Public et privé

Je l’imagine très difficilement mentir, sur un sujet aussi aisément vérifiable. On peut penser ce qu’on veut d’elle, elle a deux sous de jugeote.

lene75 a écrit:Ce sont les propos de NVB qui sont rapportés. Je n'ai trouvé que ce type d'articles qui reprennent ses propos.
Édit : il y a un bug avec les citations (du forum)

Des propos qui démentent la rumeur que tu colportes.
Si jamais elle a menti, depuis le temps, les médias devraient facilement lui clouer le bec — surtout le Figaro… Pour l'instant, ça n'a pas encore été le cas.

Philomène87 a écrit:Oui, exactement. Beaucoup de postes non pourvus au CAFEP, à cause du fait de devoir s'aligner sur la barre d'admission du CAPES. D'où l'emploi de nombreux contractuels pour ces postes (souvent, les mêmes qu'on avait refusés au concours, tout d'un coup on les trouvait assez bons pour enseigner). Après ce n'est pas idiot, ça a au moins l'avantage (enfin, pour ceux qui sont au courant de cela) d'éviter de dénigrer les titulaires du privé comme étant moins compétents que leurs collègues du public.

La barre est à peu la même dans le privé et dans le public, à un candidat près dans un sens ou dans un autre, mais il n'y a pas assez de candidats du privé pour l'atteindre.

Je me souviens en histoire-géo de nombreux postes perdus (en 2012-2013) car il fallait être au-dessus de la barre d'admission du public. Ca a pu changer depuis.

Pour revenir au sujet, la volonté politique de ne pas donner les moyens (au sens large) nécessaires au public d'assurer ses missions provoque la fuite vers le privé... ce qui nuit au public (en le privant de certains élèves et de fonds)... ce qui provoque davantage de fuite vers le privé...
Un cercle vicieux.

Pour moi, le discours médiatique alimente la croyance populaire et fait croire que le privé, c'est mieux. Je pense que Stanislas et L'école alsacienne ne peuvent même pas être rangés dans la catégorie du privé, mais constituent à eux mêmes une catégorie. Certains privés ont les moyens de construire un cadre éducatif "idéal" (je parle pour l'école alsacienne ou d'autres privés avec beaucoup de CPE par exemple).

On m'a corrigée un jour ; l'enseignement privé est un service public. C'est vrai ! Quant aux conditions de travail des profs, dans certaines matières, il n'y a pas beaucoup de postes ; les profs connaissent les mutations, donc bon... Ce qui change en somme c'est les finances pour la comm' et donc le vernis bien souvent... Pour alimenter la naïveté.

Anouck Rivière a écrit:On m'a corrigée un jour ; l'enseignement privé est un service public. C'est vrai !

Avec un petit peu moins d'1 millions 4 de subsides municipales pour Stan pour l'exercice 2022-2023, il est sûr que c'est clairement un service du public pour un établissement pas du tout public.... cherchons l'erreur....


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Ha@_x a écrit:

Anouck Rivière a écrit:On m'a corrigée un jour ; l'enseignement privé est un service public. C'est vrai !

Avec un petit peu moins d'1 millions 4 de subsides municipales pour Stan pour l'exercice 2022-2023, il est sûr que c'est clairement un service du public pour un établissement pas du tout public.... cherchons l'erreur....


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Je ne savais même pas que la mairie de Paris donnait des fonds pour un lycée privé, et encore moins à cette échelle. J'ai du mal à voir ce que ça représente par rapport à ce qu'elle envoie à d'autres établissements.

Ganbatte a écrit:

Ha@_x a écrit:

Anouck Rivière a écrit:On m'a corrigée un jour ; l'enseignement privé est un service public. C'est vrai !

Avec un petit peu moins d'1 millions 4 de subsides municipales pour Stan pour l'exercice 2022-2023, il est sûr que c'est clairement un service du public pour un établissement pas du tout public.... cherchons l'erreur....


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Je ne savais même pas que la mairie de Paris donnait des fonds pour un lycée privé, et encore moins à cette échelle. J'ai du mal à voir ce que ça représente par rapport à ce qu'elle envoie à d'autres établissements.

Elle subventionne, comme l'y oblige la loi pour les frais de fonctionnement de la scolarité obligatoire, l'école primaire et le collège. Stanislas commence dès la maternelle.

Ha@_x a écrit:

Anouck Rivière a écrit:On m'a corrigée un jour ; l'enseignement privé est un service public. C'est vrai !

Avec un petit peu moins d'1 millions 4 de subsides municipales pour Stan pour l'exercice 2022-2023, il est sûr que c'est clairement un service du public pour un établissement pas du tout public.... cherchons l'erreur....


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Auxquelles il faut ajouter les dotations obligatoires de la région IdF dont je ne connais pas le montant + 500 000 euros de bonus.

Janvier 2024 : https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/01/17/la-mairie-de-paris-suspend-son-financement-a-l-etablissement-prive-stanislas_6211403_823448.html

lemonde.fr a écrit:La Ville de Paris a versé, au titre de l’année scolaire 2022-2023, pour les écoles maternelle et élémentaire et le collège de l’établissement Stanislas un montant de 1 373 905 euros, correspondant aux 483 élèves scolarisés en école maternelle et élémentaire, et aux 1 329 élèves au collège, dans le cadre des règles sur le financement des établissements privés sous contrat par les collectivités.

Même ma CDE de mon remplacement qui vient de se terminer sait ça....

Ha@_x a écrit:Janvier 2024 : https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/01/17/la-mairie-de-paris-suspend-son-financement-a-l-etablissement-prive-stanislas_6211403_823448.html

lemonde.fr a écrit:La Ville de Paris a versé, au titre de l’année scolaire 2022-2023, pour les écoles maternelle et élémentaire et le collège de l’établissement Stanislas un montant de 1 373 905 euros, correspondant aux 483 élèves scolarisés en école maternelle et élémentaire, et aux 1 329 élèves au collège, dans le cadre des règles sur le financement des établissements privés sous contrat par les collectivités.

Même ma CDE de mon remplacement qui vient de se terminer sait ça....

Non mais ça on est bien au courant, ce que je ne mesure pas, c'est ce que ça représente par rapport à d'autres établissements. Stanislas reçoit-il une dotation délirante, ou à la mesure des autres ?

La question serait plutôt : ces dotations représentent-elles moins de 10% de leurs ressources propres ? Si oui, pas de problème. Si non, c'est illégal…

Pour comparer :

Les établissements privés de la capitale disposent de plus d’heures d’enseignement rapportées au nombre d’élèves que leurs homologues du public, pour la filière générale du lycée. A l’inverse, les taux d’encadrement sont moins bons en primaire et au collège.

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/01/18/de-l-ecole-alsacienne-a-saint-jean-de-passy-ces-lycees-parisiens-prives-tres-bien-dotes-par-rapport-au-public_6158385_4355770.html

Le privé est bridé à 18-20 % au niveau national. Il n'y a donc pas d'augmentation pour le "sous contrat".
Si des heures ont été allouées dans un établissement, elles ont été enlevées ailleurs. Ce "ailleurs" n'est pas obligatoirement ni dans le même département, ni dans la même région.
Les établissements privés rendent des heures au rectorat mais aussi aux instances nationales catholiques qui les redistribuent ailleurs.
Le tout reste toujours à ce fameux 20%

Pour @Ganbatte edit : grillé par @Jenny



avec plein de graphiques instructifs : y apprendre qu'à 3 élèves près, un privé reçoive une DH de 100h supp' (c'est à dire 3 classes de lycée au bas mot) qu'un public est en effet assez édifiant....

Laotzi a écrit:

Ganbatte a écrit:

Ha@_x a écrit:

Anouck Rivière a écrit:On m'a corrigée un jour ; l'enseignement privé est un service public. C'est vrai !

Avec un petit peu moins d'1 millions 4 de subsides municipales pour Stan pour l'exercice 2022-2023, il est sûr que c'est clairement un service du public pour un établissement pas du tout public.... cherchons l'erreur....


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Je ne savais même pas que la mairie de Paris donnait des fonds pour un lycée privé, et encore moins à cette échelle. J'ai du mal à voir ce que ça représente par rapport à ce qu'elle envoie à d'autres établissements.

Elle subventionne, comme l'y oblige la loi pour les frais de fonctionnement de la scolarité obligatoire, l'école primaire et le collège. Stanislas commence dès la maternelle.

Cela semble beaucoup, surtout que le premier degré ça devrait être la mairie d'arrondissement (mais je n'ai pas vraiment d'échelle de référence), l'article ne précise pas si c'est l'addition des deux, ou uniquement la ville.

Donner plus aux plus riches, dire que l'éducation prioritaire coûte trop cher. Franchement, on ne bosse pas avec les mêmes moyens partout.

Jenny a écrit:Pour comparer :

Les établissements privés de la capitale disposent de plus d’heures d’enseignement rapportées au nombre d’élèves que leurs homologues du public, pour la filière générale du lycée. A l’inverse, les taux d’encadrement sont moins bons en primaire et au collège.

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/01/18/de-l-ecole-alsacienne-a-saint-jean-de-passy-ces-lycees-parisiens-prives-tres-bien-dotes-par-rapport-au-public_6158385_4355770.html

Oui ça a été révélé l'an dernier, et mes antennes dans les services m'ont appris que cette année, la ponction dans l'académie touchait nettement plus le privé (il était temps). Mais je crois qu'il y a encore beaucoup, beaucoup de marge à rattraper.

La dotation de fonctionnement versée par les collectivités territoriales (à ne pas confondre avec la dotation en heures versées par le rectorat) est strictement encadrée par la loi. Je présume que Stanislas reçoit une dotation de fonctionnement comparable aux autres établissements (à la différence de la dotation en heures). Mais il y a en outre des dotations facultatives d'investissement (par exemple les 500 000 euros de la région pour réparer des ascenseurs).

Et la région IdF est curieusement généreuse avec certains établissements privés. Sainte-Geneviève détient la palme.
(Et très radine avec les lycées publics... il faut bien équilibrer un budget).

Laotzi a écrit:La dotation de fonctionnement versée par les collectivités territoriales (à ne pas confondre avec la dotation en heures versées par le rectorat) est strictement encadrée par la loi. Je présume que Stanislas reçoit une dotation de fonctionnement comparable aux autres établissements (à la différence de la dotation en heures). Mais il y a en outre des dotations facultatives d'investissement (par exemple les 500 000 euros de la région pour réparer des ascenseurs).

Et dans la même académie, je connais au moins un gros établissement qui a eu de gros travaux à faire, les a financés sur fonds propres puisqu'ils étaient importants et que la Région traînait, puis a vu cette dernière ponctionner les dotations de fonctionnement pour cause de... fonds importants.

Voilà… on travaille dans des conditions de salubrité ou de sécurité limites mais ce n’est pas le cas partout.

La région IDF a effectivement ponctionné pour le budget 2023 les fonds de roulement des lycées qu'elle jugeait "trop important" (dans les lycées publics puisque la gestion financière dans le privée sous contrat de la dotation régionale est plus opaque comme le montre l'article de Libération - Stanislas par exemple a la forme juridique d'une SA et fait des bénéfices).