas ma faute ! Je suis une pauvre prof de maths analphabète. (En plus, c'est vrai que celle là pique à la relecture... Au bucher moi-même ! )
(et oui, on se demande après pourquoi je me suis tournée vers les sciences T'inquiète pas Kim, il y a longtemps que je me fait troller par les collègues littéraires dans mon établissement et que je réplique en leur expliquant comment fonctionnent les tableurs ou les coefficients qu'ils utilisent aussi au quotidien.)
- valleExpert spécialisé
Pour moi le problème est que les collègues fautifs (qui évidemment existent, le contraire serait impossible sur un ensemble de plus d'un demi-million de personnes) on bon dos et que, dès que quelqu'un présente un cas particulier, il es très facile de réagir en disant "hé oui, c'est vrai, il y a des enseignants qui ne travaillent pas bien", alors qu'en général ce n'est pas le cas et qu'il s'agit, soit d'un enseignant qui a accompli très correctement ses missions, soit d'un enseignant qui a fait un choix professionnel avec lequel on peut être en désaccord mais qui n'était pas nullement contestable.Luciole a écrit:Et oui, les collègues harceleurs ou volontairement humiliants et blessants et qui vont s'acharner ça existe. Et non, dans ces cas là, soutenir par "esprit de corps" n'aide pas non plus la profession.
Si à chaque fois que le prof de physique du voisin est très méchant on répond par "oui, mais on n'est pas tous comme cela", on valide finalement ce discours qui tient à dire qu'il y a une bonne partie des enseignants qui ne sont pas compétents.
Cela dit, nous savons tous qu'il est très difficile de contrer un ressenti ou une émotion : on ne va pas non plus dire au jeune ou à la famille du jeune qui expliquent leur point de vue que ce qu'ils vivent n'est pas valide.
- Melyne5Fidèle du forum
Ce qui me choque le plus est l'idée qu’"aucune mesure corrective" n’a été prise envers la prof. Oui il y a des collègues qui dysfonctionnent, sans doute parce qu’ils sont en souffrance et aucun d’entre nous n’est à l’abri de cela , mais ils devraient être "corrigés" comme des élèves ?
- ProvenceEnchanteur
Que sais-tu du comportement de ce professeur ?Melyne5 a écrit:Ce qui me choque le plus est l'idée qu’"aucune mesure corrective" n’a été prise envers la prof. Oui il y a des collègues qui dysfonctionnent, sans doute parce qu’ils sont en souffrance et aucun d’entre nous n’est à l’abri de cela , mais ils devraient être "corrigés" comme des élèves ?
- MoyenCrocoNiveau 10
J'ai, en tant qu'élève, insulté 2 professeurs pendant ma scolarité. (Je n'en suis pas fier)
En tant qu'élève de 2nde, mon professeur de physique me compare à mon grand frère sur un ton peu élogieux (j'avais pourtant 20 de moyenne), et quand je lui rétorque je ne suis pas mon frère, sa réponse : ton frère, ou ton grand père, on s'en fout.
J'ai vu rouge, je l'ai insulté (fils d. ....) et suis parti.
J'ai eu la chance de ne pas être sanctionné par l'établissement mais du point de vue du professeur, il ne m'avait pas insulté (ce qui, littéralement, n'est pas le cas) et a fait comme si de rien n'était au cours suivant. J'ai décidé de boycotter ses cours (présent mais ne rien faire, que j'ai généralisé en mathématiques parce qu'un peu bête) et ai fini a 6 de moyenne en physique et 10 en maths. Je suis malgré tout passé en 1ere S mais ai raté mon cycle terminal et le bac qui a suivi. Avec du recul, je sais que j'étais en tort, mais en tant qu'élève, je n'avais pas compris les nuances.
Je ne pense pas que le professeur était défaillant mais un conflit ponctuel a créé une situation explosive inutile.
La fille sanctionnée doit prendre le recul nécessaire pour ne pas pourrir sa scolarité, et ça n'est pas a l'institution de s'adapter.
Le 2eme cas est arrivé en L1. Un professeur d'anglais s'est mis à me parler familièrement pour avoir le silence et m'a dit "motherfucker" dans une phrase. Je n'ai pas tout compris mais ça oui.
Un "moi motherfucker ? Ah ouais, va te f.... E......" Et un claquage de porte ont suivi.
Au cours suivant, le professeur s'est expliqué et excusé si j'avais mal pris son propos qui n'était pas le sens premier du mot, et les cours ont continué normalement.
Bref, pour ceux qui auraient dû mal à suivre, car je ne suis peut être pas assez clair : dans certaines situations, le professeur peut être en tort (mon 2eme cas) sans le faire volontairement. Ça n'était pas le cas du premier (même si ça m'a bien fait *** pendant très longtemps)
Ça ne semble pas être le cas du professeur de ce topic.
La sanction n'est clairement pas disproportionné.
Ce qui serait important, c'est une médiation entre les deux pour que la petite ne s'engouffre pas dans une rage contre ce professeur qu'elle aura peut être le plaisir de retrouver en 1ere, et en terminale !
En tant qu'élève de 2nde, mon professeur de physique me compare à mon grand frère sur un ton peu élogieux (j'avais pourtant 20 de moyenne), et quand je lui rétorque je ne suis pas mon frère, sa réponse : ton frère, ou ton grand père, on s'en fout.
J'ai vu rouge, je l'ai insulté (fils d. ....) et suis parti.
J'ai eu la chance de ne pas être sanctionné par l'établissement mais du point de vue du professeur, il ne m'avait pas insulté (ce qui, littéralement, n'est pas le cas) et a fait comme si de rien n'était au cours suivant. J'ai décidé de boycotter ses cours (présent mais ne rien faire, que j'ai généralisé en mathématiques parce qu'un peu bête) et ai fini a 6 de moyenne en physique et 10 en maths. Je suis malgré tout passé en 1ere S mais ai raté mon cycle terminal et le bac qui a suivi. Avec du recul, je sais que j'étais en tort, mais en tant qu'élève, je n'avais pas compris les nuances.
Je ne pense pas que le professeur était défaillant mais un conflit ponctuel a créé une situation explosive inutile.
La fille sanctionnée doit prendre le recul nécessaire pour ne pas pourrir sa scolarité, et ça n'est pas a l'institution de s'adapter.
Le 2eme cas est arrivé en L1. Un professeur d'anglais s'est mis à me parler familièrement pour avoir le silence et m'a dit "motherfucker" dans une phrase. Je n'ai pas tout compris mais ça oui.
Un "moi motherfucker ? Ah ouais, va te f.... E......" Et un claquage de porte ont suivi.
Au cours suivant, le professeur s'est expliqué et excusé si j'avais mal pris son propos qui n'était pas le sens premier du mot, et les cours ont continué normalement.
Bref, pour ceux qui auraient dû mal à suivre, car je ne suis peut être pas assez clair : dans certaines situations, le professeur peut être en tort (mon 2eme cas) sans le faire volontairement. Ça n'était pas le cas du premier (même si ça m'a bien fait *** pendant très longtemps)
Ça ne semble pas être le cas du professeur de ce topic.
La sanction n'est clairement pas disproportionné.
Ce qui serait important, c'est une médiation entre les deux pour que la petite ne s'engouffre pas dans une rage contre ce professeur qu'elle aura peut être le plaisir de retrouver en 1ere, et en terminale !
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