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- valleExpert spécialisé
Pourquoi ce n'est pas possible ? Quel est le mécanisme qui le rend impossible, ou qui motive ton affirmation ?Ganbatte a écrit:Demander le maintien d'un TZR ou d'un contractuel avec qui ça fonctionne bien, sur un poste qui n'a pas été pris au mouvement (ou qui n'y est pas apparu, ou qui correspond à un gros BMP), oui c'est monnaie courante.
S'arranger pour qu'une personne en particulier obtienne un poste au mépris des règles de mutation, ça non, ça n'est pas possible. Le fait que beaucoup aient des soupçons est lié à l'opacité du système, mais faute de cas avéré, ça ne reste que des soupçons et il est bon de ne pas tirer de leur multitude la conclusion que s'il y a tant de fumée, c'est qu'il y a forcément un feu quelque part.
- Vieux_MongolFidèle du forum
Pour mémoire, le barème des mutations n'a jamais été qu'indicatif, l'administration pouvant passer outre. Et ça depuis toujours. La seule garantie était la présence des syndicats en commission paritaire et le barouf qu'ils pouvaient faire si cela devenait n'importe quoi. Il en va de même pour le dernier arrivé, premier parti, en cas de carte. Ce n'est qu'une coutume. Juridiquement l'administration n'a jamais eu les mains liées pour faire ce qu'elle veut.
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Je n’ai aucune certitude.
Tu as raison de dire que l’opacité engendre les soupçons.
Du temps des CAPA, il y avait des mutations hors barème, les syndicats les voyaient et les dénonçaient.
Il n’est pas simple de se raisonner en se disant que maintenant qu’on n’y voit plus rien, il n’y en a plus.
Il ne nous reste que les conjectures.
Tu as raison de dire que l’opacité engendre les soupçons.
Du temps des CAPA, il y avait des mutations hors barème, les syndicats les voyaient et les dénonçaient.
Il n’est pas simple de se raisonner en se disant que maintenant qu’on n’y voit plus rien, il n’y en a plus.
Il ne nous reste que les conjectures.
- CzarNiveau 9
Pour connaitre un peu les passes-droit pour l’affection des logements CROUS, le fonctionnement des anciennes mutuelles étudiantes et des magouilles électorales pour les élections universitaires, je serais très étonné que ce type "d'arrangements" cesse brusquement dès qu'il s'agit de l'éducation nationale.
- Panta RheiExpert
Le chef qui souhaite garder un ou 2 TZR bien serviles, multi-pactés et porteurs de projets multiples peut très bien y arriver. Même en “sous service “ et en favorisant par exemple une discipline, lettre classique, collègue avec plein d’heures en LCA pour dégager des heures en français, quitte à créer des besoins “non nécessaires” artificiellement pour garder le professeur.
Et refuser de transformer des BMP en postes sous prétexte qu’ils ne seraient pas pérennes.
Le même chef peut répondre à la requête d’un autre TZR (sans vergogne) la même année que non, il ne peut rien faire pour lui…
Et refuser de transformer des BMP en postes sous prétexte qu’ils ne seraient pas pérennes.
Le même chef peut répondre à la requête d’un autre TZR (sans vergogne) la même année que non, il ne peut rien faire pour lui…
_________________
- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- GanbatteHabitué du forum
Panta Rhei a écrit:Le chef qui souhaite garder un ou 2 TZR bien serviles, multi-pactés et porteurs de projets multiples peut très bien y arriver. Même en “sous service “ et en favorisant par exemple une discipline, lettre classique, collègue avec plein d’heures en LCA pour dégager des heures en français, quitte à créer des besoins “non nécessaires” artificiellement pour garder le professeur.
Et refuser de transformer des BMP en postes sous prétexte qu’ils ne seraient pas pérennes.
Le même chef peut répondre à la requête d’un autre TZR (sans vergogne) la même année que non, il ne peut rien faire pour lui…
La décision poste ou BMP ne se prend pas au niveau de l'établissement.
- GanbatteHabitué du forum
valle a écrit:Pourquoi ce n'est pas possible ? Quel est le mécanisme qui le rend impossible, ou qui motive ton affirmation ?Ganbatte a écrit:Demander le maintien d'un TZR ou d'un contractuel avec qui ça fonctionne bien, sur un poste qui n'a pas été pris au mouvement (ou qui n'y est pas apparu, ou qui correspond à un gros BMP), oui c'est monnaie courante.
S'arranger pour qu'une personne en particulier obtienne un poste au mépris des règles de mutation, ça non, ça n'est pas possible. Le fait que beaucoup aient des soupçons est lié à l'opacité du système, mais faute de cas avéré, ça ne reste que des soupçons et il est bon de ne pas tirer de leur multitude la conclusion que s'il y a tant de fumée, c'est qu'il y a forcément un feu quelque part.
Les règles du mouvement. Un chef d'établissement n'a pas une autorité supérieure à elles.
- valleExpert spécialisé
C'est le recteur qui procède à la nomination des enseignants. Mais je suppose que tu le sais déjà. Qu'est-ce qui rend impossible qu'il nomme un enseignant hors barème (c'est toi qui l'as dit) ?Ganbatte a écrit:valle a écrit:Pourquoi ce n'est pas possible ? Quel est le mécanisme qui le rend impossible, ou qui motive ton affirmation ?Ganbatte a écrit:Demander le maintien d'un TZR ou d'un contractuel avec qui ça fonctionne bien, sur un poste qui n'a pas été pris au mouvement (ou qui n'y est pas apparu, ou qui correspond à un gros BMP), oui c'est monnaie courante.
S'arranger pour qu'une personne en particulier obtienne un poste au mépris des règles de mutation, ça non, ça n'est pas possible. Le fait que beaucoup aient des soupçons est lié à l'opacité du système, mais faute de cas avéré, ça ne reste que des soupçons et il est bon de ne pas tirer de leur multitude la conclusion que s'il y a tant de fumée, c'est qu'il y a forcément un feu quelque part.
Les règles du mouvement. Un chef d'établissement n'a pas une autorité supérieure à elles.
- bohuNiveau 8
A partir du moment où il n'y a plus de commission paritaire, qui est garant que les règles du mouvement ne sont pas contournées "par erreur"?
- valleExpert spécialisé
Pas "par erreur", mais parce que l'administration décide de nommer quelqu'un hors barème. Mais il doit y avoir un mécanisme qui l'empêche, apparemment.bohu a écrit:A partir du moment où il n'y a plus de commission paritaire, qui est garant que les règles du mouvement ne sont pas contournées "par erreur"?
- GanbatteHabitué du forum
valle a écrit:C'est le recteur qui procède à la nomination des enseignants. Mais je suppose que tu le sais déjà. Qu'est-ce qui rend impossible qu'il nomme un enseignant hors barème (c'est toi qui l'as dit) ?Ganbatte a écrit:valle a écrit:Pourquoi ce n'est pas possible ? Quel est le mécanisme qui le rend impossible, ou qui motive ton affirmation ?Ganbatte a écrit:Demander le maintien d'un TZR ou d'un contractuel avec qui ça fonctionne bien, sur un poste qui n'a pas été pris au mouvement (ou qui n'y est pas apparu, ou qui correspond à un gros BMP), oui c'est monnaie courante.
S'arranger pour qu'une personne en particulier obtienne un poste au mépris des règles de mutation, ça non, ça n'est pas possible. Le fait que beaucoup aient des soupçons est lié à l'opacité du système, mais faute de cas avéré, ça ne reste que des soupçons et il est bon de ne pas tirer de leur multitude la conclusion que s'il y a tant de fumée, c'est qu'il y a forcément un feu quelque part.
Les règles du mouvement. Un chef d'établissement n'a pas une autorité supérieure à elles.
Ah mais rien n'est impossible. Il est tout à fait concevable qu'un chef d'établissement connaisse hyper bien le recteur et toutes les personnes qui suivent le processus, qu'il fasse une Darmanin, et qu'il ait suffisamment de dossiers sur tout le monde pour que jamais ça ne sorte au grand jour. C'est du domaine du possible effectivement.
En revanche, quand on reste dans le domaine de ce que chacun a pu observer, s'il y a des abus, ils sont assez rares pour qu'on n'en cite pas d'exemple. A chacun de tirer la conclusion qui correspond le plus à son idée de la logique.
- Vieux_MongolFidèle du forum
J'ai un peu l'impression d'écrire à blanc, mais je le répète il n'y a pas de règles contraignantes pour l'administration. Si le chef et les services du recteur sont d'accords ils peuvent faire ce qu'ils veulent.
- bohuNiveau 8
C'est d'ailleurs grâce à ce mécanisme incroyable que les commissions paritaires ont disparu, devenues, de fait, inutiles. Ce qui est bien, c'est que ça va dans le sens de la sobriété énergétique puisque ça déplace moins de monde.
EDIT: correction de deux fautes pas très jolies...
EDIT: correction de deux fautes pas très jolies...
- valleExpert spécialisé
C'est une fausse dichotomie, où tu présentes un exemple extrêmement peu probable et tu fais choisir entre cela ou le néant.Ganbatte a écrit:valle a écrit:C'est le recteur qui procède à la nomination des enseignants. Mais je suppose que tu le sais déjà. Qu'est-ce qui rend impossible qu'il nomme un enseignant hors barème (c'est toi qui l'as dit) ?Ganbatte a écrit:valle a écrit:
Pourquoi ce n'est pas possible ? Quel est le mécanisme qui le rend impossible, ou qui motive ton affirmation ?
Les règles du mouvement. Un chef d'établissement n'a pas une autorité supérieure à elles.
Ah mais rien n'est impossible. Il est tout à fait concevable qu'un chef d'établissement connaisse hyper bien le recteur et toutes les personnes qui suivent le processus, qu'il fasse une Darmanin, et qu'il ait suffisamment de dossiers sur tout le monde pour que jamais ça ne sorte au grand jour. C'est du domaine du possible effectivement.
En revanche, quand on reste dans le domaine de ce que chacun a pu observer, s'il y a des abus, ils sont assez rares pour qu'on n'en cite pas d'exemple. A chacun de tirer la conclusion qui correspond le plus à son idée de la logique.
Que quelqu'un (un IPR, un CDE, un DASEN, un autre fonctionnaire de ce type) décide (pour des raisons plus ou moins personnelles ou parce qu'il considère que c'est ce qui convient au service) d'essayer de faire un sorte qu'un enseignant soit muté hors barème ne semble pas impossible ni improbable.
- GanbatteHabitué du forum
bohu a écrit:C'est d'ailleurs grâce à ce mécanisme incroyable que les commissions paritaires ont disparues, devenue, de fait, inutiles. Ce qui est bien, c'est que ça va dans le sens de la sobriété énergétique puisque ça déplace moins de monde.
Les commissions paritaires étaient aussi soupçonnées de bien des arrangements, des directions académiques avec les syndicats ("vous nous laissez placer x membres et on ne bouge pas sur tel sujet"), et des syndicats entre eux ("on place lui, lui et lui, vous placez machin et bidule, et on laisse ce poste au barème").
Ces soupçons étaient-ils fondés ? Disons que j'ai vu quelques coïncidences troublantes, mais ça n'a jamais éclaté, alors ce n'était peut-être que ça, des coïncidences.
- GanbatteHabitué du forum
valle a écrit:C'est une fausse dichotomie, où tu présentes un exemple extrêmement peu probable et tu fais choisir entre cela ou le néant.Ganbatte a écrit:valle a écrit:C'est le recteur qui procède à la nomination des enseignants. Mais je suppose que tu le sais déjà. Qu'est-ce qui rend impossible qu'il nomme un enseignant hors barème (c'est toi qui l'as dit) ?Ganbatte a écrit:
Les règles du mouvement. Un chef d'établissement n'a pas une autorité supérieure à elles.
Ah mais rien n'est impossible. Il est tout à fait concevable qu'un chef d'établissement connaisse hyper bien le recteur et toutes les personnes qui suivent le processus, qu'il fasse une Darmanin, et qu'il ait suffisamment de dossiers sur tout le monde pour que jamais ça ne sorte au grand jour. C'est du domaine du possible effectivement.
En revanche, quand on reste dans le domaine de ce que chacun a pu observer, s'il y a des abus, ils sont assez rares pour qu'on n'en cite pas d'exemple. A chacun de tirer la conclusion qui correspond le plus à son idée de la logique.
Que quelqu'un (un IPR, un CDE, un DASEN, un autre fonctionnaire de ce type) décide (pour des raisons plus ou moins personnelles ou parce qu'il considère que c'est ce qui convient au service) d'essayer de faire un sorte qu'un enseignant soit muté hors barème ne semble pas impossible ni improbable.
Tu as raison.
- Vieux_MongolFidèle du forum
bohu a écrit:C'est d'ailleurs grâce à ce mécanisme incroyable que les commissions paritaires ont disparues, devenue, de fait, inutiles. Ce qui est bien, c'est que ça va dans le sens de la sobriété énergétique puisque ça déplace moins de monde.
Non elles n'étaient pas inutiles, simplement la publicité qu'elles pouvaient faire des pratiques était gênante en terme de comm. Promouvoir l'autonomie des établissements et le recrutement par les chefs passait par la suppression du regard syndical. Mais juridiquement il n'y a pas eu de changement.
- valleExpert spécialisé
@bohu était ironique. Il "explique" la disparition des CAP non du fait de la volonté d'opacité de l'administration, mais parce que le système décrit par @Ganbatte est tellement solide qu'un droit de regard n'aurait aucun sens.Vieux_Mongol a écrit:bohu a écrit:C'est d'ailleurs grâce à ce mécanisme incroyable que les commissions paritaires ont disparues, devenue, de fait, inutiles. Ce qui est bien, c'est que ça va dans le sens de la sobriété énergétique puisque ça déplace moins de monde.
Non elles n'étaient pas inutiles, simplement la publicité qu'elles pouvaient faire des pratiques était gênante en terme de comm. Promouvoir l'autonomie des établissements et le recrutement par les chefs passait par la suppression du regard syndical. Mais juridiquement il n'y a pas eu de changement.
EDIT :
Au-delà d'éviter la "gêne" lors des décisions contestables, les CAPA permettaient aussi, au contraire, au rectorat de faire des choix subjectifs (cas de dossier médical, etc.) en toute transparence, en évitant précisément les critiques.
- valleExpert spécialisé
Mais je suis curieux de connaître le mécanisme auquel tu pensais quand tu as dit qu'une mutation hors barème est impossible.Ganbatte a écrit:valle a écrit:C'est une fausse dichotomie, où tu présentes un exemple extrêmement peu probable et tu fais choisir entre cela ou le néant.Ganbatte a écrit:valle a écrit:
C'est le recteur qui procède à la nomination des enseignants. Mais je suppose que tu le sais déjà. Qu'est-ce qui rend impossible qu'il nomme un enseignant hors barème (c'est toi qui l'as dit) ?
Ah mais rien n'est impossible. Il est tout à fait concevable qu'un chef d'établissement connaisse hyper bien le recteur et toutes les personnes qui suivent le processus, qu'il fasse une Darmanin, et qu'il ait suffisamment de dossiers sur tout le monde pour que jamais ça ne sorte au grand jour. C'est du domaine du possible effectivement.
En revanche, quand on reste dans le domaine de ce que chacun a pu observer, s'il y a des abus, ils sont assez rares pour qu'on n'en cite pas d'exemple. A chacun de tirer la conclusion qui correspond le plus à son idée de la logique.
Que quelqu'un (un IPR, un CDE, un DASEN, un autre fonctionnaire de ce type) décide (pour des raisons plus ou moins personnelles ou parce qu'il considère que c'est ce qui convient au service) d'essayer de faire un sorte qu'un enseignant soit muté hors barème ne semble pas impossible ni improbable.
Tu as raison.
- bohuNiveau 8
Ganbatte a écrit:bohu a écrit:C'est d'ailleurs grâce à ce mécanisme incroyable que les commissions paritaires ont disparu, devenues, de fait, inutiles. Ce qui est bien, c'est que ça va dans le sens de la sobriété énergétique puisque ça déplace moins de monde.
Les commissions paritaires étaient aussi soupçonnées de bien des arrangements, des directions académiques avec les syndicats ("vous nous laissez placer x membres et on ne bouge pas sur tel sujet"), et des syndicats entre eux ("on place lui, lui et lui, vous placez machin et bidule, et on laisse ce poste au barème").
Ces soupçons étaient-ils fondés ? Disons que j'ai vu quelques coïncidences troublantes, mais ça n'a jamais éclaté, alors ce n'était peut-être que ça, des coïncidences.
Ok, je veux bien croire que l'opacité existait déjà, mais comme il y avait plusieurs groupes distincts, je pense qu'une magouille sortait plus facilement au grand jour. Maintenant, il n'y a plus qu'un seul intervenant, c'est vraiment un problème (pour moi).
- GanbatteHabitué du forum
valle a écrit:Mais je suis curieux de connaître le mécanisme auquel tu pensais quand tu as dit qu'une mutation hors barème est impossible.Ganbatte a écrit:valle a écrit:C'est une fausse dichotomie, où tu présentes un exemple extrêmement peu probable et tu fais choisir entre cela ou le néant.Ganbatte a écrit:
Ah mais rien n'est impossible. Il est tout à fait concevable qu'un chef d'établissement connaisse hyper bien le recteur et toutes les personnes qui suivent le processus, qu'il fasse une Darmanin, et qu'il ait suffisamment de dossiers sur tout le monde pour que jamais ça ne sorte au grand jour. C'est du domaine du possible effectivement.
En revanche, quand on reste dans le domaine de ce que chacun a pu observer, s'il y a des abus, ils sont assez rares pour qu'on n'en cite pas d'exemple. A chacun de tirer la conclusion qui correspond le plus à son idée de la logique.
Que quelqu'un (un IPR, un CDE, un DASEN, un autre fonctionnaire de ce type) décide (pour des raisons plus ou moins personnelles ou parce qu'il considère que c'est ce qui convient au service) d'essayer de faire un sorte qu'un enseignant soit muté hors barème ne semble pas impossible ni improbable.
Tu as raison.
Relis, j'ai écrit du point de vue d'un chef d'établissement. Et par nature, si c'est hors règle, il n'y a pas un "mécanisme" au sens d'une disposition qui le permet. Donc tu vas ajouter que je n'étais pas assez précis, faire des citations, on va argumenter trois pages, alors gagnons du temps : tu as raison, c'est possible, les hypothèses sont des soupçons, les soupçons sont des indices, les indices sont des preuves, les chefs d'établissement font ce qu'ils veulent.
- valleExpert spécialisé
?????Ganbatte a écrit:valle a écrit:Mais je suis curieux de connaître le mécanisme auquel tu pensais quand tu as dit qu'une mutation hors barème est impossible.Ganbatte a écrit:valle a écrit:
C'est une fausse dichotomie, où tu présentes un exemple extrêmement peu probable et tu fais choisir entre cela ou le néant.
Que quelqu'un (un IPR, un CDE, un DASEN, un autre fonctionnaire de ce type) décide (pour des raisons plus ou moins personnelles ou parce qu'il considère que c'est ce qui convient au service) d'essayer de faire un sorte qu'un enseignant soit muté hors barème ne semble pas impossible ni improbable.
Tu as raison.
Relis, j'ai écrit du point de vue d'un chef d'établissement. Et par nature, si c'est hors règle, il n'y a pas un "mécanisme" au sens d'une disposition qui le permet. Donc tu vas ajouter que je n'étais pas assez précis, faire des citations, on va argumenter trois pages, alors gagnons du temps : tu as raison, c'est possible, les hypothèses sont des soupçons, les soupçons sont des indices, les indices sont des preuves, les chefs d'établissement font ce qu'ils veulent.
Mais c'est toi qui insistais sur le fait que les nominations ne sont pas du ressort des CDE !!
Je ne savais pas que les chef d'établissement pouvaient faire ce genre de choses. Précisément, cela se passe comment ?
- GanbatteHabitué du forum
bohu a écrit:Ganbatte a écrit:bohu a écrit:C'est d'ailleurs grâce à ce mécanisme incroyable que les commissions paritaires ont disparu, devenues, de fait, inutiles. Ce qui est bien, c'est que ça va dans le sens de la sobriété énergétique puisque ça déplace moins de monde.
Les commissions paritaires étaient aussi soupçonnées de bien des arrangements, des directions académiques avec les syndicats ("vous nous laissez placer x membres et on ne bouge pas sur tel sujet"), et des syndicats entre eux ("on place lui, lui et lui, vous placez machin et bidule, et on laisse ce poste au barème").
Ces soupçons étaient-ils fondés ? Disons que j'ai vu quelques coïncidences troublantes, mais ça n'a jamais éclaté, alors ce n'était peut-être que ça, des coïncidences.
Ok, je veux bien croire que l'opacité existait déjà, mais comme il y avait plusieurs groupes distincts, je pense qu'une magouille sortait plus facilement au grand jour. Maintenant, il n'y a plus qu'un seul intervenant, c'est vraiment un problème (pour moi).
Le propre des magouilles, c'est qu'elles ne restent jamais inconnues pour toujours. Cela fait tout de même quelques années maintenant, alors si un cas litigieux n'est pas impossible à imaginer, le fait qu'on ne trouve pas d'exemple me conduit à penser que, tout de même, ils doivent être fort rares.
- GanbatteHabitué du forum
valle a écrit:?????Ganbatte a écrit:valle a écrit:Mais je suis curieux de connaître le mécanisme auquel tu pensais quand tu as dit qu'une mutation hors barème est impossible.Ganbatte a écrit:
Tu as raison.
Relis, j'ai écrit du point de vue d'un chef d'établissement. Et par nature, si c'est hors règle, il n'y a pas un "mécanisme" au sens d'une disposition qui le permet. Donc tu vas ajouter que je n'étais pas assez précis, faire des citations, on va argumenter trois pages, alors gagnons du temps : tu as raison, c'est possible, les hypothèses sont des soupçons, les soupçons sont des indices, les indices sont des preuves, les chefs d'établissement font ce qu'ils veulent.
Mais c'est toi qui insistais sur le fait que les nominations ne sont pas du ressort des CDE !!
Je ne savais pas que les chef d'établissement pouvaient faire ce genre de choses. Précisément, cela se passe comment ?
A un moment ça devient du foutage de gueule de fil en fil, donc je te prie de me lâcher.
- valleExpert spécialisé
C'est toi qui as affirmé qu'il est impossible que le recteur face ce qu'il a la compétence de faire (affecter hors barème), puis, au lieu d'expliquer pour quoi tu l'as affirmé, as commencé a expliquer des à-côtés sur l'absence de compétence du CDE, sur un chef d'établissement qui se voudrait Darmanin, sur le fait que les CDE font ce qu'ils veulent. Mais tu peux décider de ne pas échanger, bien entendu.
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