Rions un peu : l'orthographe, les corrigés académiques, etc.

https://www.education.gouv.fr/bo/2024/Hebdo5/MENE2335316N

BO a écrit:Ces barèmes nationaux doivent être respectés, ce qui proscrit, d’une part, les « corrigés académiques », d’autre part, toute possibilité de modification générale des notes par les autorités académiques, également appelée « correctif académique ».

Chaque correcteur prend en compte dans l’attribution de la note la qualité rédactionnelle des candidats, dont l’orthographe. Ainsi, toute copie dont la lecture serait jugée incompréhensible doit se voir attribuer une note inférieure à la moyenne.

Commencerait-on à redécouvrir le bon sens ?

Ou l'eau chaude ?

Il est tout de même hallucinant de lire dans un bulletin officiel qu'une copie "incompréhensible" mérite moins de 10.

Oui, bon, mais tout ça (le BO) c'est la théorie.
Dans la pratique, je ne donne guère plus d'une session d'examens (du DND aux BTS), pour que des "ajustements" ré-apparaissent.
C'est d'ailleurs ce terme d'"ajustement" de la notation qui nous était rétorqué (par les IPR), lors des corrections de copies en BTS (pour moi, il y a + de 15 piges).
Donc, bon ...

joebar69 a écrit:Oui, bon, mais tout ça (le BO) c'est la théorie.
Dans la pratique, je ne donne guère plus d'une session d'examens (du DND aux BTS), pour que des "ajustements" ré-apparaissent.
C'est d'ailleurs ce terme d'"ajustement" de la notation qui nous était rétorqué (par les IPR), lors des corrections de copies en BTS (pour moi, il y a + de 15 piges).
Donc, bon ...  

Oui, tout à fait. C'est pourquoi je pense qu'il vaut mieux rire un bon coup, et puis attendre que les affaires reprennent...

@NLM76 : Je ne suis pas sûr, en fait, que cela me fasse rire. Peut-être sourire (jaune).

Cet artifice est un moyen supplémentaire donné à ceux-celles placé.e.s en haut de la hiérarchie (ministère, rectorat) de se couvrir, en se défendant : "Mais, on a sorti un texte !".
A l’échelon intermédiaire (les IA-IPR-IGEN), c'est un moyen d'interpréter à leur bon vouloir, le dit-texte, en mettant en avant le "bon sens".
Tout en bas (nous, les profs, les soutiers de l'Educ), on restera toujours coincé entre des injonctions qui pourront évoluer dans le sens du vent, et encore une fois, prêter le flanc à toute attaque médiatique pour non-respect du dit-texte.
Bref